Photographie/Traitements argentiques monochromes/Développement physique
| |||||
plan du chapitre en cours
|
navigation rapide
Fabricants et marques de produits et de matériels Personnalités du monde de la photographie Éditeurs de cartes postales photographiques Thèmes ▪
Bibliographie
■ préface - SOMMAIRE COMPLET ■ notions fondamentales et conseils pour les débutants ■ aspects esthétiques, thèmes photographiques ■ références scientifiques ■ photométrie, colorimétrie, optique ■ appareils, objectifs, éclairage, accessoires, entretien ■ procédés chimiques ■ procédés numériques ■ caractéristiques physiques des images, densité, netteté ■ compléments techniques et pratiques ■ photographie et vie sociale, histoire, enseignement,institutions, droit... |
Le développement chimique classique consiste à réduire à l'état d'argent métallique les cristaux d'halogénure suffisamment exposés à l'action de la lumière.
Le développement dit « « physique » repose sur un principe différent. L'image est constituée d'argent réduit à partir de sels solubles introduits dans le révélateur, et qui ne provient donc pas de la couche sensible elle-même. Le métal se dépose à partir des germes de développement constituant l'image latente pour former des grains d'argent très fins et d'autant plus denses que la région concernée a été davantage exposée. Dans certaines conditions, on peut procéder au développement après fixage, donc après avoir éliminé les sels d'argent non exposés contenus dans la couche sensible.
Le développement physique donne des images à grain très fin mais il s'accompagne généralement d'une perte de sensibilité élevée ; le temps de développement est très long, il peut atteindre plusieurs heures, le contraste est faible et les images sont souvent voilées.
Développement avant fixage
modifierLe révélateur ne doit réduire que l'argent qu'il contient et non celui qui se trouve dans la couche sensible ; pour ce faire, il doit posséder un Ph moins élevé que les révélateurs classiques. On peut préparer une solution de réserve comportant :
Acide citrique | 100 g |
Citrate de sodium | 15 g |
Génol | 15 à 20 g |
Eau qspf | 1.000 ml |
La quantité juste suffisante de révélateur peut être préparée en mélangeant de 3 à 10 ml d'une solution à 10 % de nitrate d'argent à 100 ml de cette solution de réserve.
Développement après fixage
modifierCette méthode, due aux Frères Lumière et à Seyewetz, n'a jamais fait l'objet d'applications pratiques vraiment intéressantes. En tous cas, elle ne peut pas servir pour réparer l'erreur assez fréquente qui consiste à introduire accidentellement le film dans le fixateur au lieu du révélateur.
Le film doit être exposé pendant environ trois fois le temps normal. Il est fixé pendant 5 min dans l'obscurité ou éventuellement sous éclairage inactinique dans un bain de thiosulfate de sodium à 30 % additionné de 1 % d'ammoniaque à 22° Baumé. Après lavage, le développement a lieu en pleine lumière dans un révélateur obtenu en mélangeant 5 volumes de la solution A et 1 volume de la solution B :
- Solution A :
Sulfite de sodium anhydre | 180 g |
Solution à 10 % de nitrate d'argent | 75 ml |
Eau qspf | 1.000 ml |
- Solution B
Sulfite de sodium anhydre | 20 g |
Paraphénylènediamine base | 20 g |
Eau qspf | 1.000 ml |
L'image apparaît très lentement en gris clair par réflexion et en gris violacé par transparence, il faut plusieurs heures pour qu'elle atteigne une densité acceptable.
Traitements argentiques monochromes
aspects scientifiques et techniques
aspects pratiques
|