Photographie/Appareils/Systèmes antipoussières

PHOTOGRAPHIE


Un wikilivre pour ceux qui veulent apprendre la photographie de façon méthodique et approfondie.

Enrichissez-le en mettant votre propre savoir à la disposition de tous.

Si vous ne savez pas où intervenir, utilisez cette page.

Voyez aussi le « livre d'or ».


Aujourd'hui 2/11/2024, le Wikilivre de photographie comporte 7 160 articles
plan du chapitre en cours

Appareils et chambres photographiques

(Études générales seulement, les divers modèles sont décrits au chapitre « fabricants »).


Niveau

A - débutant
B - lecteur averti
C - compléments

Avancement

Ébauche Projet
En cours Ébauche

des chapitres

Fait à environ 50 % En cours
En cours de finition Avancé
Une version complète existe Terminé



Quoi de neuf
Docteur ?


ajouter une rubrique

les 10 dernières mises à jour notables
  1. Southworth & Hawes (2 mars)
  2. Showa Optical Works (29 février)
  3. Bradley & Rulofson (4 janvier, MàJ)

- - - - - - - - - -

  1. Lucien Lorelle (10 décembre, MàJ)
  2. Groupe des XV (10 décembre)
  3. MàJ de la liste des APN Sony (10 décembre)
  4. Alfred Stieglitz (17 novembre)
  5. Classement et archivage (12 novembre)
  6. ADOX (24 août)
  7. Hippolyte Bayard (22 août)
cliquez sur les titres ci-dessous pour dérouler les menus



Les origines des souillures qui dégradent les images

modifier

Les appareils reflex à objectifs interchangeables qu'ils soient argentiques ou numériques, présentent deux sources principales de détérioration ou de pollution des images :

  • une source interne provenant des émanations de produits gras, entre autres des lubrifiants utilisés pour les mécanismes de relevage des miroirs,
  • une source externe tenant au fait que l'ouverture de la chambre noire lors des changements d'objectifs ouvre grand le passage à toutes sortes d'impuretés en suspension dans l'air.

Cas des appareils reflex argentiques

modifier

Les particules grasses n'ont guère d'effet sur les pellicules car elles sont évacuées lors du changement de vue et n'affectent au pire, dans les cas les plus graves, qu'un seul cliché. Les poussières aussi sont évacuées mais certaines arrivent à s'accrocher sur les garnitures de velours qui assurent l'étanchéité à la lumière des cartouches ; si ces particules sont abrasives, elles peuvent causer des rayures irrémédiables sur des séries entières de photos.

Cas des appareils reflex numériques

modifier

Les données du problème sont radicalement changées puisque, contrairement aux films, les capteurs ne se déplacent pas d'une vue à l'autre. Lorsqu'ils sont souillés par des poussières ou des traces grasses, celles-ci provoquent la formation de taches qui affectent toutes les images successivement enregistrées par l'appareil. Ces diverses impuretés, pour la plupart invisibles à l'œil nu, se révèlent très vite particulièrement agaçantes.

Lutte contre les poussières sèches et volantes

modifier

La première précaution à prendre est d'éviter l'entrée de ces poussières. Outre les phases de démontage des objectifs, le problème peut provenir de la conception de certains zooms qui constituent de véritables pompes capables d'aspirer de nombreuses souillures et de les introduire à l'intérieur des boîtiers. Les constructeurs font actuellement de louables efforts pour améliorer l'étanchéité aux poussières de leurs productions.

Les mouvements de remontée et de descente du miroir de visée sont capables de déplacer les poussières à l'intérieur de la chambre noire ; certaines finissent évidemment par se déposer sur le capteur. Les concepteurs des boîtiers Nikon travaillent actuellement sur ce problème et proposent de profiter des mouvements d'air engendrés par les miroirs pour créer des zones de dépression dans lesquelles les poussières sont aspirées et retenues.

Les poussières qui arrivent à se déposer sur le capteur sont évacuées en animant ce dernier de mouvements vibratoires appropriés. Les systèmes inventés au départ par Olympus sont désormais généralisés sur la plupart des appareils reflex numériques.

Lutte contre les poussières grasses

modifier

L'origine de ces poussières est essentiellement interne et lorsqu'elles se déposent sur le capteur, il est impossible de les éliminer au moyen de vibrations. La lutte consiste essentiellement à supprimer les sources de cette pollution.

Lutte logicielle

modifier

Les impuretés fixées sur le capteur provoquent des défauts qui se reproduisent à l'identique d'une photo à l'autre. Il est désormais possible de les localiser et de traiter les images de façon à soustraire les taches.

Cette opération est délicate et les kits qui permettent de la réaliser soi-même sont très onéreux. Les interventions maladroites peuvent salir davantage le capteur au lieu de le nettoyer et, dans les cas les plus graves, endommager irrémédiablement ce composant fragile.

En réalité ce ne sont pas les capteurs qui sont sales mais les filtres qui les recouvrent et permettent la sélection des couleurs. Leur surface est particulièrement délicate et fragile.

Le dépoussiérage intérieur des appareils reflex peut être réalisé par un aspirateur miniature qui se monte à la place de l'objectif des boîtier reflex. L'aspirateur Fujin, produit par la société japonaise IPP, est le premier dispositif de ce type. La seconde version de cet appareil est prévue pour septembre 2015 en monture Canon EF mais d'autres montures doivent sortir par la suite.

Les systèmes automatiques de nettoyage

modifier

Vibrations

modifier

En faisant vibrer le filtre situé à l'avant du capteur, on décolle les poussières qui sont ainsi éliminées de la surface. Ce système est plus ou moins efficace avec les particules sèches mais il se révèle impuissant à éliminer les souillures grasses qui restent collées. Naturellement il faut veiller à ce que les poussières décollées ne puissent pas revenir. Selon les cas, les vibrations sont déclenchées à l'allumage ou à l'arrêt de l'appareil, ou encore manuellement.

Contrôle des flux d'air

modifier

Les poussières ne se déposent pas seulement sur le capteur mais aussi sur tous les éléments contenus dans la chambre noire. Elles peuvent être soulevées par les mouvements d'air provoqués par la remontée rapide du miroir et se redéposer au hasard, de préférence là où elles sont les plus gênantes, selon la loi bien connue de l'em... maximum.

En étudiant tout spécialement la forme de la chambre noire, Nikon est le premier constructeur qui se soit préoccupé de cette question. Les poussières sont conduites vers des « pièges » qui les retiennent et les empêchent donc de se redéposer.

Systèmes combinés

modifier

Le Nikon D60, précurseur dans ce domaine, combine les vibrations et l'orientation des flux d'air pour une meilleure efficacité.


Appareils et chambres photographiques

(Études générales seulement, les divers modèles sont décrits au chapitre « fabricants »).