Photographie/Traitements argentiques monochromes/Substances développatrices
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Bibliographie
■ préface - SOMMAIRE COMPLET ■ notions fondamentales et conseils pour les débutants ■ aspects esthétiques, thèmes photographiques ■ références scientifiques ■ photométrie, colorimétrie, optique ■ appareils, objectifs, éclairage, accessoires, entretien ■ procédés chimiques ■ procédés numériques ■ caractéristiques physiques des images, densité, netteté ■ compléments techniques et pratiques ■ photographie et vie sociale, histoire, enseignement,institutions, droit... |
Généralités
modifierDans une émulsion argentique soumise à l'action de la lumière, les micro cristaux d'halogénures d'argent ont subi un endommagement d'autant plus important que leur lumination a été plus forte. Cet endommagement aboutit à la formation de ce qu'il est convenu d'appeler des « germes de développement » à partir desquels va se former l'image négative constituée d'amas d'argent opaques à la lumière.
Les substances développatrices assurent cette transformation des sels d'agent en argent métal, ce qui correspond à une réduction au sens chimique du terme. Une substance développatrice est donc avant tout un réducteur, mais tous les réducteurs ne constituent pas pour autant de bonnes substances développatrices ; par exemple, ceux qui sont trop énergique détruisent tous les grains d'halogénures d'argent, exposés ou non, de sorte qu'une pellicule soumise à leur action deviendrait uniformément noire, ce qui n'est évidemment pas le but recherché.
Diaminophénol
modifierOn désigne ainsi le dichlorhydrate de 2,4-diaminophénol, de formule chimique C6H3(NH2)2OH, 2 HCl. Ce produit est souvent appelé « Amidol » en Grande-Bretagne. La désignation Diamidophénol est parfois utilisée mais elle est incorrecte car ce produit possède une double fonction amine et non amide.
Ce produit se présente sous la forme d'une poudre cristalline de très faible densité et qui « vole » facilement lorsqu'on la manipule. Cette poudre est incolore quand elle vient d'être préparée mais elle tourne très vite au gris, puis au brun et enfin au noir par oxydation à l'air.
Cette très forte tendance à l'oxydation n'est pas sans conséquences fâcheuses. Les révélateurs qui contiennent ce produit perdent très vite leur activité et il faut les employer dans les minutes qui suivent leur préparation. Par ailleurs, ils tachent fortement de brun les objets avec lesquels in vient en contact, notamment la peau et les vêtements. On a d'ailleurs utilisé le diaminophénol pour la teinture des cheveux, mais il est aujourd'hui interdit pour cet usage en raison de sa toxicité. Les poussières sont irritantes pour les yeux, les poumons et le contact avec la peau entraîne souvent des réactions allergiques ou des irritations. Le caractère carcinogène de l'Amidol a par ailleurs été mis en évidence.
Le diamidophénol a été utilisé comme substance développatrice à partir de 1892. C'est un produit très énergique qui, contrairement aux autres agents développateurs, est capable de donner de bons résultats dans des révélateurs neutres ou même acides. Il a par ailleurs des qualités précieuses, entre autres celle de donner avec les papiers au bromure d'argent des bruns-noirs d'une profondeur difficile à égaler.
Génol
modifierLe sulfate de méthylparaminophénol est connu sous un très grand nombre d'appellations commerciales, Génol bien sûr, mais aussi Métol, Vitérol, Rhodol, Elon, Photo-Rex, Temal, etc.
Ce produit très énergique a été introduit par Alfred Bogisch en 1891. Il fait apparaître les images avec une grande rapidité ; contrairement à la plupart des autres développateurs, il est peu sensible au froid et agit même à des dilutions très faibles. Comme il a tendance à donner des images grises, on l'associe généralement à d'autres substances capables de donner des noirs intenses, comme l'hydroquinone.
La préparation des révélateurs au Génol est un peu délicate car il a tendance à former avec le sulfite de sodium une sorte de précipité très peu soluble.
On attribue au Génol des accidents cutanés, parfois très graves ; l'apparition de gerçures et suivie d'une attaque des ongles puis de la formation de plaies qui s'infectent facilement. Il semble toutefois que ces accidents sont dus non pas au Génol lui-même, mais aux impuretés qu'il est susceptible de contenir, car il a été prouvé que les productions de divers fabricants ne présentaient pas les mêmes risques.
Hydroquinone
modifierPhénidone
modifierTraitements argentiques monochromes
aspects scientifiques et techniques
aspects pratiques
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