BiblioTIC : l'informatique et l'Internet au service des bibliothèques/Le matériel informatique des bibliothèques publiques
Le matériel informatique des bibliothèques publiques
modifierDans une bibliothèque comme dans une entreprise ou une association, le matériel informatique peut se composer d'un ou plusieurs ordinateurs, éventuellement en réseau avec un serveur, un modem, des périphériques.
Nous tenterons ici de passer en revue le matériel nécessaire pour le travail d'une bibliothèque, qu'il soit administratif, de gestion ou spécifique à la mission de lecture publique. Ou, encore, qu'il s'agisse du développement dans la bibliothèque d'un espace public numérique. Bien entendu, il n'est pas nécessaire d'être informaticien pour approcher l'informatisation de la bibliothèque. Il est cependant utile d'avoir quelques notions qui permettront à la fois d'envisager une utilisation maximale de l'outil mais aussi de pouvoir concevoir un cahier des charges et de pouvoir en discuter avec des fournisseurs potentiels.
L'ordinateur et son contenu
modifierL'ordinateur
modifierL'ordinateur est une machine à traiter électroniquement les données. Dans les associations, on utilise généralement des micro-ordinateurs c'est-à-dire des ordinateurs de dimension réduite dont l'unité centrale est constituée d'un ou plusieurs microprocesseurs. Ces ordinateurs peuvent être réunis en réseau. À côté des ordinateurs de table, on peut également utiliser des ordinateurs mobiles de différents formats : l'ordinateur portable (laptop), l'ordinateur bloc-notes dont le format est voisin d'un bloc de feuilles A4 ou l'ordinateur de poche. Un serveur est un ordinateur dédié à l'administration d'un réseau informatique. Il gère l'accès aux ressources et aux périphériques et les connexions des différents utilisateurs. Un micro-ordinateur comprend une unité centrale, un écran, un clavier. Des périphériques peuvent y être reliés.
Avant l'achat, il faut éventuellement vérifier que le micro-ordinateur est prévu pour être mis à niveau ou étendu. Si vous voulez un appareil qui réponde à vos besoins et seulement à ceux-ci, vous pouvez également contacter un assembleur et lui demander de construire votre ordinateur.
Une bibliothèque peut s'équiper en matériel neuf ou pourrait acquérir, pour certaines tâches, du matériel de seconde main et reconditionné par des entreprises du secteur de l'économie sociale.
Des utilisateurs préfèrent opter pour un macro-ordinateur c'est-à-dire un ordinateur central de grande puissance possédant des mémoires de taille importante, et apte à exécuter des opérations mettant en œuvre de nombreux périphériques.
Le processeur
modifierOn appelle (micro)processeur l'ensemble des circuits intégrés qui assurent l'interprétation et l'exécution des instructions, effectuent les calculs et gèrent les flux d'informations qui circulent dans un ordinateur. La fréquence d'une horloge de microprocesseur est généralement exprimée en méga-hertz. Le hertz est l'unité servant à exprimer la fréquence, c'est-à-dire le nombre de répétitions par seconde d'un phénomène périodique. Un hertz correspond à une variation par seconde.
Le processeur est gardé à la bonne température grâce à un radiateur et à un ventilateur.
Dans l'offre publicitaire, on assiste à une véritable course avec des processeurs (le Pentium IV est couramment proposé) de plus en plus rapides. Les nouveaux ordinateurs équipés de ces processeurs sont surpuissants par rapport aux besoins d'une simple navigation sur le web ou d'une utilisation bureautique (pour lesquelles un Pentium II est suffisant).
La mémoire vive
modifierLa mémoire vive (RAM ou Random Access Memory) est la mémoire principale d'un ordinateur. Son contenu peut être modifié et s'efface quand la machine n'est plus sous tension. C'est dans cette mémoire que sont chargés et exécutés tous les programmes y compris le programme d'exploitation. Quand l’ordinateur est allumé, il garde l’information mais si celle-ci n'est pas sauvegardée sur une mémoire permanente comme le disque dur ou une disquette; quand l’ordinateur est débranché, l’information est alors perdue. La RAM se présente sous forme de barrettes. Ces barrettes comportent des broches de connexion (pins).
La mémoire morte
modifierLa mémoire morte (rom) contient des programmes intégrés qui dirigent les opérations de l'ordinateur. C'est cette mémoire qui travaille lorsqu'on allume l'ordinateur.
Le disque dur
modifierLe disque dur (hard disk) est un support de stockage de forme cylindrique formé de plaques métalliques rigides enduites d'un revêtement magnétique. Sa capacité de stockage (soit la quantité d'informations pouvant être stockées) est exprimée en gigaoctets.
1 Mo (méga-octet) vaut 1 024 Ko (kilo-octets) soit 1 048 576 octets 1 Go (gigaoctet) vaut 1 024 Mo soit 1 073 741 824 octets) 1 octet (byte en anglais) vaut 8 bits.
Le disque dur interne est le principal outil de stockage de données d'un ordinateur. Il contient un système d'exploitation. Un disque dur a une vitesse de rotation fixe de 4500 à 7200 tours/minute (actuellement, des disques durs tournant à 10.000 tours/minutes sont proposés). Le temps de recherche du disque est mesuré en millisecondes.
Un modèle de base actuel d'ordinateur est vendu avec un disque dur d'une capacité minimale d'au moins 20 (plus souvent 40 ou 60 Go). La capacité est généralement moindre pour un ordinateur portable. Lorsque l'on change de PC, il est possible de récupérer l'ancien disque dur et de le placer dans un boîtier qui sera connecté au nouveau PC par un câble USB.
Les cartes
modifierUne carte est un support de circuits électroniques. Tout ordinateur doit être équipé d'une carte mère. Il peut être équipé d'une carte son, d'une carte graphique (jeux), d'une carte de capture vidéo.
Les besoins administratifs sont généralement limités à une carte son mais une carte graphique est intéressante si l'on veut mettre à disposition des lecteurs des ordinateurs capables de lire des encyclopédies sur cédérom ou des jeux pédagogiques.
La carte mère
modifierC'est sur cette carte mère que sont placés le processeur, la mémoire vive et les cartes d'extension. Sa capacité à évoluer détermine l'évolutivité de l'ordinateur. La place sur la carte mère où est mis le processeur est le socket. Le processeur et la carte mère doivent être compatibles.
Les connecteurs d'extension de la carte mère sont destinés à y insérer les cartes d'extension de différents types (ISA – Industry Standard Architecture, PCI – Peripheral Component Interconnect, AGP – Accelerated Graphics Port). Le port sur une carte mère permet de connecter des périphériques. Il existe plusieurs types de ports :
- série (par exemple pour brancher une souris, un modem extérieur)
- parallèle (pour brancher une imprimante, un ZIP)
- SCSI (par exemple pour brancher un disque dur)
- USB (pour brancher une clé USB, un lecteur de disquette externe, une webcam,...).
Il est conseillé d'opter pour une carte mère qui permet plusieurs types de ports.
Les cartes d'extension
modifierLes cartes d’extension permettent à l’utilisateur d’étendre les capacités de son ordinateur. Elles sont reliées à la carte mère par une des trois interfaces standards (ISA, PCI, AGP). Parmi ces cartes d'extension :
- la carte vidéo ou carte graphique;
- la carte son;
- la carte modem.
Le boîtier
modifierLe boîtier renferme et protège les composants les plus importants de l'ordinateur (processeur, la mémoire vive, carte mère). Il se doit d'être pratique et évolutif. Il se présente soit sous la forme "desktop" c'est-à-dire à l'horizontale (on place alors généralement le moniteur sur ce desktop) soit la forme de tour ou "tower" (verticale) de format mini ("shuttle"), moyen ou grand. Une tour de grand format permet d'ajouter plus facilement des cartes d'extension, des unités de disque; une tour de format plus petit a l'avantage de prendre moins de place. Le boîtier doit être compatible avec la carte mère.
Chez Apple, le boîtier peut ne pas être distinct du moniteur (eMac) ou lui servir de support (iMac).
Les périphériques
modifierL'écran
modifierL'écran permet de visualiser les données. La dimension de l'écran est indiquée en pouces (1 pouce ou "inch" valant 2,54 cm); il s'agit en fait de la mesure de la diagonale de cet écran. Cette dimension était habituellement de 15 pouces; elle est souvent aujourd'hui étendue à 17 pouces, le format supérieur de 21 pouces (voire 22) étant davantage utilisé par des graphistes).
On connaît deux principaux types d'écran. Les écrans des ordinateurs de bureau classiques utilisent un tube cathodique (CRT ou Cathod Ray Tube) comme pour les télévisions. Ils ont l'avantage d'être robustes et bon marché mais ces écrans sont encombrants contrairement aux écrans plats.
L'écran à cristaux liquides (LCD pour Liquid Crystal Display) est utilisé pour les ordinateurs portables et s'est étendu aux ordinateurs de bureau. Il a pour avantages l'absence de dégagement de chaleur et de rayonnement. Il présente comme désavantages un manque de luminosité et d'uniformité, un contraste limité, des couleurs douteuses, un temps de réponse insuffisant et un angle de vision trop faible. Ce défaut est corrigé avec les écrans à matrice active (TFT ou Thin Film Transistor) qui ont supplanté les écrans à matrice passive (STN ou Supper Twisted Nematic) et permettent une excellente visibilité dans un champ étendu presque équivalent à celui d'un tube cathodique.
Dernier type d'écran, aujourd'hui peu usité, les écrans à plasma. Ceux-ci peuvent être de plus grande taille que les écrans LCD. Leur consommation d'énergie est plus importante et leur prix beaucoup plus élevé.
Les écrans se distinguent également par leur résolution, c'est-à-dire le nombre de pixels affichés sur l'horizontale par ceux affichés sur la verticale. Un pixel (abréviation de "picture element") est la plus petite composante d'une image numérique affichée sur écran.La résolution est en général de 640 x 480, 800 x 600, 1024 x 768 pour les petits écrans (14 à 17 pouces) et de 1280 x 1024, 1600 x 1200 pour les grands écrans (17 à 21 pouces).
La fréquence de rafraîchissement verticale est également une notion importante. Il s'agit en fait du nombre de fois qu'une image est affichée à l'écran en une seconde. Elle se mesure en hertz (Hz) et on considère que la fréquence de rafraîchissement minimale pour une bonne clarté est de 75 Hz.
Le prix de l'écran varie notamment en fonction de sa taille mais aussi de la résolution et de la fréquence de rafraîchissement verticale. L'écran plat est plus coûteux.
Le clavier
modifierLe clavier (keyboard) permet la communication entre l'utilisateur et l'ordinateur. En Belgique francophone comme en France, le clavier azerty est d'usage. Un clavier étendu comprend de 102 à 105 touches dont des touches de fonction ou de raccourci. Ces touches permettent d'effectuer immédiatement une certaine fonction (exemple : Ctrl + C pour copier) ou d'appeler une fenêtre d’application (notes : tous les raccourcis pour Windows et Macintosh. Il n’est pas nécessaire de passer par le menu pour appeler la fonction désirée.
Le clavier comprend normalement un pavé numérique. Il peut être parfois qualifié d'ergonomique car adapté au travail de longue durée sur clavier. Des claviers sans fil sont également disponibles. Des claviers à accessoires intégrés peuvent comprendre un "touchpad" (cette surface plane située à l'avant du clavier s'effleure du doigt pour simuler l'action d'une souris), un micro, des haut-parleurs, un réglage du volume,...
La souris
modifierLa souris (mouse) est un instrument interactif permettant de contrôler par le mouvement de la main la position d'un curseur affiché à l'écran et de sélectionner un élément ou d'appliquer une fonctionnalité en pressant sur un bouton.
On différencie les souris mécaniques (bas de gamme) des souris opto-mécaniques ou optiques (plus précises). On connaît également les souris à fil et les souris sans fil (à infrarouge ou ondes radio).
La souris peut être équipée d'un (Mac) ou deux boutons (PC) ainsi que d'une molette qui permet de "scroller" (scrolling signifie défilement) c'est-à-dire de faire monter ou descendre l'image sur l'écran (comme si l'"ascenseur" situé sur la droite de l'écran était activé).
Sur le clavier d'ordinateurs portables, la souris peut être remplacée par un "trackball" (boule de commande), un "joystick" (littéralement manette de jeu) ou un "touchpad" (surface de contact).
Les enceintes
modifierLa carte son permet de traduire des signaux électroniques produits ou transformés par l'ordinateur en signaux audibles. Comme cette carte son ne dispose elle-même que de très peu de puissance sonore, ce sont des enceintes (haut-parleurs) contenant des amplificateurs de puissance et de qualité variables qui permettront d'entendre réellement ces sons.
Un travail administratif classique ne nécessite pas habituellement l'emploi d'enceintes. Il existe cependant des possibilités d'utilisation du son, autres que dans le domaine de la musiqu-espaces (espaces publics numériques) : écoute de cédéroms audiovisuels, TV et radio en ligne... Dans les cyber-espaces de bibliothèques, on préférera les casques aux enceintes.
Le lecteur de disquette
modifierInterne ou externe, le lecteur de disquette lit et enregistre les informations sur une disquette (3½ pouces) de 1,44 Mo.
Le lecteur de disquettes n'est pas indispensable, les données pouvant être stockées sur le disque dur ou sur des supports virtuels par exemple. Apple n'inclut plus de lecteur de disquettes dans des produits comme l'eMac ou l'iMac. L'utilisateur qui souhaite transmettre ses données à un autre utilisateur doit donc utiliser l'Internet pour ce faire ou graver un cédérom. Il reste cependant possible d'ajouter un lecteur de disquettes externe ou un Zip ou, encore, de sauver ses données sur une clé USB.
Le lecteur de cédéroms
modifierGénéralement inclus dans les ordinateurs, le lecteur de cédéroms permet de lire les disques CD-ROM. L'information sur le disque est lue par une unité optique. Un lecteur de CD-ROM ne peut pas écrire sur le disque compact. Les lecteurs se distinguent par leur vitesse, par exemple 12X, 32X (c'est-à-dire 12 ou 32 fois la vitesse de base de 150 ko/s).
Le lecteur de DVD
modifierCette unité optique permet de visionner des films sous format DVD (Digital Versatil Disk). Les lecteurs sont fabriqués en deux vitesses : 1X et 2X.
De plus en plus souvent intégré dans les configurations de base, cet accessoire n'avait pourtant pas d'utilité dans un environnement professionnel. Cependant, la diminution de prix du graveur de DVD le rend utile comme outil de stockage de données qui doivent donc pouvoir être lues.
L'imprimante
modifierOn distingue trois types d'imprimantes :
- les imprimantes matricielles. Ces imprimantes à aiguilles (9 ou 24) sont les plus anciennes. Elles ont pour désavantages le manque de qualité de l'impression, la vitesse peu élevée et le bruit.
- les imprimantes à jet d'encre. La tête d'impression envoie sur le papier des gouttelettes d'encre. Les imprimantes couleurs à jet d'encre peuvent être basées sur la trichromie (rouge, bleu, jaune avec mélange des couleurs), la quadrichromie (rouge, bleu, jaune et noir avec, éventuellement, possibilité de disposer de quatre têtes séparées), la polychromie (avec 5 ou 6 têtes de couleur et une tête noire).
- les imprimantes laser. Rapides avec une qualité d'impression très élevée. Hors du milieu des graphistes, elles impriment généralement uniquement en noir.
Les imprimantes se distinguent par leur résolution exprimée en nombre de points par pouce (ppp) en horizontal et en vertical que l'imprimante peut reproduire sur une feuille (la moyenne est d'environ 600*600ppp) ainsi que par le nombre de pages (imprimées) par minute (ppm soit au minimum 4 ppm pour les imprimantes à jet d'encre et 8 ppm pour les imprimantes laser d'entrée de gamme).
À l'achat, le coût d'une imprimante matricielle est plus bas que celui d'une imprimante à jet d'encre qui est lui-même plus bas que celui d'une imprimante laser.
Le choix d'imprimante est fondé premièrement sur les besoins (qualité et rapidité de l'impression, types de travaux) mais il faut également tenir compte du prix (en fonction du nombre de pages) et de la qualité des consommables (encre, papier).
Le scanner
modifierLe scanner est chargé de la numérisation des images et de texte. On distingue les scanners à plat, les scanners à défilement (qui ne permettent pas de scanner un livre) ou les scanners à main. La qualité de la numérisation dépend de la résolution exprimée en points par pouce et du nombre de couleurs exprimé en bits (24 bits équivalant à 16,7 milliards de couleurs).
L'image scannée peut être sauvegardée sous différents formats de fichiers. Un logiciel de reconnaissance optique des caractères (OCR) peut reconnaître automatiquement le contenu d'une page de texte numérisée et la transformer en fichier lisible par un logiciel de traitement de texte.
Un scanner peut être facilement mis en réseau afin que tous les postes de la bibliothèque ou de son espace multimédia partagent cette ressource en matériel.
Le modem
modifierLe modem (MODulateur-DEModulateur) est un appareil qui permet la transmission des données numériques par la liaison téléphonique. Il permet donc de relier les ordinateurs individuels à l'Internet ou d'envoyer des télécopies (fax). Il peut s'agir d’une carte d’extension (modem interne) ou d'un modem externe. Ce périphérique connecté au port série du PC peut aussi s'utiliser comme un fax ou un répondeur téléphonique quand l’ordinateur n’est pas allumé. Il présente l'avantage de ne pas utiliser d’emplacement sur la carte mère. La vitesse des modems en vente est mesurée en bauds par seconde (bps). Elle s'élève couramment maintenant à 56 kbps (auparavant 33,6 kbps) pour les modems standards (lignes téléphoniques classiques). C'est une vitesse théorique : la vitesse réelle dépend de facteurs tels que la qualité de la ligne téléphonique, la distance entre le modem et le central téléphonique, la capacité du prestataire de services Internet. Pour les modems ADSL ou câble, la vitesse peut atteindre plusieurs Mbps. Une vitesse rapide est beaucoup plus confortable pour la navigation sur le web et favorise le téléchargement de fichiers.
Le graveur de CD
modifierCe graveur permet de sauvegarder des données (textes, sons, images) sur un cédérom d'une taille de 650 Mo.
Le graveur de DVD
modifierCe graveur permet de sauvegarder des données informatiques ou vidéo sur support DVD.
L'achat de ce type de matériel sera davantage envisagé pour des bibliothèques qui envisagent le DVD comme support de sauvegarde de données ou pour des espaces publics numériques qui favoriseraient la production multimédia.
La webcaméra
modifierUne webcaméra ou webcam est une caméra reliée à l'ordinateur généralement par une connexion USB. Elle est composée de milliers de capteurs (CCD) qui transforment l'image en la numérisant.
L'image est caractérisée par le nombre de pixels. La qualité d'une image d'une webcam (300 000 pixels en entrée de gamme) est inférieure à celle atteinte par les appareils photos numériques (quelques millions de pixels). Certaines webcams sont adaptées à la visioconférence et intègrent alors un micro(phone). Un micro externe peut également être utilisé. Pour procéder à une visioconférence, il faut s'appuyer sur un logiciel spécialisé comme, par exemple, Netmeeting (Microsoft).
L'appareil photo numérique
modifierL'appareil photo numérique est de plus en plus populaire. Alors que l'appareil photo classique utilisant un support argentique nécessitait le passage par un laboratoire (sauf utilisation d'un Polaroid) avant de pouvoir disposer des photos et d'en juger de la qualité, avec un appareil numérique, la qualité de la prise de vue peut être généralement vérifiée immédiatement et le résultat peut être stocké ou effacé s'il est insatisfaisant. Grâce à une connexion entre l'appareil et l'ordinateur, l'image peut y être transférée pour être retouchée si nécessaire, stockée (y compris dans des porte-photos virtuels), imprimée ou envoyée par mél. Les appareils sont habituellement livrés avec des logiciels de traitement d'image.
Les appareils photos numériques se distinguent par :
- leur définition : le capteur CCD (Charge Coupled Device) a une capacité qui se compte en millions de pixels (mp). Un appareil d'entrée de gamme est suffisant s'il suffit de faire des photos pour illustrer un site web. Une définition supérieure (au moins 2,3 mégapixels) sera exigée si l'utilisateur veut effectuer des impressions papier en format moyen. Plus la définition est importante, plus la qualité s'améliore et plus l'espace mémoire est nécessaire;
la capacité de stockage : si cette capacité définie en mégaoctets (Mo) est peu élevée, l'utilisateur devra acheter plusieurs cartes mémoire. Ces cartes mémoires qui font office de pellicule numérique existent sous divers formats (incompatibles). La mémoire est sollicitée à la prise de vue (lorsque l'appareil ne dispose pas d'un viseur optique) ou lors de la lecture des images sur l'écran ACL;
- l'optique : le coût dépend de la qualité de l'optique et de la présence d'un zoom;
- les fonctionnalités accessoires : par exemple, l'enregistrement audio ou vidéo.