« Neurosciences/L'activité électrique du cerveau » : différence entre les versions

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===Rythmes cérébraux===
 
Chaque rythme cérébral a une fréquence bien particulière, et on classe arbitrairement les ondes cérébrales dans 4 à 6 bandes de fréquences nommées alpha, bêta, gamma, delta, et thêta. Les scientifiques ont remarqué que chaque bande de fréquence correspond à des niveaux d'éveil et de sommeil différents. De plus, ces ondes cérébrales sont localisées dans des zones différentes du cerveau : les ondes gamma et bêta sont essentiellement localisées dans les lobes frontaux, alors que les ondesrythmes Alpha sont localisées dans le cortex sensoriel et moteur.
 
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[[File:ComponentsofERP.svg|vignette|upright=2.0|Exemple d'ERP.]]
 
L'étude des potentiels évoqués est plus complexe, lesvu potentielsqu'ils évoqués étantsont noyés dans l'activité électrique aléatoire de base. Distinguer ce qui vient des rythmes, de l'activité aléatoire et potentiels évoqués est quelque peu compliqué. La méthode la plus utilisée est de répéter les mesures sur un grand nombre de sujets et de faire la moyenne entre elles. Ce faisant, les variations aléatoires sont annulées, de même que les rythmes (du fait de leur déphasage), alors que les potentiels évoqués restent. On voit alors que certainescertains stimulus déclenchent systématiquement des potentiels évoqués après un délai fixe. Par exemple, quand on capte un stimulus verbal, un potentiel évoqué apparait environ 400 millisecondes après lasa perception du stimulus. Ce stimulus a reçu son propre nom et est étudié pour sa relation avec les processus de traitement du langage. C'est d'ailleurs loin d'être le seul : de nombreux potentiels évoqués ont reçu un nom et ont été identifié comme entités à étudier.
 
Les potentiels évoqués peuvent être des potentiels positifs, où la tension augmente comparé à son niveau de base, ou des potentiels négatifs où la tension diminue. Cela se retient dans la notation des potentiels évoqués, qui en tient compte. La notation de ces potentiels est composée d'une lettre suivie d'un nombre. La lettre indique si le potentiel est positif ou négatif : P pour positif et N pour négatif. Le nombre est le délai entre la présentation du stimulus et l'apparition du potentiel évoqué. Pour donner un exemple, reprenons le potentiel évoqué mentionné précédemment, où un stimulus verbal déclenche un potentiel négatif 400 ms après : ce potentiel est appelé le potentiel N400.
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===Classification symptomatique===
 
Les signes de l'épilepsie sont assez divers, allant de pertes de connaissances dans les cas les plus prototypiques, à des mouvements involontaires en passant par des absences de conscience temporaires. Pour simplifier le diagnostic, les médecins ont classé les épilepsies selon leurs symptômes, donnant une distinction entre 2 types principaux d'épilepsies, découpées en 9 sous-types. La distinction principale est entre crise focale et crise  généralisée. Les '''crises focales''' touchent un seul hémisphère, parfois seulement partiellement, tandis que les '''crises généralisées''' touchent les deux hémisphères, tout le cerveau. Il faut cependant signaler que les crises focales peuvent évoluer vers une crise généralisée, bien que ce ne soit pas systématique.
 
====Crises généralisées====
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!Crise myoclonique
|Ces crises se manifestent par des convulsions myocloniques, à savoir des convulsions cloniques mais sans perte de conscience, dites myocloniques.
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!Crise tonique
|Ces crises se manifestent par des convulsions toniques durant durant plusieurs minutes/heures, d'où leur nom.
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!Crise tonique-clonique
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====Crises focales====
 
Les crises focales ont vraisemblablement une origine assez différente des crises généralisées. Les crises focales naissent à partir d'un amas/réseau de neurones hyper-excitable, appelé '''foyer épileptique'''. Ce foyer peut naitre à la suite d'une lésion, peu importe que celle-ci provienne d'un traumatisme craniencrânien ou d'un AVC, mais certaines lésions naissent spontanément, sans origine déterminée. Les crises naissent quand ce foyer épileptique manifeste une bouffée spontanée de potentiels d'action. L'hyperactivité électrique va ensuite se propager aux alentours du foyer, passant de synapses en synapses et peut finir par toucher une grande partie du cerveau. Dans la majorité des cas, la bouffée épileptique reste confinée dans une zone épileptogéne assez limitée : la crise se se propage pas bien loin dans le cerveau. Mais dans d'autres cas, plus rares, la crise peut se généraliser à l'ensemble du cerveau : la crise focale évolue alors en crise généralisée. Ce phénomène fait que les chercheurs classifient les crises focales selon qu'elles se généralisent ou non. Les crises focales qui évoluent en crises généralisée sont un premier sous-type de crises focales. Les crises qui ne se généralisent pas sont elles-mêmes subdivisées en deux sous-types selon que la conscience est abolie lors de la crise ou non : on parle de crises focales simples si la conscience n'est pas touchée, et de crise complexe quand la conscience disparait temporairement.
 
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