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== Les organes « auxiliaires » ==
 
=== Les systèmes de visée ===
 
==== La visée optique ====
Pour pouvoir voir ce que l'on photographie, il faut bien évidemment voir ce que l'appareil voit. Depuis les débuts de la photographie, il a donc été une réelle préoccupation de permettre au photographe de se figurer ce qu'il allait fixer sur un support.
 
La visée optique, qui consiste à voir la scène à travers des lentilles, est justement le meilleur moyen de voir la scène à photographier. Cependant, selon le système choisi, les contraintes sont bien réelles. Il existe essentiellement deux systèmes de visée optique :
 
* via un oeilleton. Ces oeilletons, qui équipent les appareils compacts argentiques, ainsi que certains appareils compacts numériques, sont souvent de simples trous fermés par des morceaux de verre, placés au dessus de l'objectif ou déportés sur un côté de l'appareil. Ces oeilletons, qui ont disparu des compacts numériques, entraînent cependant, de par leur position, une [[erreur de parallaxe]] : dit simplement, parce que l'oeilleton n'est pas dans l'objectif, le photographe voit la scène décalée par rapport à ce qui est vu à travers le système de prise de vue. Si les modèles haut de gamme incluaient des cadres gravés sur le verre pour indiquer à l'opérateur ce qui était réellement vu par l'objectif, ce dispositif était absent des gammes plus basses, ce qui n'a pas manqué de provoquer la déception de millions de photographes au moment de la réception de leurs tirages sur papier !
 
* via un prisme de visée. Ces prismes de visés équipent les appareils de type [[reflex]]. Cette fois-ci, dans l'appareil, au niveau de la [[chambre reflex]], un miroir placé derrière l'objectif renvoie l'image vue à travers celui-ci à un prisme sus-jacent. Ce pentaprisme - pour les modèles haut de gamme -, pentamiroir - pour les modèles moindres - ou prisme de Porro - comme dans les jumelles, qui équipent certains modèles d'Olympus - renvoient l'image vers le viseur, qui se trouve au dos de l'appareil. Le problème de parallaxe est donc totalement résolu, puisque l'on voit désormais l'image à travers l'objectif. Cependant, les pentaprismes étant coûteux à fabriquer et alourdissant considérablement l'appareil, les fabricants s'autorisent souvent un compromis en proposant une "couverture" de 92, 95 ou 98%, réservant la couverture totale de 100% pour les modèles très haut de gamme. En résumé : le photographe ne voit que 92, 95 ou 98% de l'image qui sera véritablement enregistrée, ce qui peut être un avantage ou un inconvénient selon les utilisateurs.
 
De plus, la qualité du prisme et des pentamiroirs peut diminuer la quantité de lumière qui parvient à l'oeil, ce qui rend la visée plus ou moins claire et donc traduit plus ou moins fidèlement la luminosité de la scène.
 
Enfin, l'image étant réduite au cours des réflexions dans le prisme de visée, le viseur doit proposer un grossissement confortable pour apprécier la scène. Selon les gammes, ce grossissement peut être plus ou moins généreux !
 
 
==== La visée électronique ====
 
Cette visée numérique a fait son apparition avec l'avènement du numérique en photographie, dérivant directement des systèmes déjà présents sur les caméscopes. Les capteurs des appareils compacts et bridges étant de très petite taille, ils peuvent rester allumés en permanence sans trop de chauffe et transmettre l'image perçue à travers l'objectif directement dans un ''viseur électronique'' ou un ''écran ACL'' au dos de l'appareil. Cependant, pour maintenir une certaine fluidité et pour limiter la consommation d'énergie des batteries, l'image vue dans le viseur électronique est fortement dégradée par rapport à celle qui sera finalement enregistrée, avec un rendu de couleurs souvent mauvais.
 
Pendant longtemps absente des reflex, cette visée électronique apparaît depuis 2007 sur les appareils du haut de gamme des différentes marques, après qu'[[Olympus]] a lancé le concept quelques années auparavant ; elle devrait se généraliser très vite. Pour la distinguer de celle des compacts et bridges, cette fonction a été nommée ''Live view''. Basée sur des systèmes différents selon les fabricants, elle permet de faire la mise au point de façon plus ou moins rapide et précise selon le principe retenu. L'écran étant souvent mobile, ce mode de visée permet de photographier dans des positions qui ne permettaient pas jusqu'alors l'utilisation du viseur optique. La photo de mode, la [[reprographie]] et la [[macrophotographie]] bénéficient également de ce Live view.
 
=== Les flashes intégrés ===
 
Les flashes intégrés ont bien souvent mauvaise presse... et à juste titre.
 
==== Les flashes des compacts ====
Les flashes qui équipent les compacts sont proposés avec plusieurs réglages : automatique, en synchro lente, et anti-yeux rouges. Très automatisés, ils sont placés, du fait des dimensions de l'appareil, près de l'objectif, ce qui entraîne de nombreux problèmes :
 
* l'éclair, souvent violent, "brûle" souvent les images, en se reflétant sur les objets et les personnes, donnant des photos plates.
 
* l'éclair, de fait trop près de l'[[axe optique]], envoie une lumière qui entre directement dans les pupilles des personnes photographiées, et se reflète sur la rétine : c'est le fameux effet [[yeux rouges]] !
 
 
==== Les flashes des reflex ====
Les flashes des reflex, avec un [[nombre guide]] assez faible, équipent de nombreux appareils - sauf les très haut de gamme. S'ils sont plus éloignés de l'axe optique car disposés au sommet du prisme de visée, ils ne permettent cependant pas d'éclairer suffisamment une scène, ni de diriger l'éclair dans une direction voulue par le photographe. Ils sont donc cantonnés à deux fonctions :
 
* le ''fill-in'', qui consiste à "déboucher les ombres" d'un visage, par exemple. A midi, les arcades sourcilières dessinent des ombres qui cachent les yeux des personnes photographiées en plein air. Un éclair de flash intégré permet d'éclaircir les zones d'ombres souvent très marquées et disgracieuses.
 
* le ''pilotage de flashes distants''. Lorsque le photographe veut déclencher l'éclair d'autres flashes disposés autour du modèle à photographier, l'éclair du flash intégré permet de commander ces flashes esclaves. Tous les fabricants ne proposent pas cette fonction (ex. : [[Canon]]), ce qui oblige les utilisateurs à acquérir un transmetteur infrarouge pour obtenir le même résultat.
 
=== Les systèmes d'alimentation électrique ===
 
=== Les autres dispositifs ===
 
 
{{Ph Les premiers pas}}