Photographie/Photométrie/Photomètres
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Bibliographie
■ préface - SOMMAIRE COMPLET ■ notions fondamentales et conseils pour les débutants ■ aspects esthétiques, thèmes photographiques ■ références scientifiques ■ photométrie, colorimétrie, optique ■ appareils, objectifs, éclairage, accessoires, entretien ■ procédés chimiques ■ procédés numériques ■ caractéristiques physiques des images, densité, netteté ■ compléments techniques et pratiques ■ photographie et vie sociale, histoire, enseignement,institutions, droit... |
GénéralitésModifier
Même si ces termes sont souvent mal définis dans les esprits ou sous la plume des journalistes, rappelons qu'il ne faut jamais confondre la photométrie, qui s'intéresse à la perception sensorielle de la lumière, et la radiométrie, qui étudie les aspects énergétiques des rayonnements. La première ne connaît véritablement qu'un seul récepteur, l'œil, la seconde fait appel à d'autres systèmes de mesure tels que les cellules photoélectriques ou les capteurs de lumière.
Un photomètre ne peut être considéré comme un véritable instrument de mesure que s'il fournit des résultats respectant les conditions suivantes :
- deux flux lumineux égaux à un même troisième sont égaux entre eux,
- la superposition de deux ou plusieurs flux lumineux donne pour le flux résultant une valeur égale à la somme des valeurs trouvées pour les flux partiels.
L'expèrience prouve qu'il n'en est pas ainsi:il n'y a additivité que si l'on reste dans le même ordre de grandeur de luminance:G=W R=W G+R=2W n'est pas vrai ce qui est vrai c'est que G/2+B/2=W W+W><2W Par contre si l'on veut obtenir le blanc dans le gamut on peut écrire: que ce blanc est le barycentre des 3 primaires affectées du poids de leur luminance relative D=Y/y donc ce blanc serait de luminance 0.17697+0.81240+0.01063=1 ce qui est l'ordre de grandeur de 0.81240
Il existe un très grand nombre de photomètres mais on peut les rattacher, à quelques exceptions près, à l'une ou l'autre des deux familles suivantes :
- les photomètres à identité d'aspect permettent d'observer simultanément deux plages éclairées par deux sources différentes et de faire en sorte, par différents procédés, qu'elles offrent à l'œil des luminances égales. Cette méthode donne de bons résultats si les lumières ont des compositions spectrales identiques ou voisines mais dans le cas contraire les résultats varient de manière incohérente d'un individu à l'autre et d'un jour à l'autre pour un même individu. C'est cette technique qui a été employée pour déterminer l'efficacité lumineuse V1924. On procède à partir de 555nm où V=1 et en procédant par comparaisons successives de lumières voisines décroissantes(ou croissantes) on détermine la valeur V de chaque lumière.
- les photomètres à papillotement font alterner sur une même plage les deux lumières à comparer,une sert d'étalon par exemple lumière blanche de 100 candelas,l'autre lumière est à tester de longueur d'onde donnée. Lorsque l'alternance a lieu à très basse fréquence, la sensation de papillotement est due à la fois à la différence de couleurs et à la différence de luminances. À partir d'une certaine fréquence d'alternance(10 à 20Hz), les couleurs se fondent mais la sensation de papillotement due à la différence de luminance persiste. En faisant varier l'intensité de la lumière test, on atteint une valeur 1 pour laquelle tout papillotement disparaît,puis ensuite le papillotement réapparait pour une valeur 2:C'est la moyenne de 1 et 2 qui sert à déterminer la valeur de l'efficacité lumineuse V.
Le photomètre à papillotement doit être considéré comme le seul appareil satisfaisant pour la photométrie hétérochrome, à deux réserves près :
- Phénomène de Purkinje : la sensibilité maximale de l'œil se déplace vers les courtes longueurs d'onde en faible lumière, ce phénomène disparaissant pour des éclairements supérieurs à 10 lux.
- Phénomène de Macé de l'Épinay et Nicati (1883) : la répartition non uniforme des cellules visuelles fait varier la sensibilité de la rétine aux diverses radiations selon le diamètre de la tache observée. Il devient négligeable si l'angle du champ visuel est inférieur à 2°.
Une diminution de l'éclairement ou une augmentation du champ augmentent la sensibilité au bleu. Pratiquement on devra donc respecter les conditions indiquées, c'est-à-dire :
2.0.93.197 2 janvier 2013 à 20:50 (CET)