« Affaire Priore/S.O.V.I.R.E.L. » : différence entre les versions

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*- Les relations commerciales avec la société S.E.R.A.P. pendant la période 1972 – 1981.
 
Les deux sociétés, la, S.E.R.E.S.O. et la S.E.R.A.P. étaient des filiales de la société LEROY-SOMER d'Angoulême et nous décrivons leurs liens avec Antoine PRIORE dans la note<ref>[[Affaire Priore/Leroy-Somer|La société Leroy-Somer et Antoine Priore]]</ref>.
 
Dans la section 6 nous détaillerons l’aspect financier de la participation de la S.O.V.I.R.E.L. et les apports technologiques aux appareils d’Antoine Priore.
 
===Références===
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==Antoine Priore et ses débuts avec la S.O.V.I.R.E.L.==
 
Entre 1952 et 1958 Antoine Priore, par tâtonnements successifs, construisait des appareils de plus en plus complexes<ref>(2)[[Affaire Priore/Les appareils d'Antoine Priore|Les appareils d'Antoine Priore]]</ref>. UneUn partieélément essentielleessentiel de ces appareils était unune tube à décharge en verre, contentant un gaz rare (néon, argon etc.) sous basse pression. Un grand nombre de ces tubes, de formes variées, étaient fabriqué de façon artisanale par Yves Badie, verrier à Bordeaux<ref>(3){{Archives Priore|id=1rXTw7TklWjsB2zhq1-0Sxz-8R6MLoOCU |auteur=A. Balana|titre=Notes d'entretiens 1999}}</ref> et par les sociétés bordelaises PAZ-SILVA et DOMEC<ref>{{Archives Priore|id=1o3j0O8K6nVExgTtMy2b4AOgbAxoUQ7hz |auteur=R. Courrier|titre=Notes historiques 1966}}</ref>. Antoine Priore avait besoin des lampes plus complexes et plus fiables que celles faites par Y. Badie. En 1958 ou 1959, par l'intermédiaire d'un ami, M. Dumontex, Antoine Priore entre en contact avec la société S.O.V.I.R.EL.<ref>(4){{Archives Priore|id=1PaK8d1Q9GEL4ZLqyzN6iePRf7qB4uk78|auteur=P. Genty|titre=CR visite à Floirac le 1 mars 1966}}</ref>, dont le directeur du service de vente, Philippe Vène, est à l'affût des débouchées nouvelles pour la division « verrerie scientifique ».
 
Or, Antoine Priore traitait des malades du cancer depuis quelques années et il semble avoir eu quelques résultats positifs. P. Vène réalise rapidement que si l'efficacité du traitement est prouvée, les conséquences médicales seront révolutionnaires et économiquement fructueuses. Il décide de persuader sa direction d'aider Antoine Priore.
 
La perspective commerciale très intéressante, était un facteur important dans l'attitude des dirigeants de la S.O.V.I.R.E.L. de fabriquer et puis de prêter des lampes pour Antoine Priore. Ils y avaient trois raisons ''officielles''<ref>{{Archives (5)Priore|id=1BOxiWrNvvg89po153-X6zYal1Grxa5Ql|auteur=P. Vène|titre=Aide-mémoire du 3 mars 1966}}</ref> de ne pas facture les fournitures à Antoine Priore :
#- Il s'agissait de recherches n'ayant pas encore abouti dans le domaine commercial, donc difficulté d'estimer la valeur marchande des fournitures.
#- Le caractère humanitaire de l'objet des recherches, c'est-à-dire une thérapeutique possible contre le cancer.
#- La volonté de rester propriétaire du matériel et d'en empêcher la copie et la revente.
 
Un autre facteur, plus humain, qui résultait que l'aide de la S.O.V.I.R.E.L. fut stimulée et d'autant plus substantielle était le fait que le père de P. Vène, atteinte d'un cancer jugé incurable, soit traité par Antoine Priore<ref>(6{{Archives Priore|id=14G4q-OAe2EOUnl9U-jE5NlYJWRrhu2Pd |auteur=R. Courrier|titre=Entretien avec P. Vène le 22 février 1966}}</ref>. Ce malade a survécu deux ans au-delà des prévisions de ses médecins. Un deuxième malade, le directeur général du département industriel de Saint-Gobain, la société mère de la S.O.V.I.R.E.L., un certain M. Borocco (également un parent proche de P. Vène), atteint d'une sclérose en plaques, était traité par Antoine Priore à partir de 1961<ref>(7){{Archives Priore|id=12S4wzJJLBU6qvQn6Smp7jhiR6nt77LsL|auteur=I. Pechès|titre=Lettre adressée à A. Maréchal le 21 janvier 1965}}</ref>. M. Borocco était personnellement convaincu<ref>(8)''Dossier Priore : Une Nouvelle Affaire Pasteur'' par Jean-Michel Graille, Denoël, pages 93-95</ref> qu'il avait eu une amélioration de son état grâce à l'appareil d'Antoine Priore.
 
La collaboration de la société S.O.V.I.R.E.L. avec Antoine Priore ne fut pas limitée aux questions techniques de la verrerie. L'implication personnelle de MM. Vène et Borocco les amenaient à aider Antoine Priore en dehors d'un cadre strictement commercial et en particulier de faire valoir sa découverte. Par exemple: