« La ville opportunités ou menaces pour la faune nocturne ? » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
→‎Pollution lumineuse : + Illustration
→‎Pollution lumineuse : + Illustration
Ligne 20 :
[[Image:Wtc-2004-memorial.jpg|thumb|right|Canons à lumière érigés en 2004 en mémoire des [[attentats du 11 septembre 2001]]. Des milliers d'oiseaux ont été attirés par le double faisceau et tournoyaient dans la lumière.]]
[[Image:Empire State Building Night.jpg|thumb|Le ciel nocturne de New York photographié en temps de pose rallongé. Ce ciel est connu pour être d'autant plus orangé que l'air est humide et pollué.]]
[[Image:Sydney night 7.jpg|thumb|Principales sources de pollution lumineuse : l'éclairage de ville de nuit, en particulier les lampadaires omnidirectionnels (éclairage jaune sodium à droite de l'image), l'éclairage décoratif des très grands édifices, et le reflet de ces éclairages sur l'eau (photographie prise à [[Sydney]] en janvier 2007).]]
 
Lorsque l’on parle de faune nocturne, les impacts de l’éclairage public sont bien souvent les premiers cités. Le noir est qualifié d’habitat par certains chercheurs dans le cas des espèces lucifuges (fuyant la lumière contrairement aux espèces photophiles). On parle de pollution lumineuse lorsque les effets engendrés sont néfastes sur l’environnement. Celle-ci peut se traduire de différentes manières : lumière du ciel nocturne, éblouissement, sur-éclairage (Hölker et al., 2010). De nombreuses sources interviennent comme les éclairages publics, les habitations, vitrines, etc. Ces diverses technologies émettent dans des longueurs d’ondes différentes allant même jusqu’à l’ultra-violet ou l’infra-rouge (Jehin & Demoulin, 2009). Or, la faune possède des capacités de perception de la lumière variables selon les espèces. Toutes ne vont pas être impactées de la même manière. A cette explication de variabilité s’ajoute également le cycle de vie, qui intervient comme un facteur prépondérant.