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Oracle Database

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Introduction

Présentation

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Oracle Database est un système de gestion de base de données (SGBD) des plus employés au monde[1]. Il fût créé en 1979 et son langage de requête est nommé PL/SQL.

Installation d'Oracle

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Oracle est disponible sur Windows et Linux, en plusieurs versions[2] :

  • Express Edition (XE)Télécharger : gratuite mais en version plus ancienne que la payante (ex : 11g au lieu de 12c en 2016), avec une limite de stockage quatre gigaoctets en monoprocesseur.
  • Standard Edition One : sans limite de stockage, ni support des systèmes multiprocesseurs.
  • Standard Edition (SE2) : gestion de clusters (Oracle Real Application Clusters, alias Oracle RAC).
  • Enterprise Edition (EE) : aucune limite.
  • Personal Edition (PE) : non disponible en version 12. Il s'agissait d'une sorte de EE mono-utilisateur.

Remarque : on peut télécharger et installer les versions payantes gratuitement, mais il faut décocher la case "Recevoir les mise à jour de sécurité".

Une fois téléchargé, il suffit de décompresser le ou les .zip, s'il y en a deux il faut les fusionner (dossier "database"), puis de lancer pour l'installer :

  • Dans Linux, runInstaller.sh.
  • Dans Windows, le setup.exe.

Script de lancement

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Oracle se lance ensuite automatiquement à chaque démarrage de la machine, ce qui la ralentit significativement.

Pour éviter cela :

  • Dans Linux : voir /etc/init.d.
  • Dans Windows : exécuter services.msc, puis passer les services OracleServiceXE et OracleXETNSListener en démarrage manuel. Ensuite pour lancer le service à souhait (en tant qu'administrateur), créer un script Oracle.cmd contenant les lignes suivantes :
    • Pour XE :
       net start OracleServiceXE
       net start OracleXETNSListener
       pause
       net stop OracleXETNSListener
       net stop OracleServiceXE
      
    • Pour SE :
       net start OracleServiceORCL
       net start OracleDB12Home1TNSListener
       pause
       net stop OracleDB12Home1TNSListener
       net stop OracleServiceORCL
      

Si le message "Accès refusé" survient, relancer le script avec un clic droit, en tant qu'administrateur.

Prérequis

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Le serveur de base de données doit avoir au moins[3] :

  1. 1 Go d'espace libre sur le disque dur pour XE, 3,5 pour SE.
  2. 1 Go de RAM.
  3. Windows, Linux, Oracle Solaris, ou IBM AIX.

Depuis la version 12c il faut obligatoirement un processeur 64 bits.

Références

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Voir aussi

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Interfaces

SQL*Plus

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SQL*Plus est une interface de commandes fournie avec le SGBD. Sous Windows elle peut se lancer soit :

  • Depuis le menu démarrer, répertoire Oracle, raccourci Run SQL Command Line.
  • Via C:\oraclexe\app\oracle\product\11.2.0\server\bin\sqlplus.exe.
  • Mais le mieux est de passer par la variable d'environnement en se connectant au SGBD en même temps. Par défaut cela se fait en console shell avec :
sqlplus / as sysdba

Sinon si vous avez déjà un compte, la syntaxe est :

sqlplus MonCompte/MonMotDePasse@localhost
 

La première étape est de créer un utilisateur (ex : root), l'autoriser à se connecter, puis lui conférer les droits administrateur (sysdba).

Sous 11g

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CREATE USER root IDENTIFIED BY "MonMotDePasse";
GRANT create session to root;
GRANT sysdba to root;


Sous 12c

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Avec la version 12c sont apparues les CDB et PDB. Ainsi la commande ci-dessus renvoie l'erreur ORA-65096: nom utilisateur ou de rôle commun non valide.

Il faut donc distinguer les comptes qui commencent par "c##" qui fonctionnent sur toute la CDB mais qu'il est impossible de promouvoir administrateur, de ceux propres à une PDB.

Dans ce cas nous allons utiliser le compte "sys" dont le mot de passe a été défini à l'installation.

Interface Web

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Une deuxième interface est fournie avec le SGBD : l'interface web. On y accède soit :

Ensuite il pour se connecter au SGBD :

  • User name : sys (parfois sysman pour system manager)
  • Password : celui fourni à l'installation.
  • Connect as : SYSDBA.

La console apparait alors, permettant de modifier la configuration de la base de données créée à l'installation (redémarrer le service, suivre l'architecture, les performances, gérer les sauvegardes...).

En cliquant sur Application Express, on peut éventuellement créer un nouvel utilisateur qui sera utilisé pour se connecter à Oracle. Une fois logué, celui-ci a accès à tous les outils de manipulation des données, par exemple SQL Workshop\SQL Commands pour entrer du code SQL.

 

Si vous préférez créer un premier compte par les interfaces graphiques, il faudra tout de même utiliser la connexion par défaut SQL*Plus pour le GRANT.

Oracle SQL Developer

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Oracle SQL Developer est un EDI conçu en Java. Il est fournit avec SE mais pour XE il faut télécharger son client lourd sur http://www.oracle.com/technetwork/developer-tools/sql-developer/overview/index.html.

 

Une fois installé et lancé, il faut lui configurer une connexion pour qu'il puisse s'authentifier auprès des bases de données Oracle. Remplir le compte créé par l'interface web, pour pouvoir accéder aux manipulations de données.

Pour commencer à exécuter du code, faire un clic droit sur la connexion, puis cliquer en bas sur Ouvrir une feuille de calcul SQL. Sinon il est possible de le travailler depuis un fichier (pour le sauvegarder) en cliquant en haut à gauche sur Nouveau (l'icône du plus ou CTRL + N), puis Fichier de base de données.

Database Configuration Assistant (DBCA) est une interface graphique[1] disponible sur Windows ou les *nixes[2].

Hello world

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Une fois l'une des consoles SQL vues précédemment lancée, il devient possible d’exécuter du PL/SQL (Procedural Language/Structured Query Language) : le langage procédural propriétaire créé par Oracle, et spécifique à sa base de données relationnelle.

set serveroutput on
BEGIN
  DBMS_OUTPUT.put_line ('Hello World!');
END;
/

Le slash dit au programme de stopper l'instruction multiligne.

Références

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Gestion des utilisateurs

Comptes

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Création

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CREATE USER UserTest IDENTIFIED BY MyComplexPassword DEFAULT TABLESPACE Wikibooks PASSWORD EXPIRE QUOTA UNLIMITED ON Wikibooks;
GRANT CONNECT TO UserTest;

Sélection

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SELECT * FROM ALL_USERS

Suppression

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DROP USER UserTest;

Par ailleurs, il est possible de supprimer en cascade tous les objets associés à un utilisateur :

DROP USER UserTest CASCADE;

Création

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Un rôle peut en contenir plusieurs autres. Par exemple celui ci-après permet de se connecter en administrateur :

CREATE ROLE MyRole;
GRANT CONNECT TO MyRole;
GRANT DBA TO MyRole;

Il suffit ensuite de l'assigner à un compte utilisateur :

GRANT MyROLE TO UserTest;

Et il peut être révoqué ainsi :

REVOKE MyRole FROM UserTest;

Sélection

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SELECT * FROM DBA_ROLES;

Modification

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Par exemple pour changer de mot de passe :

ALTER ROLE MyRole IDENTIFIED BY MyPassword;

Suppression

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DROP ROLE MyRole;


Tablespaces

Architecture

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L'architecture Oracle ne comprend qu'une seule base par serveur[1], dans laquelle peuvent se trouver plusieurs tablespaces, équivalents des objets bases de données d'autres SGBD comme MySQL et MS-SQL, contenant des tables et procédures stockées.

 

Dans la version Express Windows, ces données sont stockées dans C:\oraclexe\app\oracle\oradata\XE\.

Les variables et mots-clés sont insensibles à la casse.

Créer des tablespaces

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Une fois connecté, il est possible de commencer à créer directement des tables dans le tablespace par défaut (Nom de connexion Admin). Toutefois au préalable, on peut en créer d'autres dans des fichiers précis :

   CREATE TABLESPACE Wikibooks
   DATAFILE 'C:\oraclexe\app\oracle\oradata\XE\Wikibooks.dbf' size 10M reuse
   DEFAULT STORAGE (INITIAL 10K NEXT 50K MINEXTENTS 1 MAXEXTENTS 999) 
   ONLINE;
Tablespace WIKIBOOKS créé(e).

Pour lister ceux qui existent :

select tablespace_name, file_name, bytes
from dba_data_files;

Il y en a plusieurs par défaut :

  • SYSTEM : les objets du système.
  • SYSAUX : depuis la version 10g, tablespace auxiliaire du précédent pour certains objets du système (ex : Statspack, Advisor, Scheduler).
  • TEMP : tables temporaires pour les tris.
  • UNDO : depuis la 9i, utilisé pour les transactions (commit, rollback)
  • USERS : c'est le tablespace où sont créés les objets des utilisateurs par défaut.

Supprimer des tablespaces

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 DROP TABLESPACE Wikibooks;
Tablespace WIKIBOOKS supprimé(e).

 

Le fichier .dbf ne disparait pas avec cette commande.

Références

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Tables

Lister les tables

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Pour obtenir la liste des tables du tablespace courant :

SELECT owner, table_name FROM all_tables;

Créer des tables

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En reprenant l'exemple du livre SQL :

CREATE TABLE client1 (nom VARCHAR(10), prenom VARCHAR(10), adresse VARCHAR(20) );
Table créée.

En passant par un clic droit sur les tables, Nouvelle table..., SQL Developer permet de générer puis exécuter cette démarche :

CREATE TABLE client1
( id INT NOT NULL 
, nom VARCHAR2(50) 
, prenom VARCHAR2(50) 
, adresse VARCHAR2(255) 
, CONSTRAINT client1_PK PRIMARY KEY (ID) ENABLE
) TABLESPACE Wikibooks;

Dans cette commande, on a précisé le tablespace dans lequel rattacher la nouvelle table avec le mot clé TABLESPACE dans la clause de création. Mais SQL Developer le permet en le sélectionnant dans l'interface graphique.

Modifier la structure des tables

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Exemple de renommage :

ALTER TABLE client1 RENAME to client2

Ajout d'une contrainte sur les valeurs du premier champ :

ALTER TABLE client1 CHECK id > 1;

Ajout d'une clé primaire :

ALTER TABLE client1 ADD CONSTRAINT client1_pk PRIMARY KEY (id);

Retrait d'une clé primaire :

ALTER TABLE client1 ADD PRIMARY KEY (id) DISABLE;

Ajout d'une clé étrangère :

ALTER TABLE client1
ADD CONSTRAINT fk_client2
  FOREIGN KEY (client2_id)
  REFERENCES client2(id);

Supprimer des tables

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DROP TABLE client1;

Insérer des lignes

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INSERT INTO client1 (id, nom, prenom, adresse) VALUES (1, 'Croche', 'Sarah', 'Petaouchnoc');
1 ligne inséré [sic].

Plusieurs lignes :

INSERT ALL
 INTO client1 (id, nom, prenom, adresse) VALUES (2, 'Pelle', 'Sarah', 'Clochemerle')
 INTO client1 (id, nom, prenom, adresse) VALUES (3, 'Porte', 'Sarah', 'Cuges-les-Bains')
 SELECT 1 FROM DUAL;
2 lignes inséré [sic].
Table crée
ID PRENOM NOM ADRESSE
1 Sarah Croche Petaouchnoc
2 Sarah Pelle Clochemerle
3 Sarah Porte Cuges-les-Bains

Lire une table

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Pour accéder à sa structure :

desc client1;
Nom     NULL     Type          
------- -------- ------------- 
ID      NOT NULL NUMBER(38)    
NOM              VARCHAR2(10)  
PRENOM           VARCHAR2(10)  
ADRESSE          VARCHAR2(20) 

 

Si la table n'existe pas, l'erreur qui apparait est ORA-00923: FROM keyword not found where expected.

Pour son contenu :

SELECT * from client1;
ID   NOM        PRENOM     ADRESSE
-    ---------- ---------- --------------------
1    Croche      Sarah     Petaouchnoc
2    Pelle       Sarah     Clochemerle

Le nombre de tirets correspond à la taille du champ.

Mettre à jour des lignes

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UPDATE client1 SET adresse = 'Cuges-les-Bains' WHERE id = 1;

Supprimer des lignes

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DELETE client1 WHERE ID = 2;

Partitionner une table

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Le partitionnement Oracle sert à diviser les données d'une table volumineuse dans plusieurs plus petites afin d'en augmenter les performances.

Exemple :

CREATE TABLE t_range 
( t1      VARCHAR2(10) NOT NULL,
  t2      NUMBER       NOT NULL,
  t3      NUMBER  
) 
PARTITION BY RANGE (t2) 
( PARTITION part1 VALUES LESS THAN (1),
  PARTITION part2 VALUES LESS THAN (11),
  PARTITION part3 VALUES LESS THAN (MAXVALUE)
);

Exemple :

CREATE TABLE t_hash 
( t1      VARCHAR2(10) NOT NULL,
  t2      NUMBER       NOT NULL,
  t3      NUMBER  
PARTITION BY HASH (t2)
PARTITIONS 4
;

Exemple :

CREATE TABLE t_list 
( ort     VARCHAR2(30) NOT NULL,
  t2      NUMBER,
  t3      NUMBER  
)
PARTITION BY LIST(ort) 
( PARTITION part_nord VALUES IN ('Hamburg','Berlin'),
  PARTITION part_sued VALUES IN ('Muenchen', 'Nuernberg'),
  PARTITION part_west VALUES IN ('Koeln','Duesseldorf'),
  PARTITION part_ost VALUES IN ('Halle'),
  PARTITION part_def VALUES (DEFAULT)
);

Interval

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Exemple :

CREATE TABLE t_interval 
( buchungs_datum  DATE NOT NULL,
  buchungs_text   VARCHAR2(100),
  betrag          NUMBER(10,2)
)  
PARTITION BY RANGE (buchungs_datum)
INTERVAL(NUMTOYMINTERVAL(1, 'MONTH'))
( PARTITION p_historie VALUES LESS THAN (TO_DATE('2014.01.01', 'YYYY.MM.DD')),
  PARTITION p_2014_01  VALUES LESS THAN (TO_DATE('2014.02.01', 'YYYY.MM.DD')),
  PARTITION p_2014_02  VALUES LESS THAN (TO_DATE('2014.03.01', 'YYYY.MM.DD'))
);

Schémas

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Un schéma est un ensemble de permissions[1] pour des tables ou procédures stockées. Le mot clé AUTHORIZATION permet de donner des droits à un utilisateur :

CREATE SCHEMA AUTHORIZATION root
  CREATE TABLE table1...
  CREATE TABLE table2...
;

Synonymes

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Un synonyme est un alias d'un nom de table (ou d'autres objets). Il peut être utilisé pour la sécurité en masquant le nom du propriétaire de l'objet vers lequel il pointe, ou bien pour uniformiser les noms d'objets distants dans les bases de données distribuées[2].

CREATE SYNONYM table1 FOR client1;
SELECT * from table1;

Références

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Vues

Principe

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Une vue est une table virtuelle, utilisée pour afficher le résultat d'une requête fréquente, selon des permissions précises (ex : afficher des colonnes seulement pour un utilisateur).

Créer une vue

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La vue suivante n'a pas grand intérêt car elle est redondante d'une table :

CREATE OR REPLACE VIEW MaVue1 AS 
    SELECT * 
    FROM client1

Actualiser une vue

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Les enregistrements de la vue s'actualisent automatiquement, mais si la structure d'une des tables appelées par la vue change, cette dernière renvoie une erreur. Il faut donc la mettre à jour avec :

ALTER VIEW MaVue1 COMPILE

Lister les vues

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 SELECT * FROM USER_VIEWS 
 SELECT * FROM ALL_VIEWS
 SELECT * FROM DBA_VIEWS

La colonne TEXT affiche la requête SQL générant le vue.

Vues temporaires

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Depuis la version 10g, il est possible de définir une vue temporaire à la volée au milieu d'un script :

Exemple :

 WITH PremieresLignes AS
 (
  SELECT id
  FROM client1
  WHERE id < 10
 )

 SELECT prenom, nom
 FROM PremieresLignes, client1
 WHERE PremieresLignes.id = client1.pl_id


Vues matérialisées

Les vues matérialisées sont des vues figées, c'est-à-dire le résultat d'une requête à un certain moment[1].

Créer des vues matérialisées

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Création basique :

CREATE MATERIALIZED VIEW MV1
AS SELECT * FROM client1

Avec durée de rafraichissement quotidienne :

CREATE MATERIALIZED VIEW MV2
REFRESH FAST 
START WITH SYSDATE
NEXT SYSDATE + 1
AS SELECT * FROM client1;

En effet, select SYSDATE from DUAL donne la date du jour.

Lire des vues matérialisées

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SELECT QUERY FROM ALL_MVIEWS
WHERE MVIEW_NAME='MV1'

Références

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Index

Principe

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Un index sert à trouver les enregistrements résultats d'une requête plus rapidement que par un parcours séquentiel.

Création

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 CREATE INDEX MonIndex1 ON client1(nom);

Modification

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 ALTER INDEX MonIndex1 REBUILD;

Suppression

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 DROP INDEX MonIndex1;

Lister les index

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 SELECT INDEX_NAME, TABLE_NAME, UNIQUENESS FROM USER_INDEXES;


Procédures stockées

Création

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Une procédure stockée est un script enregistré dans la base de données sous un nom par lequel on peut l'exécuter depuis d'autres.

Création

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create or replace procedure nomProc(
	param1 IN date, 
	param2 IN OUT date
	param3 OUT date)
is 
-- declare
begin
--Instructions
end;
EXECUTE nomProc;

ou

BEGIN
 nomProc;
END;

Exemples

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Fonctions

Création

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Une fonction doit impérativement renvoyer quelque chose, par une clause RETURN.

create or replace function loginExist(Param1 tableName.champName%type)
return boolean
is
-- declare
       retVal boolean := true;
begin 
--Instructions
       return retVal;
end;


Packages

Principe

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Un package Oracle est un schéma regroupant divers objets tels que des types et des sous-programmes[1]. Ces modules peuvent ensuite être appelés par différents scripts.

 CREATE OR REPLACE PACKAGE TEST_PACKAGE AS
   PROCEDURE xy;
   FUNCTION abc(p_var VARCHAR2);
   TYPE noms AS OBJECT(nom NVARCHAR2(200), prenom NVARCHAR2(200));
 END TEST_PACKAGE;

Appel :

CALL TEST_PACKAGE.xy;

L'avantage est que si un jour on décide d'augmenter la taille des noms de famille à 1 000 caractères, il suffit de le faire dans un seul package au lieu de parcourir toutes les fonctions, procédures et triggers.

Exemple

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Références

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Trigger

Syntaxe

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 create or replace trigger <triggername>
 before/after insert or update or delete
 on <tablename> 
 REFERENCING NEW AS <newROW> OLD AS <oldROW>
 for each row/for each statement
 when (<condition>)
 DECLARE
    -- Déclaration des variables
 BEGIN
    if INSERTING then
     ...
    end if;
    if UPDATING then
     ...
    end if;
    if DELETING then
     ...
    end if;
 EXCEPTION
    -- Traitement en cas d'exception
 END <triggername>;

Désignations[1] :

  • :new : nouvelle ligne
  • :old : ancienne ligne
  • :parent : table parente

Exemple

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Références

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Séquences

Syntaxe

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Une séquence est un compteur prédéfini, utilisé par exemple pour incrémenter les clés uniques.

Cela évite d'insérer des lignes en déterminant la valeur d'un ID avec la couteuse clause select max(id)+1 from client1.

 CREATE SEQUENCE SEQUENCE_NAME
 INCREMENT BY 1
 START WITH 1
 MINVALUE 1
 MAXVALUE 999999
 NOCYCLE / CYCLE -- Un cycle redémarre le compteur en boucle
 CACHE 20
 NOORDER;

Pour l'utiliser, on a le choix de la valeur courante ou suivante :

 select SEQUENCE_NAME.currval from dual
 select SEQUENCE_NAME.nextval from dual

Voir les séquences

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 select * from user_sequences;

Exemples

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PL/SQL

Consultez également ces pages dans d’autres projets Wikimedia :

Article encyclopédique sur Wikipédia.
Définition sur Wiktionnaire.


PL/SQL pour Procedural Language SQL est un langage de programmation d'Oracle, spécialisé dans l'accès à ses bases de données. C'est donc une extension de la norme SQL.

Structure d'un programme

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Le code PL/SQL est structuré en "blocs" dont la structure générale est la suivante :

DECLARE
     -- Partie ou l’on déclare les constantes, les variables et les curseurs
 BEGIN
     -- Corps du programme 
 EXCEPTION
     -- Traitement des exceptions 
 END

Commentaires

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 /* Exemple de commentaire PL/SQL
    Cette forme de commentaire peut prendre plusieurs lignes
  */
 -- Deuxième exemple, cette forme de commentaire est limitée à une ligne
 rem Troisième exemple (sous Windows)

Fonctions natives

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PL/SQL offre plusieurs packages prédéfini :

  • DBMS_OUTPUT : utilisé pour afficher des messages pendant l'exécution du code
  • DBMS_JOB : permet de lancer du code en tâche de fond
  • DBMS_XPLAN : permet d'obtenir le plan d'exécution d'une commande SQL
  • DBMS_SESSION
  • DBMS_METADATA
  • UTL_FILE : permet de gérer les fichiers sur le disque, en dehors de la base
  • UTL_HTTP
  • UTL_SMTP

Types du langage

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Types natifs

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Les principaux types de donnée en PL/SQL sont : NUMBER, INTEGER, CHAR (chaine de longueur fixe), VARCHAR2 (chaine de longueur variable), DATE, TIMESTAMP, TEXT, etc.

Le symbole « := » est utilisé pour l’affectation d'une valeur.

Les types de chaînes de caractères, il existe plusieurs familles de types de textes :

codage nombre fixé de caractères nombre variable de caractères
caractère CHAR VARCHAR2
caractère Unicode (cf À la découverte d'Unicode ) NCHAR NVARCHAR2

Créer un type

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 CREATE TYPE ...

Variables Composées

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Tableaux

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DECLARE 
	-- Type Tableau de chaines de 20 caractères maxi
	TYPE nom_type_tableau is TABLE OF VARCHAR(20) INDEX BY BINARY
        TYPE nom_type_tableau2d is TABLE OF nom_type_tableau INDEX BY BINARY
	-- Déclaration de la variable tab de type nom_type_tableau
	tab    nom_type_tableau ;
        matrice  nom_type_tableau2d;
	-- Variable tab2 de type nom_type_tableau initialisée avec des valeurs
	tab2 nom_type_tableau := nom_type_tableau(l1, l2,) ;
BEGIN 
	tab(1) := ligne 1 ;
	tab(2) := ligne 2 ;
	-- Affichage du premier élément de la variable tab, c'est à dire "ligne 1"
	DBMS_OUTPUT.put_ligne(tab(1)) ;
END ;
DECLARE 
	TYPE nom_type_tableau IS VARRAY(2) OF VARCHAR2(30) ;
	tab nom_type_tableau := nom_type_tableau(l1,l2) ;
BEGIN 
	DBMS_OUTPUT.put_ligne(tab(1)) ;
END ;

Méthodes disponibles pour/avec les variables tableau

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  • Tab.first
  • Tab.count
  • Tab.next(indice)
  • Tab.last
  • Tab.prior(indice)
  • Tab.delete(indice)

Enregistrements

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DECLARE 
	-- Un RECORD est une variable structurée, comme une struct en C
	TYPE time_type IS RECORD
	(
		min SMALLINT,
		heure SMALLINT
	) ;
	-- Déclararion de la variable Temps
	Temps time_type ;
BEGIN 
	Temps.min := 30 ;
	Temps.heure :=13 ;
END ;

Structures de contrôle

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Conditions

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DECLARE 
	-- Déclaration de la variable emp_rec qui sera structurée avec les mêmes champs
	-- qu'un enregistrement (%ROWTYPE) de la table ''employe''
	Emp_rec  employe%ROWTYPE ;
BEGIN 
	-- Il est possible de récupérer le résultat du SELECT directement dans la variable
	-- La valeur &temp sera demandée à l'utilisateur lors de l'exécution du script dans
	-- l'outil Sql*Plus d'Oracle 
	SELECT * INTO emp_rec
	FROM employe
	WHERE emp_num = &temp ;
	DBMS_output.put_line (emp_rec.nom) ;
END ;
DECLARE 
	Age NUMBER(3) := &temp ;
BEGIN
	IF age < 18 THEN 
		DBMS_OUTPUT.put_line(7) ;
	ELSIF age > 65 THEN
		DBMS_OUTPUT.put_line(6,5) ;
ELSE	
END IF ;
END

Boucles

modifier
DECLARE 
	NUM	NUMBER(2) := 0
BEGIN
	FOR num IN 0..10
LOOP
		DBMS_OUTPUT.put_line(to_char(num)) ;
END LOOP ;
END ;
LOOP 
	DBMS_OUTPUT.put_line(to_char(num)) ;
	Num := num+1 ;
	EXIT WHEN num = 10 ;  // if num = 10 THEN EXIT ;
END LOOP ;
	WHILE num < 11 AND (cool OR pascool)
		LOOP
			Instructions 
END LOOP ;


Exemples

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  • Exemples 1

Mettre la date à jour dans la db

DECLARE 
	TYPE DATE IS RECORD (
		Jour NUMBER(2),
		Mois NUMBER(2),
		Annees NUMBER(4));
TYPE DATE_SEVEN VARRAY(7) OF DATE 
	DATE DATE_SEVEN
BEGIN 
	DATE_NOW(1).Jour   := &temp1 ;
	DATE_NOW(1).Mois   := &temp2 ;
	DATE_NOW(1).Annees := &temp3 ;
  • Exemples 2

Créer un record qui contient matricule, nom, prénom

DECLARE 
	TYPE eleves IS RECORD(
		Matricule number(10),
		Nom varchar(20),
		Prenom varchar(20) )
	TYPE LesEleves TABLE OF eleves INDEX BY BINARY INTEGER ;
	Tab LesEleves ;
BEGIN 
	Tab(1).Matricule := 001 ;
	Tab(1).Nom       := Bonjean ;
	Tab(1).Prenom    := Simon ;
  • Exemples 3

Chercher dans une table ListeDeCourse

DECLARE 
	TYPE Course IS RECORD(
		NumArt number(10),
		Prix varchar(20),
		NomArt varchar(20) )
	TYPE ListeDeCourses TABLE OF Course INDEX BY BINARY INTEGER ;
	LesCourses ListeDeCourse;
BEGIN 
	SELECT * 
INTO LesCourses(1)
FROM tCourse 
	WHERE numArticle =1
  • Exemples 4

Relevé méteo

DECLARE 
	TYPE MeteoType IS RECORD(
		temp number(4,2),
		tx varchar(2),
		lieu varchar(10) )
	TYPE tabMeteoTypeTABLE OF MeteoType INDEX BY BINARY INTEGER ;
	tabMeteo tabMeteoType;
BEGIN 
	DBMS_output.putline(tabMeteo.first.lieu.tochar) ;
	DBMS_output.putline(tabMeteo.last.temp.tochar) ;
  • Exemples 5

Créer un tableau de 10 nombres

DECLARE 
	TYPE unAdix varray(10)
	Tab unAdix := unAdix(1,2,3,4,5,6,7,8,9,10) ;
	Compteur number(2) ;
BEGIN 
	FOR Compteur in 1..10
	LOOP
		IF MOD(tab(Compteur), 2) =0 THEN
			DBMS_output.putline(C est pair) ;
		ELSE 
			DBMS_output.putline(C est pas pair) ;
		END IF ;
	END LOOP
END ;
  • Exemples 6

Augmenter de 10 % tous les logiciels Photoshop

DECLARE 
	Intitule Logiciel.nom % type := &temp ;
BEGIN 
	IF intitule = photoshop THEN 
		UPDATE logiciel
		SET prix = prix * 1,1
		WHERE  nom = intitule ;
	END IF ;
END;
  • Exemples 7

Insérer un élément dans la table locaux

DECLARE
localType is record (n° number(1), etage varchar2(4), type varchar2(10)) ;
	 // locate locaux % ROWTYPE;
locate localType ;
BEGIN
	Locate.n° := 4 ;
	Locate.etage := 2eme ;
	Locate.type := linux ;
	INSERT INTO locaux VALUES (locate.n°,locate.etage, locate.type) ;
END ;
  • Exemples 8

Vérifie si le prix du logiciel encodé est supérieur à la moyenne

DECLARE
Log logiciel % ROWTYPE
Intitule Logiciel.nom % type := &temp ;
Prix2 	 Logiciel.prix % type ;
Moyenne Logiciel.prix % type ;
BEGIN
	SELECT prix INTO Prix2
FROM Logiciel
	WHERE nom = Intitule;
	SELECT avg(prix) INTO Moyenne 
	FROM Logiciel ;
	IF prix2 > Moyenne THEN
	UPDATE Logiciel set prix = prix -100 ;
	WHERE Logiciel.nom = Intitule ;
END IF
END ;


Curseurs

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  • Explicite :

Un curseur explicite est un curseur déclaré explicitement avec le mot-clef CURSOR dans le bloc PLSQL.

DECLARE 
  CURSOR c1 IS SELECT nom FROM EMP;  
  nomEmp EMP.nom %type;
BEGIN
  OPEN c1;
  FETCH c1 INTO nomEmp;
  dbms_output.putline(nomEmp);
  --FETCH c1 INTO nomEmp;
  CLOSE c1;
END;
  • Implicite :

Un curseur implicite est un curseur généré automatiquement par Oracle pour une commande SQL incluse généralement dans un bloc PLSQL.

UPDATE EMP SET sol = sol *1.1;
SELECT SUM(sol) INTO total FROM EMP WHERE deptNo = 10;
  • Exemples :
DECLARE 
  bonus NUMBER(8,8) := 1000;
  CURSOR sol_cur IS SELECT sol, sol + bonus nouveauSol FROM emp
  WHERE dateEmbauche < SYSDATE;
BEGIN;
  • Explicite :
DECLARE 
  CURSOR salleCur IS SELECT * FROM SALLE
  maSalle SALLE%ROWTYPE;
BEGIN 
  FOR maSalle IN salleCur
  LOOP
     dbms_output.putline(maSalle.nSalle);
  END LOOP;
END;
  • Implicite :
DECLARE 
  maSalle SALLE%ROWTYPE;
BEGIN 
  FOR maSalle IN (SELECT * FROM SALLE)
  LOOP
     dbms_output.putline(maSalle.nSalle);
  END LOOP;
END;

Exceptions

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Exception prédéfinie

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  • Exemples 1
declare
begin
	insert into pilote values(1, 'CHARLIE', 'PARIS', 07);
exception
	when dup_val_on_index
	then dbms_output.put_line('Doublon');
end;
  • Exemples 2

Cherche l'employé n°555 et prévois le cas ou il n'existe pas.

declare
	employe_rec emp%rowtype;
begin
	select * into employe_rec from emp
	where emp = 555;
exception
	when no_data_found 	then dbms_output.put_line('Donnée non trouvée');
	when others			then null;
end;
  • Exemples 3

demander un nom à l'utilisateur et prévoir le cas où il inscrit trop de lettres

declare
	nom varchar2(5) := '&temp';
begin
	dbms_output.put_line(nom);
exception
	when value_error then dbms_output.put_line('chaine de caractères trop longue');
end;

Types d'exceptions prédéfinie

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  • invalid_cursor
  • invalid_number
  • no_data_found
  • too_many_rows
  • value_error
  • zero_divide
  • dup_val_on_index

Exceptions personnalisées

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  • Exemple 1 :
declare
	joueur_max exception;
	temp number(3);
begin
	select count(*) into temp from joueur
	if (temp = 100) then
		raise joueur_max;
	end if;
	insert into joueur values (1, 'test', 'test');
exception
	when dup_val_on_index 	then dbms_output.put_line('Le joueur existe déjà');
	when joueur_max 	then dbms_output.put_line('Nombre de joueurs max atteint');
end;


Oracle ignore le type booléen

Oracle ne respecte pas totalement SQL:1999 et ne dispose pas de type booléen. Ce type doit être recréé suivant deux stratégies, dont aucune ne prévaut véritablement sur l'autre.

Utilisation de CHAR

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La première façon d'émuler le type booléen est d'utiliser les CHAR, notamment les char de dimension 1 : CHAR(1) 'Y'/'N'

L'inconvénient de la méthode est qu'il rend la notion dépendante de la langue utilisée. Et cela peut devenir perturbant pour un développeur récupérant un travail fait dans un autre pays.

Utilisation de NUMBER

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La deuxième façon d'émuler le type booléen est d'utiliser les NUMBER, de dimension 1 : NUMBER(1) 0/1

Cette méthode n'est pas toujours sans inconvénient. Les utilisateurs de Visual Basic, par exemple, sont habitués à donner à True la valeur -1 !

Références

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Oracle ignore l'autoincrement

La fonction AUTO_INCREMENT de MySQL est très pratique pour déléguer le calcul d'un nouvel identifiant (entier) d'une ligne au système. Malheureusement, cette fonction n'existe pas pour Oracle et il faut donc passer par la création d'une séquence pour obtenir le même résultat[1].

Exemple pratique

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La requête suivante illustre la création d'une table munie de l'équivalent de la fonction d'auto-incrémentation: Elle créé une sequence nommée "SQ_FOOTBALL_MATCH", commençant à 1, incrémentée automatiquement par pas de 1. Aucune valeur ne sera stockée en cache.

--Exemple d'autoincrement Oracle

--drop table FOOTBALL_MATCH


create table FOOTBALL_MATCH
(
  MATCH_ID       NUMBER not null,
  LOCAL_ID       NUMBER not null,
  VISITEUR_ID    NUMBER not null,

  SCORE_LOCAL    NUMBER not null,
  SCORE_VISITEUR NUMBER not null,

  --Etc... on pourrait enregistrer des informations sur l'arbitre, la date, le nombre de spectateurs

  COMMENTAIRE    VARCHAR2(100)
)
;

CREATE SEQUENCE  "SQ_FOOTBALL_MATCH"  MINVALUE 1 MAXVALUE 9999999999999999999999999999 INCREMENT BY 1 START WITH 1 NOCACHE  NOORDER  NOCYCLE ;

--PK
alter table FOOTBALL_MATCH  add constraint PK_FOOTBALL_MATCH primary key (MATCH_ID);

-- Décommenter pour FK => D'abord créer la table pointée EQUIPE
--alter table FOOTBALL_MATCH  add constraint FK_LOCAL_ID foreign key (LOCAL_ID) references EQUIPE (EQUIPE_ID);
--alter table FOOTBALL_MATCH  add constraint FK_VISITEUR_ID foreign key (VISITEUR_ID) references EQUIPE (EQUIPE_ID);

COMMENT ON COLUMN FOOTBALL_MATCH.MATCH_ID    IS 'Cle primaire';
COMMENT ON COLUMN FOOTBALL_MATCH.LOCAL_ID    IS 'Equipe jouant à domicile';
COMMENT ON COLUMN FOOTBALL_MATCH.VISITEUR_ID IS 'Equipe visiteuse';

-- Décommenter pour Grant (le profil doit exister)
--grant select on FOOTBALL_MATCH to PROFIL_UTILISATEUR;

Pour insérer une nouvelle ligne dans la table ainsi créée:

--Exemple d'INSERT

INSERT INTO FOOTBALL_MATCH(MATCH_ID,LOCAL_ID,VISITEUR_ID,SCORE_LOCAL,SCORE_VISITEUR)
VALUES ("SQ_FOOTBALL_MATCH".nextval                                                    -- Utilisation de la séquence
,630,599                                                                               -- ID des équipes
,1,0)                                                                                  -- Score

Cette instruction va récupérer la prochaine valeur fournie par la séquence "SQ_FOOTBALL_MATCH" et proposer celle-ci comme valeur MATCH_ID de la ligne insérée.


Quelques requêtes utiles/Dictionnaire de données

Le dictionnaire de données Oracle est un ensemble de tables système, qui contiennent les informations de fonctionnement de la base de données comme :

  • Les utilisateurs
  • Les tables
  • Les contraintes d'intégrité
  • etc.

Ces informations sur les informations sont appelées méta données.

Les informations du dictionnaire de données sont consultables par l'administrateur SYSTEM. De nombreuses vues permettent d'accéder à des contenus spécifiques (comme ceux énumérés précédemment)[2][3].

Afficher toutes les vues du dictionnaire

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La requête suivante, adaptable en commentant/décommentant les éléments souhaités, permet de lister divers éléments du dictionnaire

SELECT  *

FROM  dict

WHERE table_name LIKE 
'%USER_%' --vues user
--'%DBA_%'    -- 7 vues dba
--'C%'  -- 10 vues débutent par la lettre C
--'G%'  -- 492 vues débutent par la lettre G
--'V%'  -- 618 vues débutent par la lettre V
--'V%' and comments not like 'Syno%'  -- Toutes les vues en V sont des Synonymes
--1830 vues en tout

ORDER BY TABLE_NAME

Afficher quelques vues dynamiques utiles au DBA

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La requête suivante, adaptable en commentant/décommentant les éléments souhaités, permet d'obtenir quelques informations et statistiques

-- Vues dynamiques utiles au DBA

SELECT  *

FROM
-- V$VERSION      -- Oracle Database 11g Enterprise Edition Release 11.2.0.2.0 - 64bit Production
--V$DATABASE      -- DBID                   NAME      CREATED                   RESETLOGS_CHANG etc...
--V$SESSION       -- 30 sessions ouvertes, multiples informations comme la machine etc...
--V$LOCK          -- Infos sur les verrous
--V$SGA             -- Fixed Size           2230768, Variable Size        1275069968, Database Buffers     1912602624, Redo Buffers         16932864
--V$SQL           -- non accessible
V$SYSSTAT       -- 628 statistiques

Afficher toutes les tables dynamiques

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Les tables dynamiques correspondent à des zones de la mémoire SGA lorsqu'Oracle est en activité (elles disparaissent à l'arrêt de la base)

-- Les tables dynamiques correspondent à des zones de la mémoire SGA lorsqu'Oracle est en activité (elles disparaissent à l'arrêt de la base)
-- La vue v$fixed_table permet d'avoir toutes les tables et les vues PUREMENT dynamiques
--
-- DROITS REQUIS: SYS

SELECT  *

FROM  v$fixed_table

WHERE type='TABLE';

Travailler sur les méta-informations des tables

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Le dictionnaire de données permet de collecter des informations par introspectif.

Classer les tables par nombre croissant de lignes

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-- Classement des tables de la moins chargée en ligne à celle comptant le plus d'enregistrements

SELECT
table_name, num_rows

FROM  user_tables

ORDER BY num_rows

Classer les tables par nombre croissant de colonnes

modifier
-- Classement des tables par nombre croissant de colonnes

SELECT
table_name,
count(*) as Nb_Cols

FROM  user_tab_columns

WHERE
--table_name = 'POOL'
--table_name like 'FOOTBALL_CLUB_%'

GROUP BY table_name

ORDER BY Nb_Cols

Lister les colonnes d'une table

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-- Liste des colonnes de la table

SELECT
column_name
--count(column_name)


FROM  user_tab_columns

WHERE
table_name = 'MATCH'
--'REFEREE'
--'PLAYER'

--table_name like 'POOL%'
--table_name like 'FOOTBALL_CLUB_%'
--GROUP BY table_name


Quelques requêtes utiles/Paramètres système

Il est possible de lire (et même modifier) des paramètres système par simple requêtage.

Afficher les informations de version

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Pour savoir quelles versions (et composants) on utilise.

SELECT * FROM PRODUCT_COMPONENT_VERSION;

Afficher les paramètres système modifiables dans la session

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La requête suivante, adaptable en commentant/décommentant les éléments souhaités, permet de lister divers paramètres système et d'ordonner ceux-ci selon qu'ils soient modifiables ou pas.

--Paramètres système modifiables dans la session

SELECT 
p.name, p.isses_modifiable, p.issys_modifiable, p.display_value

FROM v$system_parameter p

WHERE p.isses_modifiable = 'TRUE' --Oracle ne comprend pas le type booléen: il s'agit en fait d'un string !!
--WHERE name like '%param%'
--WHERE name like '%'||lower('&param')||'%';

ORDER BY p.issys_modifiable


Quelques requêtes utiles/Utiliser les dates

L'utilisation des dates dans une base de données réserve toujours son lot de surprises.

D'une manière générale, l'utilisation de l'égalité est une mauvaise idée pour les dates, celle-ci étant rarement vérifiée du fait de la précision des dates qui excède celle des usages courants. Mieux vaut utiliser les opérateurs de comparaison < et > et définir des intervalles.

Exemple basique de requête utilisant les dates

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La requête suivante illustre l'utilisation d'une date.

--Exemple basique de requête utilisant les dates
SELECT 
*

FROM MATCH m

WHERE m.date>=TO_DATE('31-dec-2002','dd-MON-yyyy')
--WHERE m.date>=TO_DATE('31/12/2002','DD/MM/YYYY')


Quelques requêtes utiles/Modifier une ligne

La mise à jour d'un enregistrement (ou plusieurs) se fait par l'intermédiaire de l'expression UPDATE.

Exemple de mise à jour

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La requête suivante illustre la modification d'une ligne (À noter aussi l'utilisation d'une double concaténation).

--Exemple de mise à jour

UPDATE match

SET played = 'YES',
    score = (SELECT CONCAT(s.points1, CONCAT(' - ', s.points2))
             FROM score s
             WHERE s.matchId = 123)

WHERE id = 123;

Références

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Quelques requêtes utiles/Analyse d'une table

Quelques fonctions utiles pour analyser les données d'une table.

Nombre de valeurs distinctes par colonnes

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La requête suivante permet de déterminer le nombre de valeurs distinctes pour chaque colonne : Les ";" en fin de titre de colonne permettent une segmentation plus facile.

--Nombre de valeurs distinctes par colonnes

SELECT
COUNT(DISTINCT(taille))       "taille;"
,COUNT(DISTINCT(poids))       "poids;"
,COUNT(DISTINCT(equipe))      "equipe;"
,COUNT(DISTINCT(salaire))     "salaire;"
,COUNT(DISTINCT(nationalite)) "nationalite;"
--etc...

FROM joueur


Utilisation de fonctions

Principe : utilisation de tables temporaires, créées pour l'exemple et non persistantes. Ainsi, un copier/coller de l'exemple permet de tester immédiatement le concept et sans risque d'altération de la base utilisée par le lecteur.


Utilisation de fonctions/Fonction UNPIVOT

La méthode UNPIVOT permet de transformer des colonnes en lignes supplémentaires. Son principe est d'introduire 2 nouvelles colonnes liées, à la place des N colonnes spécifiées :

  • la première colonne (N) dans le résultat indique le nom de la colonne
  • la deuxième colonne (V) indique la valeur de la colonne indiquée

Cette méthode peut être utile pour réduire le nombre de colonnes, et/ou appliquer aux valeurs stockées en colonnes les traitements applicables aux lignes.

Syntaxe :

UNPIVOT (colonne_valeur FOR colonne_nom IN (colonne_1, colonne_2, ...))
colonne_valeur
La nouvelle colonne (V) indiquant la valeur associée.
colonne_nom
La nouvelle colonne (N) indiquant le nom de la colonne transformée en ligne.
colonne_1, colonne_2, ...
Liste des colonnes à transformer en lignes.


Illustration

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La requête suivante illustre la modification d'une ligne (à noter aussi l'utilisation d'une double concaténation).

-- UNPIVOT Exemple 1

with Mesure as (
   select 1 MesureID,4 Capteur1,3 Capteur2,5 Capteur3,4 Capteur4,4 Capteur5 from dual union    --Pour la 1ere ligne, on précise les noms des colonnes
   select 2 , 4 , 1 , 5 , 51, 5  from dual union                                                          --Pour les lignes, on ne le refait pas
   select 3 , 4 , 3 , 5 , 9 , 4  from dual union
   select 4 , 3 , 91, 5 , 5 , 4  from dual union
   select 5 , 4 , 1 , 5 , 5 , 5  from dual
   )
select * from Mesure

--***** Décommenter une ligne parmi les suivantes. Si aucune décommentée, le résultat sera l'affichage normal de la table temporaire "Mesure" *****
--UNPIVOT (ValeurColonne FOR Colonne IN (Capteur1))                                         -- Trivial. Une colonne "COLONNE" à valeur unique "CAPTEUR1" ajoutée : 5
--UNPIVOT (ValeurColonne FOR Colonne IN (Capteur1, Capteur2))                               -- Doublement du nombre de lignes    : 10
--UNPIVOT (ValeurColonne FOR Colonne IN (Capteur1, Capteur2, Capteur3))                     -- Triplement du nombre de lignes    : 15
--UNPIVOT (ValeurColonne FOR Colonne IN (Capteur1, Capteur2, Capteur3, Capteur4))           -- Quadruplement du nombre de lignes : 20
--UNPIVOT (ValeurColonne FOR Colonne IN (Capteur1, Capteur2, Capteur3, Capteur4, Capteur5)) -- Quintuplement du nombre de lignes : 25
;
  • Résultat sans rien décommenter :
MESUREID CAPTEUR1 CAPTEUR2 CAPTEUR3 CAPTEUR4 CAPTEUR5
-------- -------- -------- -------- -------- --------
1 4 3 5 4 4
2 4 1 5 51 5
3 4 3 5 9 4
4 3 91 5 5 4
5 4 1 5 5 5
  • Résultat en décommenter la 1ère ligne UNPIVOT :
MESUREID CAPTEUR2 CAPTEUR3 CAPTEUR4 CAPTEUR5 COLONNE VALEURCOLONNE
-------- -------- -------- -------- -------- -------- -------------
1 3 5 4 4 CAPTEUR1 4
2 1 5 51 5 CAPTEUR1 4
3 3 5 9 4 CAPTEUR1 4
4 91 5 5 4 CAPTEUR1 3
5 1 5 5 5 CAPTEUR1 4
  • Résultat en décommenter la dernière ligne UNPIVOT :
MESUREID COLONNE VALEURCOLONNE
---------- -------- -------------
1 CAPTEUR1 4
1 CAPTEUR2 3
1 CAPTEUR3 5
1 CAPTEUR4 4
1 CAPTEUR5 4
2 CAPTEUR1 4
2 CAPTEUR2 1
2 CAPTEUR3 5
2 CAPTEUR4 51
2 CAPTEUR5 5
3 CAPTEUR1 4
3 CAPTEUR2 3
3 CAPTEUR3 5
3 CAPTEUR4 9
3 CAPTEUR5 4
4 CAPTEUR1 3
4 CAPTEUR2 91
4 CAPTEUR3 5
4 CAPTEUR4 5
4 CAPTEUR5 4
5 CAPTEUR1 4
5 CAPTEUR2 1
5 CAPTEUR3 5
5 CAPTEUR4 5
5 CAPTEUR5 5
25 rows selected

Cas pratique d'utilisation

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Gardons de la table exemple précédente la 1ere et la dernière ligne seulement. Le but sera de recenser les colonnes pour lesquelles ces lignes ont des valeurs différentes. Pour ce faire, on va

  1. d'abord transformer les colonnes en lignes avec UNPIVOT
  2. Puis dénombrer les valeurs ainsi transformées.
  3. Filtrer les lignes créées, de couples (colonne, valeur), qui sont présentes une seule fois (ie les colonnes dont la valeur a changé)
  4. Et enfin distinguer les noms de colonnes du précédent ensemble

L'exemple sera plus parlant :

-- UNPIVOT Exemple utilisation

with Mesure as (
   select 1 MesureID,4 Capteur1,3 Capteur2,5 Capteur3,4 Capteur4,4 Capteur5 from dual union    -- 1ere ligne
   select 5 , 4 , 1 , 5 , 5 , 5  from dual                                                     -- dernière ligne
   )
   
, Denombrement as (
   select COLONNE, VALEURCOLONNE, count(*) nombre from Mesure                                  -- On ne conserve que les 2 colonnes du couple (colonne, valeur), plus un dénombrement
   UNPIVOT (ValeurColonne FOR Colonne IN (Capteur1, Capteur2, Capteur3, Capteur4, Capteur5))   -- On converti en lignes l'intégralité des colonnes, sauf la PK
   group by COLONNE, VALEURCOLONNE
)

--select * from Mesure                                                                         -- Décommenter cette ligne pour voir les 2 lignes comparées
--select * from Denombrement                                                                   -- Décommenter cette ligne pour voir le dénombrement des valeurs
--select * from Denombrement where nombre=1                                                    -- Décommenter cette ligne pour voir le filtrage du dénombrement, ie les colonnes variantes
select distinct COLONNE from Denombrement where nombre=1                                       -- Il suffit juste de recenser les colonnes variantes
;
  • Résultat en décommentant le premier select (« select * from Mesure ») :
MESUREID CAPTEUR1 CAPTEUR2 CAPTEUR3 CAPTEUR4 CAPTEUR5
---------------------- ---------------------- ---------------------- ---------------------- ---------------------- ----------------------
1 4 3 5 4 4
5 4 1 5 5 5
  • Résultat en décommentant le deuxième select (« select * from Denombrement ») :
COLONNE VALEURCOLONNE NOMBRE
-------- ---------------------- ----------------------
CAPTEUR2 3 1
CAPTEUR5 4 1
CAPTEUR2 1 1
CAPTEUR1 4 2
CAPTEUR3 5 2
CAPTEUR5 5 1
CAPTEUR4 4 1
CAPTEUR4 5 1
  • Résultat en décommentant le dernier select (« select distinct COLONNE from Denombrement where nombre=1 ») :
COLONNE
--------
CAPTEUR5
CAPTEUR2
CAPTEUR4

Généralisation de la requête précédente

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Bien sûr, pour un exemple aussi simple que celui pris, il serait plus simple de recenser par soi même les colonnes variantes. Mais si la table considérée faisait 300 colonnes, avec des noms complexes, alors un recensement à la main serait extrêmement fastidieux et probablement source d'erreurs !

La démarche idéale supposerait d'agir en deux temps :

  1. Tout d'abord, [[../../Quelques requêtes utiles/Dictionnaire de données#Lister les colonnes d'une table|lister les colonnes]] de la table cible
  2. Copier coller le résultat de la requête précédente en lieu et place de "Capteur1, Capteur2, Capteur3, Capteur4, Capteur5"


Utilisation de fonctions/fonction LISTAGG

La méthode LISTAGG permet de concaténer les valeurs d'une colonne, en gérant la séparation (typiquement, avec des "," qui est le choix par défaut). Cette fonction est disponible depuis la version Oracle 11g

Illustration

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La requête suivante illustre l'utilisation de cette fonction.

with GROUPE as (
   select 'Claire' as PRENOM, 'F' as SEXE, 25 as AGE from DUAL union      --Pour la 1re ligne, on précise les noms des colonnes
   select 'Jean-Sebastien',   'M',         32        from DUAL union      --Pour les lignes, on ne le refait pas
   select 'Marie',            'F',         23        from DUAL union
   select 'Kevin',            'M',         19        from DUAL union
   select 'Natacha',          'F',         31        from DUAL
)
   
/* 1 */ select * from GROUPE;
/* 2 */ select listAgg(PRENOM, ', ') within group (order by PRENOM) "Membres féminins du groupe" from GROUPE where SEXE = 'F'
/* 3 */ select listAgg(PRENOM, ', ') within group (order by AGE desc) "Membres trentenaires du groupe" from GROUPE where AGE > 30
;

Résultat du 1er select (« select * from GROUPE »)

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PRENOM SEXE AGE
Claire F 25
Jean-Sebastien M 32
Kevin M 19
Marie F 23
Natacha F 31

Résultat du 2e select

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Membres féminins du groupe
Claire, Marie, Natacha

Résultat du 3e select

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Membres trentenaires du groupe
Jean-Sebastien, Natacha

Cas pratique d'utilisation

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La requête suivante permet de lister les colonnes de type 'NUMBER' d'une table 'MA_TABLE', en concaténant les noms.

select listAgg(COLUMN_NAME, ', ') within group (order by COLUMN_NAME) "numberTypeColumns"
from USER_TAB_COLUMNS
where TABLE_NAME = 'MA_TABLE' and DATA_TYPE like 'NUMBER%';

Cette requête peut s'avérer utile pour utiliser la fonction UNPIVOT.


Utilisation de fonctions/fonction DECODE

La fonction DECODE correspond à une fonction (IF, EQUALS, THEN, ELSE), voire (IF,THEN,ELSIF,ELSIF,...,ELSIF,ELSE) dans son utilisation avec plus de quatre arguments.

Plusieurs utilisations sont possibles, selon le nombre de cas de figure prévues :

Nombre de tests Nombre d'arguments Syntaxe
1 4 DECODE (Expression, Egalité, BlocTrue, BlocFalse)
2 6 DECODE (Expression, Egalité1, BlocTrue1, Egalité2, BlocTrue2, BlocFalse)
3 8 DECODE (Expression, Egalité1, BlocTrue1, Egalité2, BlocTrue2, Egalité3, BlocTrue3, BlocFalse)
etc... N 4+2*(N-1) DECODE (Expression, Egalité1, BlocTrue1, ...................................., EgalitéN, BlocTrueN, BlocFalse)


Exemple d'utilisation

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La requête suivante illustre l'utilisation de cette fonction.

--Exemple d'utilisation de la fonction DECODE

WITH Mesure AS (
   SELECT 1 MesureID,4 Capteur1,3 Capteur2,5 Capteur3,4 Capteur4,4 Capteur5 from dual union --Pour la 1ère ligne, on précise les noms des colonnes
   SELECT 2 , 4 , 1 , 5 , 51, 5 FROM DUAL UNION --Pour les lignes suivantes, on ne le refait pas
   SELECT 3 , 4 , 3 , 5 , 9 , 4 FROM DUAL UNION
   SELECT 4 , 3 , 91, 5 , 5 , 4 FROM DUAL UNION
   SELECT 5 , 4 , 1 , 5 , 5 , 5 FROM DUAL
   )
--SELECT * FROM Mesure

SELECT
MesureID
,DECODE(Capteur1, 1, 'Un', 2, 'Deux', 3, 'Trois', 4, 'Quatre', 5, 'Cinq', 'Plus que cinq') "Capteur du Jardin"
,DECODE(SIGN(Capteur2-9), 1, 'NOTABLE', 'RAS') "Capteur du parking" -- DECODE( SIGN(A-B), 1, "A>B", "A>=B") pratique pour un choix binaire
,DECODE(Capteur3, 1, 'Un', 2, 'Deux', 3, 'Trois', 4, 'Quatre', 5, 'Cinq', 'Plus que cinq') "Capteur de la Cuisine"
,DECODE(TRUNC(Capteur4/5), 0, 'Plage faible', 1, 'Plage moyenne', 'Plage forte') "Capteur du toit" -- DECODE( TRUNC(val/PAS), 0, "val entre 0 et PAS", 1, "val entre PAS et 2*PAS", "val>2*PAS") pour un choix à N plages
,DECODE(Capteur5, 1, 'Un', 2, 'Deux', 3, 'Trois', 4, 'Quatre', 5, 'Cinq', 'Plus que cinq') "Capteur du Grenier"
FROM Mesure
;

Résultat en décommentant "SELECT * FROM Mesure"

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MESUREID CAPTEUR1 CAPTEUR2 CAPTEUR3 CAPTEUR4 CAPTEUR5
1 4 3 5 4 4
2 4 1 5 51 5
3 4 3 5 9 4
4 3 91 5 5 4
5 4 1 5 5 5

Résultat sans rien décommenter

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MESUREID Capteur du Jardin Capteur du parking Capteur de la Cuisine Capteur du toit Capteur du Grenier
1 Quatre RAS Cinq Plage faible Quatre
2 Quatre RAS Cinq Plage forte Cinq
3 Quatre RAS Cinq Plage moyenne Quatre
4 Trois NOTABLE Cinq Plage moyenne Quatre
5 Quatre RAS Cinq Plage moyenne Cinq


Sauvegardes et restaurations

Dataguard

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Bases de données multimédia

Description

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Oracle Multimedia est une suite de services fournie avec Oracle Database (sauf la version Express où on ne peut pas l'ajouter[1]) depuis la version 8 (en 1997), pour gérer des bases de données multimédia.

Elle est constituée d'un package ORDSYS ("ORD" pour object-relational data) permettant la gestion des objets multimédia dans la base[2]. Il comprend plusieurs classes[3] :

  • ORDMultimedia : superclasse abstraite stockant les attributs et méthodes communs aux classes ORDAudio, ORDImage, et ORDVideo[4].
  • ORDAudio : stockage des caractéristiques des sons.
  • ORDDoc : stockage des caractéristiques des documents hétérogènes.
  • ORDImage : stockage des caractéristiques des images.
  • ORDVideo : stockage des caractéristiques des vidéos.
  • ORDSource : stockage des sources multimédia dans des BLOB de la base, ou des BFILE accessibles en HTTP[5].
  • DICOM (Digital Imaging and Communications in Medicine[6]).
Attributs
ORDAudio[7] ORDDoc[8] ORDImage[9] ORDVideo[10]
description source source description
source format height source
format mimeType width format
mimeType contentLength contentLength mimeType
comments comments fileFormat comments
encoding contentFormat width
numberOfChannels compressionFormat height
sampleSize mimeType frameResolution
compressionType frameRate
audioDuration videoDuration
numberOfFrames
compressionType
numberOfColors
bitRate

Utilisation

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CREATE TABLE MesImages (
	id	INTEGER PRIMARY KEY,
	image	ORDSYS.ORDImage
);

Oracle HTTP ServerTélécharger permet d'exécuter des requêtes PL/SQL depuis un navigateur.

Références

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Bases de données spatiotemporelles

Données spatiales

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Lors du typage des champs, certains représentent des objets graphiques, et sont donc considérés comme étant de catégorie "Spatial" (cf. base de données spatiales). Par conséquent, ils se manipulent par des requêtes différentes que pour le texte.

Sous Oracle, c'est implémenté depuis la version 7 dans une extension de la version Enterprise EditionTélécharger, fournissant des objets avec des préfixes SDO pour Spatial Data Option[1].

Pour stocker les objets spatiaux, on utilise le type de champs SDO_GEOMETRY.

Ainsi que sept méthodes pour le manipuler[2] :

  1. Get_Dims
  2. Get_GType
  3. Get_LRS_Dim
  4. Get_WKB
  5. Get_WKT
  6. ST_CoordDim
  7. ST_IsValid

Plus des opérateurs de requête[3] :

  1. SDO_FILTER : liste les objets interagissant avec la cible.
  2. SDO_JOIN : jointure spatiale.
  3. SDO_NN (pour nearest neighbor) : renvoie le voisin le plus proche de la cible.
  4. SDO_NN_DISTANCE : la distance avec le voisin le plus proche.
  5. SDO_RELATE : liste les objets interagissant d'une certaine façon.
  6. SDO_WITHIN_DISTANCE : dit si deux objets sont à moins d'une certaine distance l'un de l'autre.

Données spatiotemporelles

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On utilise un prédicat pour prévoir le mouvement des objets stockés[4]. Toutefois les bases de données spatiotemporelles nécessitent malgré tout des mises à jour fréquentes.

Indexation

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Les modes d'indexation choisis par Oracle pour les données spatiales sont l'arbre R[5], l'arbre Q, et le Z-order[6].

Liaison avec des SIG

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Pour représenter les données en base sur des cartes, on utilise un système d'information géographique (SIG). Par exemple :

 
Configuration QGIS des liaisons avec les bases de données (dont Oracle).

Si le logiciel a besoin d'une source de données ODBC pour accéder aux bases Oracle :

  1. Lancer %windir%\system32\odbcad32.exe.
  2. Ajouter une source de données système. Le driver Oracle peut être choisi dans la liste si le SGBD est installé.
  3. Remplir le champ Nom du service TNS avec le nom situé dans le fichier C:\oraclexe\app\oracle\product\11.2.0\server\network\ADMIN\tnsnames.ora.
  4. Puis inscrire le mot de passe de la connexion crée dans SQL*Plus.

Exemples

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Références

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Débogage

AUTOTRACE

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Une erreur s'est produite lors de l'opération demandée

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Listener refused the connection with the following error: ORA-12505, TNS:listener does not currently know of SID given in connect descriptor Code fournisseur 12505

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Un processus est manquant, relancer les services Oracle.

Si cela ne change rien, vérifier le contenu de listener.ora avant de relancer le service listener.

Sinon, désinstaller puis réinstaller le logiciel.

SP2-0734: commande inconnue au début de "..." - le reste de la ligne est ignoré

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Essayer d'entourer la commande par BEGIN et END.



Désinstaller

La désinstallation d'une base de données Oracle peut être complexe.

La procédure à suivre pour Oracle Database 12C est la suivante:

  1. Allez dans ORACLE_HOME\deintall\ exécutez deintaller.bat comme administrator ou propriétaire de la BDD
  2. Le désinstalleur s'affiche. Vérifiez le Listener name & appuyez sur Enter
  3. Vérifiez le SID & appuyez sur Enter
  4. Entrez ‘ Y ‘ et appuyez sur Enter
  5. La désinstallation de la base de données Oracle commence.


Du nettoyage manuel peut ensuite être nécessaire.

  1. Aller dans le dossier app et effacez ce qui ne l'a pas été
  2. Dans la variable d'environnement PATH, supprimez ce qui point sur le dossier précédemment supprimé
  3. Dans services.msc supprimez les services liés à Oracle (attention, certains peuvent être liés à d'autres produits Oracle comme VirtualBox et il ne faut pas y toucher, ceux que vous pouvez supprimer sans crainte sont ceux commençant par OracleService et OracleOraDB)
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