« Mémoire/La récupération en mémoire déclarative » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Ligne 110 :
 
Dans certaines expériences, les scientifiques ont cherché à vérifier si augmenter le nombre d'indices de récupération permettait de faciliter le rappel. Et c'est bien le cas : plus d'indice implique souvent une meilleure récupération. Cela s'explique facilement : la somme des activation provenant de plusieurs indices s'additionne, donnant un effet synergique. Plus un concept est accessible, à savoir relié à un grand nombre d'indices de récupération, plus il sera facile à rappeler. Dans cette optique, la structure du réseau sémantique a une influence sur la propagation de l'activation diffusante : elle détermine la disponibilité d'un concept. Cette théorie permet d'expliquer la différence entre rappel libre et indicé : les indices de récupération sont plus nombreux en tâche de rappel indicé. Mais cela ne permet d'expliquer qu'une faible portion des phénomènes d’amorçage et d'autres modèles existent (modèle ''compond-cue'', ''episodic retrieval'', ''expectency sets'', etc).
 
[[File:Influence du nombre d'indices sur l'amorçage.png|centre|Influence du nombre d'indices sur l'amorçage.]]
 
Certains chercheurs expliquent la différence entre reconnaissance et rappel sur la base de ce mécanisme d'activation diffusante, sans faire appel à une séparation en deux processus de reconnaissance et de rappel séparés. Les tâches de reconnaissances fourniraient plus d'indices de récupération que les tâches de rappel, favorisant la récupération. A l'heure actuelle, ce débat est loin d'être clos. L'activation diffusante a cependant une influence non-nulle en reconnaissance. Par exemple, les phénomènes de fausses reconnaissance proviendraient d'ailleurs d'une activation indirecte d'informations reliés aux items à apprendre. Pour reprendre l'exemple des listes citées au-dessus, le mot sucré serait activé parce qu'il est fortement relié aux élèments de la liste.