Du bon usage d'un traitement de texte/Inclusion d'équations

AbiWord ne dispose pas de fonction spécifique d'équation.

Composition d'une équation dans le texte

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On peut composer une équation simple avec les fonctions de base du traitement de texte. Il suffit pour cela d'utiliser

  • les caractères spéciaux, en particulier les signes « multiplié » × et ⋅ (qui sont différents de la lettre x et du point .), et les flèches (U+2190 et suiv.) les symboles mathématiques Unicode (U+2200 et suiv.) ;
  • les fonctions de mise en supérieur (exposant) ou en inférieur (indice) ;
  • l'italique et le romain.

On peut rendre les fractions complexes avec un parenthésage, (a+b)/(a-b), mais on ne peut pas rendre les racines sauf à utiliser la notation exponentielle, (a+b)1/2.

Rappel

En typographie anglosaxonne, toutes les variables sont en italiques, a et A. En typographie française, les variables minuscules sont en italiques et les variables capitales sont en romaines (lettres droites), a et A. Dans les deux cas, les constantes sont en général en romaines (e ≃ 2,71828, e ≃ 1,6×10−19 C).

Avec Microsoft Office Word 2003

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Éditeur d'équation

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Insérer une équation

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Insertion d'une équation avec la boîte de dialogue « Insérer un objet »

Pour insérer une équation, il faut utiliser le menu Insertion → Objet ; puis, dans la boîte de dialogue « Insérer un objet » qui apparaît, choisir Microsoft Equation 3.0.

 
Équation vied dans Microsoft Office Word 2003

Lorsque l'on clique sur OK, cela crée une équation vide : il s'agit d'une boîte délimitée par un trait large hachuré. Cela affiche également une boîte d'outils « Équation ».

 
Bouton Éditeur d'équations
 
Insertion du bouton Éditeur d'équations dans la barre d'outils : boîte de dialogue « Personnalisation »

Si l'on a besoin fréquemment des équation, on a intérêt à mettre le bouton de raccourcis Éditeur d'équations   dans la barre d'outils :

  • aller dans le menu Affichage → Barre d'outils → Personnaliser ; la boîte de dialogue « Personnalisation » apparaît ;
  • cliquer sur l'onglet « Commandes », et choisir l'option Insertion dans la liste Catégories ;
  • dans la liste Commandes, cliquer sur Éditeur d'équations et faire un glisser-lâcher dans la barre d'outils de Word[1].

Il suffit alors de cliquer sur ce bouton pour insérer une équation.

Créer l'équation

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On peut taper les nombres normalement. Si l'on tape des lettres, l'éditeur considère qu'il s'agit de variables ou de constantes et applique donc la mise en forme par défaut (police Times New Roman, composition anglosaxonne : tout en italique).

La gestion des espaces est automatique. En particulier, si l'on tape plusieurs lettres se suivant, l'éditeur considère qu'il s'agit d'un produit de variables ou constantes, et applique donc un espacement particulier. On peut forcer une espace avec la combinaison de touches Ctrl+Espace.

On ne peut donc pas ainsi taper de mot. En revanche, l'éditeur reconnaît les fonctions classiques — sin, cos, tan, arcsin, arccos, arctan, cosh, sinh, tanh, exp, ln, log — et les compose automatiquement en lettre romaines (droites).

La première ligne de la barre d'outils « Équation » fournit les caractères spéciaux, regroupés par « boutons déroulants » :

  • Relations ≤≠≈ ;
  • Espaces et points de suspension Δa⎵b⋱ ;
  • Opérateurs ±•⊗ ;
  • Flèches →⇔↓ ;
  • Logiques ∴∀∃ ;
  • Ensembles ∉∪⊂ ;
  • Divers ∂∞ℓ ;
  • Caractères grecs (minuscule) λωθ ;
  • Caractères grecs (majuscule) ΛΩΘ.

Un bouton de la première ligne ainsi que la seconde ligne fournissent les « caractères à paramètre » et les positionnements (en supérieur, en inférieur, …) :

  • Ornements (⬚)[⬚] : pour les accents (prime  , angles  , vecteurs  ) ;
  • Délimiteurs (⬚)[⬚] : il s'agit des délimiteurs de taille variable (grandes parenthèses, grands crochets, grandes accolades) pour contenir par exemple des fractions ; les délimiteurs classiques de taille fixe peuvent être tapés au clavier ;
  • Fractions/radicaux   : pour les fractions  ,   et racines   ;
  • Indices/exposants  : pour les placements verticaux ;
  • Sommations ∑⬚∑ : pour les   ;
  • Intégrales ∫∲ : pour les   ;
  • Barres  : pour les grand filets   et les grands vecteurs   ;
  • Flèches étiquetées → ← : par exemple pour les équations de réaction   ;
  • Produits et ensembles ∏∪ : pour les opérations sur les suites   ;
  • Matrices   : pour les tableaux, à insérer dans un délimiteur pour avoir une matrice, un torseur, un tenseur, un déterminant, …

Par exemple, pour taper la formule générique des solutions d'une équation du second degré à discriminant positif

 
  • entrer x ;
  • cliquer sur le bouton Indices/exposants et choisir l'option Indice  ; le curseur se retrouve dans une boîte pointillée mise en inférieur ;
  • entrer 1,2 ;
  • aller à droite avec la flèche du clavier pour sortir de la boîte d'indice et taper = ;
  • cliquer sur le bouton Fractions/radicaux   et choisir l'option Fraction   ; le curseur se retrouve au numérateur, dans une boîte pointillée au dessus de la barre de fraction ;
  • taper -b, et avec le bouton Opérateurs ±•⊗ choisir l'option Plus ou moins Opérateurs ± ;
  • avec le bouton Fractions/radicaux  , choisir l'option Racine carrée   et avec le bouton Caractères grecs (majuscule) ΛΩΘ, choisir le delta Δ ;
  • aller en bas avec la flèche du clavier pour aller au dénominateur et taper 2a ;
  • cliquer hors de la boîte d'équation pour revenir au texte normal.

Changer la composition

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Si l'éditeur ne reconnaît pas une fonction, il suffit d'utiliser le menu Style → Fonction. Pour entrer en mot ou une phrase (composé en lettres romaines), utiliser le menu Style → Texte.

Pour changer les polices, utiliser le menu 'Style → Définir.

Modifier une équation

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Pour modifier une équation, il suffit de double-cliquer dessus.

Code de champ

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Outre l'éditeur d'équation, on peut aussi définir l'équation par un code de champ. Cela nécessite d'apprendre le langage de code.

Notez que si l'on fait un double-clic sur l'équation, cela ouvre l'éditeur d'équation de Word, et transforme l'équation même si l'on ne valide pas l'opération. le champ devient alors { EMBED Equation n }, l'équation devient un objet intégré.

De fait, cette possibilité est anecdotique : elle n'est que mal documentée, l'équation est mise en page comme le reste du texte, les possibilités sont limitées (notamment pas d'accents compliqués comme les vecteurs ou le double soulignement), et le risque est grand de la transformer en équation intégrée, donc perdant son statut de champ.

Mais cette solution peut être utile si Microsoft Equation n'est pas installé, ou bien pour des petites mises en forme.


Pour plus de détails voir : Du bon usage d'un traitement de texte/Annexes/Code de champ EQ.
  1. maintenir la bouton de la souris enfoncé, mettre le pointeur de la souris dans la barre d'outils, puis lâcher le bouton de la souris

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