« Affaire Priore/Les souris anglaises » : différence entre les versions

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Le Pr R. Latarjet s’est donc fait « messager » de P. C. Koller en répandant un doute ou des accusations sur l’honnêteté d'Antoine Priore et sur la qualité du travail scientifique des chercheurs du Chester Beatty Institute. L’attitude du Pr Latarjet, nuisant à la mise en place d’éventuelles applications thérapeutiques, est ainsi gravement irresponsable. Sa réaction du 3 juin 1966 aurait pu être compréhensible si, par exemple, il avait reçu la lettre la veille de cette réunion à la D.G.R.S.T. et avait eu à en parler ''a chaud''. Néanmoins, il semble que ce n'est pas le cas : le Pr Latarjet reçut la première lettre du Pr Koller '''début mars''' 1966. A. Peyrefitte avait d’ailleurs parlé à J. Chaban-Delmas de cette rumeur qui circulait déjà à Paris, en mars.
 
Étant données la gravité de l'accusation d'escroquerie et la position du Pr Latarjet au sein des décideurs de la recherche médicale française (citons le Pr J-P. Bader dans son livre<ref name="JPB" /> page 106 : ''Pas une réunion, pas une commission, pas une campagne d'information sur le cancer sans la participation de ce chercheur de l'Institut Curie.'' ), il est impardonnable de la part du Pr Latarjet de ne pas s’être informé auprès des chercheurs concernés.
 
Le Pr P. C. Koller était effectivement chercheur au Chester Beatty Institute, mais dans un autre département que les chercheurs qui travaillaient avec Priore. P. C. Koller n'a jamais participé à la moindre expérimentation et n'a jamais eu le moindre contact avec Antoine Priore ! De plus, il semble que le Pr R. Latarjet n'ait jamais contacté pour avoir leur opinion, ni Mme Colonge, ni Mme A. Ambrose, ni le Pr E. J. Ambrose qui, étant les chercheurs concernés, auraient été les premiers à être lésés par une fraude d’Antoine Priore.