Orthograve/Règles
er ou é ?
modifierinfinitif er ou participe passé é
je vais | mang□ | j’ai | mang□ |
---|---|---|---|
voir | vu | ||
boire | bu | ||
faire | fait | ||
ouvrir | ouvert | ||
lire | lu | ||
écrire | écrit | ||
⇓ | ⇓ | ||
je vais | manger | j’ai | mangé |
ce n’est pas le sens des mots qui importe, même quand ça ne veut rien dire le truc fonctionne :
« Il est prudent de fix□ des conditions de quorum pour la validité des délibérations et de précis□ le nombre de pouvoirs pouvant être présent□s par une seule personne. »
~ Il est prudent de boire des conditions de quorum pour la validité des délibérations et de nourrir le nombre de pouvoirs pouvant être éteints par une seule personne. ~
infinif | participe passé | ||
---|---|---|---|
er | Je vais manger chanter jouer … solutionner positiver surfer zapper ⠇ |
J’ai mangé chanté joué … solutionné positivé surfé zappé ⠇ |
verbes er : on n’entend pas la différence, et c’est grand dommage ici, car les verbes er sont très nombreux. C’est même leur espèce qu’on choisit le plus souvent pour en fabriquer d’autres. Parce qu’ils sont très réguliers. |
non er | voir mettre faire finir prendre rendre éteindre lire écrire ⠇ |
vu mis fait fini pris rendu éteint lu écrit ⠇ |
Les autres verbes sont souvent fantaisistes, irréguliers , typés. Ce qui ne gène pas quand ils sont d’usage courant. En tout cas, pour l’infinitif et le participe passé, le contraste des formes est très pratique : on entend la différence. |
Futur composé
modifierFutur composé et passé composé : la conjugaison au quotidien
futur | passé |
---|---|
Je vais jouer tu vas jouer elle il va jouer on va jouer ……… Ce n’est pas encore fait → infinitif |
J'ai joué tu as joué elle il a joué on a (bien) joué ……… C’est fait → participe passé |
- « Le CO² m’a tuer. »
Mais non, pas encore ! il va te tuer un jour.
- « Le CO² m’a tuer. »
- J’ai travaillé ; je vais dormir
- J’ai dormi ; je vais travailler
- J’ai travaillé ; je vais dormir
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é ou è ?
modifierEn thēorie, on les distingue à l’oreille . En pratique, ce n’est pas fiable du tout.
remēdes :
Plus on est instruit, plus on a le droit de singulariser son ēcriture
Si les sons vous conviennent, ne vous en privez pas. Mēfiez-vous quand même. À bon "entendeur" …
Le trouble que beaucoup vivent en ne maîtrisant pas une situation sonore complexe et changeante selon les âges, les lieux et les milieux, exigerait au moins un peu de commisération.. Il est stupide de donner à écouter, comme principal moyen de choisir l’accent à écrire, un " son " que partout on prononce de travers. Mais que les gens instruits peuvent, éventuellement, corriger à posteriori … d’après l’orthographe. C’est une escroquerie. Elle justifie notre petite délinquance, inspirée d’ailleurs des usages lettrés (pas seulement celui du corps médical ; qu’il nous pardonne : c’était pour la rime.)
(En attendant l’accent plat que préconisait Nina Catach, grande linguiste spécialiste des écritures), le correcteur règle tranquillement ce problème. Quand on a le droit de l’utiliser, la dispute sur la façon d’accentuer " évēnement " devient quelque peu byzantine.
Règle :
— RENOUVO (Réseau pour la nouvelle orthographe du français), « Le millepatte sur un nénufar, Vadémécum de l’orthographe recommandée », règle C1 Les simplifications de 90 soulagent considérablement la mémoire pour choisir entre é et è. Mais en acceptant de s’éloigner du vécu de la langue orale. Comment faire autrement ? L’accent plat, malheureusement, est impossible. C’était ça ou laisser l’arbitraire et la confusion. Cette règle et beaucoup d’autres rectifications sont donc une invitation à réfléchir aux problèmes du français écrit. — B-a ba —
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Verbes er et er
modifier
au présent,
verbes er, dits du 1er groupe | les autres : non er |
---|---|
je ________ e tu ________ es il ________ e |
je ________ s tu ________ s il ________ t |
je joue , elle crie , elle essuie ,tu plies , je lie … |
je peins , tu dis , elle dort , tu mens , je ris , je prends , elle jaunit , … je lis |
Il ne s’agit ici que des trois premières personnes du singulier au présent . Mais c’est ici que se situe le gros problème " d’oreille ". Il y a deux sortes de terminaisons non discernables à l’oreille, mais cependant très régulières à l’écrit ; et seulement deux :
D’autre part, le classement en deux groupes est d’intérêt général. Il suffit partout. « De l’oreille aux règles ». |
cactus, exceptions et transfuges (verbes en _dre, _tre, _tir …, pouvoir, cueillir, aller, convaincre …)
" On " est con
modifierOn est bien cons d’accepter ça !
… et même connes parfois
Mais, pour l’instant, il vaut mieux être prudent :
S’il faut écrire avec distinction :
" On " ne sera pas con ! Pour se faire bien considérer : NOUS quand on est dans le coup !
Si on a les coudées franches , C’est le (bon) sens qui guide :
- « On a encore augmenté les impots » …. On est incontestablement con !
- « On est sortis au cinéma. Y a du jambon dans le frigo.»
aucune occasion ne doit être perdue de cultiver une bonne orthographe
on = nous , on = on Partout, dans tous les milieux, dans toutes les conversations courantes et pas seulement familières, " on " tend à remplacer le " nous " officiel. Mais " on ", d’autre part, continue à jouer son rôle de " pronom indéfini ". Et personne ne s’emmêle. Cette évolution ne trouble que quand " on " passe à l’écrit et qu’il faut décider de faire ou non des accords. |
rai , erai
modifiernous dirons que les terminaisons du futur (et du conditionnel) sont
rai | ras | ra | rons | rez | ront |
rais | rais | rait | rions | riez | raient |
et que si le verbe est en er, on rajoute un e (qu’on l’entende ou pas)
erai | eras | era | erons | erez | eront |
erais | erais | erait | erions | eriez | eraient |
- je lirai (lire) , je lierai (lier)
Le futur, dit simple, et le conditionnel, pour tout le monde, à l’oreille, c’est : [ rè, ra, ra … rè, rè, rè … ] au bout du verbe. Alors même qu’on ignore, ou qu’on joue à ignorer, comme le fait Renaud dans une chanson fameuse, la forme irrégulière du radical, cette terminaison s’impose : « Quand les vents souffleront, nous nous en all’rons » (alias " irons "). Variation du radical (all - i) ; efficacité immuable de la terminaison. Il faut seulement se contraindre à " passer " chaque fois par l’infinitif pour ne pas oublier d’écrire le e muet (" de famille ") des verbes er. |
rai rais
modifier
Il s’agit de choisir à coup sûr entre la terminaison rai du futur et rais du conditionnel présent. Plus personne n’entend la différence officielle [é]-[è]. On peut choisir grâce au sens. Ici, le truc orthographique, c’est le sens à l’état pur. L’acceptation voluptueuse d’un ordre propre à l’écriture est à la clé. Cela devrait bouleverser de joie les lettrés. Pour se laisser convaincre, les Français pensent en français. |
Terminaison …
modifierTerminaison | Débutaison | |||
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j’ tu il nous vous ils |
écris écris écrit écrivons écrivez écrivent |
j’ tu il nous vous ils |
ai écrit as écrit a écrit avons écrit avez écrit ont écrit |
Dans les temps "composés" rien ne change à la fin du verbe pour cause de conjugaison |
C’est là que ça change quand on conjugue |
Nous osons cette description (avec un mot inventé pour désigner la chose) ! Ceci malgré les difficultés théoriques. À notre avis, les avantages orthographiques de ce point de vue dépassent largement les inconvénients théoriques. C’est un argument suffisant. Il permet notamment de mieux montrer que le participe passé ne change pas pour cause de conjugaison ; c’est alors l’équivalent de ce qu’on appelle le radical dans les temps simples.
écrire |
- accent ?
modifiere , e♦ , es , er , et , ei , ez … Une lettre peut servir d’accent. On la repère en articulant comme à l’école (À quelque chose malheur est bon)
Tu | a | chè | tes | u | ne | bel | le | tu | li | pe | ||||
ce s ne sert pas d’accent ça s’entend |
un des 2 l sert d’accent |
brefs commentaires
« La lettre e, prononcée [é] ou [è], ne prend un accent que si elle termine la syllabe (…) Cette règle essentielle ne comporte pratiquement pas d’exception. Elle nécessite cependant … » — code orthographique et grammatical de Thimonnier p.53
« Cependant » ?
… Tellement de cactus qu’on a envie d’annuler la règle !
Ex. : desceller, déstructurer, destruction … (bien entendu, tout s’explique ! Surtout en fin de mot : accès, forêt, faciès, dès, près, prêt, congrès (dont le pluriel se confondrait avec celui de congre, n’importe quoi !) …
Pas de remède indolore. Adapter son comportement aux différents cas de " figure " :
avec x on peut penser. X, c’est deux lettres en une qui contiennent des sons différents :
exact ≡ egⅼzact , réflexion ≡ réflecⅼsion
Avec ^ rien à penser .
L’accent circonflexe, comme partout, ne sert (s’il sert) qu’à donner une "figure" aux mots. ⇨ mémoire visuelle et correcteur.
avec dé , des , préfixes ou autres, on peut penser … un peu, beaucoup, passionnément.
« La lettre e, prononcée [é] ou [è] , ne prend un accent que si elle termine la syllabe » Thimonnier
dé | struc | tu | rer | dé | sta | bi | li | ser | pres | cien | ce | ||||
des | truc | tion | des | cel | ler | pré | scien | ti | fi | que | |||||
des | tin | … | … |
Il suffit de bien terminer la syllabe ( il y a toujours, bien sûr, une raison )
avec
- abcès , accès , décès , excès , procès , succès , congrès , progrès , après , auprès , exprès , dès , près , très , … , palmarès , faciès
rien à penser
s peut servir d’ accent … Mais Monsieur Plus peut " en rajouter " (ci-dessus la liste à mémoriser)
mais les, des, ces, … normal
avec les homonymes , il faut penser. Car c’est l’âme de l’orthographe qui ici palpite. Il faut distinguer les homonymes :
des ≠ dès (que) | des prés ≠ près (de) ≠ prêt (à) | (mal)gré ≠ du grès (de fontainebleau) |
comme pour
du ≠ dû | mur ≠ mûr | sur ≠ sûr | jeune ≠ jeûne | il croit (croire) ≠ il croît (croitre) | ou ≠ où | a ≠ à | la ≠ là |
Le p.p. comme adjectif
modifierLe participe passé, comme un adjectif
⤵ | |||||
Je | suis | mangée | dit la salade | ||
⤵ | |||||
Je | l’ | ai mangée | dit le lapin |
Évidemment, on choisit ici, malhonnêtement, un verbe où l’aspect adjectif du participe est tout à fait crédible.
Parfois, il faut se forcer un peu pour l’imaginer
Il | l’ | a | vue | elle ← | vue | : lui | En tout cas ce n’est pas "lui" qui est vue |
autre exemple : il l’ a écrite , elle est écrite (la lettre)
Pour le fameux << quand il est placé avant >> , on peut se raconter cette fable :
Le lapin a mangé_ la salade Au moment où j’écris, je ne sais pas encore ce qu’il a mangé, le lapin. C’est la règle classique que tout le monde a appris(e) par cœur : le participe passé conjugué avec avoir s’accorde avec le c.o.d. quand celui-ci est placé avant. Ce n’est déjà pas de la tarte, on le voit ici même. Nous faisons de notre mieux pour la rendre plaisante. Mais le reste, avec en et y, avec les verbes pronominaux, avec un infinitif … ! Ces règles byzantines dont Mme Catach, la grande spécialiste de l’orthographe décédée en 1997, disait « qu’il faudra bien que l’on trouve le moyen de diminuer le cout extravagant en angoisses et en heures perdues » … Ce n’est pas pire que la famine en Somalie, mais il faut bien vivre là où l’on vit ; le mieux possible, ça ne mange pas le pain. Quant au reste, verbes pronominaux et tutti quanti …. voir les meilleurs manuels. |
tu ⇒ s , ils ⇒ nt
modifieron peut affirmer aussi (de l’oreille aux règles) | ||||
tu ⇒ s (x) | ils ⇒ nt | nous ⇒ ons | vous ⇒ ez | |
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tu vois , tu verras , tu vas voir , tu as vu , tu vis , tu eus vu , tu voyais , tu avais vu , tu aurais vu , tu eusses vu |
elles voient , ils vont voir , ils ont vu , ils virent , les anciens voyaient , ils avaient vu , les citoyens verront , ils verront … |
quand on entend [on] … nous verrons |
quand on entend [é] à condition de le poser au bon endroit : vous avez mangé c’est là, c’est pas là |
tu ⇒ s ; ils ⇒ nt ; nous ⇒ ons ; vous ⇒ ez Ce sont des règles absolues, y compris pour " nous " et " vous " quand on a adopté la démarche " de l’oreille aux règles ". Qui pourrait avoir l’idée saugrenue d’essayer de placer un " on " (ons) et un " ē " (ez) dans " nous sommes " et " vous faites " ? |
c , s
modifierCes choses-là cette ceci cela celui-ci celle-ci où ? là c’est le pitbull qui s’est sauvé |
soi-même ses affaires perso les miennes les siennes sa mob sa meuf |
Rien de plus qu’une façon imagée de mémoriser
« C’est le pitbull qui s’est sauvé » est un exemple pris dans Bled,6ème p.10. Si, si : on s’est contenté de remplacer chien par pitbull. C’est un clin d’œil. Mais c’est aussi pour faire honneur en passant au vénéré maitre de l’orthographe pour tous. En tordant le cou au principal argument qui servit naguère à le déconsidérer : ses exemples et les phrases de ses exercices étaient ringards . Il n’y avait qu’à les changer ! |
eu, au attirent les x
modifierIl faut mettre un x aux noms en eu et au quand ils sont au pluriel. | ||||
les ---→ aux des ---→ eaux 1000 ---→ eux |
Mais il y a quelques exceptions : | Les exceptions d’usage courant : des landaus des pneus des bleus |
Pour les noms en ou , c’est le contraire | La fameuse chanson, la connaissez-vous ? trouvez 7 x dans cette image
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Rien à penser , Mieux vaut chanter : |
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Suite : |
Je - e m’a - a - a - pè - er - çois qu’a -a - pè - er - ce - voir (bis) |
a ou à ?
modifiera C’est un verbe, donc ça se conjugue : il a , il avait , il aura
Il avait un point de côté.
Il avait vraiment trop couru. (avait marche très bien)
Il se traîne jusqu’àvait son lit. Si c’est pas a (~ avait) alors c’est à . . . une préposition
( Il n’est pas inutile de comprendre son rôle dans la phrase, pour penser dans l’autre sens : pas à => a )
Si " pas a " (alias avait) alors " à " . C’est bête ! C’est ce qu’il faut pour justement ne pas trop réfléchir dans l’action d’écrire. Mais réfléchir n’est pas un péché, même en orthographe. Nous ouvrons donc la piste " préposition ". Si " pas à "(préposition) alors " a " . Car une préposition, c’est passionnant quand on l’envisage dans son rôle fonctionnel , qui consiste à faire entrer des êtres et des choses dans des histoires . |
c et g
modifierc et g se prononcent | |||
[s] et [j] avec e , ē , i , y |
[c] et [g] avec les autres lettres | ||
ceci , cygne , céleri , … gène , gym , girafe , gageüre * , … |
mais e a → geai o → georges u → gageure |
mais maçon u e → guenon é → guérite i → gui y → Guy |
clou , écrou , car , cul , comme , … gros , gland , garde , godasse , ambigüité * , … |
* réforme de 1990 | |||
mais eu / ue ? [eu] feu , [eu] ≡ e : fleur , [eu] ≡ u : il a eu gageure gageure , cueillir , cercueil , cerfeuil , … |
Vigilance, zone de turbulences graphiques et phoniques.
Vigilance et correcteur !
Ce que c et g font avec { e,é,i,y } ou avec { les autres lettres }, tout le monde le connait ; ainsi que la manière d’inverser avec e, u ou la cédille. Il se produit pourtant parfois des fautes étranges. Pas de ces fautes banales qui font écrire esturgeon comme goujon, mais de franche révolte primitive contre la logique biscornue du système (toujours explicable dans ses moindres détails, bien entendu : c’est ce qui énerve encore plus !).
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’ -
modifierL’apostrophe et le trait d’union rafistolent les mots écrits malmenés par la parole.
En tout cas, légitime ou illégitime, l’utilisation des deux outils est intelligible. Dans un usage familier, rien n’interdit d’en user avec pertinence. Et qui sait si cet usage familier ne sera pas un jour légitime ? Ainsi, « i’ joue », à priori, est plus proche d’une bonne règle d’écriture que « y joue » si souvent adopté. Et le trait d’union dans les noms composés rend légitime un s et un seul de pluriel à la fin. (Comme la réforme de 90 l’a décidé pour ceux composés d’un verbe et d’un nom ou d’une préposition et d’un nom . ex : des abat-jours, des sans-abris) . |