Photographie/Traitements argentiques monochromes/Séchage - Glaçage
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Bibliographie
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Séchage des papiers barytés conventionnels
modifierLe séchage des papiers barytés conventionnels est une opération importante. Il serait aberrant d'acheter un papier de haute qualité et de ne pas le traiter correctement d'un bout à l'autre de la chaîne des opérations.
Contrairement aux papiers plastifiés, dont le support n'est pas affecté par l'humidité, les papiers à base de fibres s'allongent considérablement lorsqu'ils sont plongés dans les bains de traitement et de lavage, puis se rétractent lorsqu'on les fait sécher. Si le séchage est conduit dans de mauvaises conditions, cette rétraction n'est pas uniforme et engendre des défauts de planéité des épreuves. Le classique séchage à l'aide d'un sèche-cheveux n'est pas recommandé car outre qu'il engendre facilement de tels défauts, il risque aussi de « cuire » la gélatine.
La première chose que l'on peut recommander est d'essorer convenablement les feuilles de papier. Une bonne vieille essoreuse à rouleaux fait parfaitement l'affaire, les photos étant introduites une fois posée sur une plaque de tôle comme celles que l'on utilise pour le glaçage.
Ilford préconise plusieurs méthodes :
- séchage entre des buvards ou des feuilles de papier non encollé,
- suspension à une corde à linge, avec un nombre suffisant de pinces,les épreuves étant accrochées deux à deux et dos-à-dos.
- collage des épreuves encore humides, côté émulsion à l'extérieur, sur une plaque de Formica ou une vitre à l'aide de bandes de papier gommé (et surtout pas de ruban autocollant type Scotch). Il faut donc prévoir des marges assez larges tout autour de l'image proprement dite. Le papier se tend au fur et à mesure du séchage, qui doit être très lent. Lorsque le papier est complètement sec, on découpe le papier collant, puis on rogne proprement les marges. Cette méthode est sans doute la meilleurs pour une bonne finition des tirages d'art.
Une autre façon de faire, lente elle aussi mais plus simple, consiste tout d'abord à accrocher les épreuves à une corde à linge mais à les retirer lorsqu'elles sont encore légèrement humides mais qu'elles ont cessé d'être collantes du côté émulsion. À ce stade, le support est encore très souple mais le séchage n'est généralement pas uniforme, les épreuves sont plus ou moins racornies sur les bords et enroulées. On place ensuite les épreuves telles quelles dans un sac en plastique souple hermétiquement fermé, sans aucune pression. Au bout de plusieurs heures, l'humidité se répartit uniformément et l'on constate que le paquet d'épreuves s'aplatit progressivement. Pour notre part nous attendons une nuit entière, mais on peut prolonger l'opération sans aucun inconvénient. Une fois aplaties, les épreuves sont glissées entre deux feuilles de papier propre et mises sous pression jusqu'à séchage complet. Pour des épreuves 20 x 30, on peut utiliser de vieilles revues en les intercalant avec des photos. Le papier des revues absorbe l'humidité résiduelle et le séchage est complet et les épreuves peuvent être sorties de la pile au bout de quelques heures ou d'une journée.
Glaçage
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Traitements argentiques monochromes
aspects scientifiques et techniques
aspects pratiques
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