Climat et écocitoyens/Les jardins de Cocagne

Climat et écocitoyens
Plan
  1. Les circuits courts alimentaires
  2. Concours de familles à énergie positive
  3. La FEVE et l'objectif zéro-déchet
  4. La ressourcerie, tremplin vers une seconde vie pour nos déchets
  1. L’association Empreinte
  2. Eco quartier de Strasbourg
  3. Le développement de l'habitat participatif
  4. Villes en transition, villes lentes
  1. Le covoiturage
  2. L’autostop participatif
  3. Le pédibus
  4. Le vélobus
  5. La Cyclofficine de Paris
  1. Énergie Partagée : implication citoyenne pour la transition énergétique
  2. Les éoliennes citoyennes en vue de la maîtrise locale et citoyenne de l'énergie
  3. Solar Generation : mobilisation estudiantine contre les changements climatiques
  1. Pocheco Canopée Reforestation
  2. Forest&Life
  3. Plantons le décor
  4. Association pour la forêt en Flandre
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Les jardins de Cocagne

Si les AMAP constituent un mode de circuit court assez récent en pleine expansion, il existe d’autres moyens de commercialiser des produits en circuit court et notamment en vente directe. Tel est le cas des jardins de Cocagne, dont le premier a vu le jour à Chalezeule, près de Besançon, en 1991 grâce à son fondateur, Jean-Guy Henckel. Il s’agit d’une structure d’aide à l’insertion professionnelle qui s’inspire du triptyque du développement durable : elle vise à la fois un objectif social qui est la réinsertion d’un public éloigné de l’emploi par l’activité économique et éducative, un objectif économique via la mise en place d’un commerce de proximité, et un objectif environnemental par le choix d’un maraîchage biologique. Il existe aujourd’hui plus de 120 jardins (d’autres sont en cours de création) qui regroupent environ 4000 personnes en cours de réinsertion et nourrit un réseau d’environ 20 000 familles. Ces jardins constituent un mode de circuit court alimentaire car les produits cultivés sont vendus directement auprès d’adhérents, appelés également consom’acteurs, du fait de la mise en adéquation entre leurs idées et leur action. En effet, ils font le choix de soutenir une structure d’aide à l’insertion professionnelle et sociale, de privilégier l’agriculture biologique, de favoriser un circuit court… Nous observons ici des similitudes avec les motivations des adhérents d’AMAP mais la différence tient au soutien à un projet d’insertion dans le cadre des jardins de Cocagne.

Ainsi, les formes de circuits courts sont très variées mais ils ont en commun la volonté de recréer un lien qui existait historiquement entre le producteur et le consommateur. Les avantages sont nombreux pour chacune des parties que ce soit en termes de traçabilité, de fraîcheur des produits, de lien social, de revalorisation du travail.... Si les circuits courts se développent de plus en plus, leur création et leur maintien font face à de nombreux obstacles, notamment financiers, qui explique la nécessité assez fréquente d’un soutien public.