Photographie/Mesure de la lumière, posemètres/Méthodes anciennes

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Mesure de la lumière, posemètres


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Le problème de la détermination des temps de pose, ou plus généralement des conditions de pose, n'est pas nouveau. Le photographe habitué à travailler toujours dans les mêmes conditions, par exemple avec des éclairages de studio installés à poste fixe, a tôt fait de trouver les meilleures conditions opératoires. Il n'en est pas de même pour l'amateur qui photographie de façon occasionnelle ou pour le photographe qui s'essaie à tous les genres, dans toutes les conditions. On a donc très vite cherché des « trucs », des astuces, pour s'approcher dans tous les cas du temps de pose idéal permettant d'impressionner les plaques sensibles ou les films dans les meilleures conditions possibles. Le recours à des instruments de mesure n'est venu que par la suite, lorsque l'état de la technique a permis d'en envisager la construction.

Ce qu'en disait Louis-Philippe Clerc modifier

« La distinction, au point de vue de la conduite des opérations, entre clichés instantanés et clichés posés n'a aucun sens ; il est même plus exact de dire que l'instantané n'existe pas : tout cliché est plus ou moins posé, mais un cliché posé très longtemps peut encore l'être trop peu, tandis qu'un cliché posé seulement quelques millièmes de seconde peut être trop posé. »

« Un malentendu, probablement dû aux promesses mirifiques de quelques vendeurs, amène certains néophytes à se persuader que, une fois en possession d'un « appareil instantané » , ils n'ont qu'à appuyer sur un bouton pour obtenir à coup sûr en 1/25e de seconde environ d'excellentes photographies, en quelque lieu et à quelque heure que ce soit, serait-ce même au fond d'un souterrain, ou par une nuit sans lune ! »

Et il remarquait aussi :

« Au dehors, par beau temps, on peut reconnaître presque tous les objets compris dans le champ visuel en ouvrant et refermant les yeux aussi rapidement qu'il est possible de le faire ; en mauvaise lumière, ce même clin d'œil instantané aura tout juste permis de reconnaître l'emplacement de quelques détails plus éclairés que le reste ; l'ensemble ne serait perçu que par un examen long et attentif. La plaque photographique ne se comporte pas autrement. Si nous insistons sur une aussi évidente vérité, c'est pour fournir éventuellement un argument à ceux qui peuvent avoir à ramener un de ces débutants à une plus saine compréhension des possibilités que lui offre son appareil. »

Les actinomètres modifier

Les premiers photomètres permettaient d'évaluer grossièrement l'intensité visuelle de la lumière mais sans tenir compte de son effet réel sur les couches sensibles qui, quelques dizaines d'années après l'invention de la photographie, étaient encore loin de présenter une sensibilité couvrant toute l'étendue de la lumière visible. Une lumière rouge brillante, par exemple, n'avait guère d'action sur le matériel photographique.

Le principe des actinomètres, étudié par Soleil en 1842 puis par Bunsen et Roscoë en 1862, consiste à faire agir la lumière sur un papier sensible à noircissement direct. Le temps d'exposition nécessaire pour obtenir une teinte de gris identique à un « gris étalon » de référence est inversement proportionnel à la sensibilité de ce papier. Autrement dit, l'inverse de ce temps permet de mesurer indirectement l'éclairement reçu par le papier sensible. Il s'agit là, bien entendu, de l'éclairement « actinique », dû aux seules radiations capables d'impressionner la couche sensible, et pas de l'éclairement « visuel », qui peut être très différent.

Si l'on admet que la couche sensible réellement utilisée au moment de la prise de vue a la même sensibilité chromatique que le papier et qu'elle noircit selon la même loi, il s'ensuit qu'à un coefficient de proportionnalité près, le temps de pose correct de l'échantillon de papier donnera le temps de pose correct de la plaque ou de la pellicule qui servira à prendre la photographie.

En pratique, les actinomètres comportaient un dispositif d'exposition du papier combiné avec un calculateur de temps de pose. L'actinomètre L'infaillible de G.F. Wynne, introduit en 1893, se présentait sous la forme d'une montre de gousset. Il connut un grand succès parmi les photographes en raison de sa relative fiabilité. Ses graduations s'échelonnaient de 1/128 s à 64 min pour les temps de pose et de f/4 à f/362 pour le diaphragme. Des valeurs aussi élevées peuvent étonner mais en fait cet appareil était astucieux car il n'utilisait que deux échelles, celle du diaphragme exprimant également les sensibilités des diverses plaques. En disant que la sensibilité moyenne d'une plaque donnée est f/90, on admet que le temps de pose moyen pour cette plaque, dans le cas d'un sujet assez éloigné, et avec le diaphragme réglé sur f/90, est le temps « actinométrique » constaté. En amenant la valeur de ce temps en regard de cette sensibilité, on fait alors correspondre à toutes les ouvertures relatives du diaphragme les temps de pose correspondants.

Posemètres à extinction modifier

Le principe du posemètre à extinction consiste à le diriger vers la scène à photographier et à régler la longueur du tube pour l'adapter à sa vue. Il s'agit de regarder dans le posemètre pendant 10 secondes et reporter le dernier chiffre visible, de 4 mn à 1/250 s, en face de la rapidité du film. Lire la vitesse en face du diaphragme choisi. Ce type de posemètres date des années 1930.

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Mesure de la lumière, posemètres