Introduire la biodiversité dans la construction et l'urbanisme/Bien comprendre et utiliser ce livre/Aspects "Extérieur-intérieur", enveloppe, superstructures et contexte

La végétalisation utilisant des plantes sauvages, spontanées ou subspontanées peut dans une certaine mesure peut favoriser l'intégration écopaysagère du bâti dans son environnement, en liant des éléments plus ou moins "intérieurs" à un contexte plus ou moins "extérieurs" (forêt, bocage, fossés, cours d'eau et autres éléments écopaysagers périurbains ou environnant la maison ou le quartier. La végétation peut aussi si on le souhaite envelopper des structures bâties et ainsi les intégrer dans le paysage végétal ou les "climatiser".

Flore sauvage faisant un lien paysager et écologique entre l'extérieur (noue végétalisée dans le bas de l'image) et un espace intermédiaire situé entre plusieurs entrées d'appartements et l'extérieur (Quartier dit du "Bois habité" à Lille)

Contraintes et enjeux de la mise en relation écologique de l'"Extérieur et de l'intérieur" modifier

Cet ouvrage ne prétend pas apporter de solution universelle.
La biodiversité, par essence, varie selon les lieux et contexte. Et elle évolue dans le temps en trouvant ses propres voies, surtout si l'Homme lui laisse le temps et la place de s'épanouir.
On cherche ici à trouver ou retrouver une sorte d'équilibre entre la place à donner à l'Homme et au reste du vivant, qui soit moins exclusif.

Ceci ne se fait pas sans contraintes, mais au cas par cas. Selon le contexte humain et la taille du lieu et la disponibilité en ressources spatiales et hydriques, certaines espèces doivent être privilégiées, ou au contraire évitées (ex : arbres à grand développement en intérieur ou dans une petite cour).
Un bon projet se prépare avec un écologue ou devrait requérir un avis d'écologue.

Les exemples et illustrations de ce wikibook modifier

Les exemples sont là pour inspirer les architectes, les urbanistes, les habitants ou futurs habitants et les paysagistes. Ce ne sont ni des recettes de cuisines à suivre à la lettre, ni des exemples exhaustifs.

La biodiversité inclue les bactéries, les champignons et la faune qui y jouent un rôle fondamental, mais via l’œil, c'est souvent la flore qui envahit notre champ de la perception, visuellement au moins.

La flore sauvage présente, quand elle est bien adaptée au lieu (et en particulier à ses caractéristiques édaphiques) l'intérêt de ne pas nécessiter d'entretien et parfois d'apparaître spontanément. Dans le contexte du bâti, elle doit néanmoins être « contrôlée ». Elle le sera par des actions de taille et de gestion (au moyen d'herbivores éventuellement), ou parfois, pour partie, par une écoconception architecturale et urbanistique du lieu. Une architectonique bien réfléchie en amont dans cet objectif peut en effet favoriser certaines plantes, et défavoriser d'autres plantes (Les espèces végétales, chacune selon son espèce, sont plus ou moins dépendantes des conditions d'éclairement, de sol (quantité et qualité), de disponibilité en eau, etc.).

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Noue garnie d'une végétation naturelle et un aménagment artificialisant


Notes et références modifier