Photographie/Entretien/Protection des objectifs
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Bibliographie
■ préface - SOMMAIRE COMPLET ■ notions fondamentales et conseils pour les débutants ■ aspects esthétiques, thèmes photographiques ■ références scientifiques ■ photométrie, colorimétrie, optique ■ appareils, objectifs, éclairage, accessoires, entretien ■ procédés chimiques ■ procédés numériques ■ caractéristiques physiques des images, densité, netteté ■ compléments techniques et pratiques ■ photographie et vie sociale, histoire, enseignement,institutions, droit... |
Moisissures et champignons
modifierLes ambiances à la fois chaudes et humides, dans des lieux confinés, avec certaines graisses mal composées, permettent le développement de moisissures à l'intérieur des objectifs. Tout comme les appareils, les objectifs doivent autant que possible être conservés dans des lieux secs et frais ; si c'est impossible parce que l'on se trouve dans un pays où l'air est chaud et saturé d'humidité, il faut les enfermer dans des enveloppes contenant des sachets de gel de silice.
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objectif attaqué par des champignons
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objectif attaqué par des champignons
Utilisation permanente d'un filtre UV
modifierIl s'agit là d'un vieux débat !
L'utilisation d'un filtre UV peut avoir un certain intérêt pour éviter l'influence néfaste de ce rayonnement sur les surfaces sensibles argentiques, mais la plupart de ces surfaces sont aujourd'hui protégées et par ailleurs les objectifs modernes, les zooms en particulier, ne laissent passer qu'une faible quantité d'ultraviolet. Les capteurs sont très sensibles à cette gamme de rayonnements mais les filtres dont sont munis leurs photosites suppriment le problème. Il existe toutefois quelques exceptions comme l'appareil reflex Fujifilm FinePix S3 Pro UVIR destiné à photographier dans les domaines de l'ultraviolet et de l'infrarouge.
L'intérêt des filtres UV pour améliorer la qualité des images semble donc de toute façon très limité. Il faut généralement éviter les filtres de type « Skylight » qui sont teintés et peuvent introduire des dominantes désagréables, surtout gênantes lors de l'utilisation de films couleur inversibles. On recommande en revanche souvent d'utiliser un filtre UV pour assurer une protection mécanique des faces avant des objectifs, en cas de chocs, de projections, d'embruns, etc. et c'est dans ce but que la plupart des photographes achètent cet accessoire.
Les problèmes rencontrés lors l'utilisation de filtres UV concernent parfois le fonctionnement des systèmes de mise au point automatique, une baisse de la netteté et plus souvent l'apparition d'une baisse de contraste des images et du flare qui accompagnent l'ajout de surfaces de séparation air-verre, surtout dans le cas où des sources de lumière sont présentes dans le champ photographié ou à sa périphérie. Il faut donc s'en tenir à des filtres de haute qualité, avec un traitement anti reflets haut de gamme si l'on ne veut pas que les pertes de qualité optique dégradent les images d'une façon trop importante. Le coût de tels filtres est alors très important et dépasse parfois celui des objectifs qu'ils sont censés protéger.
La protection des objectifs par des filtre UV contre les chocs est en fait assez illusoire ; un pare-soleil se révèle au moins aussi efficace dans la plupart des cas, sans compter qu'il diminue le flare au lieu de l'augmenter. En revanche, si l'on envisage des prises de vue sous le crachin ou sous les embruns salés, ces filtres deviennent quasi indispensables. Il en est de même lorsque les objectifs sont exposés à des projections de petits débris solides et abrasifs, au sable projeté par le vent, etc. En fait de simples lames de verre ordinaire, sans propriétés anti-UV mais bénéficiant d'un bon traitement anti reflets, feraient alors aussi bien l'affaire (sous réserve évidemment qu'on puisse se les procurer !).
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