BiblioTIC : l'informatique et l'Internet au service des bibliothèques/Version imprimable
Une version à jour et éditable de ce livre est disponible sur Wikilivres,
une bibliothèque de livres pédagogiques, à l'URL :
https://fr.wikibooks.org/wiki/BiblioTIC_:_l%27informatique_et_l%27Internet_au_service_des_biblioth%C3%A8ques
GFDL | Vous avez la permission de copier, distribuer et/ou modifier ce document selon les termes de la licence de documentation libre GNU, version 1.2 ou plus récente publiée par la Free Software Foundation ; sans sections inaltérables, sans texte de première page de couverture et sans texte de dernière page de couverture. |
Le matériel informatique des bibliothèques publiques
modifierDans une bibliothèque comme dans une entreprise ou une association, le matériel informatique peut se composer d'un ou plusieurs ordinateurs, éventuellement en réseau avec un serveur, un modem, des périphériques.
Nous tenterons ici de passer en revue le matériel nécessaire pour le travail d'une bibliothèque, qu'il soit administratif, de gestion ou spécifique à la mission de lecture publique. Ou, encore, qu'il s'agisse du développement dans la bibliothèque d'un espace public numérique. Bien entendu, il n'est pas nécessaire d'être informaticien pour approcher l'informatisation de la bibliothèque. Il est cependant utile d'avoir quelques notions qui permettront à la fois d'envisager une utilisation maximale de l'outil mais aussi de pouvoir concevoir un cahier des charges et de pouvoir en discuter avec des fournisseurs potentiels.
L'ordinateur et son contenu
modifierL'ordinateur
modifierL'ordinateur est une machine à traiter électroniquement les données. Dans les associations, on utilise généralement des micro-ordinateurs c'est-à-dire des ordinateurs de dimension réduite dont l'unité centrale est constituée d'un ou plusieurs microprocesseurs. Ces ordinateurs peuvent être réunis en réseau. À côté des ordinateurs de table, on peut également utiliser des ordinateurs mobiles de différents formats : l'ordinateur portable (laptop), l'ordinateur bloc-notes dont le format est voisin d'un bloc de feuilles A4 ou l'ordinateur de poche. Un serveur est un ordinateur dédié à l'administration d'un réseau informatique. Il gère l'accès aux ressources et aux périphériques et les connexions des différents utilisateurs. Un micro-ordinateur comprend une unité centrale, un écran, un clavier. Des périphériques peuvent y être reliés.
Avant l'achat, il faut éventuellement vérifier que le micro-ordinateur est prévu pour être mis à niveau ou étendu. Si vous voulez un appareil qui réponde à vos besoins et seulement à ceux-ci, vous pouvez également contacter un assembleur et lui demander de construire votre ordinateur.
Une bibliothèque peut s'équiper en matériel neuf ou pourrait acquérir, pour certaines tâches, du matériel de seconde main et reconditionné par des entreprises du secteur de l'économie sociale.
Des utilisateurs préfèrent opter pour un macro-ordinateur c'est-à-dire un ordinateur central de grande puissance possédant des mémoires de taille importante, et apte à exécuter des opérations mettant en œuvre de nombreux périphériques.
Le processeur
modifierOn appelle (micro)processeur l'ensemble des circuits intégrés qui assurent l'interprétation et l'exécution des instructions, effectuent les calculs et gèrent les flux d'informations qui circulent dans un ordinateur. La fréquence d'une horloge de microprocesseur est généralement exprimée en méga-hertz. Le hertz est l'unité servant à exprimer la fréquence, c'est-à-dire le nombre de répétitions par seconde d'un phénomène périodique. Un hertz correspond à une variation par seconde.
Le processeur est gardé à la bonne température grâce à un radiateur et à un ventilateur.
Dans l'offre publicitaire, on assiste à une véritable course avec des processeurs (le Pentium IV est couramment proposé) de plus en plus rapides. Les nouveaux ordinateurs équipés de ces processeurs sont surpuissants par rapport aux besoins d'une simple navigation sur le web ou d'une utilisation bureautique (pour lesquelles un Pentium II est suffisant).
La mémoire vive
modifierLa mémoire vive (RAM ou Random Access Memory) est la mémoire principale d'un ordinateur. Son contenu peut être modifié et s'efface quand la machine n'est plus sous tension. C'est dans cette mémoire que sont chargés et exécutés tous les programmes y compris le programme d'exploitation. Quand l’ordinateur est allumé, il garde l’information mais si celle-ci n'est pas sauvegardée sur une mémoire permanente comme le disque dur ou une disquette; quand l’ordinateur est débranché, l’information est alors perdue. La RAM se présente sous forme de barrettes. Ces barrettes comportent des broches de connexion (pins).
La mémoire morte
modifierLa mémoire morte (rom) contient des programmes intégrés qui dirigent les opérations de l'ordinateur. C'est cette mémoire qui travaille lorsqu'on allume l'ordinateur.
Le disque dur
modifierLe disque dur (hard disk) est un support de stockage de forme cylindrique formé de plaques métalliques rigides enduites d'un revêtement magnétique. Sa capacité de stockage (soit la quantité d'informations pouvant être stockées) est exprimée en gigaoctets.
1 Mo (méga-octet) vaut 1 024 Ko (kilo-octets) soit 1 048 576 octets 1 Go (gigaoctet) vaut 1 024 Mo soit 1 073 741 824 octets) 1 octet (byte en anglais) vaut 8 bits.
Le disque dur interne est le principal outil de stockage de données d'un ordinateur. Il contient un système d'exploitation. Un disque dur a une vitesse de rotation fixe de 4500 à 7200 tours/minute (actuellement, des disques durs tournant à 10.000 tours/minutes sont proposés). Le temps de recherche du disque est mesuré en millisecondes.
Un modèle de base actuel d'ordinateur est vendu avec un disque dur d'une capacité minimale d'au moins 20 (plus souvent 40 ou 60 Go). La capacité est généralement moindre pour un ordinateur portable. Lorsque l'on change de PC, il est possible de récupérer l'ancien disque dur et de le placer dans un boîtier qui sera connecté au nouveau PC par un câble USB.
Les cartes
modifierUne carte est un support de circuits électroniques. Tout ordinateur doit être équipé d'une carte mère. Il peut être équipé d'une carte son, d'une carte graphique (jeux), d'une carte de capture vidéo.
Les besoins administratifs sont généralement limités à une carte son mais une carte graphique est intéressante si l'on veut mettre à disposition des lecteurs des ordinateurs capables de lire des encyclopédies sur cédérom ou des jeux pédagogiques.
La carte mère
modifierC'est sur cette carte mère que sont placés le processeur, la mémoire vive et les cartes d'extension. Sa capacité à évoluer détermine l'évolutivité de l'ordinateur. La place sur la carte mère où est mis le processeur est le socket. Le processeur et la carte mère doivent être compatibles.
Les connecteurs d'extension de la carte mère sont destinés à y insérer les cartes d'extension de différents types (ISA – Industry Standard Architecture, PCI – Peripheral Component Interconnect, AGP – Accelerated Graphics Port). Le port sur une carte mère permet de connecter des périphériques. Il existe plusieurs types de ports :
- série (par exemple pour brancher une souris, un modem extérieur)
- parallèle (pour brancher une imprimante, un ZIP)
- SCSI (par exemple pour brancher un disque dur)
- USB (pour brancher une clé USB, un lecteur de disquette externe, une webcam,...).
Il est conseillé d'opter pour une carte mère qui permet plusieurs types de ports.
Les cartes d'extension
modifierLes cartes d’extension permettent à l’utilisateur d’étendre les capacités de son ordinateur. Elles sont reliées à la carte mère par une des trois interfaces standards (ISA, PCI, AGP). Parmi ces cartes d'extension :
- la carte vidéo ou carte graphique;
- la carte son;
- la carte modem.
Le boîtier
modifierLe boîtier renferme et protège les composants les plus importants de l'ordinateur (processeur, la mémoire vive, carte mère). Il se doit d'être pratique et évolutif. Il se présente soit sous la forme "desktop" c'est-à-dire à l'horizontale (on place alors généralement le moniteur sur ce desktop) soit la forme de tour ou "tower" (verticale) de format mini ("shuttle"), moyen ou grand. Une tour de grand format permet d'ajouter plus facilement des cartes d'extension, des unités de disque; une tour de format plus petit a l'avantage de prendre moins de place. Le boîtier doit être compatible avec la carte mère.
Chez Apple, le boîtier peut ne pas être distinct du moniteur (eMac) ou lui servir de support (iMac).
Les périphériques
modifierL'écran
modifierL'écran permet de visualiser les données. La dimension de l'écran est indiquée en pouces (1 pouce ou "inch" valant 2,54 cm); il s'agit en fait de la mesure de la diagonale de cet écran. Cette dimension était habituellement de 15 pouces; elle est souvent aujourd'hui étendue à 17 pouces, le format supérieur de 21 pouces (voire 22) étant davantage utilisé par des graphistes).
On connaît deux principaux types d'écran. Les écrans des ordinateurs de bureau classiques utilisent un tube cathodique (CRT ou Cathod Ray Tube) comme pour les télévisions. Ils ont l'avantage d'être robustes et bon marché mais ces écrans sont encombrants contrairement aux écrans plats.
L'écran à cristaux liquides (LCD pour Liquid Crystal Display) est utilisé pour les ordinateurs portables et s'est étendu aux ordinateurs de bureau. Il a pour avantages l'absence de dégagement de chaleur et de rayonnement. Il présente comme désavantages un manque de luminosité et d'uniformité, un contraste limité, des couleurs douteuses, un temps de réponse insuffisant et un angle de vision trop faible. Ce défaut est corrigé avec les écrans à matrice active (TFT ou Thin Film Transistor) qui ont supplanté les écrans à matrice passive (STN ou Supper Twisted Nematic) et permettent une excellente visibilité dans un champ étendu presque équivalent à celui d'un tube cathodique.
Dernier type d'écran, aujourd'hui peu usité, les écrans à plasma. Ceux-ci peuvent être de plus grande taille que les écrans LCD. Leur consommation d'énergie est plus importante et leur prix beaucoup plus élevé.
Les écrans se distinguent également par leur résolution, c'est-à-dire le nombre de pixels affichés sur l'horizontale par ceux affichés sur la verticale. Un pixel (abréviation de "picture element") est la plus petite composante d'une image numérique affichée sur écran.La résolution est en général de 640 x 480, 800 x 600, 1024 x 768 pour les petits écrans (14 à 17 pouces) et de 1280 x 1024, 1600 x 1200 pour les grands écrans (17 à 21 pouces).
La fréquence de rafraîchissement verticale est également une notion importante. Il s'agit en fait du nombre de fois qu'une image est affichée à l'écran en une seconde. Elle se mesure en hertz (Hz) et on considère que la fréquence de rafraîchissement minimale pour une bonne clarté est de 75 Hz.
Le prix de l'écran varie notamment en fonction de sa taille mais aussi de la résolution et de la fréquence de rafraîchissement verticale. L'écran plat est plus coûteux.
Le clavier
modifierLe clavier (keyboard) permet la communication entre l'utilisateur et l'ordinateur. En Belgique francophone comme en France, le clavier azerty est d'usage. Un clavier étendu comprend de 102 à 105 touches dont des touches de fonction ou de raccourci. Ces touches permettent d'effectuer immédiatement une certaine fonction (exemple : Ctrl + C pour copier) ou d'appeler une fenêtre d’application (notes : tous les raccourcis pour Windows et Macintosh. Il n’est pas nécessaire de passer par le menu pour appeler la fonction désirée.
Le clavier comprend normalement un pavé numérique. Il peut être parfois qualifié d'ergonomique car adapté au travail de longue durée sur clavier. Des claviers sans fil sont également disponibles. Des claviers à accessoires intégrés peuvent comprendre un "touchpad" (cette surface plane située à l'avant du clavier s'effleure du doigt pour simuler l'action d'une souris), un micro, des haut-parleurs, un réglage du volume,...
La souris
modifierLa souris (mouse) est un instrument interactif permettant de contrôler par le mouvement de la main la position d'un curseur affiché à l'écran et de sélectionner un élément ou d'appliquer une fonctionnalité en pressant sur un bouton.
On différencie les souris mécaniques (bas de gamme) des souris opto-mécaniques ou optiques (plus précises). On connaît également les souris à fil et les souris sans fil (à infrarouge ou ondes radio).
La souris peut être équipée d'un (Mac) ou deux boutons (PC) ainsi que d'une molette qui permet de "scroller" (scrolling signifie défilement) c'est-à-dire de faire monter ou descendre l'image sur l'écran (comme si l'"ascenseur" situé sur la droite de l'écran était activé).
Sur le clavier d'ordinateurs portables, la souris peut être remplacée par un "trackball" (boule de commande), un "joystick" (littéralement manette de jeu) ou un "touchpad" (surface de contact).
Les enceintes
modifierLa carte son permet de traduire des signaux électroniques produits ou transformés par l'ordinateur en signaux audibles. Comme cette carte son ne dispose elle-même que de très peu de puissance sonore, ce sont des enceintes (haut-parleurs) contenant des amplificateurs de puissance et de qualité variables qui permettront d'entendre réellement ces sons.
Un travail administratif classique ne nécessite pas habituellement l'emploi d'enceintes. Il existe cependant des possibilités d'utilisation du son, autres que dans le domaine de la musiqu-espaces (espaces publics numériques) : écoute de cédéroms audiovisuels, TV et radio en ligne... Dans les cyber-espaces de bibliothèques, on préférera les casques aux enceintes.
Le lecteur de disquette
modifierInterne ou externe, le lecteur de disquette lit et enregistre les informations sur une disquette (3½ pouces) de 1,44 Mo.
Le lecteur de disquettes n'est pas indispensable, les données pouvant être stockées sur le disque dur ou sur des supports virtuels par exemple. Apple n'inclut plus de lecteur de disquettes dans des produits comme l'eMac ou l'iMac. L'utilisateur qui souhaite transmettre ses données à un autre utilisateur doit donc utiliser l'Internet pour ce faire ou graver un cédérom. Il reste cependant possible d'ajouter un lecteur de disquettes externe ou un Zip ou, encore, de sauver ses données sur une clé USB.
Le lecteur de cédéroms
modifierGénéralement inclus dans les ordinateurs, le lecteur de cédéroms permet de lire les disques CD-ROM. L'information sur le disque est lue par une unité optique. Un lecteur de CD-ROM ne peut pas écrire sur le disque compact. Les lecteurs se distinguent par leur vitesse, par exemple 12X, 32X (c'est-à-dire 12 ou 32 fois la vitesse de base de 150 ko/s).
Le lecteur de DVD
modifierCette unité optique permet de visionner des films sous format DVD (Digital Versatil Disk). Les lecteurs sont fabriqués en deux vitesses : 1X et 2X.
De plus en plus souvent intégré dans les configurations de base, cet accessoire n'avait pourtant pas d'utilité dans un environnement professionnel. Cependant, la diminution de prix du graveur de DVD le rend utile comme outil de stockage de données qui doivent donc pouvoir être lues.
L'imprimante
modifierOn distingue trois types d'imprimantes :
- les imprimantes matricielles. Ces imprimantes à aiguilles (9 ou 24) sont les plus anciennes. Elles ont pour désavantages le manque de qualité de l'impression, la vitesse peu élevée et le bruit.
- les imprimantes à jet d'encre. La tête d'impression envoie sur le papier des gouttelettes d'encre. Les imprimantes couleurs à jet d'encre peuvent être basées sur la trichromie (rouge, bleu, jaune avec mélange des couleurs), la quadrichromie (rouge, bleu, jaune et noir avec, éventuellement, possibilité de disposer de quatre têtes séparées), la polychromie (avec 5 ou 6 têtes de couleur et une tête noire).
- les imprimantes laser. Rapides avec une qualité d'impression très élevée. Hors du milieu des graphistes, elles impriment généralement uniquement en noir.
Les imprimantes se distinguent par leur résolution exprimée en nombre de points par pouce (ppp) en horizontal et en vertical que l'imprimante peut reproduire sur une feuille (la moyenne est d'environ 600*600ppp) ainsi que par le nombre de pages (imprimées) par minute (ppm soit au minimum 4 ppm pour les imprimantes à jet d'encre et 8 ppm pour les imprimantes laser d'entrée de gamme).
À l'achat, le coût d'une imprimante matricielle est plus bas que celui d'une imprimante à jet d'encre qui est lui-même plus bas que celui d'une imprimante laser.
Le choix d'imprimante est fondé premièrement sur les besoins (qualité et rapidité de l'impression, types de travaux) mais il faut également tenir compte du prix (en fonction du nombre de pages) et de la qualité des consommables (encre, papier).
Le scanner
modifierLe scanner est chargé de la numérisation des images et de texte. On distingue les scanners à plat, les scanners à défilement (qui ne permettent pas de scanner un livre) ou les scanners à main. La qualité de la numérisation dépend de la résolution exprimée en points par pouce et du nombre de couleurs exprimé en bits (24 bits équivalant à 16,7 milliards de couleurs).
L'image scannée peut être sauvegardée sous différents formats de fichiers. Un logiciel de reconnaissance optique des caractères (OCR) peut reconnaître automatiquement le contenu d'une page de texte numérisée et la transformer en fichier lisible par un logiciel de traitement de texte.
Un scanner peut être facilement mis en réseau afin que tous les postes de la bibliothèque ou de son espace multimédia partagent cette ressource en matériel.
Le modem
modifierLe modem (MODulateur-DEModulateur) est un appareil qui permet la transmission des données numériques par la liaison téléphonique. Il permet donc de relier les ordinateurs individuels à l'Internet ou d'envoyer des télécopies (fax). Il peut s'agir d’une carte d’extension (modem interne) ou d'un modem externe. Ce périphérique connecté au port série du PC peut aussi s'utiliser comme un fax ou un répondeur téléphonique quand l’ordinateur n’est pas allumé. Il présente l'avantage de ne pas utiliser d’emplacement sur la carte mère. La vitesse des modems en vente est mesurée en bauds par seconde (bps). Elle s'élève couramment maintenant à 56 kbps (auparavant 33,6 kbps) pour les modems standards (lignes téléphoniques classiques). C'est une vitesse théorique : la vitesse réelle dépend de facteurs tels que la qualité de la ligne téléphonique, la distance entre le modem et le central téléphonique, la capacité du prestataire de services Internet. Pour les modems ADSL ou câble, la vitesse peut atteindre plusieurs Mbps. Une vitesse rapide est beaucoup plus confortable pour la navigation sur le web et favorise le téléchargement de fichiers.
Le graveur de CD
modifierCe graveur permet de sauvegarder des données (textes, sons, images) sur un cédérom d'une taille de 650 Mo.
Le graveur de DVD
modifierCe graveur permet de sauvegarder des données informatiques ou vidéo sur support DVD.
L'achat de ce type de matériel sera davantage envisagé pour des bibliothèques qui envisagent le DVD comme support de sauvegarde de données ou pour des espaces publics numériques qui favoriseraient la production multimédia.
La webcaméra
modifierUne webcaméra ou webcam est une caméra reliée à l'ordinateur généralement par une connexion USB. Elle est composée de milliers de capteurs (CCD) qui transforment l'image en la numérisant.
L'image est caractérisée par le nombre de pixels. La qualité d'une image d'une webcam (300 000 pixels en entrée de gamme) est inférieure à celle atteinte par les appareils photos numériques (quelques millions de pixels). Certaines webcams sont adaptées à la visioconférence et intègrent alors un micro(phone). Un micro externe peut également être utilisé. Pour procéder à une visioconférence, il faut s'appuyer sur un logiciel spécialisé comme, par exemple, Netmeeting (Microsoft).
L'appareil photo numérique
modifierL'appareil photo numérique est de plus en plus populaire. Alors que l'appareil photo classique utilisant un support argentique nécessitait le passage par un laboratoire (sauf utilisation d'un Polaroid) avant de pouvoir disposer des photos et d'en juger de la qualité, avec un appareil numérique, la qualité de la prise de vue peut être généralement vérifiée immédiatement et le résultat peut être stocké ou effacé s'il est insatisfaisant. Grâce à une connexion entre l'appareil et l'ordinateur, l'image peut y être transférée pour être retouchée si nécessaire, stockée (y compris dans des porte-photos virtuels), imprimée ou envoyée par mél. Les appareils sont habituellement livrés avec des logiciels de traitement d'image.
Les appareils photos numériques se distinguent par :
- leur définition : le capteur CCD (Charge Coupled Device) a une capacité qui se compte en millions de pixels (mp). Un appareil d'entrée de gamme est suffisant s'il suffit de faire des photos pour illustrer un site web. Une définition supérieure (au moins 2,3 mégapixels) sera exigée si l'utilisateur veut effectuer des impressions papier en format moyen. Plus la définition est importante, plus la qualité s'améliore et plus l'espace mémoire est nécessaire;
la capacité de stockage : si cette capacité définie en mégaoctets (Mo) est peu élevée, l'utilisateur devra acheter plusieurs cartes mémoire. Ces cartes mémoires qui font office de pellicule numérique existent sous divers formats (incompatibles). La mémoire est sollicitée à la prise de vue (lorsque l'appareil ne dispose pas d'un viseur optique) ou lors de la lecture des images sur l'écran ACL;
- l'optique : le coût dépend de la qualité de l'optique et de la présence d'un zoom;
- les fonctionnalités accessoires : par exemple, l'enregistrement audio ou vidéo.
Le stockage et la sauvegarde des données
modifierLes données sont habituellement stockées sur l'ordinateur de l'utilisateur ou un serveur auquel celui-ci est connecté. Cependant, la volatilité des données stockées sur un support informatique est très grande : il suffit de peu de chose pour que tout disparaisse. Il est donc utile de sauvegarder des données sur d'autres supports pour pouvoir les transférer, éventuellement à un autre utilisateur, ou par sécurité face aux risques de problème informatique, de vol, d'incendie,… Des notes de travail jusqu'au manuscrit d'un rapport en passant par des bases de données, la comptabilité…, toute une série de données devraient être prudemment stockées. En jargon informatique, on parle de faire des back up.
On parle de sauvegarde incrémentale lorsque l'opération de sauvegarde permet de ne sauvegarder que les fichiers créés ou sauvegardés entre deux sauvegardes. Les systèmes plus perfectionnés de sauvegarde compressent les fichiers avant de les sauvegarder de manière à limiter les temps de transfert ainsi que l'espace utilisé.
Le stockage
modifierLe stockage des données peut être effectué sur des supports physiques tels que disquettes, cédéroms, DVD, Zip (Iomega), qu'il faut pouvoir distinguer, classer et, éventuellement, placer en un autre endroit physique que le lieu où se trouve la station de travail.
Ces données peuvent également être stockées sur des espaces virtuels. Examinons les différents supports de stockage.
Le disque dur supplémentaire
modifierCe deuxième disque dur peut éventuellement être glissé dans un casier extractible et donc emporté. Il peut également s'agir d'un disque externe dont la capacité varie généralement entre 20 et 80 Go (dans certaines gammes, la capacité varie entre 120 et 500 Go). Ce disque externe se branche aisément sur la machine (via un port Fire Wire ou USB).
La disquette
modifierSupport très courant, la disquette a une dimension de 3"1/2 et une capacité de 1,44 Mo.
La disquette est bon marché, peu encombrante mais elle est relativement fragile, peu fiable et sa capacité est limitée.
La cartouche magnétique
modifierLa plus connue des cartouches magnétiques est la cartouche Zip de Iomega d'une capacité de 100 (équivalant à 70 disquettes), 250 Mo (équivalent à 173 disquettes) ou 750 Mo. Elle nécessite un lecteur/enregistreur branché sur le port parallèle ou USB de l'ordinateur. Le lecteur/enregistreur de Zip peut être déplacé d'un poste à l'autre. Il est également possible d'intégrer un lecteur Zip dans l'ordinateur.
Les lecteurs de Zip de plus grande capacité peuvent lire des cartouches de moindre capacité mais ne peuvent enregistrer sur ces supports.
Le ruban magnétique de sauvegarde
modifierCe ruban magnétique de sauvegarde (ou tape back up, on l'appel aussi Bande DAT) permet de sauvegarder l'équivalent de 2.500 disquettes. Le système s'installe à l'intérieur du boitier d'ordinateur.
Les disques magnéto-optiques
modifierCes disques de 3,5 ou 5,25 ont des capacités variant entre 128 Mo et 5,2 Go. La durée d'archivage est censée être supérieure à 40 ans. Ce support est prisé dans le domaine de l'échange et de l'archivage de données.
Le cédérom
modifierLe cédérom inscriptible (CD-R) ou réinscriptible (CD-RW) bénéficie d'une capacité de 650 ou 700 Mo (équivalent à 450 disquettes). Un CD-RW devrait pouvoir être reconverti un millier de fois.
Ce support a l'avantage d'être résistant. Il a le désavantage de nécessiter un logiciel spécifique pour l'enregistrement des données.
Le prix en est très bas puisqu'un CD-RW coûte autant que 5 disquettes avec une capacité 90 fois supérieure.
Le DVD
modifierLe DVD peut lui aussi être inscriptible (DVD-R) et réinscriptible (DVD-RW). Sa capacité de 4,7 Go est 7 fois supérieure à celle du cédérom.
C'est l'outil idéal pour le multimédia. La gravure nécessite aussi un logiciel spécifique. La diffusion de ce support de données est encore entravée par le coût à la fois du disque DVD lui-même et du graveur de DVD (en diminution cependant).
La carte mémoire
modifierCes cartes dotées d'une puce mémoire sont surtout utilisées dans le domaine du multimédia numérique (photographie, baladeur) pour enregistrer des informations (images fixes ou animées, fichiers) sur un espace réduit. Leur capacité est de 64 à 128 Mo.
Les cartes mémoire souffrent de formats différents et d'incompatiblité (mais il existe des lecteurs multi-cartes). Le prix est considéré comme élevé en fonction de la capacité.
La mémoire USB
modifierLa mémoire USB se branche directement sur le port USB de l'ordinateur (fixe ou portable) où il est considéré comme un disque interne. Les opérations de transfert de fichiers s'effectuent donc simplement. La mémoire peut ensuite être branchée sur le port USB de n'importe quel autre ordinateur. Aucun pilote de périphérique n'est requis. On trouve maintenant plus rarement des clés USB d'une capacité de 16 ou 32 Mo, plus fréquemment des clés de 64, 128, 256, 512 Mo. On peut aussi en trouver d'une capacité de 1024 Mo (1 Go)ou plus.
Le système est simple mais, à l'heure actuelle, le rapport prix-capacité est encore défavorable par rapport aux autres supports.
Le stockage externalisé
modifierLe système le plus simple consiste à mettre en ligne ses données les plus importantes chez un prestataire gratuit (par exemple, les parties "Fichiers" ou "Porte-document" de Yahoo ou chez un prestataire spécialisé (Freedrive ou Xdrive, idrive) . Le système a l'avantage d'être bon marché sinon gratuit mais l'opération peut se révéler fastidieuse. Il existe des systèmes (par exemple Oodrive) permettant une sauvegarde sécurisée, à distance, automatique (à la fréquence et aux heures désirées) des données informatiques. Ces données peuvent être cryptées lors de leur transfert et stockées dans des locaux sécurisés.
La sauvegarde
modifierLa perte de données (textes, fichiers de membres, comptabilité) peut être extrêmement dommageable pour une association. La sauvegarde (back-up) consiste à copier le contenu d'un support de stockage sur un autre support afin que ce contenu ne soit par perdu en cas d'incident (vol, destruction) sur le premier support.
On considère que, pour être efficace, la sauvegarde doit faire l'objet d'une stratégie, tenant compte du risque couru et de la contrainte imposée par l'opération de sauvegarde, du souci de sauvegarder tout ou partie des données, de la volonté de conserver plusieurs sauvegardes successives. Pour envisager une sauvegarde professionnelle, il faut tenir compte d'éléments tels que : la sauvegarde à partir d'un ou plusieurs site, à partir de serveurs ou de postes de travail (fixes ou itinérants), le volume de données à sauvegarder et son évolution potentielle, la plage horaire de sauvegarde, les systèmes d'exploitation des serveurs, les types de fichiers à sauvegarder,...
La sauvegarde des données peut dépendre d'un acte volontaire de l'utilisateur qui prend la décision de les enregistrer sur l'un ou l'autre support. Il peut aussi s'agir d'un système de sauvegarde automatique; cette formule est conseillée même si elle n'exclut pas la vérification périodique des sauvegardes automatiques afin de s'assurer qu'elles ne causent pas de problèmes.
Il est possible d'effectuer des sauvegardes simultanées de données en ayant recours à des disques durs en miroir localisés sur le même serveur ou sur des serveurs différents. Si l'un des disques est défectueux, on peut récupérer les données sur l'autre (pour autant qu'il ne s'agisse pas du même serveur présentant des problèmes). Il est vivement conseillé de disposer d'une sauvegarde "hors site".
La sauvegarde peut être "virtuelle" dans le sens où vous utilisez l'Internet pour sauvegarder vos données (en réalité sur des serveurs distants).
Le stockage et la sauvegarde des données
modifierLes données sont habituellement stockées sur l'ordinateur de l'utilisateur ou un serveur auquel celui-ci est connecté. Cependant, la volatilité des données stockées sur un support informatique est très grande : il suffit de peu de chose pour que tout disparaisse. Il est donc utile de sauvegarder des données sur d'autres supports pour pouvoir les transférer, éventuellement à un autre utilisateur, ou par sécurité face aux risques de problème informatique, de vol, d'incendie,… Des notes de travail jusqu'au tapuscrit d'un rapport en passant par des bases de données, la comptabilité…, toute une série de données devraient être prudemment stockées. En jargon informatique, on parle de faire des back up.
On parle de sauvegarde incrémentale lorsque l'opération de sauvegarde permet de ne sauvegarder que les fichiers créés ou sauvegardés entre deux sauvegardes. Les systèmes plus perfectionnés de sauvegarde compressent les fichiers avant de les sauvegarder de manière à limiter les temps de transfert ainsi que l'espace utilisé.
Le stockage
modifierLe stockage des données peut être effectué sur des supports physiques tels que disquettes, cédéroms, DVD, Zip (Iomega), qu'il faut pouvoir distinguer, classer et, éventuellement, placer en un autre endroit physique que le lieu où se trouve la station de travail.
Ces données peuvent également être stockées sur des espaces virtuels. Examinons les différents supports de stockage.
Le disque dur supplémentaire
modifierCe 2e disque dur peut éventuellement être glissé dans un casier extractible et donc emporté. Il peut également s'agir d'un disque externe dont la capacité varie généralement entre 20 et 80 Go (dans certaines gammes, la capacité varie entre 120 et 300 Go). Ce disque externe se branche aisément sur la machine (via un port Fire Wire ou USB).
La disquette
modifierSupport très courant, la disquette a une dimension de 3"1/4 et une capacité de 1,44 Mo.
La disquette est bon marché, peu encombrante mais elle est relativement fragile et sa capacité est limitée. Elle ne peut donc stocker des images de qualité ou des contenus multimédias.
La cartouche magnétique
modifierLa plus connue des cartouches magnétiques est la cartouche Zip de Iomega d'une capacité de 100 (équivalant à 70 disquettes), 250 Mo (équivalent à 173 disquettes) ou 750 Mo. Elle nécessite un lecteur/enregistreur branché sur le port parallèle, SCSI ou USB de l'ordinateur. Le lecteur/enregistreur de Zip peut être déplacé d'un poste à l'autre. Il est également possible d'intégrer un lecteur Zip dans l'ordinateur.
Les lecteurs de Zip de plus grande capacité peuvent lire des cartouches de moindre capacité mais ne peuvent enregistrer sur ces supports.
Le ruban magnétique de sauvegarde
modifierCe ruban magnétique de sauvegarde (ou tape back up) permet de sauvegarder l'équivalent de 2.500 disquettes. Le système s'installe à l'intérieur du boîtier d'ordinateur.
Les disques magnéto-optiques
modifierCes disques de 3,5 ou 5,25 ont des capacités variant entre 128 Mo et 5,2 Go. La durée d'archivage est censée être supérieure à 40 ans. Ce support est prisé dans le domaine de l'échange et de l'archivage de données.
Le cédérom
modifierLe cédérom inscriptible (CD-R) ou réinscriptible (CD-RW) bénéficie d'une capacité de 650 ou 700 Mo (équivalent à 450 disquettes). Un CD-RW devrait pouvoir être reconverti un millier de fois.
Ce support a l'avantage d'être résistant. Il a le désavantage de nécessiter un logiciel spécifique pour l'enregistrement des données.
Le prix en est très bas puisqu'un CD-RW coûte autant que 5 disquettes avec une capacité 90 fois supérieure.
Le DVD
modifierLe DVD peut lui aussi être inscriptible (DVD-R) et réinscriptible (DVD-RW). Sa capacité de 4,7 Go est 7 fois supérieure à celle du cédérom.
C'est l'outil idéal pour le multimédia. La gravure nécessite aussi un logiciel spécifique. La diffusion de ce support de données est encore entravée par le coût à la fois du disque DVD lui-même et du graveur de DVD (en diminution cependant).
La carte mémoire
modifierCes cartes dotées d'une puce mémoire sont surtout utilisées dans le domaine du multimédia numérique (photographie, baladeur) pour enregistrer des informations (images fixes ou animées, fichiers) sur un espace réduit. Leur capacité est de 64 à 128 Mo.
Les cartes mémoire souffrent de formats différents et d'incompatiblité (mais il existe des lecteurs multi-cartes). Le prix est considéré comme élevé en fonction de la capacité.
La mémoire USB
modifierLa mémoire USB se branche directement sur le port USB de l'ordinateur (fixe ou portable) où il est considéré comme un disque interne. Les opérations de transfert de fichiers s'effectuent donc simplement. La mémoire peut ensuite être branchée sur le port USB de n'importe quel autre ordinateur. Aucun pilote de périphérique n'est requis. On trouve maintenant plus rarement des clés USB d'une capacité de 16 ou 32 Mo, plus fréquemment des clés de 64, 128, 256, 512 Mo. On peut aussi en trouver d'une capacité de 1024 Mo (1 Go)ou plus.
Le système est simple mais, à l'heure actuelle, le rapport prix-capacité est encore défavorable par rapport aux autres supports.
De plus, sa durée de vie (que certains estiment de 2 à 5 ans) est trop limitée pour un stockage durable et donc fiable.
Le stockage externalisé
modifierLe système le plus simple consiste à mettre en ligne ses données les plus importantes chez un prestataire gratuit (par exemple, les parties "Fichiers" ou "Porte-document" de Yahoo ou chez un prestataire spécialisé (Freedrive ou Xdrive, idrive) . Le système a l'avantage d'être bon marché sinon gratuit mais l'opération peut se révéler fastidieuse. Il existe des systèmes (par exemple Oodrive) permettant une sauvegarde sécurisée, à distance, automatique (à la fréquence et aux heures désirées) des données informatiques. Ces données peuvent être cryptées lors de leur transfert et stockées dans des locaux sécurisés.
La sauvegarde
modifierLa perte de données (textes, fichiers de membres, comptabilité) peut être extrêmement dommageable pour une association La sauvegarde (back-up) consiste à copier le contenu d'un support de stockage sur un autre support afin que ce contenu ne soit par perdu en cas d'incident (vol, destruction) sur le premier support.
On considère que, pour être efficace, la sauvegarde doit faire l'objet d'une stratégie, tenant compte du risque couru et de la contrainte imposée par l'opération de sauvegarde, du souci de sauvegarder tout ou partie des données, de la volonté de conserver plusieurs sauvegardes successives. Pour envisager une sauvegarde professionnelle, il faut tenir compte d'éléments tels que : la sauvegarde à partir d'un ou plusieurs site, à partir de serveurs ou de postes de travail (fixes ou itinérants), le volume de données à sauvegarder et son évolution potentielle, la plage horaire de sauvegarde, les systèmes d'exploitation des serveurs, les types de fichiers à sauvegarder,...
La sauvegarde des données peut dépendre d'un acte volontaire de l'utilisateur qui prend la décision de les enregistrer sur l'un ou l'autre support. Il peut aussi s'agir d'un système de sauvegarde automatique; cette formule est conseillée même si elle n'exclut pas la vérification périodique des sauvegardes automatiques afin de s'assurer qu'elles ne causent pas de problèmes.
Il est possible d'effectuer des sauvegardes simultanées de données en ayant recours à des disques durs en miroir localisés sur le même serveur ou sur des serveurs différents. Si l'un des disques est défectueux, on peut récupérer les données sur l'autre (pour autant qu'il ne s'agisse pas du même serveur présentant des problèmes). Il est vivement conseillé de disposer d'une sauvegarde "hors site".
La sauvegarde peut être "virtuelle" dans le sens où vous utilisez l'Internet pour sauvegarder vos données (en réalité sur des serveurs distants).
La sécurité en général
modifierLa sécurité comprend plusieurs aspects, pour certains (sécurité par rapport aux données) déjà évoqués plus haut.
La protection contre le vol
modifierLes dispositifs de protection que vous mettrez en place pourront être mis en valeur auprès de votre compagnie d'assurance.
Le matériel doit se trouver dans des locaux sécurisés contre le vol (portes pouvant fermer à clé, fenêtres protégées) et fermés en l'absence de responsable. Les logiciels et les données sur support doivent être enfermés dans des armoires non fracturables.
Divers systèmes permettent de dissuader les voleurs, d'avertir de la tentative de vol, de rendre le matériel invendable ou de le suivre à la trace :
- câble antivol
- tatouage ou marquage antivol (mécanique, par plaque résistante, par empreinte chimique indélébile, gravure au laser) et enregistrement auprès d'une base de données
alarme détectant tout mouvement d'ordinateur
- logiciels informatique de prévention. Ce type de logiciel indétectable, résistant au formatage du disque dur, émet vers une centrale de surveillance un signal dès que l'ordinateur volé est branché sur Internet, permettant ainsi la localisation de l'utilisateur.
La bibliothèque doit disposer (avec copie hors site) d'un inventaire détaillé du matériel
La protection contre la surcharge électrique
modifierLe courant doit être transmis à l'ordinateur de transfert à travers un dispositif anti-foudre et un filtre antiparasites. L'onduleur se met en service uniquement lorsque le courant électrique disparaît. L'onduleur prend alors la relève. Cet appareil est utile contre les coupures et les micro-coupures, les variations de tension, les parasites, la foudre.
Les programmes informatiques des bibliothèques
modifierLes logiciels sont des programmes informatiques permettant de travailler avec des ordinateurs et leurs périphériques. Les logiciels sont distribués sur cédéroms ou peuvent être téléchargés, moyennant paiement ou non, sur le web.
Le système d'exploitation
modifierLe système d'exploitation (operating system) dirige tous les autres programmes appelés applications. Parmi les systèmes d'exploitation 'commerciaux':
- Microsoft Windows (95, 98, 2000, NT, XP puis windows 7, 8 et [en 2017] la version 10)
- Macintosh Système OS
et parmi les systèmes dits 'libres':
- GNU/Linux, un système d'exploitation de type Unix (nombreuses variantes [distributions] debian, ubuntu...)
Le système d'exploitation est souvent fourni d'office avec l'ordinateur. Il est compris dans le logiciel de base avec les programmes de service.
Dans le débat portant sur le choix des systèmes d'exploitation, on fait souvent face à des arguments de popularité (Windows est fort répandu, souvent installé par défaut sur les ordinateurs), éthiques (le logiciel libre préserve l'indépendance de l'utilisateur vis-à-vis de fournisseurs) et financiers (coût des licences des logiciels fonctionnant sur le système d'exploitation, coût d'installation et de maintenance).
Aujourd'hui, les systèmes d'exploitation ne se distingueraient plus du point de vue des fonctionnalités et de la facilité d'utilisation : ils seraient aussi simples à utiliser les uns que les autres, et les utilisateurs ne verraient en général pas la différence.
Du point de vue des coûts, le débat est animé et tous montrent que leur système est moins cher. Des études neutres montreraient cependant que les systèmes scriptables, basés sur Unix, tels GNU/linux ou MacOSX seraient moins chers à maintenir dans un environnement professionnel que ceux basés sur les multiples versions de Windows.
Rappelons que GNU/Linux est un système libre, c'est-à-dire que l'utilisateur est libre d'utiliser et de partager tout le système, et peut disposer du code source. Par code source, on entend un ensemble d'instructions écrites usant des langages de programmation maîtrisés par les informaticiens. GNU/Linux est considéré comme plus fiable dans la mesure où les bogues (erreurs de programmation ou bugs) peuvent être détectés et corrigés par l'ensemble de la communauté informatique qui a accès à ce code source.
Le système d'exploitation d'Apple est également considéré comme stable, et il est basé sur un système Unix libre, et les codes ont également été rendus publics.
Les logiciels libres
modifierUn logiciel est dit libre lorsque les utilisateurs, sans discrimination, ont le droit :
- de l'exécuter pour tous les usages, dans tous les domaines;
- de le copier;
- de le distribuer;
- d'en étudier le fonctionnement, de le modifier, de l'adapter à leurs besoins;
de l'améliorer et de publier ses améliorations pour en faire profiter toute la communauté. Une des conséquences fondamentales de ces libertés, est l'accès libre au code source (voir plus haut), redistribuable.
Une autre conséquence, importante pour beaucoup d'utilisateurs, qui ne voient parfois que celle-ci, est la gratuité, quasi systématique, des logiciels libres.
Les logiciels d'application
modifierOn appelle logiciels d'application les programmes dont se sert directement l'utilisateur.
Il peut s'agir de logiciels d'application "propriétaires" comme de logiciels "open source". Aujourd'hui, presque toutes les fonctionnalités qu'un utilisateur peut rechercher sont disponibles comme logiciels libres, tournant tant dans l'environnement GNU/linux que Microsoft Windows.
On trouvera par exemple une sélection très importante de logiciels libres et gratuits fonctionnant sur le système d'exploitation Microsoft Windows, ainsi qu'un cédérom téléchargeable et également libre et gratuit sur GnuWin. De nombreux sites, tel Framasoft, proposent des catalogues, présentations thématiques, et clefs usb, CDs ou téléchargement gratuit de logiciel pour toutes plateformes telles Linux, Windows ou même Android.
Les logiciels de bureautique
modifierLe traitement de texte : logiciel permettant la création de textes. Les logiciels de traitement de texte permettent de choisir des polices de caractère (taille, couleur, type), d'intégrer des tableaux, des images, des diagrammes, de déplacer ou d'aligner les textes,... Libre Office [LO] Writer (libre) ou MS Word (commercial) sont des logiciels de traitement de texte.
Le tableur : un tableur est un logiciel qui permet de construire et de visualiser des tableaux contenant des données et, également, d'effectuer des calculs. LO Calc (lib.) ou MS Excel (com.) sont des tableurs.
La gestion de base de données : un système de gestion de base de données (SGBD) est un logiciel qui permet de décrire, manipuler et interroger les données d'une base de données. LO Base (lib.) ou MS Acces (com.) sont des logiciels de gestion de base de données.
La présentation assistée par ordinateur (PréAO). LO Impress (lib.) ou MS Powerpoint (com.) sont des logiciels de PréAO.
Les suites bureautiques
modifierUne suite bureautique est un ensemble de logiciels tels que traitement de texte, tableur, base de données, outil de dessin et de retouche.
La suite bureautique sans doute la plus utilisée (en logiciel dit 'commercial' ou 'privateur'ou encore 'propriétaire') est Microsoft Office.
Une suite bureautique très complète, libre et gratuite, dont les fichiers sont compatibles avec les suites Microsoft Office, et dont la communauté des utilisateurs est très active est OpenOffice.org (http://fr.openoffice.org). Cette solution libre est dérivée de StarOffice (suite payante - existe en français) de Sun. En 2017, et ce depuis quelques années, OpenOffice ayant un temps été racheté par la société Oracle, a vu nombre d'utilisateurs décliner au profit de l'étoile montante du logiciel dit 'libre' libre : la suite "LO" (Libre Office) aux très nombreuses fonctionnalités (et centre de la 'communauté' la plus active).
Un élément essentiel est le format natif dans lequel les fichiers de Open et/ou Libre Office sont sauvés, qui est complétement ouvert et permet une intégration simple et très évoluée de l'outil avec des solutions web ce que peu d'autres outils offrent aujourd'hui.
Ces suites bureautiques complètes offrent aujoud'hui toutes les fonctionnalités nécessaires à une utilisation de bureau standard et elles proposent en plus un éditeur d'images et un éditeur d'équations, ainsi que d'autres fonctionnalités telles que par exemple la sauvegarde directe au format pdf utilisé pour la transmission de documents qui ne sont pas censés être modifiés, ce que la suite Microsoft Office ne permettait pas.
La suite LibreOffice.org remplace aujourd'hui avantageusement la suite propriétaire Microsoft Office et est adoptée par de très nombreuses institutions telles que des administrations, PME et même grandes entreprises, sans compter les écoles et individus.
Parmi les autres propositions gratuites (non libres) :
- 602 PC SUITE (en anglais uniquement) : traitement de texte, tableur, logiciel d'édition graphique.
- Easy Office (en anglais uniquement) : traitement de texte, tableur, application de présentation, gestionnaire d'adresses, éditeur de pages web, module permettant de conversion en PDF.
Les logiciels d'édition
modifierCes logiciels (PAO) permettent de mettre en page des rapports, livres, journaux, revues, dépliants, invitations. Mais aussi des calendriers, cartes de visite, étiquettes de CD, banderoles,… Certains d'entre eux sont réservés aux professionnels en raison de leur coût et des compétences exigées; d'autres ont une vocation plus amateure.
Les logiciels d'édition professionnel les plus connus etaient PageMaker et Quark Xpress mais le prix de ce dernier et sa complexité le réserve à une activité professionnelle. Depuis quelsues années ces deux ex-leaders de marchés ont pas disparus au profit (dans le champ du logiciel 'privateur') d'une évolution de PageMaker nommée Indesing, et dans le monde du logiciel dit 'libre' de Scribus. Ce dernier offrant la gamme la plus étendue de fonctionnalités et, si idéalement conçu pour Linux, accepte son utilisation sous les systèmes d'exploitation 'privateurs'.
En matière de logiciel simple d'édition, dans le passé [maj 2017] on a souvent utilisé Publisher ou Ragtime dont il existe une version gratuite.
Des travaux d'édition déjà très élaborés peuvent être effectués avec des programmes tels que OOo ou LO (LibreOffice).
Les logiciels de création de site web
modifierPour créer un site web, il faut recourir à un éditeur. Cet éditeur sera souvent wysiwyg ("what you see is what you get") c'est-à-dire que vous visualisez directement votre travail sur la page en construction; il vous est cependant possible de travailler sur le code HTML.
Un élément déterminant est la qualité des pages générées et leur conformité aux standards d'internet, tels que définis par le W3C. Seul le respect de cette dernière assure en effet que la page peut être lue par tous, sans limitation liée à l'outil de lecture, le navigateur.
Des outils simples et permettant cependant des éditions déjà très évoluées, respectant ces critères, sont la suite Open Office.org (OOo) ou plus clairement Libre Officeou l'outil Composer intégré au navigateur Mozilla. (Aujourd'hui en 2016, BlueGriffon ou Kompozer)
Des solutions propriétaires courantes sont[2017: étaient!] Macromedia Dreamweaver ou encore Microsoft Frontpage ou Adobe Golive. Webexpert est un autre produit bon marché.
Nous pouvons aussi citer NVU (prononcez "N-View"), qui est un logiciel gratuit et Open Source développé par les créateurs de Mozilla. (tjrs Maj : remplacé par outils grease /monkey.. Kompozer..)
Les logiciels de transfert de fichiers
modifierLe logiciel FTP (file transfert protocol) permet l'envoi ou la réception de fichiers. Il est utilisé pour le transfert de pages HTML, d'images, de sons destinés à un site web. Exemple : FTP Expert.
Logiciels de création de CD
modifierCes logiciels sont indispensables pour graver un cédérom.
Images, musique, vidéo
modifierDes logiciels permettent la retouche et le traitement d'images. Pour l'audio et la vidéo, si l'on installe des logiciels de lecture, il faut encore prévoir le branchement de casques ou de haut-parleurs. D'autres logiciels permettent le montage audio et vidéo (vidéo assistée par ordinateur ou VAO) ou la musique assistée par ordinateur (MAO).
Le traitement d'images est utile pour l'édition ou pour un site web. La lecture audio et vidéo est consommatrice de bande passante; elle peut cependant avoir toute sa place en bibliothèque ou espace public numérique (EPN) (consultation d'archives ou de journaux audio ou vidéo en ligne).
Tant dans le domaine du traitement d'image que de la lecture audio et vidéo, des logiciels libres et gratuits sont à disposition.
La gestion du réseau et des postes
modifierDes logiciels (utilisés en EPN) permettent le 'contrôle parental' et donc interdisent la fréquentation de certains sites. D'autres permettent de définir des zones (espace sur le disque dur, logiciels) auxquelles l'utilisateur pourra accéder ou non.
La sécurité informatique
modifierLa sécurité sera assurée par des antivirus (avec mises à jour), nécessaires actuellement uniquement avec des systèmes basés sur Microsoft Windows, et par des pare-feux (firewalls). Ceux-ci visent à améliorer la protection du réseau et à défendre le réseau local connecté à l'Internet des attaques et tentatives d'intrusion qui peuvent provenir de l'extérieur ainsi que de contrôler et de réguler les connexions du réseau interne vers l'extérieur. Les systèmes Mac et GNU/Linux sont réputés être moins sensibles aux attaques de virus car les aspects essentiels de sécurité ont été intégrés à la base de la création de ces systèmes.
Il faut également s'équiper d'anti-spyware c'est-à-dire d'un logiciel qui déloge les espiogiciels (qui peuvent par exemple observer vos comportements sur le web).
La sécurité des données sera assurée par des logiciels de sauvegarde et de restauration.
Licence d'utilisation et coût des logiciels
modifierUn aspect essentiel qui distingue les logiciels est la question des licences selon lesquelles ils sont distribués. Celles-ci précisent les droits et devoirs des utilisateurs à l'occasion de l'utilisation des logiciels. Elles ont comme conséquences et effets les prix et coûts relatifs à ces logiciels. Dans presque tous les cas, la propriété intellectuelle et les droits d'auteur restent ceux de l'éditeur du logiciel.
les logiciels libres, dont les licences précisent les libertés qui ont été définies ci-dessus, et qui garantissent la liberté des utilisateurs, et l'indépendance de ceux-ci par rapport à des vendeurs et donnent à l'utilisateur un maximum de droit et peut de devoir. Ceci encourage aussi le partage et la mutualisation, tant des outils que des documentations associées. Ces licences ont aussi comme conséquence que les logiciels libres sont librement distribuables, et par conséquent souvent gratuits en tant que tels, bien que des services associés soient le plus souvent payants.
les logiciels propriétaires pour lesquels l'utilisateur a des droits en général très limités d'utilisation exclusive et à titre individuel, et beaucoup de devoirs. L'utilisateur est souvent tenu d'acquérir une licence d'utilisation, éventuellement pour une durée limitée. Dans chacune de ces catégories, on distingue encore les logiciels gratuits et les logiciels payants.
Parmi les logiciels propriétaires, on peut donc rencontrer :
- les logiciels en version d'essai soit pour une durée limitée (généralement 30 jours), soit pour un certain nombre d'utilisations, soit avec des fonctionnalités bridées (avec, par exemple, une impossibilité de sauvegarder son travail);
- les partagiciels (sharewares) c'est-à-dire les logiciels distribués librement mais dont l'utilisation requiert toutefois une rétribution payable à l'auteur.
Les sites de téléchargement de logiciels
modifierParmi les nombreux sites de téléchargement, citons :
- Clubic : http://www.clubic.com
- Telecharger : http://www.telecharger.com
- Logithèque de ZDNet.fr : http://logitheque.zdnet.fr/logi/
- Gratuiciel.com : http://www.gratuiciel.com
- Gnuwin : http://gnuwin.epfl.ch/fr/index.html (logiciels libres)
- Framasoft : http://www.framasoft.net/ (logiciels libres)
- Sourceforge : http://www.sourceforge.net/ (logiciels sous licence GNU)
Les références pour bibliothécaires
modifier- FreeBiblio.Info (http://freebiblio.info/), l'actualité du logiciel libre et gratuit pour bibliothèques
Les réseaux informatiques en bibliothèque
modifierUn réseau (network) est un ensemble d'équipements électroniques (ordinateurs, imprimantes, scanners, modems, routeurs, de commutateurs,...) interconnectés et capables de communiquer (émettre et recevoir des messages) par l'intermédiaire d'un média de transmission (voir plus loin).
Un réseau informatique permet donc l'échange d'informations (messageries, transfert de fichiers, interrogation de bases de données,...) et l'accès aux ressources (ou mise en commun, partage) de certains ordinateurs du réseau (matériel tel qu'imprimante ou modem, puissance de calcul, logiciels).
Un réseau permet donc une économie de coût, un gain de productivité, une utilisation rationnelle des bases de données (consultations, modifications de chaque utilisateur autorisé sur la même base) et une meilleure stratégie dans le domaine de la sécurité (centralisation et sauvegarde éventuellement automatisée des données).
Par contre, un réseau a pour inconvénient sa complexité (d'où le recours à un personnel spécialisé en cas de problème) et les conséquences d'une panne sur l'ensemble du réseau.
Un média (dit parfois "physique") est un support physique par l'intermédiaire duquel des signaux de transmission circulent. Parmi les médias de réseau courants, on trouve :
- le câble à paire torsadée : le câble à paire torsadée (twisted-pair cable) est constitué de 2 brins de cuivre entrelacés en torsade et recouverts d’isolants. Un câble est souvent fabriqué à partir de plusieurs paires torsadées regroupées et placées à l’intérieur d'une gaine protectrice. L’entrelacement permet de supprimer les bruits (interférences électriques) dus aux paires adjacentes ou autres sources (moteurs, relais, transformateur). La paire torsadée est donc adaptée à la mise en réseau local d'un faible parc avec un budget limité et une connectique simple. La longueur est limitée à 100 mètres.
- le câble coaxial : un câble coaxial (coaxial cable) est constitué d’une partie centrale (appelée âme), c'est-à-dire un fil de cuivre, enveloppé dans un isolant, puis d’un blindage métallique tressé et enfin d'une gaine extérieure. Grâce à son blindage, le câble coaxial peut être utilisé sur des distances plus importantes (185m pour le coaxial fin et 500 m pour le coaxial épais) que le câble à paires torsadées mais à moindre débit (10 Mbits/s) qu'un câble de type paire torsadée). Il a le désavantage de vieillir mal et une coupure bloque tout le réseau. On réserve le câble coaxial à des installations de base (notamment en raison de son faible coût).
- le câble à fibre optique : le câblage optique est particulièrement adapté à la liaison entre répartiteurs (liaison centrale entre plusieurs bâtiments, appelé backbone) car elle permet des connexions sur des longues distances (de quelques kilomètres à quelques dizaines de kilomètres). Son débit est rapide (1000 Mbits/sec et +). Cependant, malgré sa flexibilité mécanique, ce type de câble ne convient pas pour des connexions dans un réseau local car son installation est problématique, requiert un personnel spécialisé et son coût est très élevé. On lui préférera la paire torsadée ou le câble coaxial pour de petites liaisons.
- l'air (par l'intermédiaire duquel les micro-ondes, les rayons laser et infrarouges peuvent être transmis). Cette solution est pratique en cas d'utilisation d'ordinateurs portables, de bâtiments difficiles à câbler, de configurations mobiles ou d'éloignement de bâtiments.
Le débit se mesure en bits par seconde (bit : unité informatique élémentaire qui vaut 1 ou 0).
Pour connecter des appareils entre eux, on utilise également des équipements spécialisés tels que des hubs (concentrateurs3), des switches (commutateurs), des bridges (ponts) ou des routers (routeurs). Chaque appareil à connecter au réseau doit comporter une ou plusieurs cartes électroniques munies de prises (connecteurs) correspondant au type de câble envisagé.
La typologie des réseaux
modifierRéseau local =
modifierLocal Area Network (LAN). Réseau de données à haute vitesse et à faible taux d'erreurs couvrant une zone géographique relativement petite. Les réseaux locaux interconnectent des stations de travail (mais le nombre d'ordinateurs est limité), des périphériques, des terminaux et d'autres équipements dans un seul immeuble ou autre zone géographique limitée.
Plusieurs réseaux locaux d'un même site peuvent être connectés entre eux.
Les standards de réseaux locaux spécifient le câblage et la signalisation au niveau des couches physiques et liaison de données du modèle OSI7. Ethernet, FDDI et Token Ring sont des technologies de réseau local largement utilisées.
Réseau métropolitain ou Metropolitan Area Network (MAN). Réseau qui peut couvrir une ville. Il s'étend généralement sur une zone géographique supérieure à celle d'un réseau local (LAN), mais inférieure à celle d'un réseau étendu (WAN).
Réseau étendu ou Wide Area Network (WAN). Réseau de communication de données qui dessert des utilisateurs séparés par une grande zone géographique (une ville, par exemple) et qui utilise souvent des équipements de transmission fournis par un opérateur.
L'architecture des réseaux
modifierUn réseau peut comprendre différents types de machines :
- ordinateur central : ordinateur (type mini-ordinateur) performant (multiprocesseurs, ressources mémoires) avec système d'exploitation multitâches mettant à la disposition du réseau sa puissance de calcul.
- serveur : ordinateur spécialisé chargé de stocker et délivrer des informations aux ordinateurs personnels client (stations de travail). Dans un réseau de type entreprise, sa fonction est d'assurer l'accès partagé aux fichiers, aux applications, aux bases de données, aux périphériques, aux cédéroms et le support des services d'impression. Il permet l'administration des utilisateurs du réseau.
- terminal : poste constitué d'un clavier, d'un écran et d'une liaison physique avec l'ordinateur central et qui en utilise toutes les ressources. Il permet de l'interroger et d'en recevoir des informations. Un micro-ordinateur peut faire office de terminal.
station de travail : il peut s'agir d'un terminal ou d'un ordinateur.
L'organisation du réseau
modifierDans un réseau égalitaire (poste à poste – égal à égal – peer to peer), un élément du réseau peut être serveur et/ou station (par exemple dans un réseau de poste à poste).
Dans un réseau hiérarchisé, on distingue sur le réseau les serveurs et les stations de travail. Les stations sont les clients des services offerts par les serveurs (structure client-serveur). L'ordinateur est donc dit client lorsqu'il est connecté à un ordinateur central appelé serveur dont il utilise les ressources partagées par le serveur, ses fichiers, ses imprimantes.
Dans un environnement purement client/serveur, les ordinateurs du réseau (les clients) ne peuvent voir que le serveur, c'est un des principaux atouts de ce modèle. Le modèle client/serveur est particulièrement recommandé pour des réseaux nécessitant un grand niveau de fiabilité, ses principaux atouts sont :
- des ressources centralisées : étant donné que le serveur est au centre du réseau, il peut gérer des ressources communes à tous les utilisateurs, comme par exemple une base de données centralisée, afin d'éviter les problèmes de redondance et de contradiction
une meilleure sécurité : car le nombre de points d'entrée permettant l'accès aux données est moins important;
- une administration au niveau serveur : les clients ayant peu d'importance dans ce modèle, ils ont moins besoin d'être administrés;
- un réseau évolutif : grâce à cette architecture, on peut supprimer ou rajouter des clients sans perturber le fonctionnement du réseau et sans modifications majeures.
L'architecture client/serveur présente quand même des inconvénients parmi lesquels :
- un coût élevé dû à la technicité du serveur
- le serveur est le seul maillon faible du réseau client/serveur dans la mesure où tout le réseau est architecturé autour de ce serveur.
Les méthodes d'accès
modifierUn réseau local comprend en général un canal unique de transmission d'où la nécessité d'une discipline pour accéder au support à un moment donnée.
- Méthode maître-esclave (polling ou tour de table ou appel sélectif) : les stations sont interrogées successivement par le site maître. Si une station désire émettre, la station répond positivement à l'interrogation du site maître, le site central donne l'autorisation, la station émet puis la station rend la ligne au site maître. Ce système est considéré comme lourd et manquant de souplesse. Il n'est plus utilisé que dans de gros systèmes à base de terminaux.
- Méthode du jeton : un jeton (token) ou permis à émettre circule sur la ligne. Si une station désire émettre, elle capte le jeton, elle est alors la seule à émettre et, en fin d'émission, la station libère le jeton ou attend un accusé de réception avant de libérer le jeton. Cette méthode convient particulièrement bien aux réseaux en anneaux.
- Accès aléatoire avec écoute de porteuse – Ethernet (Carrier Sense Multiple Access/Collision Detection) : si une station désire émettre, elle écoute la ligne tant que la porteuse indique une occupation et émet dès que le canal est libre. Il existe cependant un risque de "collision" si plusieurs stations déclenchent en même temps une émission.
La topologie physique des réseaux
modifierLa topologie est la configuration physique de nœuds de réseau et de média au sein d'une structure de réseau c'est-à-dire la mise en pratique du réseau logique. Plusieurs types de réseau peuvent cohabiter au sein d'un même grand réseau (d'entreprise, de commune).
Un nœud est un point terminal d'une connexion de réseau ou point de jonction de 2 ou plusieurs lignes d'un réseau. Les nœuds peuvent être des processeurs, des contrôleurs ou des stations de travail. Les nœuds, qui varient en termes de fonctionnalités de routage ou autres, peuvent être interconnectés par des liens et servir de points de contrôle sur le réseau. Ce terme est parfois utilisé de façon générique pour désigner n'importe quelle entité pouvant accéder à un réseau et est fréquemment utilisé de façon interchangeable avec équipement.
- Topologie en bus. Architecture LAN linéaire dans laquelle les transmissions des stations du réseau se propagent sur la longueur du média et sont reçues par toutes les stations. Les composants du réseau sont donc reliés par le même câble (souvent coaxial); en cas de coupure de câble, plus aucun poste ne peut dialoguer avec le reste du réseau.
- Topologie en arbre. Topologie de réseau local similaire à une topologie en bus, excepté que les réseaux en arbre peuvent contenir des branches avec plusieurs nœuds. Les émissions d'une station se propagent sur toute la longueur du média et sont reçues par toutes les autres stations.
- Topologie en anneau. Topologie de réseau qui se compose d'une série de répéteurs connectés les uns aux autres par des liaisons unidirectionnelles (l'information ne circule que dans un sens) pour former une seule boucle fermée. Chaque nœud est relié au nœud suivant et au nœud précédent et forme une boucle. Les composants sont donc reliés par un même câble mais sans extrémité. Chaque station sur le réseau est raccordée au niveau d'un répéteur. Une topologie en anneau est souvent organisée en étoile physique.
- Topologie en étoile. Topologie LAN dans laquelle les points d'extrémité de connexion (nœuds périphériques) sur un réseau sont reliés à un commutateur (switch) central. Tous les composants sont donc reliés à un même point central et l'information ne va que de l'émetteur vers le récepteur en transitant par ce point central. En cas de panne, une seule branche est touchée (sauf si le point central lui-même était atteint).
- Topologie point à point. Dans un réseau point à point, chaque composant possède une liaison spécifique avec chacun des autres composants. Cette structure n'est utilisée que pour de petits réseaux ou pour diminuer la sensibilité aux pannes (redondance).
Réseau et Réseau
modifierIntranet : réseau informatique permettant à des ordinateurs de communiquer entre eux. Ce type de réseau utilise toutes les solutions techniques utilisées dans le réseau Internet (protocole TCP/IP). Son accès est limité aux seuls utilisateurs autorisés. Un intranet permet de mettre des documents à la disposition des travailleurs d'une entreprise ou, plus largement, de mener un travail coopératif (moteur de recherche interne, échange de données entre collaborateurs, annuaire du personnel, agenda partagé, gestion de projets, aide à la décision, messagerie, forum de discussion, visioconférence).
Extranet : on parlera d'extranet pour une extension du système d'information d'une entreprise à des partenaires (clients, fournisseurs) au-delà du réseau.
Internet (contraction de INTERnational NETwork pour réseau international ou INTERconnected NETworks pour réseaux interconnectés) : Internet c'est le réseau des réseaux né au départ dArpanet, réseau où les militaires étaient présents. C'est un ensemble de milliers de serveurs et de micro-ordinateurs interconnectés. Ce réseau mondial utilise le même protocole de communication (TCP/IP pour Transmission Control Protcol/Internet Protocol) et fonctionne comme un réseau virtuel unique et coopératif. Tout ordinateur supportant un logiciel conforme saura communiquer, sur divers types de liaison, avec un autre. Internet utilise un système international d'adresses qui permet d'envoyer un message ou un fichier à un correspondant connecté sur le réseau mondial. Les services de l'Internet sont le web (world wide web), le courrier électronique (e-mail, les forums de discussion (newsgroups) et le transfert de fichiers (FTP).
Définitions
modifierUne base de données (BD ou BDD, en anglais data base ou DB) est une collection de données cohérentes et stockées de manière structurée (note : quel que soit le nombre de ces données). Alors que les données sont de plus en plus nombreuses, une base de données permet de mettre des données à la disposition d'utilisateurs pour une consultation, une saisie ou bien une mise à jour, tout en s'assurant des droits accordées à chacun des utilisateurs.
La notion de base de données est souvent (mais ce n'est pas obligatoire) liée à celle de réseau dans la mesure où celle-ci peut être utilisée par des utilisateurs différents qui accèdent à des informations communes. Une BD peut cependant être locale (utilisable sur une machine par un utilisateur) ou répartie (les informations sont stockées sur des machines distantes et accessibles par réseau).
Dans toute entreprise, on est souvent amené à manipuler des données ayant la même structure (par exemple, la liste des membres du personnel ou la liste des lecteurs dans une bibliothèque) et qui sont gérées par des moyens informatiques.
Un système de gestion de bases de données (SGBD ou, en anglais, DBMS pour database management system) est un ensemble de programmes qui permettent à des utilisateurs de créer et maintenir une base de données. Les activités supportées sont :
- la définition d'une base de données (spécification des types de données à stocker);
- la construction d'une base de données (stockage des données proprement dites);
- la manipulation des données (principalement : ajouter, supprimer, retrouver des données).
Autrement dit : un système de gestion de base de données (SGBD) est un logiciel (ou plusieurs) assurant la structuration, le stockage, la maintenance, la mise à jour et la consultation des données d'une base de données.
Un modèle de données est un ensemble de concepts permettant de décrire la structure d'une base de données. Le modèle le plus utilisé est le modèle relationnel. Historiquement jusque dans les années 60, les données étaient organisées classiquement en fichiers. Les premiers SGBD sont apparus à la fin des années 60 et c'est à partir de 1970 que sont apparus les systèmes relationnels.
Les fonctionnalités des SGBD
modifier- Contrôler la redondance d'informations : la SGBD doit pouvoir éviter, dans la mesure du possible, des informations redondantes afin d'éviter un gaspillage d'espace mémoire et des erreurs.
- Assurer le partage des données (partageabilité) : une base de données doit permettre à plusieurs utilisateurs d'accéder à la même information en même temps. La SGBD doit inclure un mécanisme de contrôle de la concurrence, basé sur des techniques de verrouillage des données (par exemple pour éviter qu'on ne lise une information qui est en cours de mise à jour)
- Vérifier l'intégrité des données : celles-ci doivent être cohérentes entre elles. Lorsque des éléments font référence à d'autres, ceux-ci doivent être présents. Les données doivent être cohérents (par exemple, l'âge d'une personne est défini par un nombre entier positif)
- Assurer l'indépendance physique : un remaniement de l'organisation physique des données n'entraîne pas de modification dans les programmes d'application
- Assurer l'indépendance logique : un remaniement de l'organisation logique des fichiers (par exemple la création d'une nouvelle rubrique) n'entraîne pas de modification dans les programmes d'application non concernés
- Gérer les autorisations d'accès pour assurer la sécurité des données : une BD étant multi-utilisateurs, le problème de la confidentialité des données se trouve posé. Des droits (pour la création, la lecture, la mise à jour,…) doivent être accordés
- Offrir des interfaces d'accès multiples : la SGBD doit offrir plusieurs interfaces d'accès en fonction des types d'utilisateurs (utilisateur final, programmeur d'application)
- Assurer la sécurité et la reprise après la panne (pour éviter les pannes disques, les SGBD s'appuient sur un mécanisme de journalisation qui permet de régénérer une base de données automatiquement à partir d'une version de sauvegarde et du journal des mouvements).
Un SGBD doit être manipulable c'est-à-dire qu'une personne qui ne connaît pas la base de donnée doit pouvoir effectuer une recherche sans faire référence à des éléments techniques de la BD. La BD doit pouvoir évoluer physiquement et logiquement sans que cela ne gêne les utilisateurs. L'accès à l'information (tenant compte du débit c'est-à-dire du nombre de transactions par secondes et du temps de réponse c'est-à-dire le temps d'attente moyen pour une transaction) doit être fourni rapidement.
Le modèle relationnel
modifierDans un système de gestion de bases de données relationnelles (SGBDR), les données sont enregistrées dans des tableaux (tables), sans préjuger de la façon dont les informations sont stockées dans la machine. Ces tables sont à deux dimensions : lignes et colonnes.
Une ligne est également appelée enregistrement. Toutes les données d'une même colonne (champ) sont du même type.
Nom | Prénom | Sexe | Adresse | Code postal | Ville |
---|---|---|---|---|---|
Adam | Pierre | M | 1 Impasse du Pavé | 1000 | Bruxelles |
Eve | Pierrette | F | 25 boulevard de France | 7500 | Tournai |
On parle de :
- classes : groupe d'entités du monde réel ayant les mêmes caractéristiques et le même comportement (par exemple, la classe "CLIENT");
- attributs : propriétés de la classe (par exemple, les "Nom" et "Prénom" du client).
Un identifiant caractérise de façon unique les instances d'une classe (par exemple, un numéro de client). Pour exploiter la BD, l'utilisateur doit pouvoir disposer d'une interface qui lui permet d'introduire une requête et de visualiser les données. Cet outil est un formulaire qui permet donc d'afficher, de saisir ou de sélectionner des données. Pour dialoguer avec les SGBD qui ne sont pas équipés d'un interface graphique, il faut recourir au langage SQL (Structured Query Langage). Les états permettent d'imprimer les données.
La création d'une base de données
modifierLorsqu'une base de données est en cours de création, une fenêtre s'ouvre et permet de définir la table, champ par champ en précisant le nom du champ et le type de données qu'il contient.
- Texte. Le champ peut contenir n'importe quel caractère alphanumérique (chiffre, lettre, signe de ponctuation). Ce type de données est utilisé pour le texte, mais aussi pour les nombres sur lesquels on n'effectue pas de calculs (code postal, numéro de téléphone) (< 256 caractères)
- Mémo. Le champ peut contenir n'importe quel caractère alphanumérique. Le type mémo est réservé aux champs de type texte susceptibles de contenir plus de 255 caractères (< 65.536 caractères)
- Numérique. Données numériques (non monétaires) susceptibles d'être utilisées dans des opérations mathématiques (1 à 16 octets)
- Date/heure. Données de date et/ou d'heure (pour les années comprises entre 100 et 9999) (8 octets)
- Monétaire. Données monétaires, présentées avec deux chiffres après la virgule, et le symbole monétaire du pays (€ pour la France ou la Belgique)(8 octets)
- Numéro Auto. Numérotation automatique, séquentielle (commençant à 1) ou aléatoire. Souvent utilisée pour générer le code des enregistrements (4 octets) (entier long)
- Oui/non. Variable booléenne (deux valeurs possibles uniquement)(1 bit)
- Objet OLE. Pour lier un objet extérieur, ou incorporer un objet dans la base. Souvent utilisé pour les données multimédia. Peut servir pour tout fichier binaire (document Word, feuille de calcul Excel, etc.)(< 1 Go)
- Lien hypertexte. Permet d'enregistrer des URL de sites web et des adresses de courrier électronique
Source : CERIG/EFPG
La liste des propriétés d'un champ dépend du type de données choisi. Les principales propriétés sont :
- taille du champ;
- format : définit la manière dont les informations s'affichent (par exemple le format monétaire européen affiche deux chiffres après la virgule, puis un espace et le symbole de l'euro);
- masque de saisie : guide la saisie des données et exerce un contrôle. (par exemple : un code postal belge est composé de 4 caractères, un code français de 5 caractères, dans les deux cas de chiffres uniquement;
- valeur par défaut : valeur qui s'affiche dans le champ avant saisie par l'utilisateur;
- valide si : condition de validité du champ (par exemple un chiffre compris entre 2 autres chiffres)
- message si erreur : ce message s'affiche si la condition de validité précédente n'est pas satisfaite;
- null interdit : le champ correspondant ne peut rester vide lors de la saisie d'un enregistrement;
- chaîne vide autorisée : le champ peut contenir une chaîne ne comportant aucun caractère;
- indexé : un fichier index est associé au champ de telle sorte que les recherches d'information s'effectuent plus rapidement.
Les SGBD sont équipées d'un outil appelé liste (de choix) et qui permet d'éviter de saisir intégralement les mêmes données (par exemple, le nom d'une commune).
Un SGBDR (de type Access par exemple) permet d'établir des relations entre tables. Par exemple entre fournisseurs et produits, entre clients et commandes.
Un logiciel de gestion de bibliothèque est un logiciel (note : un progiciel puisqu'à usage professionnel) permettant de gérer les documents d’une bibliothèque, leurs mouvements (entrées, prêts, circulation,...), d’en faire un traitement documentaire et d’automatiser les tâches annexes à leur gestion (gestion des lecteurs, gestion budgétaire, importation/exportation de notices, statistiques,...).
La bibliothèque a-t-elle (eu) ou non le choix du SIGB?
modifier- non : le système était déjà installé ou la bibliothèque est intégrée dans un réseau plus large utilisant un SIGB particulier
- choix : si une bibliothèque aujourd'hui a le choix de son SIGB, elle peut l'opérer en tenant compte de critères tels que :
- fonctionnalités du SIGB (intégrées ou en option comme le catalogage des non livres, le catalogage analytique c’est-à-dire avec description de parties de documents)
- coûts y compris ceux des mises à jour (upgrades) et des transferts de données, si le logiciel est payant, ce qui n'est que le cas de certains
- assistance - service après-vente
- accès à des mises à jour (via Internet)
- facilités d’installation (par exemple, dans un environnement Windows),
- fonctionnement en réseau
- limite ou non du nombre d’utilisateurs
- puissance minimale pour les ordinateurs
- nombre de documents maximum
- nombre de lecteurs
- dimension des groupes (voir plus loin)
- nombre d’utilisateurs avec accès
- ergonomie
- références (par exemple http://www.socrate.be/reffr.htm)
Dans le cas de la Belgique, les SIGB utilisés en Province de Hainaut (Vubis, Socrate, Adlib, Liber, Tobias) ou ailleurs en Communauté française (il faut ajouter Antigone ou Sigal Sati) ne sont que quelques-uns des SIGB existants sur le marché.
Sites des éditeurs
modifier- Absothèque ou Liber Média? (http://www.rii-diffusion.fr)
- ADLiB (http://www.fr.adlibsoft.com)ou pour la Belgique (http://www.cesam.be)
- Aloes (http://www.opsys.fr/)
- Antigone (http://www.angelfire.com/biz/molinay/indexfr.html#Antigone)
- Bibliothèque (gratuit)(http://bibliotheque.bgp-fr.com)
- DB/Text pour Bibliothèque (http://www.tamil.fr/inmagic/dbt_bib.php)
- Flora (http://www.ever-team.com)
- Koha (logiciel libre) (http://demo.koha-fr.org)
- MoCCAM (logiciel libre) (http://server4.hosting.cri74.org/ccy2/)
- Papyrus2000 (http://www.papyrus2000.com)
- PMB (logiciel libre en français http://www.sigb.net)
- REGARD (http://www.grics.qc.ca/fr/prodserv/produits/regard.stm)
- SimplyBiblio (http://www.simplybiblio.fr)
- Socrate (http://www.socrate.be)
- Syrtis (Progilone)
- Vubis (http://www.geac.com)
Les fonctionnalités importantes d’un SIGB
modifierOn peut aborder les SIGB à travers les opérations tournées vers le document ou vers le lecteur.
Le SIGB peut aussi être étudié à travers les modules qui le composent : acquisitions, catalogage, autorités, périodiques, prêt, recherche.
La bibliothèque doit introduire un certain nombre de paramètres qui lui sont propres :
- le nombre de livres par lecteur (suivant l'âge du lecteur, le type de documents)
- la durée du prêt (modulable en fonction du type de document)
- le montant des amendes par document et par jour
- le nombre de réservations possibles par lecteur
- les différentes catégories de lecteurs.
En ce qui concerne ce dernier paramètre, on insistera sur la nécessité de pouvoir créer autant de catégories de lecteurs que nécessaires :
- bibliothèques (pour le prêt inter-bibliothèques)
- écoles (pour des dépôts)
- classes (pour des visites de classes avec prêts de livres)
- relieurs (pour "bloquer" les livres à la reliure)
- personnel (pour les bibliothécaires)
- adultes
- enfants
- etc.
Module acquisitions
modifierLe module de gestion des acquisitions permet de :
- faciliter les ordres de commande (impression des lettres de commande);
- contrôler les arrivées et les retards des documents commandés;
- gérer les dépenses.
(caractéristiques particulières : gestion des dons, du dépôt légal, échanges inter-bibliothèques, ordres permanents,...)
Le module gère divers types de données :
- données concernant les commandes : informations bibliographiques, codes des fournisseurs, comptes bancaires à débiter (éventuellement suggestions des lecteurs);
- données (base ou module fournisseurs) concernant les fournisseurs : fichier d’adresses et informations administratives nécessaires au règlement comptable des fournisseurs (compte bancaire, ristourne,...);
- données concernant les lecteurs (option si l’on souhaite intégrer les suggestions des lecteurs).
Le système comptable des acquisitions permet la gestion de plusieurs comptes par filiales, départements, types de document, comprenant les attributions budgétaires, les sommes des paiements effectués, les sommes engagées (commandes ou abonnements en cours), les soldes disponibles.
Dans un système simple, les données sont introduites pour chaque commande à un fournisseur (avec relation avec un compte budgétaire).
Dans un système élaboré, les données bibliographiques introduites lors de la commande sont transférées au fichier catalographique qui effectue donc une reprise des notices catalographiques établies dans le module acquisition. Ces notices pourront être complétées.
Module catalogage
modifierUn document doit d'abord faire l'objet d'une création avant de pouvoir être mis en prêt (aux lecteurs ou à d'autres bibliothèques).
Les notices des documents peuvent être saisies à la bibliothèque ou être importées.
Le standard UNIMARC permet de partager des notices entre des systèmes hétérogènes. Unimarc est un format informatique international des données bibliographiques permettant les échanges entre logiciels documentaires ou bases de données bibliographiques. Principalement défini par l'IFLA (International Federation of Library and Institutions), Unimarc est conforme à la norme ISO 2709 (format pour l'échange d'information).
Les notices comprennent :
- numéro (unique)
- ISBN (International Standard Book Number : numéro international normalisé du livre (ISO 2108) : ce numéro permet d’identifier un titre ou une édition d’une monographie publiée par un éditeur déterminé
- acquisition année/prix
- code-barres
- titre
- auteur
- cote : ensemble de symboles, lettres ou chiffres, permettant de localiser retrouver un document sur des rayonnages de bibliothèque
- informations d’édition (par exemple nombre de pages, format, année - elles peuvent être en tout ou en partie identiques pour des documents d’une même collection)
- commentaires (notes générales, résumé, mots matière)
- d'autres données (compléments d’informations sur le titre et les auteurs)
- titre original
- complément du titre
- titre de la collection
- n° dans la collection
- autres auteurs
- public : enfants adolescents - adultes - tous publics
- autre : nouveauté
3 types de données particulières utiles à la description des entités bibliographiques physiques :
- données bibliographiques descriptives : données concernant le catalogage formel, respect du code de catalogage en vigueur dans la bibliothèque
- données concernant l’analyse de contenu : grandes classifications systématiques encyclopédiques (Dewey, CDU) et informations concernant une indexation analytique (vedettes matières de Laval et dérivés comme Rameau ou encore thésaurus spécialisés)
- données locales : informations sur l’exemplaire physique possédé par la bibliothèque (cote, n°d’inventaire, localisation, mode d’acquisition)
Des notices peuvent être importées :
- via des systèmes produits par des fournisseurs commerciaux de bibliographies (abonnements) - cédérom Electre, Livres Hebdo, Bookmark, Biblio File;
- réservoirs de notices catalographiques exemple : les notices de la Bibliothèque Nationale de France;
- échanges entre bibliothèques.
Module prêts
modifierCe module est associé au module lecteurs (emprunteurs) et permet de gérer le prêt des documents, l'historique des prêts et les statistiques.
Comment prêter un document? Il faut sélectionner le lecteur (qui doit exister préalablement) par :
- son nom ou le début de son nom
- son numéro d’identification
- un des numéros de document qu’il a déjà en prêt
Peuvent alors apparaître des indications telles que retard de cotisation, document en retard, document réservé ou message divers.
La sélection d’un lecteur permet d’effectuer des emprunts (emprunt), des retours de document (retour) ou encore des prolongations de documents en prêt (prolongations).
Si un document est emprunté, un lecteur peut le réserver. La disponibilité du document sera signalée. Il en va de même en cas de tentative de prêt de ce document à un autre lecteur. Un document peut être réservé par plusieurs lecteurs.
Il est nécessaire que le logiciel permette au bibliothécaire de paramétrer un certain nombres de critères :
- nombre de réservations possibles par lecteur
- nombre de réservations possibles pour un document (pour éviter de trop longues "files d'attente")
- nombre de jours pendant lesquels le document est "bloqué" pour le lecteur exemple : le lecteur a 10 jours pour venir emprunter le livre qu'il avait réservé et qui est à sa disposition. Au-delà de ce délai, le livre est remis en circulation ou passe en réservation pour un autre lecteur.
Module lecteurs (emprunteurs)
modifierFiche lecteur :
- numéro (unique)
- nom
- prénom
- adresse
- n° tél.
- année de naissance
- M/F
- code-barres
- groupe ((famille, classe)
- “cotisation” : date
Ce module permet donc la saisie des fiches des lecteurs (avec une gestion des groupes de lecteurs) et permet de vérifier pour chaque lecteur :
- les documents en prêt;
- les documents réservés;
- le retard de cotisation;
- les documents en retard.
Le module permet la recherche (par exemple en introduisant les premières lettres d’un nom).
Module autorités
modifierIl s'agit d'un développement récent dans le domaine des bibliothèques informatisées avec un répertoire des formes normalisées des vedettes alphabétiques et matières, avec systèmes de renvois et de notes (normalisation du classement et de l’accès aux notices) L’efficacité dépend des filtres mis en place dans l’entrée des nouvelles notices par comparaison avec les données déjà encodées (propositions des vedettes retenues et processus de validation sécurisée des vedettes = limitation des variantes orthographiques)
Un fichier d'autorité est établi pour :
- normaliser la forme des points d'accès auteurs (personnes physiques et collectivités), titres uniformes et matières des notices bibliographiques;
- retrouver toute la production d’un auteur ou toutes les éditions d’une même œuvre quelle que soit la forme du nom ou la variante de titre apparaissant sur les documents;
- identifier sans ambiguïté l’entité décrite.
Module périodiques
modifierLe module périodiques permet le contrôle des publications en série reçues par la bibliothèque. Il permet :
- la gestion des abonnements : initialisation d’un abonnement, d’une commande, d’un ordre permanent, renouvellements, mise à jour de la comptabilité (changements de prix);
- le bulletinage c’est-à-dire le contrôle de la réception de tous les numéros d’un périodique, d’une série ou d’une collection;
- la gestion des reliures : indique qu’une série est complète, rappel au relieur, traitement des index.
Module recherche
modifierLa recherche multicritères permet de rechercher des documents par un ou plusieurs mots (ou parties de mot) dans un ou plusieurs blocs de la notice du document. Voir également ci-dessous.
Recherche documentaire OPAC : l'Open Public Access Catalogue (accès public au catalogue en ligne) est un interface de consultation publique, autrement dit un poste de consultation du catalogue de la bibliothèque. Il permet au lecteur d'effecteur une recherche documentaire à son rythme, à sa convenance et sans risque pour les données.
Dans le cadre d'un usage public (verrouillage en seul mode “recherche documentaire”), la recherche peut s'effectuer selon divers modes (selon le logiciel) :
- recherche sur texte libre (par exemple un résumé);
- opérateurs booléens (ET, OU, SAUF);
- opérateurs mathématiques (>, <, =)
- dates;
- opérateurs de proximité (distance entre 2 termes);
- troncature (à gauche, à droite ou au milieu) pour obtenir tous les documents comprenant la chaîne de caractères avant troncature
Ce catalogue peut éventuellement être accessible via le web (cf. Socrate et bibliothèque de Morlanwelz : http://194.78.176.26/).
Certains OPAC permettent également au lecteur de consulter sa fiche lecteur, de poser des réservations et des suggestions d'achat.
Historique
modifierPour un livre, les derniers lecteurs. Pour un lecteur, les derniers documents empruntés.
L'historique n'est pas activé dans toutes les bibliothèques pour des raisons de déontologie et de discrétion (par rapport aux lectures de chacun). Dans d'autres bibliothèques, cette fonctionnalité est activée à la demande du lecteur qui souhaite se remémorer les ouvrages empruntés.
Codes-barres
modifierCette fonctionnalité permet la gestion des codes-barres pour les documents et les lecteurs. Pour rappel, un code-barres est une suite de caractères alphanumériques limitée à 20 caractères (identification unique). Attention : il existe plusieurs systèmes de codes-barres.
Un code-barres peut être lu par un stylo à rayon infrarouge ou par un scanner à main (douchette ou mini-scanner).
Il permet d'éviter les opérations d’encodage (diminution du temps de l’opération) pour les prêts comme pour les retours (lecteur/document).
Listes
modifierIl s'agit de permettre l'exportation des données (fichiers et statistiques) sous forme de fichiers compatibles avec les principaux tableurs du marché (date à date) :
- liste des documents;
- liste des lecteurs;
- fichier des données statistiques des prêts de documents.
Sauvegarde et restauration
modifierCette fonctionnalité permet la compression des données et la sauvegarde (de tout ou partie des fichiers) dans un fichier d’archive vers un support de sauvegarde.
Accès et paramètres
modifierEn vue d'assurer la protection des données contre les malveillances et maladresses éventuelles, l’accès à tout ou partie des données (lectures, insertion) est réservée aux utilisateurs disposant d’une identification (login) et d’un code d’accès ou mot de passe (password) valides.
Un animateur général (administrateur) détermine les paramètres de la bibliothèque et de chacun des membres de l'équipe. Des restrictions d'accès peuvent donc exister au sein de l'équipe. L'administrateur gère donc des profils-utilisateurs (par exemple login uniquement pour les prêts)
Comptabilité
modifierCette fonctionnalité permet de gérer :
- les acquisitions (commandes);
- les cotisations annuelles;
- les prêts;
- les amendes;
- les fournisseurs (coordonnées, remise).
La compatibilité peut être ventilée par sections.
Courrier
modifierCette fonctionnalité permet de gérer le courrier relatif aux
- commandes;
- rappels pour retard
Aide en ligne
modifierIl s'agit ici d'une assistance (helpdesk) pour assurer le bon fonctionnement du SIGB.
SGIB et cahier des charges
modifierLa bibliothèque qui souhaite se doter d'un système de gestion intégrée de bibliothèques devra procéder à un appel d'offres. Elle aura au préalable réalisé un cahier des charges en partant de ses besoins et attentes (étude préalable). Il est conseillé également de visiter des bibliothèques informatisées (voir les références des éditeurs et vendeurs de SGIB) et d'assister à des démonstrations.
Pour rédiger son cahier des charges, on peut utilement s'inspirer de documents en ligne :
- Cahier des charges pour l'informatisation d'une BM, Association des directeurs des bibliothèques départementales de prêt
- format HTML : http://www.adbdp.asso.fr/outils/infogestion/ccinfobds.htm
- format RTF : http://www.adbdp.asso.fr/rtf/ccinfobds.rtf
- Informatisation de la bibliothèque : cahier des charges, Bibliothèque départementale
Un guide pour l'élaboration d'un cahier des charges plus complexe est disponible sur le site web du Ministère français de la Culture (versions HTML et PDF).
Exemple de réponse à un cahier des charges :
- Cahier des charges pour l'informatisation d'une bibliothèque avec le logiciel BCDI 3 spécial : http://www.crdp-poitiers.cndp.fr/igdoc/bcdi3/Cahier-charges.PDF
Généralités
modifierL'informatique documentaire correspond à la recherche de documents (livres, périodiques, articles de revues, disques, dias, cassettes, vidéocassettes, cédéroms) par la voie informatique
- par interrogation en (ligne ("on line) auprès de banques de données extérieures à la bibliothèque;
- par interrogation directe des bases de données (fichiers) disponibles dans l'ordinateur de la bibliothèque (les catalogues informatisés).
Les recherches se déroulent le plus souvent en mode "menu" suivant un schéma hiérarchique et arborescent.
Les accès ou entrées dans un catalogue doivent être multiples :
- auteur
- titre
- sujet
- indice systématique
mais aussi
- ISBN
- collection
- cote de rangement
- mots ou associations de mots, parties de mot figurant dans l'ensemble de la notice catalographique (vedettes de la zone 1, vedettes (ou mots-clés) d'indexation, résumé éventuel)
- genre
Conditions matérielles préalables
modifierPour une utilisation aisée du système par le lecteur :
- la consultation par le public implique un nombre suffisant de terminaux mis à disposition
- le confort de recherche est un élément qui amènera le lecteur à recourir à l'outil de recherche informatique (place assise, isolement des terminaux afin de préserver la confidentialité de la recherche, matériel pour écrire les renseignements obtenus)
- un bref mais clair guide d'utilisation à côté de l'écran.
Exigences techniques
modifierPour une recherche documentaire efficace,
- il faut une uniformatisation de l'orthographe, des abréviations usuelles, des ponctuations et espacements,… lors de l'encodage
- le logiciel doit permettre une recherche tous azimuts et doit donc offrir de nombreuses clés de recherche (couplables ou non) par
- auteur
- titre
- sujet
- collection
- indice systématique
éventuellement par
- genre
- mot du résumé
Note : un thésaurus est une liste de mots-clés ou de descripteurs propres à un domaine particulier. Avantage : pas de décodage comme pour la CDU (langage adéquat et précis). Inconvénients : d'ordre linguistique, absence de classification des concepts.
- le logiciel doit en outre autoriser les recherches tronquées comme : début du nom de l'auteur, partie de titre, partie de vedette-sujet.
- le logiciel doit permettre des recherches par association logique de mots figurant dans les différents fichiers accessibles, qui sont associés à chacune des clés de recherche, grâce aux opérateurs booléens ET, OU, SAUF.
Une fois le (ou les) document(s) choisi(s), le lecteur doit pouvoir accéder à la notice complète, à la localisation du document et à sa disponibilité éventuelle (nombre d'exemplaires et date de retour des ouvrages) et, éventuellement, réserver (le(s) document(s).
Avantages du catalogue informatisé
modifierSi les terminaux sont en nombre suffisant, bien dispersés dans la bibliothèque, ils permettent un accès plus aisé que le catalogue manuel. Il permet l'accès à un catalogue collectif en réseau.
Objectifs
modifierL'informatisation d'une bibliothèque doit :
- libérer le personnel de tâches répétitives et fastidieuses (saisies de données bibliographiques, rappels, commandes, classement des notices) afin qu'il se consacre davantage à l'accueil, à l'information et à l'animation ;
- faciliter l'accès à l'information (suivant une approche multicritère) afin de satisfaire les besoins de tous ses lecteurs, et en accélérer la diffusion
- permettre l'accès immédiat aux données dès leur encodage ;
- gérer au mieux la circulation de tous les documents (livres, périodiques, cédéroms, cassettes vidéos,…), leur localisation et leur disponibilité ;
- permettre une gestion optimale des budgets alloués à la bibliothèque (gestion des recettes et dépenses) ;
- fournir les renseignements statistiques légaux ;
- assurer la confidentialité sur l'identité des lecteurs et sur les emprunts de document ;
- sauvegarder automatique les données (backup).
Un système informatique de qualité doit présenter les qualités suivantes :
- rapidité (temps de réponse) ;
- convivialité (facilité d'emploi) ;
- efficacité (réponse aux besoins des bibliothécaires et des lecteurs) ;
- évolutivité (c'est-à-dire être en mesure de suivre le développement des collections et être modulable et paramétrable selon les besoins des utilisateurs) ;
- sécurité (par rapport à l'accès à certains fichiers confidentialité, sauvegarde ?) ;
- fiabilité de fonctionnement (lecture des codes-barres, sécurité des autorités);
- garantie de sérieux de la firme et garantie d'un service de maintenance performant (rapidité du dépannage, service d'aide en ligne).
Méthodologie
modifierL'informatisation d'une bibliothèque est une opération qui nécessite une grande rigueur méthodologique. Elle nécessite le passage par plusieurs étapes.
Analyse
modifierL'informatisation des bibliothèques ne consiste pas à une simple transposition du "parcours du livre". Le livre ne suit pas un parcours linéaire. L'informatique amène des changements fondamentaux dans l'organisation du travail. Il est important de cadrer l'organisation du travail existante pour déterminer la nouvelle organisation et sa gestion (notamment humaine).
La décision d'informatiser une bibliothèque doit être consécutive à une prise de conscience des apports potentiels des TIC dans une bibliothèque :
- amélioration des opérations techniques : acquisitions, prêts (rapidité et qualité)
- maîtrise des coûts (habituellement, une bibliothèque méconnaît le coût unitaire d'opérations telles que le prêt, la catalographie, l'indexation)
- apport de services nouveaux (Internet)
- amélioration des services aux utilisateurs : vitesse de traitement, données plus complètes et consultation (OPAC), accès à des catalogues collectifs,…
La décision d'informatisation de la bibliothèque doit intégrer une réflexion sur :
- les modifications des procédures de travail
- le changement des plans de classement
- la réorganisation du travail au sein du personnel (réaffectation, travail en équipe, temps de formation).
L'informatique est un outil. Elle ne peut pallier une mauvaise organisation.
Étude
modifierL'informatisation ou réinformatisation d'une bibliothèque nécessite :
- le choix d'une personne ressource : personne qui connaît le fonctionnement des bibliothèques et dispose d'une expérience des systèmes informatisés 2. l'établissement d'un plan directeur comprenant
- les objectifs à long terme (constitution d'une banque de données, prêt simultané sur plusieurs postes, connexion à un réseau,…)
- les moyens à disposition (locaux, budget, modes de subventionnement, modes d'achat, frais d'acquisition et de fonctionnement
- la planification générale avec les étapes de l'information (échelonnement des opérations et des coûts)
- le calcul du coût de l'informatisation comprenant :
- le coût de conception du projet en cas d'appel à un consultant ou service extérieur
- l'achat du matériel (serveur, terminaux, PC, imprimantes, modem,…)
- l'achat des logiciels (système d'exploitation, système de gestion intégrée de bibliothèque, logiciels de bureautique,…)
- le coût de la préparation du site (alimentation électrique, câblage en réseaux, protection contre le vol, postes de travail pour bibliothécaires et espaces de consultation informatique pour les lecteurs avec mobilier, éclairage?)
- le coût de la conversion/migration de la base de données
- l'achat de données pour la catalographie rétrospective
- les frais de fonctionnement soit les coûts opérationnels (fournitures, consommables) de maintenance (8 à 12% de la valeur du matériel installé, les mises à jour des outils informatiques, les frais de communication et de connexion (abonnements)
- la formation du personnel
- des investissements soit
- un crédit extraordinaire
- un crédit-bail leasing qui permet de répartir la charge financière sur plusieurs exercices.
Sélection
modifierLes fournisseurs potentiels devront être choisis entre :
- des sociétés commerciales généralistes
- des sociétés spécialisées qui proposent une gamme de produits plus restreinte mais spécialisée dans les applications documentaires ou bibliothéconomiques
- des organismes (administration publique, université) ayant développé leur propre logiciel (note : cette option n'est généralement pas considérée comme la meilleure car peuvent se poser des problèmes lors du renouvellement de version ou lors d'échanges de données)
Il est important de se pencher, autant que faire se peut, sur le sérieux de l'entreprise, sa viabilité, ses références.
Appel d'offres
modifierL'appel d'offres est une obligation légale de mise en concurrence de fournisseurs. Cet appel d'offres doit faire l'objet d'une publication officielle et le choix définitif d'un fournisseur doit faire l'objet d'une adjudication administrative.
Le cahier des charges exposant les besoins, demandes, contraintes de la bibliothèque doit comprendre :
- des informations descriptives et quantitatives sur les collections, le bâtiment, le public cible, le personnel, le volume des transactions, la structure du réseau et la structure de la base de données de la bibliothèque;
- des précisions sur les fonctionnalités informatiques que devra remplir le système pour le traitement des données et sur ses possibilités d'évolution.
Les différents soumissionnaires doivent fournir une description détaillée de la configuration informatique proposée avec ses potentiels d'évolution et un exposé précis des modalités de paiement, des garanties, des frais de maintenance. Des descriptifs techniques précis doivent être fournis en annexe.
Ce cahier des charges est contraignant pour la bibliothèque comme pour le fournisseur. Ainsi la bibliothèque ne pourra réclamer si elle n'a pas fourni toutes les informations nécessaires ou a fourni des informations erronées; par contre, elle pourra se retourner contre le fournisseur si le logiciel ne remplit pas les conditions imposées.
Avant d'opérer un choix sur la base des réponses des fournisseurs au cahier des charges, il est conseillé de demander des démonstrations qui peuvent permettre d'évaluer l'aspect qualitatif des potentialités, la convivialité du système,… Il est préférable que cette démonstration ait lieu, non chez le fournisseur, mais en situation réelle dans une bibliothèque de même taille que celle à équiper. Il est toujours intéressant d'entrer en contact avec des utilisateurs des solutions envisagées.
Le choix définitif doit prendre en compte les aspects financiers, quantitatifs et qualitatifs des systèmes en concurrence.
Contrats
modifierLors de la négociation du contrat se définissent les droits et devoirs de la bibliothèque et du fournisseur. Le contrat doit préciser l'achat, les délais de livraison, le mode de paiement, la maintenance (dépannage).
Il s'agit souvent de contrats informatiques standards qui peuvent cependant être adaptés en fonction des spécificités précisées par la bibliothèque. Il est conseillé de soumettre le projet de contrat à un responsable informatique (par exemple de la commune à laquelle est attachée la bibliothèque) et à un juriste.
Les cédéroms de quotidiens et périodiques
modifierLe Soir (Belgique)
modifierEn attente
Le Monde (France)
modifierLe cédérom Le Monde contient l'ensemble des articles et éditoriaux provenant des parutions publiées depuis le 1er janvier 1987.
Clés de recherche disponibles : titre, texte intégral, auteur d'article, date, type d'article, taille, sujet (hiérarchique, alphabétique), sujet – France (idem), sujet – international (idem), nom propre, critique d'œuvre (genre d'œuvre, auteur, titre).
Configuration requise :
- Windows : PC 386, 4 Mo de mémoire vive, Windows 95
- Mac : processeur 68020, 4 Mo de mémoire vive, système 7
Abonnement annuel – mise à jour trimestrielle Éditeur : CEDROM-SNi www.cedrom-sni.com Distributeur : OCD (France)
Plus qu’une simple transcription du quotidien sur support numérique, "Le Monde 1939-2002 – L’histoire au jour le jour" comporte de nombreuses archives vidéographiques, photographiques et sonores afin de donner un véritable côté multimédia au Monde.
Ce CD-ROM permet aussi d’accéder à une recherche complète en texte intégral, par thèmes (ex : guerre froide, mondialisation, …), par type de média (photos, textes, cartes, vidéos, discours), par année ou par zone géographique.
- 23 dossiers thématiques
- plus de 1400 articles du Monde
- plus de 20 000 dates et évènements
- près de 400 "Unes" du Monde
- près de 50 vidéos plein écran
- plus de 280 photos
- près de 80 cartes "vectorielles"
- plus de 80 discours et enregistrements radiophoniques
Configuration requise : Pentium 166 Mhz, 32 Mo de RAM, Windows 95/98/Me/NT/2000, lecteur CD-ROM x8.
Éditeur : Emma.
Le Monde diplomatique (France)
modifierLe Monde diplomatique 1980-2000 contient sur un seul cédérom l'ensemble des articles, éditoriaux, cartes, tableaux et graphiques provenant des numéros publiés chaque mois depuis le 1er janvier 1980.
Clés de recherche disponibles : titre, texte intégral, auteur d'article, type d'article, date, critique d'œuvre, pays, taille, dossiers-séries-suppléments, sujets
Configuration requise :
- Windows : PC 386, 4 Mo de mémoire vive, Windows 95
- Mac : processeur 68020, 4 Mo de mémoire vive, système 7
Mise à jour annuelle Éditeur : CEDROM-SNi (www.cedrom-sni.com) Distributeur : OCD (France)
Libération (France)
modifierLe cédérom Libération contient l'ensemble des articles et éditoriaux provenant des parutions publiées depuis le 1er janvier 1995.
Clés de recherche disponibles : titre, texte intégral, auteur d'article, date, section, type d'article, taille, sujet (hiérarchique, alphabétique), territoires français (idem), territoires étrangers (idem), personnalités, entreprises s
Configuration requise :
- Windows : PC 386, 4 Mo de mémoire vive, Windows 95
- Mac : processeur 68020, 4 Mo de mémoire vive, système 7
Abonnement annuel - Mise à jour trimestrielle Éditeur : CEDROM-SNi (www.cedrom-sni.com) Distributeur : OCD (France)
Roularta (Belgique)
modifierL'information publiée tout au long des années dans les magazines du Roularta Media Group représente une masse d'archives inestimable, tant pour ceux qui suivent la bourse et l'économie que pour ceux qui se passionnent pour la politique, le design, le lifestyle, la gastronomie ou le sport. Depuis une dizaine d'années, Roularta propose un accès aisé et pratique à cette importante banque d'archives. Le contenu d'années de publications de 14 magazines a en effet été compilé sur le CD-ROM RMG, rendu très maniable grâce à un moteur de recherche.
Magazines :
- en français : Le Vif, Trends=Tendances, Bizz, Cash!, Industrie, Le Vif Weekend, Foot Magazine
- en néerlandais : Knack, Trends, Bizz, Cash!, Industrie, Knack Weekend, Voetbal Magazine
Plusieurs formules d'abonnement sont à disposition. Outre la formule de l'abonnement, il est également possible de constituer une collection d'archives en achetant les cédéroms individuels.
RAMEAU
modifierRAMEAU (Répertoire d'autorité-matière encyclopédique et alphabétique unifié) est le langage d'indexation élaboré et utilisé par la Bibliothèque nationale de France, les bibliothèques universitaires ainsi que de nombreuses autres bibliothèques de lecture publique ou de recherche.
Langage d'indexation pré-coordonné, RAMEAU est composé d'un vocabulaire de termes reliés entre eux et d'une syntaxe (règles de construction pour l'indexation). Àla différence d'un thésaurus, la liste d'autorité encyclopédique n'est pas constituée a priori mais au fur et à mesure des besoins d'indexation et évolue sur la base des propositions (http://rameau.bnf.fr/proposition/index.htm) faites par le réseau de ses utilisateurs.
Il contient, dans des notices d'autorité reliées entre elles, le vocabulaire et les indications qui permettent de construire les vedettes-matières dans un fichier bibliographique.
Pour rappel : les notices d'autorité-matière
- les types de notices
- les zones d'une notice
- présentation matérielle d'une notice
cf. http://rameau.bnf.fr/utilisation/guide/rameau2_1.htm
Pour la Belgique, on rappellera que l'Arrêté du 14 mars 1995 du Gouvernement de la Communauté française relatif à l'organisation du service public de la lecture indique en son article 8 :
« | |
En ce qui concerne les livres, périodiques et documents, les bibliothèques publiques doivent respecter les normes bibliothéconomiques suivantes :
Les bibliothèques publiques doivent travailler selon la dernière édition ou la dernière mise à jour des normes bibliothéconomiques auxquelles il est fait référence ci-dessus et, dans un délai raisonnable, adapter le classement déjà réalisé à ses modifications. | |
» | |
Ensemble des notices d'autorité-matière, la liste d'autorité est consultable en ligne (http://noticesrameau.bnf.fr:8096/) gratuitement.
La liste d'autorité est complétée par le Guide d'indexation (http://rameau.bnf.fr/formation/intervenants/Guide%206e/) qui en assure la lecture cohérente et le bon usage (règles d'établissement de la vedette : http://rameau.bnf.fr/utilisation/guide/rameau2_2.htm).
Ce site permet aux membres ou futurs membres du réseau RAMEAU de consulter la liste d'autorité, de s'informer et de faire des propositions portant sur les notices d'autorité.
Le Journal des créations et des modifications (http://rameau.bnf.fr/utilisation/journal.htm) informe des changements intervenus sur la liste d'autorité à une période donnée.
Question ou suggestion : rameau@bnf.fr - Rubrique Actualités : http://rameau.bnf.fr/actualites.htm
Electre
modifierD'après EDIFICE (Espace de Documentation et d'Information pour la Formation Initiale et Continue dans l'Enseignement), IUFM, Académie de Grenoble.
Site web d'Electre : http://www.electre.com
Édité par le Cercle de la Librairie, le cédérom Electre contient l'ensemble des livres publiés en France et/ou en français (mais recense également les ouvrages épuisés) avec index par auteurs, par titres, par sujets et par éditeurs et collections. C'est l'équivalent numérique de Livres Hebdo, Le livre du mois, Le livre de l'année. Ces ouvrages doivent être disponibles dans les circuits de distribution du livre.
La base de données est également accessible via le web (http://www.electre.com).
Electre permet d'être informé sur les nouveautés de manière générale ou en fonction d'un sujet d'intérêt. Electre facilite les acquisitions en permettant d'être informé, de choisir, de sélectionner et de commander avec efficacité et rapidité. Le système permet de récupérer des notices dans son système de gestion, permettant ainsi d'éviter la saisie et le catalogage et de disposer d’un fichier cohérent.
Il existe plusieurs formules d'abonnement (le prix variant selon la localisation France métropolitaine ou étranger, nombre de disques par an, version monoposte, option multimédia, version réseau). Ces coûts ne permettent pas à toutes les bibliothèques de se l'offrir.
Bases et recherches
modifierElectre comprend 2 bases :
- la base bibliographique;
- la base Éditeurs/diffuseurs livres.
Recherches
modifierÀ chaque base correspond une fenêtre de recherche distincte. Dans la partie médiane de la fenêtre, s'affichent les différentes recherches menées dans la base.
Chaque recherche s'inscrit sur une ligne ; les critères retenus y sont affichés, avec en bout de ligne, le nombre de documents trouvés.
Pour accéder aux documents trouvés à l'issue d'une recherche, il suffit de double-cliquer sur la ligne correspondante dans la fenêtre de recherche.
Les recherches sont, par défaut, indépendantes les unes des autres. Plusieurs lignes de recherche peuvent cependant être liées. Les boutons "Restreindre" et "Combiner" permettent, le cas échéant, de restreindre les recherches en utilisant un critère, ou de combiner, par les opérateurs booléens ET, OU et ET NON, plusieurs lignes de recherche.
Différents formats de restitution sont proposés. Ils varient selon la base où est menée la recherche et sont présentés sous la forme d'onglets.
Dans la liste, il existe des possibilités de trier les notices, modifier leur format, marquer les documents pertinents.
Autres possibilités : enregistrer une session de recherche, exporter les résultats, imprimer au format choisi.
La base bibliographique
modifierLa base bibliographique contient les notices d'ouvrages à paraître, disponibles, épuisés ou déclarés momentanément indisponibles par l'éditeur ou le distributeur. Les ouvrages sont soit publiés en France, quelle que soit la langue, ou publiés à l'étranger (76 pays) en langue française.
Electre assure le respect des règles bibliographiques et la cohérence et la clarté des différents fichiers de la base : auteurs, éditeurs, collections… Pour des données homogènes et des accès normalisés, des fichiers "autorité" ont été créés : un auteur, un éditeur, une collection ont une seule entrée dans la base avec d’éventuels renvois. Chaque livre est catalogué dans le respect de la norme Afnor Z 44-073 .
Les notices comportent une indexation systématique, selon la classification décimale Dewey, et des vedettes-matières, selon la liste Rameau depuis 1995.
Electre affirme ainsi être est la seule base bibliographique en France à fournir :
- 2 niveaux d’indexation thématiques (Dewey et Rameau);
- un résumé neutre du contenu des ouvrages (pour les livres parus depuis 1984);
- le niveau de lecture (tout public, professionnel,…) depuis 1995;
- 2 lexiques professionnels et universitaires (sciences humaines, sciences-techniques et médecine);
- la catégorie de l’ouvrage selon les grands secteurs de vente : poche, jeunesse, livres pratiques, beaux livres… (depuis 1995);
- les couvertures des ouvrages;
- le texte des quatrièmes pages de couverture;
- de nombreuses tables des matières.
Recherche dans la base Livres
modifierSix types de recherche sont proposés :
- Rapide : accès direct aux notices en tapant quelques mots de l'auteur, du titre, de l'éditeur et/ou de la collection
- Bibliographique : 5 critères sont proposés (titre, mot du titre, auteur, éditeur et collection)
- Sujet : sélection des ouvrages à partir de mots extraits des vedettes-matières, des rubriques Dewey qui leur sont associées, ou étendue aux mots des titres et des résumés.
- Rameau : sélection des ouvrages à partir des vedettes-matières Rameau qui lui ont été associées.
- ISBN
- Panier constitué lors de recherches précédentes
Les recherches peuvent être modulées compte tenu de la disponibilité des ouvrages signalée par des boules de couleurs : vert disponible, rouge épuisé, jaune nouveauté, bleu à paraître.
Plusieurs recherches peuvent être combinées au moyen des opérateurs booléens ET, OU, ET NON.
Format de restitution disponibles : liste, intitulé, ISBD, Unimarc, Electre.
Base Éditeurs/diffuseurs livres
modifierCette base recense les notices des organismes publiant en langue française dans le monde entier, ainsi que les notices de leurs diffuseurs ou distributeurs.
La notice contient la raison sociale, la forme bibliographique, et éventuellement les autres appellations, l'ISBN, les coordonnées, la mention des spécialités et les renseignements de diffusion et de distribution.
Recherche dans la base Éditeurs/diffuseurs livres
modifierLa recherche s'effectue uniquement par la recherche multicritère. Les critères sont proposés sous la forme d'onglets : nom, mot du nom, spécialité, pays, département, ville, n° ISBN.
Plusieurs recherches peuvent être combinées au moyen des opérateurs booléens ET, OU, ET NON
Formats de restitution disponibles : liste, fiche
BN Opale Plus
modifierUn document disponible dans un espace ou un site particulier
modifierLe catalogue BN-OPALE PLUS réunit l'ensemble des livres et périodiques présents à la BnF (Bibliothèque nationale de France), quel que soit le site (Tolbiac-François-Mitterand, Richelieu, Arsenal, etc.) ou l'espace (haut ou rez-de-jardin).
Si vous utilisez plus particulièrement une salle ou un espace de la bibliothèque (par exemple, les salles du haut-de-jardin) et que vous souhaitez n'effectuer une recherche que dans cet espace, vous devez limiter la recherche à ce sous-ensemble particulier. Quel que soit le mode de recherche utilisé, une option "Voir ou modifier votre sélection" est proposée sur l'écran de recherche. Cliquer sur la croix blanche pour l'activer. Cette option vous permet de ne sélectionner qu'un espace ou qu'une salle de la bibliothèque, par exemple : "Haut-de-jardin". Par défaut, tous les sous-ensembles sont sélectionnés. Pour limiter une recherche aux documents en libre-accès en haut-de-jardin, décocher tous les autres sous-ensembles. Valider, puis effectuer la recherche.
Dans cette version du catalogue, les documents accessibles en libre-accès en rez-de-jardin ne peuvent pas être sélectionnés.
Un document consultable sur internet
modifierUne partie de la collection des documents numérisés peut être consultée sur Internet. Ces documents comprennent des livres, des revues, des images, etc. Ils appartiennent tous au domaine public. Un catalogue spécifique leur est dédié : Gallica.
Vous pouvez aussi y avoir accès à partir de BN-OPALE PLUS, via l'option "Voir ou modifier votre sélection" qui vous est proposée sur l'écran de recherche. Vous devez cliquer sur la croix blanche pour l'activer. Par défaut, tous les sous-ensembles sont sélectionnés. Vous devez décocher tous les sous-ensembles et ne garder coché que le sous-ensemble "Collections numérisées".
Vous disposez aussi d'un accès direct à ces documents sur la page d'accueil de BN-OPALE PLUS, en cliquant sur "Accès direct aux collections des imprimés numérisés".
Des périodiques : revues, magazines, journaux
modifierPour retrouver un périodique, il est préférable d'utiliser le mode "recherche combinée". Vous pouvez y sélectionner l'index "Titre - > Périodique".
Si vous connaissez le titre exact d'une revue, sélectionnez au dessus du champ de saisie, l'option "commence par".
Les périodiques en libre-accès ne sont le plus souvent disponibles que pour les années les plus récentes. Après avoir trouvé la référence d'un titre, vérifiez que la période souhaitée est bien disponible. Pour les documents en libre-accès, cette période est indiquée à la suite de la cote. Pour les documents en magasin, vous devez cliquer sur le numéro affiché en bleu, avant la cote.
Des articles de périodiques
modifierLes articles de périodiques ne sont pas signalés dans BN-OPALE PLUS, il n'est donc pas possible de faire une recherche par un nom d'auteur ou un titre d'article, non plus que sur un sujet d'article. Ces recherches peuvent être effectuées sur les bases de données disponibles dans les salles de lecture.
Vous voulez retrouver :
- un document dont vous connaissez le titre et / ou l'auteur : utilisez l'écran "recherche simple".
- un document dont vous connaissez le titre exact : il est préférable d'utiliser le mode "recherche combinée". Vous pouvez y sélectionner l'index "Titre - > livre" ou "Titre - > périodique", sélectionnez au dessus du champ de saisie, l'option "commence par". Si vous utilisez simultanément plusieurs critères, vous obtiendrez une liste de réponses plus restreinte. Attention toutefois, mieux vaut commencer avec un unique critère et affiner votre question au fur et à mesure si vous constatez que vous obtenez un nombre de réponses trop important.
- un document pour lequel vous avez des références imprécises ou incertaines : si vous n'êtes pas sûr de vos références, mieux vaut utiliser la recherche par mots du mode "recherche combinée". L'ordre des mots est indifférent. Vous ne devez pas en ce cas saisir les articles. BN-OPALE PLUS contient un très grand nombre de références et certains mots courants ne sont pas suffisamment significatifs pour pouvoir être utilisés en recherche par mots (par exemple : dictionnaire, traité, etc.). Pour ce type de recherche, il vaut mieux n'utiliser qu'un seul critère, choisir l'option "commence par" et saisir le début du titre. Vous pouvez préciser votre question en ajoutant un et un seul critère de recherche parmi les critères suivants : date de publication (avant ou après une date), langue de publication, pays de publication.
- Pour retrouver un document portant sur un sujet particulier : la recherche par sujet est possible selon différents modes :
- Sujet : il s'agit des sujets RAMEAU (Répertoire encyclopédique et alphabétique unifié), utilisés à la BnF pour les documents entrés à la BnF depuis 1980. ** Dewey : la recherche par classification "Dewey (indice numérique)" est plutôt conseillée aux utilisateurs expérimentés. ** Dewey : la recherche par classification "Dewey (libellé)" est une recherche par mot, plus facile à utiliser. Mieux vaut utiliser le mode "contient le(s) mot(s)" que "commence par". L'indexation Dewey est utilisée à la BnF pour les documents entrés à la BnF depuis 2000 et pour les ouvrages disponibles en libre-accès. ** Cote libre-accès : La recherche par cote libre-accès est facilitée par le menu "Aide" qui vous présente le déroulé des différentes cotes, classé par disciplines (architecture, droit, etc.), par salle (haut-de-jardin / rez-de-jardin ; Salle A, B, C…), puis par cote et libellé précis (Économie - généralités ; Mathématiques économiques ; etc.). Vous ne pouvez sélectionner qu'un libellé à la fois.
Si vous souhaitez en savoir plus, vous êtes invité à consulter le Guide de la recherche documentaire, disponible en ligne sur le site, et qui présentera les principales étapes pour élaborer une recherche de références bibliographiques.
Ce que l'on ne trouve pas dans BN-OPALE PLUS
modifierAujourd'hui, le catalogue BN-OPALE PLUS n'est pas encore tout à fait complet. En particulier, on n'y retrouve pas :
- les références des documents appartenant aux collections audiovisuelles (documents sonores, vidéos, documents électroniques, etc.) peuvent être consultées sur le catalogue audiovisuel.
- les références des documents appartenant aux collections spécialisées (manuscrits, estampes, cartes et plans, médailles, etc.) peuvent être consultées sur le catalogue BN-OPALINE.
- les références des documents appartenant aux langues écrites en caractères non latins (russe, arabe, sanskrit, etc.) peuvent être consultées à la Bibliothèque nationale de France, dans les salles I ou X (salle de référence bibliographique du haut et du rez-de-jardin).
Pour en savoir plus
modifierPour faire une interrogation dans le catalogue : consulter le catalogue (http://catalogue1.bnf.fr/aide/texteAide/consulterlecatalogue2)
Pour utiliser au mieux les services offerts par le catalogue : Services et fonctionnalités du catalogue (http://catalogue1.bnf.fr/aide/texteAide/servicesetfonctionnalites2)
Pour localiser un document : Consulter un document (catalogue1.bnf.fr/aide/texteAide/consulterundocument2)
Taurus
modifierHistorique
modifierEn 1995, la bibliothèque centrale (de la Province du Hainaut) fait le choix d'adopter le logiciel intégré de gestion de bibliothèque Vubis de la firme GEAC afin d'assurer l'ensemble de ses tâches bibliothéconomiques de manière plus harmonieuse et efficace. Afin de ne pas léser les autres institutions provinciales qui n'avaient pas la nécessité d'un logiciel intégré de gestion de bibliothèque mais qui souhaitaient conserver un catalogue informatisé de leurs collections, CIP a mis au point un catalogue collectif sous le logiciel Taurus.
Ce catalogue s'est développé et reprend aujourd'hui, en plus des collections des institutions provinciales, les fonds de nombreuses bibliothèques communales ou autres de la province de Hainaut et forme aujourd'hui le catalogue collectif des bibliothèques hennuyères, consultable via des bornes installées dans plus de 54 bibliothèques du Hainaut et en ligne sur le site de Biblio Pages? (site satellite du site de la Province de Hainaut http://www.hainaut.be).
Le catalogue collectif reprend les fonds de plus de 54 bibliothèques du Hainaut (plus d'un million et demi de références) et, pour les périodiques, le travail du groupe de dépouillement partagé "Départ Hainaut" qui compte une quinzaine de bibliothèques actives.
Taurus et périodiques
modifierLe cédérom Taurus permet une recherche sur plusieurs critères (titre, date, sujet, ...) dans une base de données de plus de 170.000 articles de revues dépouillés. Ce cédérom reprend le dépouillement du groupe DEPART Hainaut mais aussi celui de plusieurs bibliothèques d'enseignement et/ou de niveau provincial.
DEPART Hainaut est un groupe créé en 1991 et composé de plusieurs bibliothèques de types divers qui vise à dépouiller un maximum de revues et couvrir ainsi le plus de domaines possible. Le dépouillement signifie la sélection d'articles de revues, l'analyse et l'établissement d'une fiche normalisée.
Chaque bibliothèque qui participe au dépouillement reçoit en retour deux outils : le DEPART Hainaut Sommaires (bulletin des sommaires des revues dépouillées par le groupe) et le cédérom Taurus.
Une recherche sur le cédérom fournira les références de nombreux articles pour une recherche approfondie sur un sujet précis.
Remarques
modifierAprès avoir fait une recherche sur les articles de revue et avoir identifié la revue recherchée, on ne peut pas identifier davantage cette revue et sa localisation (les bibliothèques n'ayant pas encodé leurs collections).
Les encyclopédies numériques
modifierLes encyclopédies sur cédérom
modifierÀ développer avec informations actualisées.
Pour qu'elles puissent donner leur pleine mesure, les encyclopédies devraient être installées sur des ordinateurs connectés à l'Internet.
Les encyclopédies en ligne
modifierÀ développer
Une sitothèque (base de sites de références) dans les "favoris" du navigateur devrait recenser les encyclopédies en accès libre.
Wikipédia
modifierEst-il possible d'imaginer une encyclopédie à laquelle chacun participerait? Autrement dit, d'adopter la philosophie du logiciel libre pour développer une encyclopédie? C'est le principe de Wikipédia (contraction de Wiki et Encyclopedia) (http://fr.wikipedia.org), un projet d'encyclopédie libre et collaborative s'appuyant sur l'hypertexte.
La notion d'écriture libre signifie que tout article écrit dans l'encyclopédie est automatiquement couvert par la Licence de Documentation Libre de GNU; ainsi chacun a le droit d'accéder, de reprendre, modifier, enrichir, diffuser les articles de l'encyclopédie. La seule contrainte (et protection) est que la même licence s'applique à toute copie, version dérivée ou modifiée. L'écriture est dite collaborative dans la mesure où tout le monde peut participer au développement, à l'amélioration et à l'enrichissement de l'encyclopédie. Un travail qui s'appuie sur des milliers de collaborateurs volontaires.
Cette philosophie "open content" se retrouve également dans le projet Nupedia (http://www.nupedia.com)(uniquement en anglais).
Les dictionnaires en ligne
modifierLes encyclopédies gratuites en ligne sont de plus en plus rares. Qu'en est-il des dictionnaires ? Peut-on encore aujourd'hui disposer sur le web de dictionnaires de français, de dictionnaires dans d'autres langues, de dictionnaires bilingues... Lesquels pourraient figurer dans la sitothèque de la bibliothèque.
Dictionnaires de français
modifierSeule difficulté dans la quête de ces dictionnaires : l'identification de leur origine. Pas toujours aisé de savoir qui porte ce dictionnaire en ligne : une association, une université, un éditeur, un particulier ? C'est parfois surprenant. Ainsi un dictionnaire français-anglais qui peut se nourrir de vos suggestions est-il proposé par la UMR 6061 - Génétique et Développement (CNRS - Faculté de Médecine de Rennes) ! Il propose pas moins de 102.000 termes (http://sun-recomgen.univ-rennes1.fr/FR-Eng.html).
Une de ces richesses en ligne est certainement le Trésor de la langue française informatisé (http://atilf.inalf.fr). L'originalité du TLF réside dans la possibilité de rechercher classiquement (avec le mot correct) mais aussi, très simplement, en tapant le mot phonétiquement, en omettant les accents, les tirets des mots composés, en tapant les mots fléchis (c'est-à- dire des formes conjuguées de verbes, des pluriels de substantifs. des formes quelconques d'adjectifs) Il est également possible d'opérer une saisie phonétique à partir de boutons (ainsi A-R-M-O-N-i-O-M devient "Harmonium").
Dans le domaine linguistique, on pouvait certainement compter sur nos cousins québécois qui mettent à disposition le Grand dictionnaire terminologique, le résultat de 30 années de travail de spécialistes de l'Office québécois de la langue française. Ce grand dictionnaire (http://www.oqlf.gouv.qc.ca/) vous donne accès à près de 3 millions de termes français et anglais du vocabulaire industriel, scientifique et commercial, dans 200 domaines d'activité.
Faire œuvre de pionnier vous intéresse? Alors rendez-vous sur le Wiktionnaire (http://fr.wiktionary.org), un cousin de Wikipédia. Autrement dit un projet de dictionnaire de français écrit collectivement qui s'est lancé le 22 mars 2004. Selon le principe du wiki, chacun est libre de modifier n'importe quelle page, sans aucune nécessité de s'enregistrer.
Si vous vous intéressez aux synonymes, un des meilleurs outils est sans doute l'austère dictionnaire des synonymes réalisé par le CNRS et l'université de Caen (http://elsap1.unicaen.fr/cherches.html). On peut y introduire des unités lexicales (mots, expressions) et les résultats sont classés.
Certains outils ont l'avantage d'être multifonctions comme chez TV5.org (http://www.tv5.org) où l'on peut accéder à des dictionnaires de français, des synonymes, français-anglais, anglais-français et aux règles de conjugaison.
Bilinguisme en ligne
modifierOn peut disposer en ligne de nombreux dictionnaires bilingues. Dans des langues qui nous sont familières comme les autres langues principales européennes mais aussi dans des langues minoritaires en Europe. Ou dans des langues plus exotiques. On trouve ainsi un Dictionnaire français-japonais (http://dico.fj.free.fr/index.php) en ligne; il peut également être téléchargé. Dans nos bibliothèques, ces dictionnaires bilingues peuvent être des outils pour l'étude des 2e, 3e et 4e langues. Ou peuvent aider à l'apprentissage du français chez des primo-arrivants.
Certains dictionnaires étonnent car jouant sur d'autres logiques. Ainsi les dictionnaires français-anglais et anglais-français développés par le CNRS, l’Université de Lyon 1 et l’Université de Caen (http://dico.isc.cnrs.fr/dico_html/fr/index_tr.html) permettent d'aboutir à des représentations graphiques.
On a parfois dit que l'Internet allait tuer nos langues nationales au détriment de l'anglais. Il n'en est heureusement rien et même nos langues endogènes peuvent s'épanouir sur la Toile. On y a repéré Li "Ptit Larousse" do walon (le "Petit Larousse" du Wallon) (moti.walon.org) et un dictionnaire français-picard (http://www.chti.org/chti/glossaire/index.php) avec une base de données qui contient 2390 mots ou expressions.
Ce medium moderne qu'est l'Internet ne tourne pas le dos au passé et aux langues dites mortes. Ainsi on peut s'appuyer sur le Dico Latin? (http://www.dicolatin.com), le dictionnaire français latin et latin-français de Patrick Contart basé sur le constat qu'aucun dictionnaire ne prenait en compte le siècle de l'auteur de référence pour la traduction.
Pour chaque langue
modifierSi l'on s'intéresse aux dictionnaires unilingues, il peut être intéressant de télécharger le dictionnaire Freelang (http://www.freelang.com/dictionnaire/). C'est un programme gratuit à télécharger auquel on peut ensuite ajouter autant de listes de mots qu'on le souhaite. 167 dictionnaires sont actuellement proposés ! De l'afrikaans au wolof en passant par le grec ancien ou le tamoul.
Rareté
modifierCet outil moderne qu'est l'Internet a l'avantage de mettre à la portée de chacun des ouvrages rares. N'importe quel internaute peut aujourd'hui accéder aux différentes versions du dictionnaire de l'Académie française (http://dictionnaires.atilf.fr/dictionnaires/ACADEMIE/index.htm) depuis celle de 1694. Grâce encore au Projet ARTFL (Project for American and French Research on the Treasury of the French Language), on peut également se pencher sur le Thresor de la langue françoyse, tant ancienne que moderne de Jean Nicot (1606) (http://www.lib.uchicago.edu/efts/ARTFL/projects/dicos/TLF-NICOT/) ou le Dictionaire critique de la langue française de Jean-François Féraud (1787-1788) (http://www.lib.uchicago.edu/efts/ARTFL/projects/dicos/FERAUD/). Un site (http://www.catholicon.net) vous permet même de télécharger le Catholicon rédigé par Jehan Lagadec en 1464 et qui serait le premier dictionnaire trilingue du monde (breton-français-latin). On vous livre ainsi la copie numérisée de l'exemplaire complet détenu par la ville de Quimper (édition Calvez de 1499).
Dans tous les domaines
modifierDans des domaines comme l'informatique et l'Internet, il est bon également de disposer de dictionnaires spécialisés. Ce sont souvent des sites qui se présentent davantage comme des sites classiques que comme des traditionnels dictionnaires en ligne. On citera le Dictionnaire de l'informatique et de l'Internet (http://www.dicofr.com) et le Dictionnaire de l'internaute (http://www-03.ibm.com/ondemand/ca/fr/dictionnaire/). Mais ce ne sont pas les seuls domaines où l'on peut trouver des dictionnaires.
Pour les trouver, vous pouvez vous appuyer sur Lexicool.com (http://www.lexicool.com), un moteur de recherche qui contient actuellement plus de 7500 liens vers des dictionnaires et glossaires bilingues et multilingues consultables gratuitement sur Internet.
Un musée virtuel
modifierEt si vous faites partie de ces passionnés des dictionnaires, rendez-vous au Musée virtuel des dictionnaires (http://www-bu.bibu.u-cergy.fr/Culture/Musee_dictionnaire/musee_du_dictionnaire.htm). Ce site propose un historique des dictionnaires français, une chronologie, apporte des informations précises sur chaque dictionnaire (genèse, auteur, contenu), accessibles par la chronologie ou la liste des auteurs, avec des extraits significatifs (premières pages, préface, articles, illustrations) et un signalement bibliographique (articles et ouvrages, colloques, autres sites).
- Un site à visiter : Lexilogos, mots & merveilles des langues d'ici & d'ailleurs (http://www.lexilogos.com)
La Cartoonerie
modifierLa Cartoonerie permet de créer des films d'animation digne d'un pro. On peut y concevoir personnages, décors et mouvements de manière très précise, ce qui rend la chose particulièrement amusante. Les 10-12 ans sont les plus réceptifs à ce type de jeu. Ils passent beaucoup de temps à paufiner leurs personnages, de la silhouette aux couleurs des vêtements, en passant par la coupe de cheveux. Une fois les éléments installés, on peut contrôler le moindre batement de paupière de ces marionnettes virtuelles, et jouer avec le cadrage. Le concept existe depuis 2005 et a séduit beaucoup de jeunes. Une version adulte serait en préparation...
GCompris
modifierGCompris est un logiciel libre éducatif qui propose des activités variées aux enfants de 2 à 10 ans. Parmi les jeux proposés on trouve :
- découverte de l’ordinateur : clavier, souris, les mouvements de la souris, ...
- mathématiques : révision des tables, dénombrement, les tables à double entrée, symétrie, ...
- sciences : l’électricité, l’écluse, le cycle de l’eau, le sous-marin, ...
- géographie : placer les pays sur une carte
- jeux : des casses têtes, les échecs, le memory, ...
- lecture : exercice d’entraînement à la lecture
- autres : lecture de l’heure, peintures célèbres sous forme de puzzle, dessin vectoriel, création de dessin animé...
GCompris a reçu le prix éducatif lors des trophées du libre qui a eu lieu à Soissons France le 24 Mai 2003. Ce logiciel est distribué sous la licence GPL . C’est un programme officiel du projet GNU et OFSET. GCompris fonctionne sur GNU/Linux, MacOSX et Windows.
EPN & bibliothèque
modifierUne bibliothèque qui, par définition, est un "service de proximité" peut être tentée d'installer un cyberespace. Il peut s'agir d'un simple point d'accès à l'Internet mais il peut s'agir également d'une zone à vocation d'espace public numérique (EPN). L'appellation espace public numérique désigne :
- tout lieu ouvert au public…
- à vocation non lucrative…
- disposant d’un projet d’accompagnement…
- individuel et/ou collectif…
- favorisant l’accès, l’initiation et l’appropriation…
- à l’Internet, au multimédia, à la bureautique.
Un tel lieu peut être considéré comme un moyen de réduire la fracture numérique. Dans d'autres lieux, il sera davantage envisagé comme un outil permettant d'accroître l'insertion socio-professionnelle, l'employabilité du public formé. Un EPN dans la bibliothèque est un service public ; à la différence d'un EPN porté par une association, il est soumis de fait et de droit aux conditions d'exercice du service public. De plus, il est intégré en tant que tel dans le service de lecture publique et doit s'approcher au plus près de la Charte des bibliothèques telle qu'elle est définie par l'Unesco ([1]) un outil d'éducation permanente en favorisant une approche critique de l’outil Internet et un usage citoyen.
Une des difficultés de l'intégration des EPN dans une bibliothèque peut être de faire fonctionner correctement de services de nature différente, dans un environnement soumis à des contraintes spécifiques :
- l'accès à la recherche sur les fonds documentaires de la bibliothèque doit-il s'effectuer à partir des mêmes machines ? L'accès à la sitothèque (terme utilisé pour désigner le choix de sites Internet particulièrement pertinents) est-il proposé différemment ?
- L'existence d'un réseau propre aux bibliothèques ou même rattaché à la mairie laissera-t-elle le choix des outils, des logiciels pour des raisons de compatibilité ?
- les horaires d'ouverture de l'une et de l'autre vont-ils bien coïncider ?
- Les bibliothécaires peuvent-ils ou sont-ils à même d'assurer les missions d'un EPN ?
Ces questions sont à poser bien en amont de l'ouverture de l'EPN. Le projet présente de nombreux avantages, mais aussi des inconvénients ; on a parfois intérêt à imaginer deux lieux distincts, qui travailleront de concert, selon leurs propres logiques.
Au sein d'une bibliothèque, c'est le règlement intérieur qui s'applique ; il est approuvé par une délibération du conseil municipal, s'il s'agit d'une commune et par le conseil de communauté dans le cas de communautés d'agglomérations ou de communes. Une Charte peut compléter utilement le règlement intérieur.
Équipement d'un espace public numérique : les informations sur l'équipement figurent dans ce cours. Néanmoins, il faut tenir compte d'aspects spécifiques à un cyber-espace.
Le hardware
modifierLe choix des solutions techniques est extrêmement délicat. Faut-il choisir des ordinateurs PC compatible IBM ou des Mac? Ou s'appuyer sur un système d'exploitation Linux? Quels logiciels proposer? Et comment gérer les utilisateurs? Les responsables d'EPN doivent effectuer des choix parfois difficiles.
Le choix du hardware dépendra peut être du type de d'utilisation. En fait, le Mac (ou plutôt certains types de Mac) est préféré pour des utilisations de type graphique (mise en page ou PAO), musicale (musique assistée par ordinateur ou MAO) ou vidéo. Pour la "simple" utilisation de l'Internet ou la bureautique, des PC font souvent l'affaire. Il faut cependant parfois revoir ses conceptions initiales : le Mac est tout à fait fonctionnel dans un cyber-espace (comme il le serait dans les cyber-classes de l'enseignement primaire) et une configuration de Mac en réseau peut permettre de gérer les utilisateurs par exemple en leur accordant un temps de travail, un espace ou non sur le disque dur, l'utilisation ou non des logiciels, un accès ou non à la messagerie,…
Quelles doivent être les capacités des machines? Pour des PC, s'il s'agit de la simple consultation de pages web, un Pentium 133 paraît suffisant. Attention, si l'utilisateur doit lire des CD, utiliser des animations, visionner de la vidéo, un Pentium 2 avec contrôleur graphique s'impose (le contrôleur de sons est normalement intégré dans la carte-mère). Il faut donc déterminer la puissance nécessaire en fonction de l'usage.
Faut-il des machines de marque ou peut-il s'agir de "produits blancs" (machines clonées ou assemblées)? Ces derniers ont l'avantage d'avoir été configurés selon les besoins de l'utilisateur. Il est préférable cependant de disposer des mêmes machines (pour le même réseau).
Peut-on avoir recours à du matériel de seconde main ? Il faut évidemment être attentif à ce marché pour des raisons économiques (prix d'achat), environnementalistes (récupération de matériel), éthiques (insertion) tout en restant vigilant sur les composants (en obtenir une liste détaillée).
Quel doit être le nombre de machines? Celui-ci est fonction non seulement des moyens financiers mais aussi du public (qui lui-même dépend de la localisation, des heures d'ouverture) et de la demande mais également de l'encadrement disponible pour accompagner (libre accès), initier ou former. Couramment, on évoque des salles de 8 à 10 machines. Des salles peuvent être réservées au libre accès et d'autres à la formation (avec une autre configuration y compris spatiale). Enfin, une certaine convivialité doit pouvoir être assurée.
Peut-on "pousser" des machines et les mettre à niveau (upgrader) sans problème? Attention : s'il est effectivement possible d'ajouter de la mémoire ou d'opter pour un processeur plus rapide, le passage, par exemple d'un Pentium 3 à 4 est déconseillé. Les pannes les plus courantes dans les PC sont liées aux écrans et aux disques durs (en raison notamment de manipulations dans les fichiers). Théoriquement, l'écran est un périphérique qui n'est pas destiné à être souvent renouvelé. L'écran plat est certes plus cher (prix d'un écran de 15’’ équivalent à un écran classique de 17’’) mais offrirait une meilleure image, un meilleur confort visuel (moins de rémanence) que l'écran classique. L'écran plat est moins encombrant et offre une image plus "moderne" de l'EPN.
Faut-il envisager une installation sans fil? Bien sûr, un clavier, une souris peuvent fonctionner sans fil (les risques de vol sont accentués d'autant) mais l'appareil disposera toujours d'un fil d'alimentation. L'investissement dans une installation sans fil pourrait donc ne pas paraître fort utile; cependant, une installation sans fil évite, par définition, les problèmes liés au câblage (débranchements, accrochages, coût, difficulté de câblage dans certains bâtiments) et permet une plus grande mobilité des appareils (le choix de configurations différentes de salles en fonction du type d'animation).
Le périphérique le plus sollicité sera l'imprimante (branchée sur le réseau) soit à jet d'encre couleur (mais attention au prix à réclamer à l'utilisateur) soit laser (noir et blanc). Un scanner peut également être utile.
En ce qui concerne l'image, les webcams (avec des logiciels tels que Messenger, Netmeeting ou Gnomemeeting) ont toute leur utilité notamment lorsqu'un travail est effectué avec un public qui recherche le contact avec l'étranger. Il peut être intéressant d'acquérir des appareils photos numériques pour des initiations et des animations. Le vidéo-projecteur tel qu'utilisé pour des formations et conférences est un outil intéressant mais qui doit être rentabilisé, éventuellement par plusieurs partenaires, en raison de son coût (à partir de 2000 euros). Logiciels libres ou non
En matière de logiciels, on sait que s'opposent les systèmes d'exploitation Windows (Microsoft), Mac Os (Apple) et Gnu Linux. Choix difficile qui oppose des notions d'éthique, de gestion financière (frais d'achat de licence, installation, maintenance, consultance), d'administration du réseau.
Les logiciels payants ont des coûts d'achat et de licence qui peuvent être difficiles à supporter pour des "cyber-espaces" mais ils sont dominants sur les marchés et il peut paraître indispensable d'initier un public qu'on refuse de voir exclu, à un produit qu'il rencontrera dans un environnement professionnel. Cependant, il faut signaler que des logiciels dits "open source" peuvent fonctionner dans un environnement Windows et être similaires ergonomiquement et graphiquement. Il en est ainsi de la suite intégrée Open Office qui associe traitement de texte, logiciel de présentation, éditeur HTML, base de données, tableur, logiciel de dessin).
Ce constat en cache un autre et appelle une autre question : sur quoi porte la formation qui est délivrée dans un EPN ? Est-ce qu'on doit apprendre à une personne à se servir d'un logiciel spécifique et très souvent propriétaire ou au contraire donner les bases pour la compréhension nécessaire et les mécanismes sous-jacents afin que la dite personne puisse ultérieurement faire abstraction du logiciel et se servir indifféremment de n'importe lequel ?
Les logiciels
modifierL'EPN aura de nombreux besoins en logiciels, besoins qu'il peut assumer à moindre coût en recourant à des logiciels en libre diffusion et en libre utilisation, aux partagiciels.
L'antivirus (avec abonnement pour les remises à jour) est absolument indispensable dans un monde où foisonnent les virus si l'on utilise un système d'exploitation avec des failles comme Windows.
Antivirus
modifierPour accéder au web, il faut un navigateur. Internet Explorer (IE) est dominant mais pose des problèmes de sécurité. Certains utilisateurs préfèrent Netscape ou Mozilla. Problème : certains sites et non des moindres sont seulement "optimisés" pour IE et ne sont pas lisibles pour Netscape ou des navigateurs comme Opera ou Mozilla (des problèmes peuvent se poser pour le net-banking par exemple). Il existe également des navigateurs Internet sécuritaires et personnalisables comme Amiweb. De préférence, on choisira les versions en langue française pour ne pas encore décontenancer davantage les utilisateurs de l'EPN.
Messagerie
modifierDans le domaine de la messagerie, on sait qu'Outlook Express est dominant mais Thunderbird monte en puissance. Les EPN ne sont pas prêts pour autant à admettre que des messages soient stockés sur les machines. Dès lors, lorsqu'une utilisation du courrier électronique est admise, il s'agira davantage de webmails tels que Yahoo!, Hotmail, Caramail.
Création de site web
modifierPour créer un site web, il faut recourir à un éditeur de site web. Il peut être tentant de se tourner vers des solutions coûteuses mais perfectionnées telles que Dreamweaver. Ou, à moindre prix, Microsoft Front Page ou Adobe Golive. Web Expert est un excellent shareware canadien. Il faut également rappeler que, pour une première approche, le logiciel libre Open Office permet déjà d'éditer des pages web.
D'autres EPN, plutôt que de recourir à des éditeurs wysiwyg préféreront apprendre les langages du web, html, xhtml/ccs.
Transfert de fichiers
modifierLes pages créées, encore faut-il les transférer vers un hébergeur. Pour cela, on utilise un logiciel FTP (pour "file transfer protocol"). Il en existe d'aussi excellents que (quasi) gratuits comme FTP Expert ou Filezilla (pour Windows, en français).
= Traitement d'images
modifierPour le traitement d’images, à côté des Photo Shop, Paint Shop Pro ou Photo Impact figurent également des logiciels gratuits, voire libres comme The Gimp. Il n'est pas indispensable que de tels logiciels (surtout payants) équipent toutes les machines. Certaines d'entre elles pourraient être dédiées à la création multimédias.
Audio & vidéo
modifierPour l'audio et la vidéo, si l'on installe des logiciels (gratuits) de type Windows Media Player encore faut-il prévoir le branchement de casques ou de haut-parleurs. Certains EPN pourraient être tentés d'éviter le son et l'image en ligne, pour des raisons de bande passante ou de "nuisance sonore" dans l'EPN. Pourtant, il est des pratiques qu'il faut pouvoir soutenir comme l'écoute de radios, le visionnement de journaux télévisés ou de vidéos historiques,… Les logiciels spécialisés pour la création numérique, le montage audio et vidéo, la musique assistée par ordinateur devraient, de préférence, équiper des appareils qui leur sont dédiés notamment parce qu'ils exigent aussi une autre gestion du temps.
Les EPN évitent généralement les systèmes poste à poste (peer-to-peer) qui permettent, par exemple, d'échanger de la musique en MP3 (Kazaa) d'une part en raison de la consommation de bande passante et, d'autre part, parce qu'ils ne souhaitent pas encourager le piratage.
Bureautique
modifierDans un EPN, la demande dépassera souvent la simple utilisation de l'Internet pour se porter sur les outils de bureautique. Autrement dit souvent le traitement de texte et, dans une moindre mesure, le tableur, la base de données ou le logiciel de présentation.
Bien sûr, on peut présenter les solutions Microsoft parce qu'elles sont les plus connues et parce que les employeurs parlent en terme de Word et non de traitement de texte, d'Excel et non de tableur, de PowerPoint et non de présentation. Mais une solution Office pour tout un EPN s'avère très coûteuse. Il est sans doute préférable d'opter pour la suite intégrée LibreOffice (LibO), fort proche ergonomiquement, et peut-être d'équiper l'un ou l'autre appareil de la solution de MS, pour ceux qui voudraient absolument se frotter à ce standard après avoir fait leurs premières armes sur LibO.
Gestion de l'EPN
modifierIl faut donc pouvoir gérer un(des) réseau(x) c'est-à-dire contrôler sa salle tant sur le plan technique que réglementaire (limitation de la visite de sites par le gestionnaire en fonction d'un règlement mais avec une certaine éthique de respect de la vie privée!). Il faut pouvoir identifier des utilisateurs, leur donner des autorisations d'accès, conserver les profils.
Certains EPN sont demandeurs de logiciels de "contrôle parental". Ici aussi, on trouve des programmes payants (comme Optenet installable en réseau et dont il existe une version de démonstration, Norton Internet Security, Surfwatch, Cyber Patrol, Internet Watcher, Webcontrole, Net Nanny, Cybersitter) ou sharewares (Control Kids). Squid, un logiciel libre et réputé robuste remplit parfaitement cette tâche (il fonctionne en "white-list" ou "black-list"); de plus il est uniquement nécessaire sur la passerelle Internet et permet grâce à sa fonction de "cache" d'accélérer la consultation des pages web (mise en mémoire des pages les plus demandées).
Un logiciel comme Surf Pass (pour Windows) permet non seulement le filtrage mais aussi de contrôler ou de facturer l'utilisation d'une machine en libre service. L'utilisation de cartes à puce est même prévue. Quant à Net Spy, c'est un programme qui vous permet de visionner ou de sauvegarder des captures d'écran de bureaux, localement ou sur un réseau (de un à plus d’une centaine de PC). Net Spy permet le contrôle à distance d'un autre PC connecté.
La protection du système peut être assurée par un logiciel comme Cetus Storm Windows. Il vous permet de définir les zones auxquelles un usager pourra accéder et ne pas accéder au moyen de mots de passe. On ne peut parler de sécurité sans évoquer les pare-feux (firewalls), par exemple de Norton ou Mac Afee, qui visent à améliorer la protection du réseau et à défendre le réseau local connecté à Internet des attaques et tentatives d'intrusion qui peuvent provenir de l'extérieur ainsi que de contrôler et de réguler les connexions du réseau interne vers l'extérieur. Quant aux logiciels de type Ghost, ils permettent, en écrivant des images-disques, l'archivage, une mise à niveau rapide et sûre, le secours informatique et la restauration.
Les orientations et les types d'animation
modifierAfficher des orientations pour son EPN, c'est se positionner. Par rapport à la "clientèle" existante, future, aux pouvoirs publics (aux différents niveaux de pouvoir). En tenant compte de la nature de son institution, de ses objectifs… et de ses subventionnements. Ainsi parlera-t-on d'EPN à orientations TIC, de loisirs, culturelles ou citoyennes. Il s'agira de voir ici quelles peuvent être les activités d'un EPN en bibliothèque publique.
Quelques orientations
modifierUn EPN à orientation TIC aurait pour objectif premier de former aux TIC. Ou, tout au moins, de fournir un bagage dans ce domaine. Ceux à orientation sociale et/ou professionnelle sont également aisés à définir : ils visent à insérer la personne dans la société et/ou dans le marché du travail.
Les EPN afficheront sans doute moins une orientation de loisirs. Ceux-ci ne sont-ils pas définis comme un "temps pendant lequel on n'est astreint à aucune tâche", un "temps libre dont on dispose après l'accomplissement des obligations professionnelles et familiales de la vie courante" ou comme des "activités diverses auxquelles on se livre pendant les moments de liberté" . Une orientation qui ne sera pas nécessairement jugée honorable lorsqu'on souhaite se démarquer des cybercafés. Ou que l'on est subventionné à d'autres fins.
L'orientation culturelle d'un EPN doit sans doute être appréhendée de manière tout aussi délicate. "Culturel", c'est "relatif à la culture" ou "dont le but est de développer ou de propager la culture". Pour qu'un EPN soit "culturel", il ne suffit donc pas d'être développé à partir d'un lieu "culturel" (ou "reconnu" par la Culture).
Quant à l'orientation citoyenne, c'est bien celle qui prête le plus à confusion. Si le citoyen est celui qui participe à la gestion de la cité, faut-il penser que les "espaces citoyens" sont des lieux qui favorisent cette participation à la gestion. Cette ambition ne semble pas être l'objectif réel d'EPN. Bien sûr, à travers un EPN, on peut certainement davantage être informé quant à la vie de la cité notamment à travers le site web communal. Il est également possible de commander des documents en ligne mais tout ceci ne procède que de la simple information du citoyen, d'une plus grande transparence de l'administration et de facilités d'échanges entre le citoyen et l'administration ou les édiles communaux. Ainsi donc, quand on entend "espace citoyen", il faut se contenter de comprendre "espace ouvert aux citoyens"… pour ne pas dire "espace public". Le véritable espace citoyen reste à construire.
En bibliothèque, l'EPN peut être considéré sous le seul angle de la lecture et donc, principalement, comme un outil de recherche documentaire. Certaines bibliothèques préfèrent cependant d'une part répondre aux attentes d'un public qu'elles espèrent voir aussi dépasser la salle multimédia ou, d'autre part, en fonction de leur mission d'éducation permanente, débordent du strict soutien à la recherche documentaire.
Accès libre, sensibilisation, initiation ou formation
modifierCes termes prêtent à débats et à malentendus. L'accès libre dans un EPN est la possibilité pour une personne d'accéder à l'Internet sans soutien si celui-ci n'est pas demandé. Attention cependant : cet accès "libre" peut, en réalité, être conditionné, par exemple par une obligation d'inscription, par le paiement d'une cotisation et/ou en fonction de la consommation, par des contraintes horaires. L'accès libre est également limité par la charte ou le règlement de l'EPN. L'utilisation de l'expression "accès autonome" est sans doute plus judicieuse.
La sensibilisation, c'est l'action de sensibiliser ("rendre capable de ressentir quelque chose, de réagir à quelque chose"), son résultat. La sensibilisation peut se faire à travers des conférences, des opérations (de type Fête de l'Internet), des initiations.
Par initiation, on entend l'"accession à la connaissance des premiers éléments d'une science, d'une technique, d'un art". L'initiation est parfois baptisée "formation de base".
C'est bien l'utilisation du terme "formation" qui soulève des questions puisque certains estiment que la formation ne relève pas des EPN mais d'organismes spécialement développés à cette fin. Encore faut-il savoir ce que l'on entend par formation! Une définition évoque un "ensemble des mesures, procédés, méthodes, activités et actions visant essentiellement à permettre l'acquisition des capacités pratiques, des connaissances et des attitudes exigées pour occuper un emploi relevant d'une profession, d'une fonction ou d'un groupe de professions, dans une branche de l'activité économique". Ainsi donc la formation n'aurait de vocation que professionnelle. C'est sans doute comme cela qu'on l'entend dans d'autres pays (en France notamment) mais, en Belgique, il n'est pas rare de parler de formation pour une transmission de savoir-faire, d'aptitudes.
Les publics
modifierPourquoi des associations mettent-elles en place des espaces publics numériques? S'agit-il d'offrir davantage de services au public qu'elles connaissent déjà, d'élargir l'offre pour séduire un nouveau public? Oui mais comment le gérer?
L'installation d'un cyber-espace au sein d'une association peut, de prime abord, ne s'adresser qu'au public qui est déjà le sien. L'association élargit simplement le spectre de ses activités. Peut-être pour éviter de voir le public s'en aller ailleurs. Peut-être pour répondre à une demande.
Il ne s'agit pas nécessairement d'une nouvelle "mission" du cyber-espace mais simplement d'une activité ajoutée au programme ou une amélioration du service en regard de la mission première du lieu.
Mais quelles que soient les intentions des initiateurs du cyber-espace, l'offre entraîne des réponses des utilisateurs auxquelles les responsables et animateurs d'EPN n'ont pas nécessairement pensé. Avec, par exemple, un intérêt plus marqué pour le chat, le courrier électronique que ne l'avaient prévu les initiateurs du "cyber-espace". Ne risque-t-on pas de s'éloigner de ses missions premières ou de détourner du personnel au bénéfice d'activités "extra-ordinaires"?
À l'inverse ne peut-on considérer l'Internet comme un instrument qui permet d'attirer un nouveau public dans un lieu et de l'habituer à ce lieu et à ses offres? Ou encore comme la possibilité de changer l'image de l'organisme porteur?
Ghettos ou mixité
modifierQuoi qu'il en soit, l'arrivée de nouveaux publics en exige la gestion. C'est une question délicate pour les EPN en général (peut-être moins, dans les faits, dans les bibliothèques) qui doivent éviter la ghettoïsation du lieu avec, par exemple, de grands adolescents qui, de fait, excluent d'autres tranches d'âge. Ou encore une exclusion des jeunes filles. Il faut donc gérer ces publics en jouant sur les propositions d'activités (certaines étant davantage susceptibles d'attirer des publics déterminés), voire en réservant des plages déterminées non seulement à des activités particulières (accès libre, initiations, formations) mais aussi à des publics déterminés (enfants, jeunes, jeunes filles, seniors, commerçants, demandeurs d'emploi,…). Ce n'est pas pour autant qu'il faut instaurer une ségrégation entre les différents publics. Des périodes d'accès libre ou des activités intergénérationnelles, par exemple, peuvent entraîner une mixité de publics.
Et il nous faut encore parler des horaires. Ceux-ci ne sont pas "innocents". Parfois ils peuvent être inspirés par les pratiques du personnel et s'alignent sur des horaires de bureau du lundi au vendredi. Dans d'autres cas, ils répondent aux besoins du public déjà présent; dans d'autres encore, l'ouverture semble calculée pour séduire certains publics. Une fois de plus, une question qui peut paraître simple demandera réflexion et sans nul doute imposera des réajustements dans la gestion de l'EPN.
Les approches
modifierL'approche technique
modifierL'approche technique est la plus classique. On propose aux visiteurs des modules d'initiation (formation) à des outils techniques : le traitement de texte, la navigation sur le web, le courrier électronique,...
Proposer ce type de modules est relativement simple et rassurant. Pour l'animateur comme pour l'apprenant. Mais, dans un deuxième temps, il est souhaitable de pouvoir dépasser le simple transfert de capacités techniques, pour aborder des projets où les instruments de l'Internet et de la bureautique ne sont considérés que comme ce qu'ils sont, c'est-à-dire des outils. Il importe donc de développer le sens critique des usagers même lorsque des apprentissages paraissent simplement techniques.
L'approche thématique =
modifierUne autre approche consiste à travailler par thématique (par exemple la recherche documentaire, particulièrement en bibliothèque), éventuellement sous forme d'exposé afin de familiariser le public avant de l'installer devant un ordinateur. Il peut alors apprendre les différentes fonctions de l'ordinateur et les usages de l'Internet non pour eux-mêmes mais à travers un vrai projet.
L'accès libre ou autonome à l'Internet
modifierIl s'agit donc de permettre au public d'utiliser lui-même l'outil Internet dans les limites d'un règlement ou d'une charte d'utilisation qui évoque tant les sites visités que la bonne conduite au sein de l'EPN. Cet accès libre est important dans des communes où le public ne dispose pas de tels lieux. Il s'agit là d'une véritable mission de service public. Le contrôle de l'accès à l'Internet
Comme nous le verrons dans la partie consacrée à la réglementation Internet, les espaces publics numériques doivent être attentifs à contrôler l'accès à l'Internet. La consultation de sites (pédo-)pornographiques, racistes ou xénophobes y est clairement proscrite.
L'engagement des utilisateurs peut se doubler de l'installation de logiciels de contrôle. Au nom du respect de la vie privée, les responsables d'EPN (ou leurs pouvoirs organisateurs) restent parfois cependant dubitatifs face à l'utilisation de systèmes permettant de visualiser les écrans des utilisateurs.
La disposition des postes peut permettre également un contrôle par les animateurs de l'utilisation des postes. Avec l'expérience, les animateurs peuvent aussi, en fonction de l'attitude des utilisateurs, se rendre compte qu'ils sont occupés à visiter des sites proscrits.
L'éducation aux risques liés à l'usage de l'Internet
modifierPar rapport aux problèmes liés à la navigation sur le web et, plus généralement, à l'utilisation d'Internet, il existe une approche plus éducative, sans doute plus en phase avec les approches des associations de jeunesse. Il s'agit de l'éducation critique aux risques liés à l'usage de l'Internet, telle que développée à travers le programme Éducaunet. Son objectif est d'apprendre aux enfants et aux adolescents à naviguer en toute responsabilité sur Internet. Il fait le pari de former des jeunes autonomes, critiques et responsables, capables d'apprécier les richesses de ce média, tout en percevant avec justesse ses dangers - réels et supposés. Cette éducation a l'avantage de contrer "l'effet air-bag" des dispositifs de protection avec des jeunes qui se croient en sécurité et une vigilance qui se met en sommeil. Il est intéressant de constater que ce projet ne s'intéresse pas seulement à des contenus à caractère sexuel mais traite plus largement des dangers de l'Internet : contenus préjudiciables, inconvenants ou illicites, pratiques frauduleuses, dissimulation ou falsification d'identité, comportements manipulatoires.
Éducaunet a créé un ensemble d'outils éducatifs qui ont été testés avec des jeunes de 8 à 18 ans en Belgique et en France. Une vingtaine d'activités mettent en scène des situations rencontrées dans l'univers d'Internet : jeux de cartes, de plateau, de rôles ou en réseau, activités d'analyse en ligne ou hors ligne. Les outils d'Éducaunet sont diffusés sous la forme d'un coffret multimédias comprenant un "Guide du formateur", un cédérom et un "Cyber Carnet" pour les jeunes.
La réglementation interne
modifierLes espaces publics numériques se dotent de règlements ou, selon la terminologie en usage en France, de chartes. Ces documents peuvent parfois être perçus comme des sommes d'interdictions ou, dans d'autres cas, comme des outils qui régissent contractuellement la relation entre l'EPN et l'utilisateur.
Ce règlement est généralement communiqué à l'inscription. Le futur usager du centre est invité à en prendre connaissance puis à le signer. Éventuellement, s'il s'agit d'un (jeune) mineur, un parent devra le contresigner. Ce règlement peut également être affiché dans l'EPN et figurer sur son site web.
Il est souhaitable que ce règlement n'intègre pas seulement des interdictions mais évoque les objectifs de l'espace, les services offerts, les modalités d'accès, la tarification,… Chaque point du règlement doit être pesé : quelles sont les intentions de l'EPN en mettant telle disposition en place ? Quel impact peuvent-elles avoir auprès du public ? L'application de la disposition n'est-elle pas source de lourdeur (ou de lenteur) pour les animateurs de l'EPN ou les usagers ?
Parmi les interdictions relevées lors de l'examen de différents règlements belges et français, celles mises en avant concernent certaines manœuvres :
- modifier des paramètres de configuration et d'affichage des ordinateurs;
- effectuer soi-même une réparation;
- télécharger, installer et/ou utiliser d'autres programmes informatiques (notamment de logiciel de messagerie électronique);
- télécharger des fichiers sur le disque dur;
- télécharger des fichiers musicaux;
- pirater (violation du système de protection de l'installation et du réseau);
- modifier ou supprimer des données installées dans l'ordinateur;
- introduire des disquettes (personnelles) et cédéroms;
- détruire, adapter ou endommager des machines;
- connecter d'autres machines;
- éteindre les ordinateurs;
- jouer sur cédéroms ou en ligne (sauf autorisation);
- acheter en ligne ou consulter (ou gérer) un site payant;
- chatter.
Certaines de ces interdictions posent bien des questions. Quid du chat ? Une des pratiques les plus usitées par les adolescents ! N'est-ce pas un jugement d'adulte que de le proscrire dans un espace public… alors que le chat existe et qu'il vaudrait peut-être mieux "éduquer au chat" ?
Parmi les interdictions, figure la consultation de sites contraires aux bonnes mœurs, à la morale ou portant atteinte à la dignité humaine. Des sites qualifiés de pornographiques, obscènes, pédophiles, racistes, xénophobes, de nature violente, menaçants, diffamants, harcelants… La liste n'est sans doute pas exhaustive.
En France, apparaissent des interdictions qui, à notre connaissance, n'existent pas telles que l'interdiction de la propagande. Quid alors des usagers qui voudraient créer un site de jeunesse politique par exemple ? Quid de la liberté d'expression ? Ne faut-il pas distinguer cette liberté d'expression – un droit fondamental – des véritables délits comme, par exemple l'incitation à l'émeute ou à la haine raciale? Dans l'Hexagone, on rappelle également la législation sur le droit d'auteur et l'usurpation d'identité (note : à ne pas confondre avec l'utilisation de pseudonymes) est proscrite.
Dans ce lieu public qu'est l'EPN, il est fait appel au savoir-vivre des usagers à qui il est demandé de ne pas crier, ne pas fumer, ne pas manger, ne pas boire, ne pas amener d'animal, de couper la sonnerie du GSM, d'apporter ses écouteurs… et de faire preuve de courtoisie et de politesse.
L'usager est aussi tenu de respecter le matériel mis à disposition, de signaler la panne ou la détérioration du matériel.
Certains EPN déclinent toute responsabilité en cas :
- d'utilisation illégale ou commerciale de leur matériel ;
- d'utilisation abusive de cartes de crédit et/ou en cas d'achats inconsidérés par des mineurs d'âge ;
- d'utilisation non respectueuse du courrier électronique (y compris spamming) et du chat ou pour les propos tenus sur l'Internet
ou
- pour la qualité de l'information trouvée sur l'Internet.
mais, également, en cas :
- de non fonctionnement ;
- de vol ou de perte d'objet.
Il n'existe pas, à notre connaissance, de jurisprudence en la matière mais l'on peut se demander si se dégager ainsi de toutes ces responsabilités a une valeur légale.
Les sanctions sont l'interdiction (temporaire ou définitive) d'accès à l'EPN, la réparation et le remplacement du matériel endommagé, sans préjudice de poursuites judiciaires.
Le règlement ou la charte pourrait être élaboré par le pouvoir organisateur (voire être adopté par le conseil communal s'il s'agit d'un EPN communal) et/ou par ses animateurs. Il peut s'agir de l'extension d'un règlement existant ou d'un nouveau règlement… qui s'inspirera de règlements d'autres centres
On pourrait également envisager d'associer les usagers à l'élaboration du règlement. Ou, encore, établir une charte-type comme il existe des statuts-types pour les associations sans but lucratif.
Des règlements de cyberespaces sont disponibles sur http://fr.groups.yahoo.com/group/espaces-publiques-multimedia/ (il faut s'inscrire pour avoir accès à ces fichiers).
Les accompagnants
modifierUn animateur-chef de projet d'EPN exerce la responsabilité de l'EPN et assure l’interface avec les partenaires locaux. Il s'assure de l'animation de l'espace multimédia, organise le travail au sein de cet espace, établit des partenariats d'animation, conduit une veille technique. Dans une bibliothèque, ce chef de projet peut être distinct du responsable de la bibliothèque.
L'animateur de base assure la simple responsabilité du programme d'activité de l'EPN. Il doit pouvoir faire preuve de compétences telles que concevoir des actions et des projets, pratiquer et maîtriser l'outil technique, animer un groupe, transmettre des savoir-faire et des contenus, s'informer et se former. On peut également lui demander de maintenir l'outil en bon état de fonctionnement et de faire connaître le projet.
En Belgique, il n'existe pas actuellement d'étude sur les formations initiales ou continuées des accompagnants dans les EPN. Hormis les ateliers consacrés aux EPN organisés par le centre de compétence wallon Technofutur 3, il n'existe pas aujourd'hui de formation spécifique dédiée à ces accompagnants. Les formations souvent proposées sont plutôt de l'ordre des formations techniques. Or les accompagnants doivent disposer de compétences techniques mais aussi pédagogiques et être capables de gérer un groupe. Il n'existe pas non plus aujourd'hui de reconnaissance particulière des "cyber-animateurs". Il peut s'agir de bénévoles ou de professionnels (bibliothécaires par exemple).
Le travail en cyberespace nécessite une supervision régulière de manière à entendre les accompagnants sur les problèmes qu'ils ont pu rencontrer, sur les attentes du public, sur les besoins (en matériel comme en formation), sur les aspects de gestion du lieu, sur les programmes à mettre en place, la participation à des opérations de sensibilisation,...
Devront ici être évoqués des aspects tels que :
- les licences,
- les hyperliens,
- la contrefaçon informatique,
- la responsabilité des bibliothécaires et animateurs d'espaces publics numériques par rapport aux activités en bibliothèque ou EPN,
- ...
Droit d'auteur et licences
modifierDroit d'auteur
modifier- Propriété littéraire et artistique (droit d'auteur), Droit & Nouvelles Technologies (http://www.droit-technologie.org/3_2.asp?theme_id=1%E0)
- "Journalisme et droit d'auteur en Belgique" par Thibault Verbiest (http://www.robic.ca/cpi/Cahiers/12-2/VerbiestThierry.html)
Licences
modifier- Licence Art Libre (http://artlibre.org/licence.php/lal.html)
- Licence libre de diffusion de document (http://wiki.crao.net/index.php/LicenceDeLibreDiffusionDesDocuments)
- Licence de documentation libre GNU ou GDFL (sur wikipédia)
- Licence pour Documents Libres (http://guilde.jeunes-chercheurs.org/Guilde/Licence/ldl.html)
- Charte document libre (http://www.documentlibre.org/CharteDL.html)
- Creative Commons By-Sa (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/1.0/)
À lire : article sur le Réseau citoyen évoquant le copyleft et les licences libres (http://reseaucitoyen.be/index.php?CopyLeft)
Les hyperliens
modifier- Liens hypertextes : quels risques juridiques pour les opérateurs de sites Web ? par Me Thibaut Verbiest, avocat au Barreau de Bruxelles (http://www.juriscom.net/pro/2/lh20000509.htm)
La contrefaçon informatique
modifierLe terme de contrefaçon informatique désigne la copie et/ou la distribution non autorisée de logiciels. La loi protège les droits des propriétaires de logiciels (les éditeurs) en leur octroyant le droit exclusif de reproduire ou de distribuer des copies de leurs logiciels.
En Belgique
modifierLa contrefaçon informatique viole la loi belge du 30 juin 1994 sur le droit d'auteur et les droits voisins et la loi du 30 juin 1994 concernant la protection juridique des programmes informatiques. Ces lois interdisent la duplication non autorisée de logiciels. Cette interdiction comprend la production ou l'installation de multiples copies dans le but d'être utilisées par différents utilisateurs au sein d'une organisation ainsi que le transfert non autorisée de copies vers d'autres utilisateurs. La législation prévoit des peines allant d'une amende de 20 000 à 20 000 000 BEF et, en cas de récidive, une peine de 3 mois à 2 ans d'emprisonnement et/ou une amende. Des sanctions civiles sont également prévues.
En France
modifierÀ développer
La responsabilité des fournisseurs d'accès à l'Internet
modifierUne bibliothèque peut être considérée comme un fournisseur d'accès à l'Internet. À développer.
Les technologies de l'information et de la communication utilisent parfois un langage "enfermant" mais la confusion est encore plus grande lorsque des termes utilisés dans des secteurs en évolution – comme ceux de la bibliothèque ou de l'édition – n'ont pas la même signification pour les uns ou les autres. Le tour de ces termes et des concepts qu'ils dissimulent s'impose.
En philosophie comme dans le langage courant, est "virtuel" ce qui existe en puissance seulement. Dans le domaine de l'informatique, on utilise le terme virtuel pour désigner des services (banque, casino, bureau,...) accessibles (parfois uniquement) via un réseau télématique ou Internet. Ainsi, lorsqu'il est question de "bibliothèque virtuelle", il n'est certainement pas question d'une "bibliothèque potentielle"... mais parle-t-on pour autant d'un service "en ligne" qui assure le prêt de livres papier ou sur support numérique?
Les bibliothèques virtuelles
modifierEn Communauté française de Belgique, on a baptisé Bibliothèque virtuelle, un concept lancé à l'occasion de la Fureur de Lire 2002 et réactivé l'année suivante. Dans le cadre de cette initiative du Service de la Lecture publique, des bibliothécaires se mettaient à la disposition d'autres bibliothécaires. Face à une demande de lecteur, un bibliothécaire pouvait interroger l'équipe de bibliothécaires via le site http://www.cfwb.be/bibliothequevirtuelle. C'est une utilisation plutôt rare du terme "bibliothèque virtuelle". Peut-être s'agissait-il davantage de "bibliothécaires virtuels" dans le sens où il n’œuvraient pas en "présentiel".
Au hasard des recherches sur le web, on rencontre d'autres bibliothèques virtuelles qui, cette fois, à l'instar du Site des sites en Communauté française (http://www.cfwb.be/annuairebiblio), se présentent davantage comme des annuaires ou, selon la terminologie usitée en France, des sitothèques. Pour ce qui concerne ce Site des sites, l'intitulé de la page peut se révéler trompeur puisqu'il évoque un "Annuaire des sites des bibliothèques de la Communauté française de Belgique" alors qu'il s'agit, comme indiqué plus loin, d'un "annuaire des sites répertoriés par les bibliothécaires de la Communauté française".
Les sitothèques
modifierUne sitothèque peut rassembler des ressources très larges ou uniquement s'intéresser aux ressources liées à la bibliothéconomie.
Un très bon exemple de sitothèque est la bibliothèque virtuelle de Savoie-biblio (http://www.savoie-biblio.com/bv/). Elle recense des sites destinés au public des bibliothèques municipales (fonds encyclopédique) et des sites susceptibles d'intéresser le personnel des bibliothèques départementales et municipales de leurs réseaux (fonds professionnel). Ces sites peuvent avoir été sélectionnés grâce à une grille d'évaluation. Dans le même genre, on peut épingler la bibliothèque virtuelle du site Les bibliothèques publiques du Québec (http://www.bpq.org/biblio_virtuelle.html) qui se veut un "répertoire de sites sélectionnés par des bibliothécaires pour répondre aux besoins d'information des usagers des bibliothèques publiques". Ou, dans le même esprit la Bibliothèque nationale du Québec (http://www.bnquebec.ca/bref/) a également inventorié des "ressources utiles" sur le web avec recherche via mots-clés, sujets, thèmes classification Dewey, auteurs (personnes et organismes). On peut encore citer la Bibliothèque Virtuelle de Düsseldorf (http://www.uni-duesseldorf.de/WWW/ulb/virtbi_f.html) avec page d'accueil en français.
Le problème de ces sitothèques est qu'elles sont parfois le fruit de projets très ponctuels or, dans ce monde mouvant du web, il importe que l'outil soit entretenu. On s'aperçoit pourtant que ces sitothèques ne comprennent pas nécessairement de date de mise à jour ou que celle-ci est ancienne.
En ce qui concerne les outils professionnels, la Bibliothèque virtuelle de périodiques (http://www.biblio.ntic.org) est un projet franco-québécois développé et mis à jour par une quinzaine de bibliothécaires et documentalistes qui, à ce jour, répertorie environ 500 revues et magazines électroniques offrant leur contenu (en tout ou en partie) sur Internet. Cette bibliothèque virtuelle utilise le système de catégories Dewey. À noter : une bibliothèque peut sans problème intégrer le système de recherche de cette bibliothèque des périodiques dans son site.
Il est encore question de "bibliothèque virtuelle" dans le cas de sites, comme celui de l'Office québécois de la langue française (http://www.olf.gouv.qc.ca/ressources/bibliotheque/), qui, sous ce terme, rassemble les travaux (publications) produits par son personnel.
Les documents en accès libre
modifier- ENA, l'European Navigator La première bibliothèque numérique sur l'histoire de la construction européenne : Un accès libre et gratuit à un fonds documentaire riche de milliers de documents multimédias, multisources et multilingues retraçant plus d'un demi-siècle d'histoire de l'Europe unie et de ses organisations.
Plus couramment, lorsqu'on évoque les bibliothèques virtuelles, on pense aux sites web où sont proposées gratuitement de très nombreuses œuvres à l'instar du Projet Gutenberg (http://gutenberg.net) avec ses 7000 ouvrages.
La bibliothèque virtuelle en langue française la plus connue est sans doute la Bibliothèque universelle (http://abu.cnam.fr) de l'Association des Bibliophiles Universels (ABU) qui favorise l'accès libre au texte intégral d’œuvres (environ 300) du domaine public francophone sur Internet depuis 1993. L'initiative (bénévole) est sympathique mais le résultat peut désarçonner le lecteur puisque les textes redactylographiés ou numérisés (scannés avec logiciel de reconnaissance optique ou OCR) sont disponibles dans le format txt, donc sans mise en forme.
Un format plus riche, le RTF, est utilisé dans cette Bibliothèque virtuelle (http://www.fsj.ualberta.ca/biblio) qui "s'est fixée pour objectif de recueillir les classiques de la littérature canadienne-française appartenant au domaine public et de les rendre disponibles sur le Web". B
ooK en Stock (http://www.bookenstock.com) permet aussi l'accès aux classiques de la littérature française (téléchargeables en MS Reader et Adobe Acrobat) mais aussi publie des "auteurs en herbe".
Il ne s'agit donc pas de bibliothèques au sens strict puisque d'une part les éditeurs de ces sites web ne sont pas reconnus comme tels et, d'autre part, leur fonctionnement n'est pas celui d'une bibliothèque. En effet, le lecteur ne doit pas nécessairement être inscrit et le livre n'est pas emprunté pour une période déterminée; aucun droit n'est réclamé. Une exception : la Net Library (http://www.netlibrary.com) qui propose pas moins de 37.000 eBooks mais demande une inscription via une bibliothèque affiliée.
Gallica (http://gallica.bnf.fr), la Bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France offre l'accès à une sélection de documents numérisés exprimant la diversité des collections manuscrites, imprimées, artistiques, graphiques, audiovisuelles d'une des plus grandes et plus prestigieuses bibliothèques au monde. Le site permet ainsi d'accéder à un millier d’œuvres des grands écrivains de France. Certaines œuvres sont accessibles en mode image avec un fac-simile de l'original (format pdf) qui en conserve l'aspect visuel; d'autres sont présentées en mode texte permettant une recherche dans le texte. Gallica est l'illustration parfaite de ce que permettent les TIC à savoir l'accès à distance à des documents rares.
Où, ailleurs que sur le web, accéder aussi aisément à des dictionnaires et lexiques (comme sur le site francophone Clic Net de l'Université de Swarthmore en Pennsylvanie - http://clicnet.swarthmore.edu/dictionnaires.html).
Les bibliothèques en ligne
modifierL'expression "bibliothèque sur le web" désigne bien souvent la présence sur la Toile mondiale d'un site web d'une bibliothèque. Un tel site peut bien sûr présenter la bibliothèque, ses collections, sections et fonds, ses nouveautés et "coups de cœur", son organisation, ses horaires, son règlement,... sans pour autant dépasser le stade du "site dépliant".
Certains sites peuvent néanmoins utiliser l'Internet pour permettre d'effectuer une recherche au sein d'un catalogue comme celui des Bibliothèques principales de la Ville de Bruxelles (http://www.bibcentrale-bxl.be) voire d'effectuer une réservation comme à la Bibliothèque principale de Morlanwelz (http://www.morlanwelz.be/socrate.htm). Mais il s'agit toujours de livres "matériels".
Les éditeurs virtuels
modifierPar éditeur virtuel, on entend une maison d'édition qui propose des ouvrages à télécharger sur un ordinateur, un PDA (Personnal Digital Assistant), un support de lecture (livre électronique ou eBook), à imprimer. Éventuellement, l'ouvrage peut faire l'objet d'une impression (numérique) à la demande, l'ouvrage étant ensuite expédié au client.
Pour l'éditeur, ce type d'édition évite les coûts liés à la production, au stockage et à la distribution des ouvrages. L'édition virtuelle permettrait de prendre de plus grands risques dans ses choix éditoriaux et de maintenir dans son catalogue des œuvres plus difficiles ou anciennes.
L'éditeur pionnier 00h00 (http://www.00h00.com) indique sur son site que celui-ci "a cessé toute activité commerciale (vente d'ouvrages numériques et papier). Il est désormais accessible uniquement à des fins de consultation".
Les librairies virtuelles
modifierSi certaines librairies sont dites virtuelles ou en ligne, les livres proposés n'en sont pas moins classiquement des ouvrages "papier", qu'il s'agisse en Belgique de Proxis (http://www.proxis.be) ou, en France notamment, d'Amazon (http://www.amazon.fr) ou de Chapitre.com (http://www.chapitre.com) avec un important catalogue de livres anciens.
Dans certains cas, le libraire est lui-même éditeur; c'est le cas des Éditions Cylibris (http://www.editions-cylibris.fr) qui se présentent comme "éditeur découvreur de talents". Ce type de librairie en ligne évite de se déplacer, permet une recherche aisée sur catalogue, peut vous proposer des conseils personnalisés (en fonction de vos recherches antérieures) ou vous permettre de suivre le parcours de votre commande (traçabilité). Les clients se voient aussi proposer des offres spéciales et réductions.
Comme comptoir de vente de livres numériques, on peut citer Numilog (http://www.numilog.com). Ce "libraire numérique" s'adresse à tous les éditeurs auxquels il propose des services de numérisation et de conversion de leurs ouvrages à des formats de lecture numérique, de protection des droits d'auteur et de gestion de leurs ventes en ligne de livres numériques. Le métier de Numilog est donc d’adapter des titres papier afin de les transformer en livres numériques et de les distribuer de manière sécurisée depuis son site ou celui de partenaires en ligne.
Livres électroniques ou numériques
modifierEn 2001, la Foire du Livre de Bruxelles accueillait un "Village E-Book", une manifestation qui ne devait pas être renouvelée. Mais il est vrai que la "bulle de la nouvelle économie" a éclaté et que les différents acteurs de l'édition électronique ont été ramenés à un discours plus réalistes.
Non, tout le monde ne compte pas lire des romans sur des "livres électroniques" ou e-books, à savoir des appareils de lecture spécialement dédiés et appelés Softbook, Rocket eBook, Everybook. Et puis, quel appareil (Cytale a fait faillite)? Le livre électronique semble avoir vécu (en attendant peut-être le développement de l'encre électronique ou des supports nomades plus conviviaux comme @folio). Comment a-t-on pu (faire) croire que le lecteur-consommateur était prêt à faire l'acquisition d'un support qui, d'une part, ne pouvait lui servir à d'autres fins (contrairement à un portable ou à un assistant personnel) et, d'autre part, ne pouvait lire qu'un format de document avec une proposition limitée d'ouvrages.
Le livre numérique, lui, se porte bien! Mais pour autant qu'on ne veuille pas nécessairement en faire une affaire commerciale. Par "livre numérique", on entend non le contenant mais le contenu. Les "nouvelles" technologies permettent à chacun de devenir son propre éditeur. Ainsi, des ouvrages qui auraient dû, par le passé, être imprimés en Belgique francophone à un millier d'exemplaires même si la diffusion locale était moindre, sont aujourd'hui mis à disposition sur le web et peuvent être téléchargés. Ils sont donc accessibles de partout dans le monde et des publications (rapports, études,...) qui auraient été confidentielles sont ainsi promises à un beau rayonnement, tout au moins dans la même sphère linguistique.
Bien sûr, on peut confier la réalisation de l'ouvrage à un éditeur en ligne - comme les éditions Luc Pire Électronique (http://www.lucpire.be/html/lpe/index.html) – qui devrait alors jouer son rôle d'éditeur. Mais il faut bien admettre que, quoi qu'on en dise, un ouvrage même auto-édité, ne risque pas d'être égaré dans l'immensité de la Toile pour autant qu'il ait bien été "référencé" auprès des moteurs de recherche. Mieux : de nombreux utilisateurs de moteurs de recherche utilisent la fonction "recherche avancée" en limitant la recherche au format Adobe Acrobat (pdf) sachant qu'il ne peut en sortir que des documents à plus haute valeur ajoutée.
L'édition de documents numériques est particulièrement intéressante dans le domaine des revues scientifiques (juridiques, médicales,...). Celles-ci sont plus aisément gérables par les éditeurs spécialisés et plus accessibles pour les lecteurs. Les articles scientifiques peuvent cependant être gracieusement diffusés; ainsi, à l'initiative de chercheurs de Stanford et Berkely, la Public Library of Science (http://www.plos.org) s'est proposée de regrouper des articles scientifiques et médicaux dans des archives en ligne en accès libre (open access).
L'Internet et l'édition en ligne (notamment via le populaire format pdf) donne une réelle visibilité à la "littérature grise" qui, selon la définition de l'AFNOR, comprend "tout document dactylographié ou imprimé, produit à l'intention d'un public restreint, diffusé hors des circuits commerciaux de l'édition, en marge des dispositifs de contrôles bibliographiques" c'est-à-dire les thèses, les rapports de recherches, certains comptes rendus de congrès et les pré-publications.
Les principaux formats de livres numériques
modifier- Adobe PDF pour une lecture avec Adobe Acrobat Reader sur PC, Mac, Pcket PC et Palm OS ou Adobe Acrobat eBook Reader
- Microsoft LIT pour une lecture avec Microsoft Reader sur PC, Pocket PC, Palm, Tablet PC.
- Mobipocket PRC pour la lecture avec Mobipocket Reader sur PC, Pocket PC ou Palm Pilot, eBookMan, Psion ou les smartphones de Nokia, Sony Ericcson.
- eRocket (.rb) pour une lecture avec le Rocket eBook
- Palm PDB pour une lecture sur Palm, Pocket PC, PC ou Mac
Les avantages du livre numérique
modifier- Il peut être téléchargé contre paiement électronique ou gratuitement 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 de n'importe quel point d'accès à l'Internet dans le monde.
- En cas de vente, le livre numérique est souvent vendu moins cher que la version papier
- Des livres ou revues numériques peuvent être achetés par parties, articles ou chapitres, en permettant de ne payer que pour le contenu qui intéresse le lecteur.
- Les logiciels de lecture de livres numériques permettent de bénéficier de multiples fonctionnalités telles que l'agrandissement de la taille des caractères (pour les malvoyants), l'insertion de signets, la recherche de mots dans le texte, l'affichage de deux pages côté à côte, le zoom, la fonction audio, la navigation hypertexte au sein du livre ou vers des sites web, l'ajout de notes personnelles, ...
- les livres numériques peuvent aisément être archivés (disque dur, cédérom) et transportés (PDA, ordinateur portable).
- Les livres numériques ne sont par définition jamais épuisés.
Le prêt d'un livre numérique
modifierPas de problème pour les ouvrages dans le domaine public. Par contre, pour les ouvrages soumis à la protection des droits d'auteur, il faut savoir que la mise à disposition ou le prêt de cédéroms ou de documents numériques au public sont soumis à l'autorisation expresse des auteurs et/ou des éditeurs. Par ailleurs, certains ouvrages achetés et téléchargés ne peuvent être imprimés ou lus sur un autre support que le support de téléchargement ou être copiés.
Mais à quoi pourrait servir un wiki en bibliothèque ? Dans la mesure où le wiki est encore peu usité malgré son âge (le wiki est apparu en 1995), ses usages ne sont pas encore suffisamment répandus et étudiés. Plusieurs de ces usages seraient susceptibles d'intéresser une bibliothèque.
La présence sur le web
modifierUn wiki, pour autant qu'il puisse être "personnalisé" (bannière, menu), peut se substituer à un site web classique et comprendre des pages consacrées à la bibliothèque, son histoire, ses horaires, sa règlementation, ses activités et animations, ses achats de documents, ses "coups de cœur",... Sa gestion peut être assurée par tout membre de l'équipe de la bibliothèque.
La préparation d'évènements
modifierLa bibliothèque organise ou prend part à une activité, seule ou avec des partenaires? Pourquoi ne pas la préparer avec un wiki où chacun peut intervenir. C'est un système utilisé pour les Rencontres d'Autrans en France (http://autrans.crao.net).
La gestion de projet
modifierLe wiki permet de travailler à plusieurs personnes sur un projet, que ce soit à l'intérieur d'une bibliothèque, entre bibliothèques ou avec d'autres partenaires. On peut imaginer que le wiki soit l'espace de travail virtuel pour évoquer le développement d'un "espace public numérique" en bibliothèque, la création d'un catalogue commun de documents,... Il peut également s'agir de publications, qu'il s'agisse d'un document à usage interne (rapport d'activité) ou de documents destinés à une plus large diffusion (par exemple, une étude à partir d'un fonds de la bibliothèque).
Un espace de critique et de commentaire
modifierDes pages wiki pourraient jouer le rôle de boîte à suggestion y compris dans le choix des documents à acquérir en bibliothèque. L'espace ouvert permet de ne pas restreindre l'expression.
La gestion d'une base de connaissances
modifierIl peut être intéressant, dans une "entreprise" bibliothèque avec des travailleurs spécialisés qui ne sont pas nécessairement présents en même temps, de constituer une base de connaissances "entreprise" (sur la bibliothèque) et "métiers" à laquelle chacun peut se référer.
Le wiki comme ressource
modifierUne encyclopédie sous forme de wiki comme Wikipédia (http://fr.wikipedia.org) est une ressource gratuite pour la bibliothèque. Il en ira de même des guides de voyages (http://wikitravel.org/fr/Accueil) ou des livres pédagogiques (http://fr.wikibooks.org).
L'animation en bibliothèque
modifierDans l'espace multimédia d'une bibliothèque, il peut être intéressant de proposer des initiations à ce nouveau mode de travail qu'est le wiki. On peut également travailler à partir de l'encyclopédie Wikipédia en estimant que chacun est détenteur de "parcelles de savoir" qu'il peut mettre à la disposition de tous sur cette encyclopédie. Par ailleurs, le wiki permet des exercices d'écriture collaborative (le Projet Wikira ou Wikiroman).
Les technologies de l'information et de la communication (TIC) ne sont pas oubliées par la classification décimale universelle (CDU).
004 Informatique. Science et technologie de l'informatique
004.01 Documentation 004.02 Méthodes de solution des problèmes 004.03 Types d'architectures et caractéristiques 004.05 Qualité de système et de logiciel 004.07 Caractéristiques de la mémoire 004.08 Accessoires périphériques de mémoire 004.081 Carte perforée. Bande perforée 004.083 Carte magnétique. Bande magnétique 004.083.7 Disque magnétique. Disque dur. Floppy disque 004.085 Accessoire optique 004.085.2 C.D. Disque compact 004.085.22 CD-Rom 004.085.4 Vidéodisque 004.087 Accessoire électronique. Carte à mémoire
004.2 Ordinateur. Configuration. Composants
004.22 Représentation des données 004.23 Instructions de mise en route 004.25 Système de mémoire
004.3 Ordinateur. Le matériel
004.3'1 Production d'ordinateurs 004.3'2 Installation de l'ordinateur 004.31 Unité de traitement 004.32 Circuit d'ordinateur 004.326.1 Port. Accès 004.326.2 Entrée, emplacement pour carte 004.33 Unité de mémoire 004.332 Mémoire vive. RAM 004.333 Mémoire morte. ROM 004.35 Périphérique d'ordinateur 004.351 Lecteurs en général 004.352 Scanner 004.352.2 Scanner optique 004.352.24 Reconnaissance de caractère 004.353 Terminal vidéo. Écran 004.353.4 Clavier d'ordinateur 004.354.5 Souris 004.355 Lecteur 004.355.085.22 Lecteur de CD-ROM 004.356 Imprimante 004.357 Périphérique multimédia 004.358 Périphérique pour réalité virtuelle 004.38 Types d'ordinateur 004.382 Ordinateur de type général 004.382.7 Ordinateur personnel. Micro-ordinateur. P.C. 004.383 Ordinateur particulier 004.384 Ordinateur pour l'industrie
004.4 Ordinateur.Logiciel. Programme
004.41 Conception de logiciel 004.42 Programmation d'ordinateur 004.43 Langages d'ordinateur. Langages de programmation 004.435 Métalangages 004.45 Types de logiciel 004.49 Virus
004.5 Action de l'utilisateur
004.55 Hypermédia. Hypertexte
004.6 Données
004.63 Fichier 004.65 Banque de données
004.7 Ordinateurs en réseau
004.72 Configuration en réseau 004.73 Types de réseau 004.738.52 L'internet (WWW) 004.773 Messagerie électronique (e-mail) 004.78 Système on-line pour usage spécifique
004.8 Informatique. Intelligence artificielle 004.9 Mise en application de techniques informatiques__
004.915 Édition assistée par ordinateur 004.92 Infographie 004.923 Vue stéréoscopique 004.928 Animation 004.93 Traitement d'image 004.94 Simulation par ordinateur 004.942 Simulation par modèle mathématique 004.946 Réalité virtuelle
- Un média social au niveau d'un département (le Cher) : http://www.chermedia.com/
On peut lire des livres électroniques (ebooks) en ligne ou bien les télécharger pour en prendre connaissance plus tard. Mais, dans ce dernier cas il faut installer un logiciel compatible avec ces genres de fichiers.
Parmi ces logiciels on peut citer AdobeReader, FoxitReader pour les fichiers PDF ou MobipocketReader.
- Gallica est un projet de numérisation des ouvrages disponibles à la Bibliothèque Nationnale de France
- Projet Gutenberg est un site proposant plus de 54 000 livres électroniques
Des étudiants bibliothécaires seront amenés à visiter des bibliothèques. Voici une liste de points qui devraient faire l'objet de leur observation.
Grille d'analyse
modifier- Présentation
- Historique de la bibliothèque (fondation, reconnaissance, informatisation)
- Statut de la bibliothèque et description du réseau
- Présentation des différentes sections
- Personnel employé (nombre, statuts, qualifications et répartitions selon les sections)
- Collections (nombres et types de documents, répartition géographique)
- Lectorat (nombre de lecteurs par tranches d'âges)
- Horaires d'ouverture
Matériel
modifier- Type et nombre de postes informatisés
- Type et nombre de périphériques (imprimantes, modem, scanner,…)
- Age moyen du matériel
- Répartition des postes au sein des sections/bureaux
Réseau
modifier- Travail en réseau ou non
- Réseau local ou étendu
- Topologie du réseau (serveur dédié ou non)
- Mise en commun de ressources, programmes, données
Logiciels
modifier- Système d'exploitation
- Logiciel intégré de bibliothèque SGBD
- Logiciels de bureautique
- Autres types de logiciels
- Outils informatisés à la disposition du personnel (Rameau, Electre, Taurus,…)
Outils à la disposition du public
modifier- Internet
- Consultation/prêt de cédéroms
- OPAC
- Services aux lecteurs (réservations, suggestions d'achat, prêt inter-bibliothèques, prolongations, animations, formations ou initiations,…)
E-communication
modifier- Relation avec les lecteurs via le courrier électronique
- Site web de la bibliothèque
- Lettre d'information électronique
Organisation du travail
modifier- Rotation des postes (prêt, catalographie,…)
- Répartition des tâches (spécialisation ou polyvalence)
- Utilisation des fonctionnalités du logiciel intégré de bibliothèque (réservation informatisée avec publipostage, statistiques, gestion financière,…)
- Organisation des sauvegardes
Objectifs de la bibliothèque
modifier- Projets à court et à long terme de la bibliothèque pour améliorer ses services aux lecteurs et l'organisation du travail de son personnel