Climat et écocitoyens/Stop en creuse

Climat et écocitoyens
Plan
  1. Les circuits courts alimentaires
  2. Concours de familles à énergie positive
  3. La FEVE et l'objectif zéro-déchet
  4. La ressourcerie, tremplin vers une seconde vie pour nos déchets
  1. L’association Empreinte
  2. Eco quartier de Strasbourg
  3. Le développement de l'habitat participatif
  4. Villes en transition, villes lentes
  1. Le covoiturage
  2. L’autostop participatif
  3. Le pédibus
  4. Le vélobus
  5. La Cyclofficine de Paris
  1. Énergie Partagée : implication citoyenne pour la transition énergétique
  2. Les éoliennes citoyennes en vue de la maîtrise locale et citoyenne de l'énergie
  3. Solar Generation : mobilisation estudiantine contre les changements climatiques
  1. Pocheco Canopée Reforestation
  2. Forest&Life
  3. Plantons le décor
  4. Association pour la forêt en Flandre
Modifier ce modèle


Dans la même logique que le système VAP et en s’inspirant de la démarche ‘Covoiturons sur le pouce’ organisée par la commune de Moissac, une douzaine d’habitants de la Creuse, principalement des nouveaux arrivants habitant près de Felletin, ont décidé de créer une association pour développer un système d’autostop participatif. Ils se sont réunis pendant près d’un an et demi pour concevoir ce projet.

La participation à ce mode de transport est plus souple que dans le système VAP car il ne requiert pas d’inscription. Les volontaires doivent seulement retirer un kit dans certains lieux clé des communes (mairies, associations et accompagnateurs d’insertion) ou sur Internet, constitué d’un carnet orange pour les piétons et d’un macaron orange à poser sur le rétroviseur droit pour les automobilistes. Le système en Creuse se distingue également du système VAP car il est demandé aux piétons une participation d’un montant de 5 centimes d’euros par kilomètre parcouru comme dans le système de covoiturage (dans les faits, le piéton peut décider de donner davantage, l’automobiliste peut ne pas demander de participation ou les deux peuvent convenir de la mise en place d’un autre service en contrepartie). Cependant, il s’agit bien de covoiturage spontané, sans engagement préalable. Ce système s’est d’abord développé en fonction du trajet des lignes de bus, les points de rencontre identifiés par des affiches correspondaient alors aux arrêts de bus, mais d’autres zones d’embarquement se développent progressivement. Celles-ci peuvent être créées partout sous réserve de deux conditions : l’emplacement doit respecter la charte (ex : 20 mètres de lancement minimum) et l’arrêt doit être sans danger. Le projet a reçu le soutien d’un grand nombre d’acteurs publics : la communauté de communes, la mairie, l’ADEME, le Conseil général de la Creuse, le Conseil régional du Limousin, la maison de l’emploi et de la formation d’Aubusson et le fonds européen de développement régional. Cette reconnaissance officielle de l’autostop participatif renforce la viabilité du projet et renforce donc indirectement la confiance accordée à ce mode de transport.

Au-delà du soutien à l’autostop participatif, les membres du collectif « Stop en Creuse » organisent des évènements sur ce thème comme des « courses autostop » et des chroniques.