Introduire la biodiversité dans la construction et l'urbanisme/Les étapes dans l'élaboration d'un projet de prise en compte de la biodiversité dans la construction
- Avant-propos
- Préalables ; principes généraux et transversaux
- Biodiversité dans l'environnement bâti : de quoi parlons nous ?
- La faune, dont espèces cavernicoles ou plus ou moins associées à l'homme (hirondelle, chouette, cigogne)
- Le cas des insectes (compost, pollinisation, production de miel, cas particuliers des Insectes saproxylophages pollinisateurs ou d'espèces menacées)
- la flore
- La fonge, les lichens
- Microflore
- Repousser les limites et contraintes habituellement propres aux écosystèmes urbains
- La notion d'espaces verts
- Bien comprendre et utiliser ce livre
- Pourquoi intégrer la biodiversité dans l'architecture ?
- Distinguer
- Principes écologiques de bases
- L'eau, élément vital et structurant
- Histoire du concept
- Aspects qualitatifs et quantitatifs
- Biodiversité dans l'environnement bâti : de quoi parlons nous ?
- Les étapes dans l'élaboration d'un projet de prise en compte de la biodiversité dans la construction
- Les étapes dans l'élaboration d'un projet de prise en compte de la biodiversité dans la construction
- Étudier le potentiel écologique du site (Écopotentialités)
- Définir une stratégie, en fonction d'un "niveau d'ambition"
- Espèces-cibles patrimoniales ? ou nature banale (biodiversité ordinaire) ?
- Évaluer les possibilités de terrassement à fin de diversification et complexification des écotones ; profiter des terrassement et déblais/remblais (cf fondation, poses d'égouts et canalisation, etc) pour remodeler le terrain en y restaurant ou apportant des reliefs |Raccordements, traversées de fossés, routes ou petites rivières poser de petits écoducs, au moins de type lombriduc, à stabiliser par des "greffes de peau"
- Étude architecturale
- Préparer l'évaluation
- Durant les travaux
- Évaluation, et processus d'amélioration continue (quantitatif, qualitatif, tendances)
- Le cas d'une réhabilitation (bâti ancien)
- Où, quand et comment intégrer la biodiversité dans et autour du bâti ?
- Lieux et temps d'actions (de l'amont à l'aval du projet) -- L'enveloppe du bâti elle-même
- Superstructures (antennes, câbles, etc.) comme éléments-perchoirs ou d'accroche pour la biodiversité ; Intérêts, risques et limites...
- Les fondations
- Certains vides sanitaires ou zones-tampon peuvent être utiles à la biodiversité
- Espaces tampons bâtis
- Structures construites périphériques ou secondaires (garage, abri...)
- Espaces périphériques (aménagés)
- Bonnes pratiques de gestion, fonctionnement, entretien
- Quelle temporalité et quel rythme pou les actions de gestion de la biodiversité, avec ou sans biocides, pesticides ? etc.)
- Quel équilibre entre contrôle et laisser-faire ?
- Quels liens entre milieu et fonctionnalités écologiques (telles que biodiversité, compostage, lagunage, production d'oxygène, puits de carbone, entretien des microclimats, etc)
- Valorisation in situ des déchets verts ; compost, BRF, mulch, chronoxyles
- Éclairage (intérieur et extérieur) et biodiversité (cf. Pollution lumineuse et protection de l'environnement nocturne...)
- Le cas des écoducs
- L'eau rendue à la vie (Lagunages, eaux grises, eaux pluviales, noues, fossés, mares, biopiscines et jeux d'eau
- Toilettes ou toilettes sèches Toilettes (sans eau) judicieusement positionnées pour faciliter la gestion des déchets à risques ("à part" pour des raisons de précaution sanitaires)
- Quelques conditions de réussite
- Réunir les informations et compétences nécessaires
- Limiter les biocides, y compris dans les produits d'entretien. Choisir des matériaux résissants et éco ou "« biocompatibles »". Préparer les supports en respectant l'environnement. Envisager la préfabrication en atelier.
- Considérer attentivement les aspects sociopsychologiques (freins ou moteurs)
- Aménager en restaurant un « réseau écologique » (Trame verte et bleue)
- Respecter les rythmes biologiques (saisonnalité, cycles écologiques)
- L'amélioration continue, le principe de "Gestion restauratoire"
- Compatibilité entre biodiversité, ville et habitat (mythes, idées reçues et vraies contraintes).
- Aspects « Sécurité » (sanitaire, technique)
- Protection matérielle des structures, matériaux de construction et réseaux (installations électriques et téléphoniques, réseaux d'égouts et câbles notamment), tout en facilitant leur entretien
- Préparer et protéger l'enveloppe et toutes ses fonctions (éclairage, étanchéité, entretien, isolation phonique ou thermique, etc)
- Protection des isolants, à l'intérieur, à l'extérieur
- Biodiversité animale, végétale, fongique, microbienne - Santé et Hygiène
- Protection des canalisations et réseaux souterrains
- Protection des fondations
- Cheminées et autres conduits de fumée ou aération
- Exemples et études de cas
- Perspectives et prospective (Intérieurs, habitacles, stations orbitales, habitat lunaire, etc.)
- Législation (Paradoxes et complexité)
- Annexes
L'esquisse
modifier- Elle est accompagnée d'une description sommaire de l'ouvrage (et ici de ses relations avec la biodiversité).
- Elle est un premier support de dialogue entre le concepteur et la maîtrise d’ouvrage, ou des experts, ou évaluateurs indépendants ou autres partenaires qui peuvent réagir en précisant leurs avis, souhaits ou exigences.
- Elle sera la base d'une première estimation du coût des travaux.
- L'importance de ce stade ne doit pas être sous-estimé ; la simple esquisse préliminaire dessinée par architecte, un urbaniste ou un architecte-paysagiste conditionne et contraint déjà le contenu final du projet en biodiversité.
Habituellement, la biodiversité n'est prise en compte que très secondairement et via le verdissement (espaces verts, bacs à fleurs...), alors que comme les aspects bioclimatiques et pour des raisons de fonctionnalités écologiques elle devrait être prise en compte dès le stade de l'esquisse (et sur la base des potentialités (écopotentialité) du site et non en la positionnant dans les « vides » qui resteraient disponibles).
L'avant-projet
modifierC'est la phase préliminaire d'un projet (du point de vue « ingénierie de projet »), durant laquelle le porteur de projet (individu ou groupe) précise une idée et définit un cadre au projet.
Le porteur de projet va notamment devoir envisager :
- un document (plus précis, mais non définitif) précisant le projet ;
- une liste des étapes du projet, avec un jalonnement et des échéances (avec validation successive des étapes ou des thèmes traités)...
- des livrables,
- une liste des acteurs et compétences à associer au projet,
- un budget prévisionnel,
L'avant-projet se décline généralement en deux étapes successives :
- l'avant-projet sommaire (APS)
- l'avant-projet définitif (ou détaillé) (APD)
Normes et référentiels : A titre d'exemple, le référentiel permettant de définir l'AVP (ou APS ou APD) est en France le suivant :
Pour les marchés français de construction impliquant un Client public (Maître d'ouvrage) : État, Collectivité territoriale ou [[w:Établissement public]|Établissement public]] en dehors des Établissements Publics Industriels ou Commerciaux, c'est le décret 93-1268 du 29 novembre 1993 et l'arrêté du 21 décembre 1993 pris en application de la loi dite MOP (comme Maîtrise d'ouvrage publique) du 12 juillet 1985 qui servent de source.
Bien que ces textes ne soient strictement applicable que dans les cas ci-dessus, l'usage des formules APS et APD se fait fréquemment en référence à ces définitions.
Les grands marchés d'équipement ou marchés industriels se référant à la notion de management de projet, peuvent se référéer aux normes françaises FD X50 pour trouver des définitions précises.