« Vol balistique et missiles balistiques/Pourquoi balistique ? » : différence entre les versions
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m →Trajectoire balistique : Des petites broutilles (une erreur de frappe, les apostrophes « typographiques ») Super boulot ce livre ! =) |
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Ligne 54 :
Quand la vitesse s'accroît, l'ellipse « grandit ». Très vite, elle va intercepter la Terre de plus en plus loin :
* à '''{{unité|
* à '''{{unité|4|km/s}}''' l'arme lancée atteint {{unité|4000|km}} (ordres de grandeur, chiffres arrondis) ;
* à '''{{unité|7|km/s}}''' l'arme lancée atteint {{unité|10000|km}} (ordres de grandeur, chiffres arrondis) ;
* à '''{{unité|8|km/s}}''' (la vitesse de satellisation) l'arme lancée atteindrait plus de {{unité|20000|km}} (la demie-circonférence de la Terre) et ainsi « raterait » la Terre et se satelliserait ce qui est interdit par Traité de l'ONU sur l'Espace (1967).
Ligne 63 :
Cela dit, c'est techniquement très difficile de construire un missile balistique qui lance à une vitesse proche de la vitesse de satellisation, {{unité|7|km/s}} par exemple. Peu d'États en sont dotés aujourd'hui tandis que d'autres n'ont cesse de vouloir y arriver parce que le missile balistique leur permet d'accéder à de très grandes portées avec une chance de faire but très supérieur à celle que pourraient leur donner des avions qui, d'ailleurs, n'arriveraient pas à ces portées sans de multiples ravitaillements.
Le missile balistique prend le
Aller très vite du premier coup est effet impossible. Le premier missile balistique, le V2, ne lançait guère au-delà de {{unité|1|km/s}}. Il est l'ancêtre des missiles balistiques intercontinentaux — la dernière génération — qui ont succédé aux évolutions successives du V2 - les générations intermédiaires — appelées au fur et à mesure des progrès techniques: missile balistiques « de courte portée », « de portée intermédiaire », et enfin - puisqu'il n'y plus a aucune raison d'aller plus loin un fois qu'on en est là — « de longue portée ».
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