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Définitions

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Le scanner, ou scanneur, est un appareil qui permet d'obtenir, à partir de documents originaux ou d'objets divers, des fichiers-images numériques ; c'est pourquoi on l'appelle aussi numériseur. Ces images seront ensuite stockées et/ou traitées par des méthodes informatiques. Les documents de départ sont généralement plats, ils peuvent être opaques (un tirage photographique, une page imprimée, par exemple) ou transparents (une diapositive, un plan-film ...), mais certains scanners peuvent également donner des images numériques à partir d'objets en relief.

Le verbe anglais to scan signifie examiner et plus spécialement, s'agissant d'images, balayer. Les images sont en effet acquises « ligne par ligne » lors d'un déplacement qui peut être celui de l'original, ou celui du scanner ou d'une de ses parties, ou encore celui d'un faisceau lumineux qui « explore » l'environnement de l'appareil.

Différentes sortes de scanners

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Les scanners à main ont été « jadis » (vers 1990) les plus répandus dans le « grand public » en raison de leur coût relativement faible ; on les saisit par une poignée et on les fait rouler ou glisser sur le document à reproduire. Pour bien s'en servir, il faut une certaine habileté et/ou une certaine habitude, sous peine d'obtenir des documents inutilisables. En 2006, ils ont à peu près disparu, sauf pour l'analyse de certaines écritures exotiques comme le chinois ou le japonais ou l'obtention d'images numériques à partir d'originaux qui, par leurs dimensions ou leurs formes, sont inaccessibles aux autres scanners. Ils peuvent par exemple être pratiques pour saisir des copies de livres anciens ou en mauvais état qu'on ne pourrait mettre à plat sur un photocopieur. Aujourd'hui il est plus simple d'utiliser directement un appareil photo numérique, qui de plus évite tout contact avec l'original.
 
Les scanners à plat servent surtout en bureautique, mais aussi pour numériser des tirages sur papier lorsque l'on ne dispose pas du matériel nécessaire pour opérer à partir de négatifs ou de diapositives, ou encore lorsque les originaux ont été perdus ou rendus inutilisables. Beaucoup de scanners à plat permettent en outre d'enregistrer l'image de petits objets ou de plantes maintenues à plat sur une vitre, comme nous le verrons plus loin. Il faut alors choisir un modèle capable de fournir la profondeur de champ suffisante et sur ce plan, tous les scanners à plat ne se valent pas. On distingue deux catégories :
  • Les scanners à capteur fixe et miroir mobile. Ils sont relativement coûteux et leur encombrement est important car ils comportent un système optique relativement complexe. Ce sont eux qui fournissent la meilleure qualité de numérisation.
  • Les scanners à capteur mobile défilant directement sous la vitre. Tous les scanners ultra-plats fonctionnent ainsi, leur coût est faible et les images qu'ils fournissent, toujours altérées par la diffusion de la lumière, sont convenables, du moins pour les modèles récents.

Les deux scanners ci-contre ont le même format utile et représentent les deux catégories évoquées ci-dessus.

 
Dans les scanners à défilement, le document est entraîné par des rouleaux et défile devant le capteur, comme dans un fax. Ces appareils avant tout destinés à la bureautique, ils n'acceptent que des feuilles volantes de format standard et de faible « grammage » et présentent peu d'intérêt pour les photographes. Ils sont souvent intégrés à des combinés comportant également téléphone, fax et imprimante.
 
Les scanners rotatifs permettent de numériser des pages imprimées, des tirages photographiques ou des dessins. Les documents sont enroulés sur un tambour tournant et doivent donc être souples et très minces, moins de 1 mm en général. Ils sont analysés par une tête de lecture qui se déplace lentement dans la direction de l'axe du cylindre pendant la rotation du tambour et l'image est constituée point par point. Ces appareils produisent des images dont la finesse et l'équilibre colorimétrique sont de très haut niveau, mais ils coûtent aussi cher qu'une automobile de luxe et sont davantage à leur place dans une imprimerie que sur le plan de travail d'un photographe du dimanche.
 
Les scanners pour films sont spécialisés dans la numérisation des originaux transparents tels que des négatifs en bandes ou des diapositives, qu'ils acceptent grâce à des passe-vues interchangeables ou adaptables. La lumière n'est plus renvoyée par les documents à numériser mais elle les traverse directement avant d'atteindre le capteur. La définition de l'image et sa qualité chromatique sont assez variables selon les modèles mais presque toujours d'assez bon niveau. Le prix, hélas, reste élevé ou très élevé.
 
Les scanners multiformats fonctionnent au départ comme les scanners à plat mais possèdent en plus un accessoire appelé « dos diapo » qui leur permet d'analyser aussi les documents transparents. Les premiers modèles n'atteignaient qu'une qualité fort médiocre avec les diapositives mais les productions actuelles, sans atteindre les performances de vrais scanners pour diapositives, sont désormais de bon niveau. Pour le photographe qui n'a pas beaucoup de documents à numériser, ces appareils peuvent présenter un bon compromis.
 
Les scanners verticaux fonctionnent selon le principe des bancs de reproduction. Il s'agit là d'instruments spécialisés destinés à la reproduction d'objets de grandes dimensions, présentant éventuellement un relief relativement important, une certaine fragilité, etc. Leur installation ne se justifie guère que dans des cas très particuliers, car il est possible d'obtenir des résultats comparables avec une chambre photographique munie d'un dos numérique.
 
Les scanners automatiques de livres libèrent les bibliothécaires de la tâche extrêmement fastidieuse qui consiste à numériser les uns après les autres des milliers de volumes ; ils ont avantageusement remplacé les anciens bancs de microfilmage, d'autant qu'ils peuvent fournir non seulement l'ensemble des photographies des pages mais aussi le texte correctement remonté dans sa continuité. Une machine d'origine suisse récemment mise sur le marché permet de traiter en parfaite autonomie environ 3.000 pages à l'heure.
 
Les scanners pour codes à barres n'ont pas pour but de produire des images mais de reconnaître des codes. Ils peuvent être fixes, comme dans le cas des caisses qui équipent les supermarchés, ou prendre la forme de « douchettes » reliées à un ordinateur ou à un terminal de saisie. Elles n'ont guère d'usage en photographie, sauf pour la gestion des concours importants où le code à barre collé sur chaque épreuve permet une identification rapide. Parfois ces scanners peuvent prendre une forme amusante.

Fonctionnement d'un scanner à plat à miroir mobile

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Schéma d'un scanner à plat à miroir mobile

Le document est maintenu en contact avec la vitre du scanner, par son propre poids ou à l'aide d'un système de pression, le plus souvent le couvercle de l'appareil. Un chariot comportant une source de lumière et un miroir se déplace sous la vitre, éclairant le document et renvoyant son image vers un système optique et un capteur CCD en forme de barrette qui enregistre les données ligne par ligne.

Contrairement à ce qui se passe avec les scanners à tambour, la lumière traverse ici à deux reprises une lame à face parallèle, ce qui engendre inévitablement des images parasites nuisibles à la qualité finale du fichier. Cela peut aussi provoquer, surtout si la vitre est sale ou endommagée, une certaine diffusion de la lumière et donc une perte de contraste et de définition des détails. Les résultats sont cependant très bons avec la plupart des scanners modernes mais par le passé, certains modèles ont pu figurer en bonne place sur les listes de produits à fuir en toute hâte.

Lorsque l'on scanne un document transparent sur un scanner à plat multiformats, la lampe utilisée pour les documents opaques est éteinte et c'est une deuxième source lumineuse, incorporée dans le dos spécial, qui est mise en œuvre. Le fait que la lumière doive traverser la vitre, même si c'est ici une seule fois, est toujours nuisible à la qualité de l'image finale ; de ce fait, pour les diapositives et les films, on ne peut pas avoir des résultats équivalents à ceux des scanners spécialisés.

Faut-il acheter aujourd'hui un scanner dédié à la photo ?

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En 2006, la photographie s'oriente vers le tout numérique et l'on peut donc se poser à juste titre cette question, d'autant plus que bien des problèmes de numérisation peuvent être résolus de façon très simple avec un simple appareil photo numérique.

Un scanner à plat multiformat de haut de gamme ou à plus forte raison un scanner pour films et diapositives ne se justifie plus que si l'on dispose d'un important stock d'images argentiques que l'on souhaite utiliser sans renoncer à la qualité.

Quelques fabricants

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Les modèles décrits dans le wikilivre peuvent être facilement retrouvés grâce aux catégories : il suffit d'aller en bas de page et de cliquer sur « Scanner » pour en obtenir la liste. | Agfa | Bell&Howell | Brother | Canon | Epson | Fujitsu | Hewlett-Packard | Improvision | Inotec | Kodak | Kyocera | Lexmark | Linotype | Microtek | Minolta | Nikon | Panasonic | Quato | Relisys | Ricoh | Umax | Xerox |


Équipements et accessoires divers

Ne sont classées ici que les études générales,
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