Entre Bible et Coran/Les croyants


La croyance est le processus mental expérimenté par une W:personne qui adhère à une W:thèse ou une W:hypothèse, de façon qu’elle les considère comme vérité, indépendamment des W:faits confirmant ou infirmant cette thèse ou cette hypothèse.

Entre Bible et Coran

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Code de la route
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Sommaire
  1. Le livre
  2. Attributs et noms du Dieu unique
  3. Prières
  4. Prophètes
  5. Introduction historique
  6. Anges
  7. Croyants
  8. Pays
  9. Amen
  • Généralités
  1. Canon
  2. Contexte géographique
  3. Contexte historique
  4. Concurrence religieuse
  5. Calendrier
  6. Commandements et guide
  • Récits
  1. Jardin d'Eden
  2. Abraham
  3. Égypte
  4. Moïse
  5. Noé
  6. Marie
  7. Jésus
  • Pratiques
  1. Entre Dieu et l'Homme
  2. Alimentation
  3. xxx
  4. xxx
  • Interdits
  1. Divination
  2. Idolatrie
  3. xxx
  4. xxx
  5. xxx
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credo, credere en latin, croire, qui a donné le mot croyance : ainsi credo est un composé du verbe "dare", comme le montre le redoublement intérieur au parfait. Mais sans la comparaison des langues congénères de l'Asie, le sanskrit et le zend, il eût été impossible de reconnaître les éléments de la composition. La première partie "cre", est pour "cred", lequel est un substantif neutre signifiant "cœur,intelligence", il est identique avec "cord". Cred-dere alicui signifie donc "donner son cœur", c'est-à-dire son intelligence, sa confiance à quelqu'un ou à quelque chose. La forme sanskrite est: "çrad-dadhami" = je crois. Le latin traite "credere" comme ne faisant qu'un seul mot. La parenté avec "dare" se révèle encore par les formes "credulum,creduis" employées par Plaute . Cette étymologie est en grande partie extraite du "Dictionnaire étymologique latin" par Marcel Bréal et Anatole Bailly, de 1885, page 50."Donner son cœur" peut se concevoir ainsi : pendant de très longues périodes historiques, on a imaginé que le cœur était le centre de l'esprit humain, et donc "donner son cœur" à quelque chose équivalait à donner son esprit, son intelligence à ce quelque chose.Il est important de bien saisir le sens originel de croire. Maintenant est-il vraisemblable de dire cela:donner son cœur ? on devrait peut-être "donner son esprit" à une opinion, une personne etc.?

En ce sens elle s’oppose à la notion d’W:esprit critique, et trouve son W:antithèse dans l’W:instrumentalisme qui considère que les W:modèles scientifiques ne sont que des instruments nous permettant de concevoir commodément les phénomènes. Un sceptique considère une croyance qu’il ne partage pas comme W:fausse croyance ; un sceptique radical considère toute croyance, ou plutôt toute W:vérité, comme fausse.

Le mot peuple est issu du W;latin populus désignant l'ensemble des W:citoyens (universi cives}), individus ayant le pouvoir de voter dans la constitution romaine, et qui s'oppose à la W:plèbe. Dans la W:Rome antique, populus désignait l'ensemble des citoyens romains. W:Cicéron écrit dans La République :

« Par peuple, il faut entendre, non tout un assemblage d'hommes groupés en un troupeau d'une manière quelconque, mais un groupe nombreux d'hommes associés les uns aux autres par leur adhésion à une même loi et par une certaine communauté d'intérêt. »

Les Grecs anciens distinguaient plusieurs nuances dans ce que nous appelons aujourd'hui le peuple. Le genos soulignait l'origine commune des Grecs. L'ethnos comprenait aussi cette idée en y ajoutant celle d'une culture commune. Le laos désignait plutôt la foule assemblée. Le demos incluait l'ensemble des citoyens.

Dans les bibles judéo-chrétiennes

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Vignette illustrant la déportation à Babylone des Juifs de Jérusalem

La bible crée un lien entre le Dieu et ses croyants: le peuple croit en son Dieu, un dieu unique, en échange de quoi, le Dieu unique a son peuple. Cette idée se retrouve de manière explicite dans plusieurs livres de la bible:

  • «Et ils seront mon peuple, et je serai leur Dieu.» Ez 11,20.
  • «Je vous prendrai pour mon peuple, je serai votre Dieu» Ex 6,7.
  • «Écoutez ma voix, Et je serai votre Dieu, Et vous serez mon peuple» Jr 7,23.

Elle s'exprime notamment au travers des expressions «mon peuple»; «ton peuple»; «mon dieu»; «ton dieu», notamment dans les versets suivants:

    • «Quand l'Éternel ramènera les captifs de son peuple» Ps 14,7.
    • «L'Éternel n'abandonnera point son peuple» 12,22.
    • «l'Éternel aime son peuple» 2,11.
    • «j'enverrai la peste parmi mon peuple » 7, 13.
    • «L'Éternel donne la force à son peuple; L'Éternel bénit son peuple et le rend heureux» Ps 29,11.

La bible contient aussi d'autres expressions relatives aux croyants:

  • les nations. Ps 22,28
  • la nation: «Heureuse la nation dont l'Éternel est le Dieu!» (PsaumesPs 33,12

La bible présente son Dieu comme un dieu auquel les peuples peuvent se rallier :

  • «Les princes des peuples se réunissent Au peuple du Dieu d'Abraham» Ps 47, 9

Enfin, la bible en général marque une distinction entre le peuple qui croit dans le Dieu unique, et celui qui s'en éloigne. Par exemple dans le livre d’Ézéchiel :

  • «Ma main sera contre les prophètes Dont les visions sont vaines et les oracles menteurs; Ils ne feront point partie de l'assemblée de mon peuple, Ils ne seront pas inscrits dans le livre de la maison d'Israël, Et ils n'entreront pas dans le pays d'Israël. Et vous saurez que je suis le Seigneur, l'Éternel.» Ez 13,9

L'expression enfants des Éthiopiens est également utilisée Am 9,7

Les nazaréens en font également partie Am 2,11

Dans le Coran

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Des pèlerins à La Mecque.

Dans la coran l'identification d'un peuple au dieu unique est plus confuse notamment de par le fait que le Coran reconnaît différentes formes de croyance au travers des différents livres descendus, le coran d'une part, et la bible d'autre part, mais aussi de par le fait que le Coran se permet d'être en désaccord avec certains éléments écrits dans la bible.

Le terme Croyants est utilisé dans le Coran, par exemple dans les versets suivants:

L'expression mon peuple ; son peuple est reprise de la bible, notamment pour parler des gens juifs et des chrétiens, ou du peuple contemporain d'un prophète:

Le terme tribu est employé dans les traductions françaises du Coran:

L'expression enfants d´Israëlse trouve dans le Coran:

L'expression fils d´Israëlse trouve également:

L'expression «communauté» apparaît dans le Coran parfois pour désigner le peuple des croyants:

L'expression nation apparaît dans le Coran, parfois pour désigner le peuple des croyants:

Le terme gens est également utilisé pour parler des personnes avec distance. Dans certaines occasions, il est utilisé pour parler des « gens de bien» ou des «gens du livre».

Le terme soumis est explicitement utilisé pour parler des croyants

Le terme Musulmans est utilisé plus rarement:

L'expression «ô enfants d´Adam» est utilisées plusieurs fois dans la sourate 7 Le Coran, « El-Araf », VII, long, arabe الأعراف Elle est également utilisée par ailleurs «Ne vous ai-Je pas engagés, enfants d´Adam, à ne pas adorer le Diable ?» Le Coran (trad. Albin de Kazimirski Biberstein), « Les Confédérés », XXXIII, 60, arabe الأحزاب

Toutefois, le Coran exprime bien une différence entre les croyants et les non croyants:

  • les uns restèrent croyant, les autres furent infidèles. Si Allah avait voulu, ils ne se seraient pas entre-tués; mais Allah fait ce qu´il veut.

Il peut notamment utiliser le terme peuple pour parler d'autres peuples que les croyants, comme cela se faisait dans la bible :

La différence se trouve également marquée par le verset suivant:

  • Les gens formaient (à l´origine) une seule communauté (croyante). Puis, (après leurs divergences,) Allah envoya des prophètes comme annonciateurs et avertisseurs; et Il fit descendre avec eux le Livre contenant la vérité, pour régler parmi les gens leurs divergences. Mais, ce sont ceux-là mêmes à qui il avait été apporté, qui se mirent à en disputer, après que les preuves leur furent venues, par esprit de rivalité ! Puis Allah, de par Sa Grâce, guida ceux qui crurent vers cette Vérité sur laquelle les autres disputaient. Et Allah guide qui Il veut vers le chemin droit. Le coran à été créé par le même créateur que la bible, c'est donc pour ça que Jésus et Allah sont la même personne Le Coran (trad. Albin de Kazimirski Biberstein), « La Vache », II, 213, arabe البقرة

Références

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