Photographie/Rayonnements électromagnétiques/La lumière
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Bibliographie
■ préface - SOMMAIRE COMPLET ■ notions fondamentales et conseils pour les débutants ■ aspects esthétiques, thèmes photographiques ■ références scientifiques ■ photométrie, colorimétrie, optique ■ appareils, objectifs, éclairage, accessoires, entretien ■ procédés chimiques ■ procédés numériques ■ caractéristiques physiques des images, densité, netteté ■ compléments techniques et pratiques ■ photographie et vie sociale, histoire, enseignement,institutions, droit... |
Les trois domaines de la lumière
modifierLes radiations lumineuses ont des longueurs d'onde comprises entre 0,0136 et 500 μm. On distingue trois domaines différents :
- l'ultraviolet qui s'étend de 0,0136 à 0,4 μm,
- la lumière visible de 0,4 à 0,78 μm
- l'infrarouge de 0,78 à 500μm.
Analyse de la lumière
modifierLes différentes sortes de radiations peuvent être mises en évidence en décomposant par un prisme de verre ou de quartz la lumière du Soleil ou, en laboratoire, celle d'un arc électrique. Un écran blanc reçoit le spectre de la lumière étudiée, l'œil y voit une bande de teintes saturées où se reconnaissent les couleurs de l'arc-en-ciel.
Hors de la bande visible, l'œil ne perçoit plus rien mais d'autres rayonnements peuvent être mis en évidence. Un thermomètre placé dans la zone rouge indique une élévation de température. Au-delà de la bande colorée, on observe que la température est encore plus élevée, ce qui révèle l'existence du rayonnement infrarouge. De même, au-delà du violet, un écran fluorescent s'illumine sous l'effet des radiations ultraviolettes, comme le font les vêtements en nylon exposés à la lumière noire des boîtes de nuit.
Les photons ultraviolets possèdent individuellement une énergie bien plus grande que celle des photons infrarouges mais le thermomètre n'est pas chauffé de manière significative au-delà du violet. C'est que l'arc électrique, le Soleil et tous les corps chauds usuels émettent l'essentiel de leur énergie sous forme de lumière visible et surtout d'infrarouge. Ce dernier se trouve ainsi qualifié, bien à tort, de rayonnement calorifique.
La déviation des rayons dispersés par le prisme est d'autant plus importante que la longueur d'onde est plus petite. Ainsi, le violet et le bleu sont plus déviés que le rouge.
Limites du spectre visible
modifierLa perception des couleurs peut varier notablement d'un individu à un autre. Sans que l'on sache pourquoi, on observe d'ailleurs beaucoup plus de différences significatives chez les hommes (10 %) que chez les femmes (0,5 %). Pour une même personne, les valeurs relevées peuvent changer en fonction de l'état de fatigue, de l'ambiance lumineuse ou des aliments absorbés dans les heures précédant les mesures.
Les limites du spectre visible sont d'autant plus difficiles à définir que le violet extrême et le rouge extrême sont des couleurs qui nous paraissent sombres, contrairement au jaune-vert qui est la plus claire des couleurs saturées.
Pour toutes ces raisons, la Commission Internationale de l'Éclairage (CIE) a fixé en 1924 les limites du spectre visible à 0,4 µm du côté du violet et 0,78 µm du côté du rouge. Les longues études conduites à l'époque ont abouti à la définition d'un observateur moyen de référence dont les caractéristiques ont été normalisées. La perception de la lumière par l'œil humain est très importante pour les photographes et elle sera étudiée plus loin en détail.
Statistiquement, et sans évoquer ici les cas avérés de « daltonisme », les 10 % de photographes hommes qui perçoivent les couleurs de façon décalée par rapport à la moyenne peuvent se trouver très gênés pour l'exercice de leur art et ceci, aussi bien au laboratoire argentique que devant leur écran d'ordinateur. Un conseil d'ami : en cas de doute sur vos caractéristiques personnelles, il suffit de demander à votre opticien préféré de passer des tests de vision des couleurs, c'est à la fois rapide et indolore ! Il vous proposera sans doute ce genre d'images et vous demandera ce que vous percevez :
.......... Fichier:Colorblind3.png
Spectre lumineux et vocabulaire
modifierLa variation des longueurs d'onde de la lumière et des perceptions associées est continue mais il est nécessaire pour la vie pratique d'attribuer des noms aux couleurs et donc de définir les zones correspondantes dans le spectre. Naturellement ce découpage est parfaitement arbitraire et le nombre de zones varie d'ailleurs selon les auteurs, en particulier selon que l'on introduit ou non le bleu-vert et surtout l'indigo, dont l'existence même a fait couler beaucoup de salive et même d'encre.
La nécessité de disposer d'outils de description plus précis et plus fiables se fait sentir dans de nombreuses activités, comme par exemple la mycologie. Lorsque l'excellent Henri Romagnesi parle d'un champignon dont la chair est « épaisse, roussâtre un peu incarnate » ou d'un autre dont les lamelles ont « une couleur blanc crème, puis crème ochracé », il faut que cela « parle » aux amateurs de champignons.
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This morning we caught a rainbow
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Un spectre très élaboré
modifierLe spectre ci-dessous a été engendré en tenant compte de la sensibilité des cônes de la rétine humaine et des caractéristiques d'affichage des écrans informatiques. La description détaillée du processus de création est décrite dans la wikipédia anglaise (cliquer sur la bande colorée et suivre le lien Detailed explanation).
Il s'agit ici d'un spectre « plat », ou équiénergétique, correspondant à une puissance rayonnée uniformément répartie dans toute l'intervalle des longueurs d'onde. Le fond gris et l'entourage noir sont placés là volontairement pour améliorer la perception des couleurs les plus sombres.
Il apparaît clairement sur cette image que le spectre de cette lumière blanche peut être considéré comme comportant, grosso modo, trois parties rouge, verte et bleue d'importance à peu près égale.
Images en attente
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