Monétique/Version imprimable
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Introduction
Les systèmes de paiement
modifierLa monnaie fiduciaire
modifierIl s'agit de l'ensemble des billets et des pièces, ces dernières sont aussi appelées monnaie divisionnaire. La monnaie fiduciaire est émise par une Banque Centrale. Elle possède un cours légal, total et immédiat dans un territoire donné. Elle est le moyen d'échange admis par tous dans les limites d'un territoire donné.
La monnaie scripturale
modifierPar opposition à la monnaie fiduciaire, il s'agit de la monnaie créée par les banques ou les établissements de crédit. Cela se traduira par l'ensemble des moyens de paiement comme les chèques ou les cartes mises à la disposition des agents non financiers.
Un commerçant est tenu d'accepter la monnaie fiduciaire, il peut par contre refuser la monnaie scripturale. Autre point la monnaie scripturale est le plus souvent traçable, ce qui n'est pas le cas de la monnaie fiduciaire.
Les moyens de paiement
modifier- les espèces,
- les chèques,
- les virements,
- les avis de prélèvement,
- les titres interbancaires de paiement,
- les effets de commerces,
- les cartes de paiement (débit ou crédit).
Chiffres et statistiques
modifierNotons que les références suivantes sont facilement accessibles et très complètes, sauf les chiffres les plus récents. Il faut en effet attendre la sortie des chiffres officiels des organismes, comme les banques centrales.
Ce livre prend volontairement une position "euro-centrée". Pour avoir une vision plus complète, il est possible de mettre en parallèle les statistiques européennes avec celles du Japon et des États-Unis d'Amérique.
Pour voir l'importance des différents moyens de paiement plusieurs chiffres sont possibles. L'importance en volume (nombre de paiements effectués) et l'importance en valeur. Ceci est important car souvent il coexiste deux types de système de règlements interbancaires. Les premiers sont des systèmes de gros montants en temps réel qui sont plus du domaine financier. Les seconds sont des systèmes de masse plus de la banque de détail.
Ainsi en France, il existe le système CRI (Centrale des Règlements Interbancaires) pour le système des gros montants en temps réel. Il existe également le SIT (Système Interbancaire de Télécompensation). En Belgique, coexistent Ellips (gros montants) et CEC (système de masse). Au niveau européen, le réseau de gros montants est le système TARGET (Trans-european Automated Real time Gross Exchange Transfer System).
Au niveau national
modifierAu niveau national, les chiffres concernant la monnaie fiduciaire, et la monnaie scripturale sont édités par les banques centrales.
En France, une page assez complète est maintenue par la Banque de France.
Au niveau Européen
modifierIl existe au niveau européen d'un Blue Book édité par la banque centrale européenne qui est en 2007 à sa quatrième édition. Il comporte des statistiques concernant l'organisation de la monétique dans chaque pays de l'Union Européenne.
- Quatrième édition http://www.ecb.int/pub/pdf/other/ecbbluebookea200708en.pdf
- Première édition http://www.ecb.int/paym/pdf/market/blue/bluebook2001.pdf
Au niveau mondial
modifierLe "Red Book" du BIS (Bank for International Settlements) est un résumé comparatif de la monétique au niveau des pays économiquement importants. Il existe également des "Red books" détaillant la situation dans chaque pays.
L'interbancarité
modifierOrganisme de normalisation
modifierAu niveau national
modifierCFONB Comité Français d'organisation et de Normalisation Bancaire est un organisme professionnel qui rassemble tous les acteurs financiers de la place de Paris en vue d'organiser l'interbancarité. Cet organisme a été créé en 1930, cependant l'appellation a varié au cours du temps.
Cette organisme a trois missions principales
- Il s'agit d'une instance de définition des règles techniques et des standards tant pour les relations entre banques qu'avec leurs clients.
- Il est également un bureau de normalisation AFNOR (Association Française de NORmalisation).
- Il est enfin un bureau de concertation, de définition et de défense des positions dans les structures européennes et internationales de normalisation.
Il existe des organismes similaires dans les autres pays européens. Par exemple en Allemagne, il s'agit de KA (Zentraler Kreditausschuss). Au Royaume-Unis, il s'agit de l'APACS (Association for Payment Clearing Services).
Il faut admettre que les travaux de normalisation au niveau national deviennent négligeable par rapport au niveau européen. Au niveau de l'AFNOR en 2006, 2638 documents ont été produits dont 13% d'origine internationale, 47% d'origine européenne, 30% d'origine européenne repris de l'international et seulement 10% d'origine nationale.
Au niveau international
modifierLe CENB (Comité Européen de Normalisation Bancaire) ou ECBS (European Committee for Banking Standards). Cet équivalent européen du CFONB français est en lien avec le CEN (Comité Européen de Normalisation) équivalent européen de l'AFNOR (en anglais ECS European Committee for Standardization).
Livres sur le sujet
modifierL'univers de la Monétique, Didier Hallépée, Carrefour du Net, 2009
Le Sepa, Didier Hallépée, Carrefour du Net, 2009
En français
modifierLa monnaie électronique (Systèmes de paiement sécurisé) de Mostafa Hashem Sherif et Ahmed Serhrouchni chez eyrolles. Attention cet ouvrage est un peu ancien (1999) le site d'Eyrolles propose cependant des mises à jour datant de 2000.
Une nouvelle édition est sortie en 2007 chez les presses polytechniques et universitaires romandes Paiements électroniques sécurisés de Mostafa Hashem Sherif (cette fois-ci seul).
En Anglais
modifierAdvances in Security and Payment Methods for Mobile Commerce (en anglais)
Liens sites web
modifier- EESTEL (fr) : Association des Experts Européens en Systèmes de Transactions ELectroniques
- Monétique ENSICAEN (fr) : formation par alternance à l'ENSI de Caen
- musée de la carte historique de la carte de paiement
- http://www.publi-news.fr/ publication à destination des banques avec des études complètes (assez cher)
Blogs
modifier- https://monetiques.wordpress.com/ : Blog sur la monétique
- Moneticien : Espace dédié à la monétique et aux monéticiens (fr)
- http://mobilepayment.typepad.com/ blog concernant le paiement mobile ou m-payment
- http://www.servicesmobiles.fr/ blog concernant la téléphonie mobile
Documents divers
modifierFiche EMV en français http://www.guideinformatique.com/lettrefiche-emv_la_nouvelle_carte_bancaire-336.html
Présentation du système bancaire allemand http://www.pamina-business.com/files/systeme_bancaire.pdf
Les paiements par carte
Le modèle carte
modifierCe modèle est appelé le modèle carte ou modèle à quatre coins. Il permet d'expliquer le fonctionnement des systèmes carte voire des autres moyens de paiement. Il s'agit d'un modèle dans la réalité les acteurs peuvent jouer plusieurs rôles en même temps.
Exemples de systèmes carte
modifierLes systèmes "domestiques" européens
modifierCe sont les systèmes nationaux qui deviennent progressivement régionaux :
- CB en France
- MisterCash Bancontact en Belgique
- EC en Allemagne
- Euro600, ServiRed et QuattroB en Espagne
- Pago Bancomat en Italie
- PIN au Pays Bas
- Switch et Solo au Royaume-Uni
CB (Cartes bancaires) France
modifierNe pas confondre avec Carte Bleue (correspondant en France de Visa)
Bancontact (ex MisterCash / Bancontact) Belgique
modifierIl s'agit à l'origine de deux systèmes concurrents et incompatibles présents en Belgique.
Ce système est géré par l'ex-société Banksys cédée en 2006 à Atos Worldline (mais la possession de marque reste aux mains des banques). 10 millions de cartes étaient en circulation en 2006 pour 670 millions de transactions par an. Ce système est "en ligne" ou à vérification systématique. C'est à dire que le solde du compte est vérifié avant le paiement ou le retrait. Ceci est similaire aux cartes Maestro de Mastercard ou Visa Electron. Il explique ainsi le faible taux de fraude en Belgique par rapport à la France. Enfin le coût pour les commerçants est relativement faible.
Dans un premier temps, dans un communiqué datant du 30 mars 2007, la Febelfin (Fédération belge du secteur financier) a annoncé sa décision de ne pas migrer vers le SEPA le système Mister Cash / Bancontact. Ceci aurait induit son abandon rapide, au profit dans un premier temps du système Maestro de MasterCard. Toutefois, en février 2011la décision de principe a été prise de prolonger le schéma national Bancontact/Mister Cash, tenant compte des règles du SEPA.
EC Allemagne
modifierLes cartes EC sont acceptées dans certains distributeurs de billets en France.
Les trois systèmes espagnols
modifierL'Espagne possède trois systèmes concurrents :
- Euro600 25% du marché
- ServiRed 50% du marché
- CuatroB 25% du marché
Ces 3 systèmes fusionnent officiellement en février 2018[1].
Pago Bancomat en Italie
modifierEn Italie, le nombre de cartes de débit (Bancomat) serait de 26 million tandis que le nombre de cartes de crédit (CartaSi) serait de 12,5 millions. En comparaison avec les autres grands pays européens, le marché italien est plutôt petit.
Switch et Solo au Royaume Uni
modifierLe système Switch disparaît en 2002 au profit de Maestro UK, mais ce n'est qu'en 2011 que Maestro UK est fusionnée avec Maestro internationale. Le système Solo disparaît la même année.
Les systèmes dans le reste du Monde
modifierRuPay en Inde
modifierSchéma indien créant en 2012 par le NPCI visant à accélérer le développement de nouvelles technologies en lien avec les systèmes de paiement à l'échelon du pays, notamment les paiements par mobile sans contact[2].
MIR en Russie
modifierCrée à l'initiative de Vladimir Poutine en 2014 afin d'affranchir la Russie de l'hégémonie des systèmes américains de paiement par carte[3].
Troyan en Turquie
modifierCréé en 2016 pour les mêmes raisons que le réseau MIR en Russie et avec les mêmes ambitions que le réseau RuPay en Inde[4].
GIM-UEMOA Afrique de l'Ouest
modifierLe réseau GIM-UEMOA est un regroupement interbancaire de la zone UEMOA zone économique de l'Afrique de l'Ouest regroupant 8 pays. Il a été créé en Février 2003. Il émet des cartes respectant la norme EMV. Il n'est pas présent en France, mais il peut émettre des cartes co-marquées Visa ou MasterCard.
Ce réseau n'a pas réellement un caractère national mais un caractère régional. Il a donc quelques similitudes avec les réseaux du futur SEPA : présent sur plusieurs pays et une monnaie commune le franc CFA.
Par contre, il faut noter les spécificités économiques de la zone UEMOA : la faible population globale (80 millions d'habitants pour 8 pays), le faible taux de "bancarisation" 5,84% en 2005, une faible expérience dans ce domaine (2003), la faiblesse des économies 7 membres sur 8 font partie des PMA (Pays les Moins Avancés). Le secteur bancaire dans la zone UEMOA reste fragile, une forte crise a touché ce secteur entre 1980 et 1995 avec la faillite d'une quinzaine de banques. Il existe enfin une unité linguistique puisque le français est langue officielle de 7 des 8 membres (exception faite de la Guinée-Bissau de langue portugaise).
Afrique centrale
modifierUn projet similaire à GIM est prévu dans la zone CEMAC.
Systèmes internationaux
modifierLes deux principaux réseaux Visa et MasterCard
modifier- VISA
- MasterCard
La classification pour savoir quel est le premier réseau dépend des chiffres considérés (nombre de pays, nombre de cartes, nombre de commerçants affiliés).
Visa
modifierVisa serait le premier réseau. Il est présent dans 160 pays et 1 300 millions de cartes sont en circulation (chiffres de 2005).
Visa dans le cadre du SEPA propose des "cartes bas de gamme". Elles visent le remplacement des systèmes domestiques ou le marché des jeunes. Il s'agit de cartes de retrait uniquement (Visa Plus) ou de retrait/paiement avec vérification systématique (Visa Electron).
MasterCard
modifierMasterCard serait le second réseau. Il est présent dans 210 pays et 680 millions de cartes sont en circulation (chiffres de 2004).
MasterCard (de manière similaire à Visa) dans le cadre du SEPA propose des "cartes bas de gamme". Elles visent le remplacement des systèmes domestiques ou le marché des jeunes. Il s'agit de cartes de retrait uniquement (Cirrus) ou de retrait/paiement avec vérification systématique (Maestro) associées à une assistance.
Autres réseaux américains
modifierAmerican Express et Diners Club international sont volontairement sur des secteurs de cartes de prestige (haut de gamme) avec assurance. Ce créneau devient de plus en plus difficile car les réseaux traditionnels comme Visa et MasterCard proposent maintenant des produits concurrents.
Diners Club international
modifierCitons d'abord que ce réseau est le premier à avoir eu l'idée d'utiliser la carte comme moyen de paiement en 1950.
Le réseau Diners est présent dans 200 pays et a 12 millions de commerces affiliés dont 100 000 en France. Le nombre de cartes de ce type est assez limitée en France environ 50 000 en 2001. Les services de Diners en France semblent maintenant en retard par rapport à ces concurrents.
Depuis 2004, les cartes Diners sont co-marquées MasterCard dans certains pays notamment les États-Unis d'Amérique. Ceci permet de bénéficier de la taille du réseau MasterCard. Par contre, cet accord ne concerne pas la France.
Il existe un autre partenariat avec British Airways (mais ne concerne pas la France).
American Express
modifierAmerican Express est issu des sociétés de diligence. En 1850 Henry Wells, William G Fargo et Butterfield Wasson & Co fusionnent et donnent naissance à American Express Company. En 1974, Amex lance la carte Gold, en 1984 la carte Platinum et depuis peu de la Blue card. Attention, il s'agit de cartes de prestige (revenu régulier de 20 000 euros par an). Amex associe à ses cartes un programme de fidélité ambitieux. Enfin Amex gère à la fois l'acceptation (côtés commerçants) et l'émission des cartes (côtés particuliers partie effectuée par les banques pour les autres cartes comme Visa et MasterCard). En 2005, 71 millions de cartes American Express étaient en circulation.
Discover Card
modifierDiscover Card est un réseau des Etats Unis dont les cartes sont acceptées dans de nombreux pays d'Amérique. Par contre, il n'est pas présent en Europe. Un accord prévu pour 2008 avec JCB va permettre l'utilisation des cartes Discover au Japon. Un autre accord lie Discover au réseau chinois CUP.
Réseaux non américains
modifierJCB est le premier émetteur de cartes de paiement au Japon. Il a lancé ses premières cartes en 1961. Il s'est ouvert à l'international en 1981. Maintenant les cartes JCB sont émises dans 18 pays ou territoires et acceptées dans 190.
Le réseaux chinois CUP est présent en Europe et en France depuis peu (2007). Ce réseau ne doit pas être négligé vu la taille énorme des principales banques chinoise (ICBC, China Construction Bank et Bank of China).
Statistiques concernant la fraude
modifierLes cartes de paiement restent globalement un moyen de paiement sur. La fraude en France représente en 2006 0.064% des montants selon l'observatoire de la sécurité des cartes de paiement. Cette organisme dépendant de la banque de France fournit chaque année un rapport global concernant la fraude.
La France a un des taux les plus bas du monde. Cependant la Belgique aurait un taux plus bas de 0.002% des montants.
Le co-marketing, le co-branding et le co-badging
modifierDéfinitions
modifierLe co-marketing est en principe la situation la plus simple. Il s'agit de la situation où l'émetteur de la carte et son promoteur sont différents, et font tous deux la promotion de la carte.
Le co-marquage (équivalent du terme anglais de co-branding) est l'apposition sur les cartes bancaires en plus du logo de l'établissement de crédit émetteur, d'une marque non bancaire, dans le cadre d'un partenariat commercial. On peut donc imaginer une carte bancaire comportant à la fois le nom d'un banque et le nom d'une grande chaîne de magasins. Un autre partenariat dans une gamme de cartes plus sélective est celui entre les compagnies aériennes et les grands réseaux de cartes.
Le co-badgeage (équivalent du terme anglais de co-badging) est l'apposition sur les cartes bancaires de logos du système de paiement partenaires. Cette situation est assez rare, surtout mise en place par l'établissement CETELEM.
Dans la réalité, la distinction entre co-marketing et co-marquage est parfois difficile à évaluer. De même la distinction entre cartes privatives et cartes bancaires co-marquées peut être faible.
Évolution de la situation en France
modifierJusqu'à fin 2006 en France, seul le co-marketing était autorisé (le co-badging et le co-branding étaient formellement interdits). Cette situation montrait l'hostilité des acteurs des cartes de paiement "universelles" à ce type de situation. Pourtant le co-branding des cartes de paiement était assez courant en Europe. Avec deux tendances principales, dans environ 70% des cas le co-branding concerne une chaîne commerciale (grand magasin, marque de voiture) et dans 30% des cas il concerne le domaine "affinitaire" (sport, associations caritatives).
Dans une décision du 16 janvier 2007, le GIE Cartes bancaires "CB" autorise en France le co-branding (transposé en français en co-marquage).
Exemples
modifierEn dépit de nombreuses annonces, il existe un nombre très limité d'exemples de Co-marquage des cartes de paiement en France. J'exclus ici toutes les cartes liées aux grands chaînes de supermarché.
- Co-marquage entre la carte MasterCard et la FFF commercialisée par le Crédit Agricole
- Co-marquage aux États-Unis d'Amérique entre Visa et Warcraft
La carte Regliss (Visa, la Banque Postale, SNCF)
modifierLa carte Regliss est une carte co-marquée (ou co-brandée) Visa/Carte Bleue, CB, Banque Postale, SNCF. Elle est disponible depuis novembre 2008. Elle est destinée à la tranche 12-25 ans, en lien avec la carte 12-25 propre à la SNCF. Il existe un service de contrôle parental pour la tranche 12-17 ans.
Il s'agit d'une carte prépayée Visa permettant de faire des paiements et des retraits sur les réseaux CB et Visa. Elle est donc utilisable en France et à l'étranger. Le coût est de 18 euros par an. Le seul regret est le faible nombre de services offert en plus par la SNCF (essentiellement des services d'information concernant les voyages).
Chiffre en France
modifierIl n'existe pas de chiffres officiels, mais des estimations évaluent les cartes co-marquées entre 150 000 et 200 000. Ce chiffre reste faible par rapport au 50 million de cartes en circulation.
La norme EMV
modifierGénéralités sur l'EMV
modifierL'EMV (pour Europay MasterCard et Visa, ses trois fondateurs) est un ensemble de spécifications concernant l'utilisation de la puce sur les cartes de paiement. L'EMV remplace progressivement des normes plus anciennes spécifiques aux pays. Ainsi en France, la norme des puces des cartes de paiement était Bo puis Bo'. Bo' est progressivement abandonné.
L'EMV est soutenu par les réseaux internationaux. Ceci va permettre progressivement l'utilisation de la puce pour les paiements internationaux et faire chuter la fraude. De plus la sécurité est renforcée par l'EMV par rapport aux anciennes normes (Bo') au niveau des longueurs de clés et au niveau du risque de rejoue des transactions.
Cependant, il reste encore quelques failles intrinsèques à cette norme. Une étude récente illustre ce problème.
La version actuelle est l'EMV 5.2.
L'EMVCo
modifierL'EMVCo est un organisme créé en 1999, par Europay international, MasterCard international et Visa international afin de maintenir et d'améliorer les spécifications EMV. Depuis les membres de l'EMV ont évolué : Europay a disparu, acquis par MasterCard en 2002, et JCB a rejoint l'EMVCo en 2005.
Déploiement de l'EMV en France
modifierLes chiffres données par le groupement cartes bancaires CB au 31/05/2007 montre que le déploiement de l'EMV est pratiquement terminé.
- 100% des cartes
- 97% des terminaux de paiement (TPE)
- 96% des grandes enseignes
- 99,98% des distributeurs de billets (DAB)
Déploiement de l'EMV en Europe
modifierLe déploiement de l'EMV en Europe a commencé dès 1996 et est terminé à ce jour.
Le porte-monnaie électronique
Le porte-monnaie électronique (PME).
Selon, la BRI (pour Banque des règlements internationaux ou en anglais BIS pour Bank for international settlements) "le porte-monnaie électronique est une carte prépayée rechargeable qui peut être utilisée, au lieu de pièces de monnaie, pour régler de menus achats". Cet organisme rapproche le PME de la carte prépayée multi-prestataires.
En effet il existe une distinction entre le porte-monnaie électronique et le porte-jeton électronique. Le porte-jeton n'est utilisable que dans un circuit économique fermé et la valeur qu'il représente est exprimée en unité de consommation et non en monnaie légale. L'exemple le plus célèbre en France est la carte téléphonique prépayée qui s'exprime en unité de communication. Cet exemple montre également que le porte-jeton peut se développer sans régulation d'agents bancaires.
Remarquons que le porte-monnaie n'assure pas toujours toutes les fonctions des pièces et Billets. En effet, avec les systèmes PME ne permettent pas en général l'échange d'argent entre particuliers. Il n'a en effet pas exactement les mêmes caractéristiques que les espèces notamment au niveau de l'anonymat et de l'absence de traçabilité.
Au niveau européen, le PME ne fait pas partie du SEPA. Les systèmes nationaux vont perdurer.
Exemples
modifier
Porte monnaie électroniques avec fonction sans contact
- Edy de Sony au Japon
PME des réseaux internationaux
- Mondex de Mastercard
- Visa-cash de Visa
Mondex a été expérimenté en Alsace avant d'être remplacé par Moneo. Ce système d'origine Anglaise a été racheté par Mastercard. Un autre système Clip semble être abandonné.
PME intégré aux réseaux de transport
modifier- Octopus à Hong-Kong
- eZ card à Singapour
- Suica au Japon pour le Japan Rail East
Singapour serait le pays avec le grand taux d'utilisation de la monnaie électronique par rapport à la monnaie classique. Ceci est du à une volonté politique forte. Le deuxième pays la Belgique avec un taux nettement moins élevé. Dans ce cas le succès est du à une période de pénurie de la monnaie classique suite à une grève des transporteurs de fond. Depuis le taux d'utilisation stagne voire baisse légèrement. Ailleurs les PME sont plutôt des échecs.
Détails concernant Moneo
modifierTrois types de cartes :
- Carte Moneo bleue (liée à un compte)
- Carte Moneo verte (non liée à un compte)
- Moneo sur carte bancaire
Moneo permet :
- d'effectuer des achats jusqu'à 30 euros
- d'héberger un bouquet de services (identification, contrôle d'accès, fidélité...)sur les cartes Moneo verte (Non liée à un compte).
Comparaison entre différents systèmes
modifierLa spécificité du porte-monnaie électronique Moneo (aujourd'hui abandonné), par rapport à une carte bancaire classique, est que les fonds chargés sont stockés sur le support : la perte de la carte entraîne dès lors la perte des fonds qui y étaient chargés. De plus, il permet le débit et le crédit sans utilisation de code secret et sans identification de son utilisateur.
Visa et Mastercard proposent des cartes prépayées. Il s'agit de cartes dont le fonctionnement technique est similaire aux cartes de paiement classique. Mais, elles sont adossées à un compte pré-chargé (non bancaire) et souvent anonyme (en dessous des montants réglementés). Les fonds étant stockés sur un serveur, une demande d'autorisation est systématique pour valider le paiement. Une fois que le compte est vide le paiement n'est plus possible tant que le compte n'est pas rechargé. Certains produits n'utilisent pas de code secret.
L'exemple français est la récente carte Regliss.
Le SEPA
Le SEPA (Single Euro Payment Area ou espace unique de paiement en euros) Refonte de la monétique européenne.
Rappel sur la zone Euro
modifierCritère de convergence
modifierL'entrée dans la zone Euro dépend du respect de 4 critères macro-économiques :
- finances publiques (déficit et dette),
- inflation,
- fluctuation des changes,
- taux d'intérêt.
En principe suivant les traités, les pays sont tenus d'adopter l'euro dès que le pays respecte les critères. Ceci ne concerne pas le Danemark et le Royaume-Uni qui ont des clauses particulières. De fait la Suède se place volontairement dans une situation technique qui l'empêche de passer à l'euro alors que ce pays pourrait entrer dans la zone Euro. Cette situation est du au résultat du référendum du 14 septembre 2003, le refus de la population de passer à l'euro. En principe, il n'est pas prévu de nouveau référendum avant 2013 dans ce pays.
Élargissement de la zone euro
modifier- janvier 2001, Grèce
- janvier 2007, la Slovénie
- janvier 2008, Malte et Chypre
- janvier 2009, la Slovaquie devrait rejoindre la zone Euro.
Au delà, peu d'élargissements sont prévues les pays baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie) qui ont exprimé depuis plusieurs années leur volonté d'adopter l'euro ont été recalé parfois de peu.
Détails concernant le SEPA
modifierLa zone SEPA correspond à l'Europe de 27 plus 4 autres pays l'Islande, la Norvège, le Liechtenstein et la Suisse.
La directive européenne concernant les services de paiement a été adoptée par le parlement le 24/04/2007. Cette directive doit être appliquée par les pays avant le 01/11/2009.
Sites information concernant le SEPA :
Les trois piliers du SEPA
modifier- Commission européenne
- L'Eurosystème
- EPC
L'Eurosystème est le regroupement de la banque européenne (BCE) et de l'ensemble des banques centrales des pays ayant adopté l'euro.
L'EPC créé en juin 2002 est un regroupement de l'industrie bancaire européenne afin de répondre au défis du SEPA.
Les moyens de paiement SEPA
modifierL'abandon probable des chèques
modifierLe chiffre en 2002 de l'utilisation du chèque en France est de 75 chèques par habitant et par an. Il s'agit du plus gros chiffre de l'Europe des 25 (nous sommes en 2002 donc sans la Roumanie et la Bulgarie). Le chèque est inexistant dans 10 pays des 25. Et seul 5 pays ont un chiffre supérieur à 10. Par contre les États-Unis ont un chiffre de 138 chèques par habitant et par an.
Le SEPA ne concerne pas les chèques. Il ne les interdit pas non plus, mais ils restent des moyens de paiement nationaux. Ceci les condamne certainement à moyen terme du moins dans les pays où ils sont faiblement utilisés. En France la question de son avenir reste posée.
Les virements SEPA (SCT)
modifierSCT = SEPA Credit Transfer
Les prélèvements SEPA (SDD)
modifierSDD = SEPA Direct Debit
Les cartes de paiement
modifierCartes utilisables au niveau européen EMV
Initiatives annexes dans le cadre du SEPA
modifierEMV-FAST
modifierEMV-FAST SEPA Financial Application Specification for SCF Compliant Terminal.
Il s'agit d'une restriction de la spécification EMV pour le cadre des cartes européennes. En effet certaines situations prévues dans l'EMV sont impossibles dans le cadre européen.
EPAS
modifierEPAS Electronic Protocols Application Software. Protocoles ouverts pour les points d'interaction dans le cadre du SEPA comme les caisses enregistreuses ou les points d'acquisition.
Liens concernant le SEPA
modifierSites de banques :
Bibliographie
- L'univers de la monétique (Didier Hallépée), Carrefour du Net,
- Le Sepa (Didier Hallépée), Carrefour du Net,
La sécurité
La sécurité
modifierL'initiative PCI
modifierPCI = Payment Card Industry
À l'origine, il s'agit de la fusion des politiques de sécurité de Visa et de MasterCard. Par la suite d'autres systèmes carte internationaux les ont rejoints : JCB, American Express et Discovery Card.
Depuis 2006 les initiatives PCI sont faites dans le cadre d'un organisme indépendant appelé le « PCI Security Standards Council », mais PCI est antérieur (2005). Par la suite, c'est essentiellement la partie PCI-DSS qui va nous intéresser.
Autre site web d'information concernant PCI
PCI-PED (Pin Entry Device)
modifierCette norme de sécurité concerne les terminaux de paiement. C'est le successeur de VISA PED.
Il assure que le code confidentiel est suffisamment protégé
PCI Data Security Standard
modifierPCI-DSS (Data Security Standard) est un ensemble de douze exigences à respecter lors du traitement automatique des données des cartes bancaires. Donc PCI-DSS ne concerne que les traitements des cartes bancaires, il ne concerne pas par exemple les traitements chèques.
PCI-DSS fusionne les programmes similaires de Visa (AISP pour Account Information Security Program) et de MasterCard (SDP Site Data Protection).
Sa première version date de janvier 2005 et n'est plus valable. La version actuelle v1.1 date de septembre 2006. La version actuelle existe en français et est accompagné d'un glossaire. Une révision est planifiée pour juin 2008.
Enfin Visa fournit sur son site des listes de fournisseurs de services (SPS) certifiés PCI
MasterCard propose également sa liste de fournisseurs de services (SPS) certifiés PCI
Le mécanisme de certification pour les SPS est le suivant. Ils doivent faire appel à un organisme d'audit agréé par le 'PCI Security Standards Concil' appelé QSA (Qualified Security Assessor). La liste des QSA se trouve sur le site du PCI Security Standards Concil.
Cet organisme vérifie que toutes les exigences sont respectées, il n'y a pas d'exclusion possible d'une ou plusieurs exigences. Si c'est le cas, le QSA propose au PCI Concil la certification. La certification est valable un an.
YesCard
Une YesCard est une carte bancaire donnant une autorisation de transfert ("oui" à la demande) quel que soit le « code secret » tapé par son titulaire. Une YesCard est une carte à puce, vierge à l'origine, dans laquelle un programme et des données spécifiques sont programmées par un pirate. Elle se comporte comme un émulateur de carte bancaire, elle simule parfaitement son fonctionnement, à la différence près qu'elle accepte n'importe quel code à 4 chiffres.
La carte à puce se présente sous la forme d'une vraie carte au format carte de crédit, soit de couleur dorée en général, soit sous la forme d'un circuit imprimé de 0.8mm d'épaisseur. Ces cartes ne peuvent s'utiliser que sur des distributeurs ne tenant compte que de la puce : pompes à essence, distributeurs de pizzas, distributeurs de DVD ou VHS en location, etc.
Les pirates peuvent générer des numéros de cartes de manière aléatoire (et donc générer un numéro existant ou non). En général, si le numéro existe le nom du porteur donné par la carte est faux. De plus, lors d'une transaction, la carte doit générer un certificat de 8 octets par un calcul cryptographique DES, qui est évidemment faux avec une YesCard ; la puce utilisée ne dispose pas de la clef secrète nécessaire à ce type de calcul. Le numéro de la carte peut également être généré à partir d'une facturette, c'est pourquoi il faut toujours la récupérer après un achat ou un retrait, ou ne pas la demander.
Cartes nouvelle génération
modifierDe nouvelles générations de cartes sont arrivées en France depuis le début des années 2000. Ces cartes, conformes au standard EMV, ont en particulier accru leur niveau de sécurité.
Enfin rappelez-vous qu'aucune banque ne vous demandera par courriel de compléter un formulaire avec votre numéro de compte ou de carte avec date d'expiration et CVV2 (et encore moins avec le code secret qui est inutile par internet). Ce sont des pirates qui envoient ces faux courriers afin d'avoir des numéros de cartes valides soit pour générer des YesCard, soit pour effectuer des achats frauduleux par internet avec votre argent. Ne répondez jamais à ces courriels et faites les connaître soit aux autorités compétentes (Mastercard, Visa) si c'est un mail émanant de quelqu'un se faisant passer pour un fabricant de carte à puce, soit à votre banque si le courriel reprend l'apparence du site de votre banque. Vérifiez d'ailleurs, à chaque fois que vous effectuez un paiement en ligne, que l'adresse indiquée dans la barre d'adresse de votre navigateur Web correspond bien au site où vous êtes censé être, en surveillant l'orthographe des mots. Cette vérification est bien sûr valable pour toute opération sur un compte bancaire en ligne ; vérifiez bien que vous êtes sur le site de votre banque.
Point de vue législatif
modifierEn France
modifierLa contrefaçon et/ou la falsification des cartes bancaires sont régies par le décret-loi du 30 octobre 1935 unifiant le droit en matière de chèques et relatif aux cartes de paiement.
- Art. 67. (L. n° 91-1382 du 30 décembre 1991)
Seront punis d'un emprisonnement d'un an à sept ans et d'une amende de 3.600 F à 5.000.000 F ou de l'une de ces deux peines seulement :
- Ceux qui auront contrefait ou falsifié un chèque ;
- Ceux qui, en connaissance de cause, auront fait usage ou tenté de faire usage d'un chèque contrefait ou falsifié ;
- Ceux qui, en connaissance de cause, auront accepté de recevoir un chèque contrefait ou falsifié.
- Art. 67-1. (L. n° 91-1382 du 30 décembre 1991) Seront punis des peines prévues à l'article 67
- Ceux qui auront contrefait ou falsifié une carte de paiement ou de retrait ;
- Ceux qui, en connaissance de cause, auront fait usage d'une carte de paiement ou de retrait contrefaite ou falsifiée ;
- Ceux qui, en connaissance de cause, auront accepté de recevoir un paiement au moyen d'une carte de paiement contrefaite ou falsifiée.
- Art. 67-2. (L. n° 91-1382 du 30 décembre 1991)
Dans les cas prévus par les articles 67 et 67-1, les chèques et les cartes de paiement ou de retrait contrefaits ou falsifiés seront confisqués et détruits. La confiscation des matières, machines, appareils ou instruments qui ont servi ou étaient destinés à servir à la fabrication desdits objets sera prononcée, sauf lorsqu'ils ont été utilisés à l'insu du propriétaire.
Voir aussi
modifierLiens externes
modifier- « La Yescard sur Zataz » (Archive • Wikiwix • Que faire ?)
- « La Yescard sur CoolParadise » (Archive • Wikiwix • Que faire ?)
- « Description de l'avancée en recherche sur la Yescard » (Archive • Wikiwix • Que faire ?)
- « Code Silex : Extrait du texte de loi française » (Archive • Wikiwix • Que faire ?)
Les solutions de paiement par mobile
Les solutions de paiement par mobile Il existe de nombreuses initiatives pour transformer le mobile en dispositif de paiement. La question de savoir s'il s'agit d'un nouveau moyen de paiement ou d'un nouveau terminal est complexe. Souvent le téléphone apparait comme une nouveau moyen pour utiliser d'ancien moyen de paiement.
Il s'agit d'un domaine assez neuf surtout pour l'Europe. Il se place dans le cadre du rapprochement du monde bancaire et du monde de la téléphonie. Il est difficile d'avoir une vision claire sur ce point. L'usage pratique reste faible.
Les technologies sans contact
modifierLa technologie RFID
modifierRFID pour Radio Frequency IDentification correspond à des "étiquettes intelligentes". Ces puces RFID ne nécessite pas d'alimentation, la source d'énergie est fournie par le dispositif lecteur. Elle peuvent répondre à des requêtes à distance. La portée dépend de la mise en pratique mais il s'agit de quelques mètres.
Les applications de cette technologie sont nombreuses et dépassent le cadre de la monétique. Elle peuvent toucher des domaines sensibles :
- les cartes de transport sans contact
- les cartes de paiement sans contact
- les passeports (application prévue dans les nouveaux passeport en France)
- cartes d'identité
A priori, cette technologie concerne peu le domaine de la téléphonie.
FeliCa
modifierFeliCa est une technologie de carte à puce sans contact propriétaire créé par la société Sony.
Cette technologie est appliquée dans les domaines :
- le transport
- le porte monnaie électronique
- la carte de crédit
- les programmes de fidélité
- la sécurité
Cette technologie est utilisé en Asie (Japon, Singapour, Hong-kong). Elle est plus ancienne mais assez proche de la technologie NFC qui se développe en Europe,
NFC (Near Field Communication)
modifierDéveloppement de la technologie NFC
Paiement par facturation les comptes mobiles
modifierIl s'agit d'un principe simple et ancien non limité à la téléphonie mobile. L'opérateur téléphonique ajoute à la facture les opérations de paiement effectuées. En fait, il s'agit du modèle du minitel. Il existe chez certains fournisseurs d'accès Internet.
La limite de ce modèle est le montant plafonné pour les opérations de paiement.
Don par mobile
modifierMobile giving foundation (http://www.mobilegiving.org) est une société qui organise les dons par mobile aux États-Unis. Elle revendique pour sa première année en 2008, 0,5 million de dollar US.
Le paiement par SMS
modifierIl s'agit d'une technologie assez récente (apparemment 2006). Il n'y a pas de normalisation. Les différentes mises en œuvre utilisent des principes différents. Dans certains cas, il s'agit d'un nouveau moyen de paiement (Tunz), dans d'autres cas l'utilisation de moyen de paiement classique par un nouveau "canal" (movo utilise la carte CB). Enfin, le paiement par SMS n'est que méthode parmi d'autre, Movo est utilisable par SMS et par serveur vocal.
Le principe commun et l'avantage premier est l'utilisation de SMS possible par la grande majorité des téléphones portables. Des généralisations de l'utilisation des SMS sont envisagés pour des utilisations hors de la monétique comme les tickets de transport ou les tickets de concert.
Le coût est en général assez élevé (20 à 50 centimes d'euro).
Expériences en France
modifierMovo de la Caisse d'épargne
modifierMovo est un service de la caisse d'épargne lancé en 2006 pour effectuer des paiements avec les téléphone portable. Il existe 4 modes de transfert d'argent SMS, serveur vocal, I-Mode, Wap (avec le moteur de recherche Gallery). Au départ, le système était limité au client de la Caisse d'Epargne pour la partie émetteur et d'un nombre limité de banques pour la partie bénéficiaire (CE, Crédit Lyonnais et BNP). Maintenant le système est ouvert à tout client d'une banque française.
Deux profils d'utilisateurs sont possibles : "bénéficiaire" ou, "émetteur et bénéficiaire". Dans ce système, l'émetteur et le bénéficiaire doivent être inscrits au système.
Ce système ne permet de payer des particuliers, il n'est pas encore possible de payer des commerçants. Autre limite, le coût de la transaction semble assez cher autour de 50 centimes d'euros plus un abonnement annuel de 7 euros pour émettre. Par contre, Movo est gratuit pour le bénéficiaire. Le système ne tient pas compte des centimes d'euros (le montant doit être un entier de 5 à 150 euros).
Est-ce réellement un nouveau moyen de paiement ? Sans doute non, car il utilise en arrière plan un paiement par carte.
Expériences en Belgique
modifierm-banxafe/Pay2me d'Atos Worldline Belgique
modifierIl existe une initiative récente d'Atos Worldline(anciennement Banksys société belge de services informatiques dans les domaines de la monétique) de paiement sécurisé par SMS appelée m-banxafe.
Il s'agit de l'utilisation pour les clients de manière détournée de la carte de paiement domestique belge bancontact/Mister cash. Il y a une distinction nette dans ce système entre le commerçant qui utilise le système pay2me et le client qui utilise le système m-banxafe. Il n'est pas possible d'effectuer des paiements entre "particuliers". Le commerçant est à l'initiative de la transaction.
Tunz
modifierTunz est une start-up belge. Il s'agit d'un porte-monnaie virtuel "privatif" limité à 150 euro utilisable en Belgique uniquement. L'identifiant du compte est le N° du téléphone portable. Le chargement et le remboursement du porte-monnaie s'effectue par virement bancaire. Les paiements par se système se font entre porte-monnaie virtuels Tunz. Si le bénéficiaire ne possède pas de compte Tunz, il est créé automatiquement. Le paiement entre particulier est limité au 150 euros par compte.
Tunz propose ce service également dans une optique de micro-paiements aux commerçants. Ces derniers ne sont pas soumis à la limite des 150 euros.
Autres initiatives
modifierLe 30/08/2007 Google a déposé un brevet GPay concernant le paiement sur mobile par SMS. Ce futur système semble limité à des montants entiers (pas de centime). GPay fait partie d'une stratégie d'ensemble de Google vers la téléphonie (avec le mystérieux GPhone).
m-banking
modifierAu delà du m-paiement, certains auteurs parlent de notion de m-banking pour tout ce qui concerne les services offerts par les banques accessibles depuis un portable.
Selon les chiffres de la société Sybase 365 en 2008, 34% des banques offrent des solutions de "mobile banking. Ce chiffre atteint 57% pour l'Europe. Au niveau des clients, 6% utilisent ces solutions.
Exemple de solution : Sybase mCommerce 365
Autres applications
modifierLa société californienne Mitek Systems experimente une solution de dématérialisation des remises de chèques avec ImageNet Mobile Deposit.
Les solutions de paiement en ligne
Architectures et solutions de paiement en ligne.
Normes
modifierPCI DSS
modifiercf. PCI DSS
L'architecture 3D-Secure
modifierIl s'agit de sécuriser le paiement en ligne par carte.
3D-Secure est une architecture de solution de paiements sécurisés sur Internet faisant intervenir trois acteurs le domaine acquéreur (Banque du marchand), le domaine émetteur (Banque sur porteur de la carte) et le domaine interbancaire (réseaux comme Visa).
Visa a lancé les premier travaux concernant 3D-Secure en 2001. Il a été rejoint maintenant par MasterCard, Cartes Bancaires, American Express et JCB.
Les dénominations commerciales sont :
- Verified by Visa
- Mastercard SecureCode
Le déploiement chez les acquéreurs français est en cours en 2008.
Autre architecture concurrente SPA (Secure Payment Application) de MasterCard
Les solutions techniques actuelles
modifierIl existe des dizaines de prestataires de service de paiement (PSP) dont une liste est disponible sur w:en:List of online payment service providers.
Sips e-payment solution (France, Europe)
modifierLa principale méthode de paiement sécurisé sur Internet en France est Sips d'Atos Worldline. Le prestataire de paiement est également présent dans les principaux pays d'Europe, dont la Belgique, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Espagne, etc.
Sips est soit commercialisé directement aux commerçants ayant des besoins spécifiques soit revendu en marque blanche par des établissements bancaires. C'est le cas de :
- BNP Paribas : Merc@net
- Crédit du Nord : Webaffaires
- Crédit Agricole : e-Transactions
- HSBC : ElysNet
- La Banque Postale : Scellius
- LCL : Sherlock's
- Société Générale : Sogenactif
D'autres établissements bancaires commercialisent leur propre solution pour leur clientèle de e-marchands :
- Crédit Mutuel Arkéa : Payline
- Banque Populaire : CyberPlusPaiement
- Caisse d’Épargne : SPPLUS
- Be2bill : Be2Bill
- Payintouch : myPOS
PayPal
modifierPayPal propose une solution pour effectuer et recevoir différents types de paiements en ligne. PayPal a été fondé en 1999. Elle a appartenu à eBay de 2002 - 2015. En Juillet 2015 PayPal s'est racheté. Aux US ne s'agit pas d'une banque mais bien d'une solution complémentaire de paiement. En Europe, PayPal détient une licence bancaire.
Selon les chiffres de juillet 2007, PayPal est présent dans 190 pays et compte 143 millions de comptes. Attention, les possibilités offertes dépendent du pays considéré. En Europe, PayPal a 35 millions de compte dont 5 millions de compte en France. De plus, PayPal représente un quart des paiements en ligne, ce chiffre serait semble-t-il exagéré.
Les concurrents de PayPal
modifierSuite au succès de PayPal, les autres grands de l'Internet tentent de mettre en place des systèmes similaires concurrents. Ils sont encore très en retard par rapport à PayPal. Notons également la perte progressive de part de marché de la carte bancaire. En 1999, 96 % des paiements sur Internet se faisait avec la carte, en 2006 ce chiffre serait tombé autour de 56 %.
Les principaux sont :
- ClickandBuy
- Bluepaid
- Bill me later
- Google Pay
- AmazonPayments
- SwissMICSI
- 1euro.com solution de crédit pour le paiement en ligne
- w-ha solution de micropaiement basé sur le compte du fournisseur d'accès
- Cards Off
- PayPlug
- Paymill
Les deux premiers sont des systèmes existant depuis plusieurs années, mais moins utilisés que PayPal. Les six derniers sont beaucoup plus récents.
ClickandBuy existe depuis 1999. On la trouve souvent dans les systèmes de jeux en ligne. Elle aurait 8,65 millions de clients dans le monde dont 600 000 en France.
Bill me later existe depuis 2001. Le principe comme son nom l'indique est de payer après l'achat (25 jours). Ce système existe depuis 2001. Cependant, il n'existe pas de version française.
Google Checkout est un service lancé par ce géant de l'Internet en juin 2006. D'abord limité aux États-Unis d'Amérique. Il s'est progressivement ouvert aux autres pays dont la France et l'Irlande en décembre 2006. Pour l'instant, il n'existe pas d'interface en français. Le principe est d'ajouter un numéro de compte au compte Google. Pour plus d'informations, il existe un blog en anglais concernant Google checkout.
En août 2007, Amazon a lancé une extension de son service AmazonPayments afin de concurrencer PayPal. Ce service était limité aux achats et ventes sur le réseau d'Amazon.
Cards off est une société française créée en 2005. Elle a lancé sa solution de paiement sécurisé en décembre 2007.
PayPlug, start-up française créée en 2012, est une solution de paiement permettant d'accepter la carte bancaire en face-à-face, à distance et en ligne.
Paymill, créée en juin 2012 à Munich, offre à ses clients une solution simple, intuitive et sécurisée permettant d’accepter les paiements en ligne par carte bancaire.
AliPay
modifierAliPay est une solution d'origine chinoise de paiement sur Internet.
Cette solution est très proche de PayPal, on parle de PayPal chinois. Alipay a été lancé en 2004. Il s'agit de la solution de paiement sur le site d'enchères en ligne Taobao (chinois et Hong-Kong), un eBay chinois. Elle compterait 69 millions d'utilisateur (source en anglais). Attention ces chiffres seraient un peu exagérés.
Cette solution reste très chinoise. Cependant récemment, AliPay tente de faire accepter cette solution sur les sites situés aux États-Unis. Dans ce cas, il s'agit de faire accepter les paiements par des sites occidentaux effectués par des chinois.
La carte multifonction Tonéo
modifierLa carte Tonéo, conçue par l'opérateur français Central Telecom, est devenue une carte prépayée multifonction depuis 2006. Elle permet à la fois de téléphoner, de recharger des téléphones étrangers (Recharge mobile internationale) et de payer sur Internet (la carte délivre les codes de paiements de plusieurs solutions de monnaie électronique : Ukash, Wallie, Ticket surf, Ticket Premium...). Cette carte a l'avantage d'être distribuée en ligne sur le site Internet de l’opérateur mais aussi dans toute la France (bureaux de tabac, points presse, stations service, téléboutique…). La carte Tonéo permet de payer sur plus de 1200 sites Internet en toute simplicité et en total anonymat. Il suffit de convertir le crédit de la carte en code de paiement de l’un de ses partenaires. Les bons de paiement ainsi obtenus permettent d'acheter des services virtuels dans les jeux en ligne (Habbo hôtel, Dofus, Acclaim, EA...), de payer des recharges VoIP (par exemple sur Skype, VoIP Booster, Reptel...), de régler les abonnements sur des sites de rencontres (Meexup, Afrointroduction, Afromeet, Asianeuro.com, Brazilcupid...) etc.
Après récupération des codes, l'utilisateur peut utiliser le solde restant sur sa carte Tonéo pour téléphoner ou recharger des mobiles dans 13 pays étrangers (Cameroun, Sénégal, Chine, Philippines, Inde, Pakistan, Turquie… (Voir liste complète sur Central Telecom).
SwissMICSI
modifierDestinée en premier lieu aux boutiques en ligne, SwissMICSI est une passerelle de paiement en ligne sécurisée. Mais la solution peut être utilisée dans le cadre du paiement de commissions aux affiliés d'une plateforme d'affiliation, au paiement des salaires de ses employés sur leur compte SwissMICSI partout dans le monde, ou même pour transmettre de l'argent à sa famille à l'autre bout du monde...
Quel que soit l'endroit où se trouve le 'payeur' ou le 'payé', les frais restent les mêmes contrairement aux frais bancaires pour virements internationaux. De plus aucun frais d'abonnement mensuel, seuls les transactions sont facturées. L'entreprise compte également faire profiter de sa technologie de pointe aux régions pauvres en connexion Internet en permettant aux utilisateurs d'utiliser un simple téléphone portable pour réaliser leurs transactions. L'ensemble de ces fonctions ne sont pas encore accessibles dans tous les pays mais SwissMICSI y travaille.
w-ha
modifierw-ha est une solution de micro-paiement basé sur la facture du fournisseur d'accès. Cette solution est issue d'une filiale de France Télécom (30 collaborateurs environ). Ce système revendique 150 millions de transaction en 2007.
Le principe est similaire à l'ancien modèle du minitel. À la fin d'une période en général le mois, l'ensemble des paiements est ajouté à la facture en provenance du FAI. Contrairement au minitel, le fournisseur d'accès n'est pas unique. Il est donc nécessaire d'avoir la présence d'un tiers.
Le client s'abonne auprès de son fournisseur d'accès. Le marchand doit avoir un contrat avec un fournisseur d'accès et un contrat avec w-ha. Les deux opérateurs (celui du client et celui du commerçant) peuvent être différents ce qui nécessite la présence d'un tiers.
weXpay
modifierL'originalité de cette solution est de se baser sur la monnaie fiduciaire (billets et pièces) pour recharger un compte permettant de payer sur Internet. weXpay est une solution alternative au paiement sur internet: pas de carte bancaire pas de compte en banque seulement des espèces l'internaute va changer ses espèces dans un point de change (presse ou tabac) il reçoit un code (16 caractères alphanumérique). le code a les mêmes propriétés qu'un billet de banque : cumulable, utilisable dès le premier centime, divisible... weXpay a reçu le 29 avril de l'ACP l'agrément d’émetteur de monnaie électronique http://www.wexpay.com/
Up&Net
modifierUp&Net, société française créée en 2005 dont le cœur de métier est de transformer un moyen de paiement privatif en Carte Bancaire à Usage Unique sur le web. Soutenu par Oseo, Réseau Entreprendre, Ministère de la Recherche...Up&Net emploie plus de 20 personnes et développe en marque blanche des gammes de produits : carte cadeau, compte prépayé, carte de fidélité, crédit. Sans aucune intégration sur les sites e-commerce, la solution plug&play d'Up&Net a séduit plus de 300 sites e-commerce dont tous les leaders du secteur. Exemple de réalisations : Sesamea, Kyrielles, Clickcheque...
Payzen (France, Europe & International)
modifierPayzen est une solution de paiement sécurisée en ligne, développée par Lyra Network(Opérateur monétique Leader en France). La solution Payzen est aussi connue sous le nom de Systempay pour la Banque Populaire et sous le nom spplus pour les caisses d'Epargne. L'ancienne plateforme Spplus s'est arrêtée le 31/12/2012. C'est aussi la plateforme de la banque Palatine, de la Banque Chaix et de la banque de Savoie (Groupe BPCE)
Payzen, nouveau entrant sur le marché apporte toutes les nouvelles technologies : Back-office Web 2.0 avec connexion via https (Universel); Tous les moyens de paiement incontournables (CB, Paypal, Amex, JCB, cartes privatives Cetelem, Cofinoga, Oney, 3XCB Cofinoga, carte illicado,...)et types de paiement (paiement par mail, paiement en 1 clic, paiement par abonnement, Webservices...); Rapidité d'intégration ; Option pour Serveur Vocal Intégré ;
Compatible avec plus de 27 contributions (modules de paiement gratuits sur le site internet)
Payzen propose aussi l'acceptation des paiements via l'opérateur Elavon pour toute l'Europe et Concardis pour l'Allemagne et la Suisse.
Payzen est disponible au Brésil avec tous les moyens de paiement brésiliens (Cielo, Redecard, Boleto bancario, Internet banking, ...)
PAYBOX (France & Europe)
modifierPAYBOX est le 3ème opérateur de paiement sécurisés sur Internet en France après SIPS et Monext (Payline).
Paybox est depuis 2011 l'offre epayment de VeriFone et du Groupe Point.
Totalement multi banque sur le sol français, PAYBOX SERVICES développe le même positionnement en proposant des connexions avec plusieurs Acquéreurs Européens. Modulaire et paramétrable la plateforme PAYBOX accompagne ainsi un commerçant dans ses encaissements domestiques.
- Plus de 30 méthodes de paiement disponibles - 3D-Secure (VérifiedByVisa, SecureCode MasterCard) - Débit différé,Débit partiel, Gestion Acompte et Solde - Gestion d'abonnements et facilités de paiement, - Solutions multicanal (web, centre d'appels, VPC, Serveur Vocaux,...) - Interface mobile (site optimisé mobile et apps)
Klik & Pay (France & Europe)
modifierCYBERservices SA a développé la plate-forme de paiement en ligne klikandpay, disponible pour tous les marchands grâce à son implantation dans différents pays. En France, Klik & Pay est la plate-forme de paiement de la banque "Banque Française", banque à échelle humaine orientée entreprises. Outre toutes les fonctionnalités techniques et les sécurités proposées, grace aux accords mis en place avec "Banque Française", le marchand bénéficie de nombreux services complémentaires à forte valeur ajoutée.
Bluepaid (France & Europe)
modifierBluepaid, spécialisée dans l’encaissement de compte de tiers sur Internet, propose aux e-commerçants, auto-entrepreneurs, artisans... des outils tels que des pages et des liens de paiement leur permettant d'encaisser en toute sécurité leurs paiements par Internet, de manière simple. Les cartes encaissées sont les cartes Visa et MasterCard. Bluepaid permet également d'encaisser des paiements par abonnements.
Ogone (France, Europe & International)
modifierImplanté en France, en Belgique, aux Pays-Bas, en Allemagne, en Suisse et en Autriche, Ogone est un opérateur international de paiement internet.
Ses solutions permettent à plus de 22 000 marchands, répartis dans 35 pays, de réaliser plusieurs millions de transactions électroniques chaque mois. Ogone est également opérateur de service de paiement électronique pour le compte de grandes banques (Fortis, HSBC, etc…).
Les solutions d’Ogone se caractérisent par :
- La diversité des moyens de paiement locaux et internationaux proposés : plus de 30 disponibles, incluant les cartes bancaires (Visa, MasterCard, American Express, Diners Club, Carte Bleue…), les cartes privatives (Cofinoga, Aurore …), les solutions de crédit en ligne (1euro.com, Je Peux ! avec Cofinoga), Paypal, le virement bancaire, etc. ;
- Des relations privilégiées mais indépendantes avec les banques (plusieurs centaines de connexions bancaires en Europe) ;
- Leur simplicité de mise en œuvre et d’intégration au système d’information des entreprises ;
- Une approche unifiée et consolidée du traitement et de la gestion des transactions issues des différents canaux de vente (en ligne via un site web, au moyen d’un serveur vocal interactif, par l’intermédiaire d’un téléopérateur, etc…) ;
- Une interface de paiement totalement personnalisable et paramétrable, de sorte qu’elle respecte la charte graphique du marchand en ligne, de la société de vente à distance ou de la banque partenaire.
Limonetik
modifierLimonetik est une plateforme de paiement internationale qui agrège en temps réel les flux techniques et financiers des transactions des sites marchands, des marketplaces et des autres acteurs de la chaîne du paiement.
Aujourd'hui, la diversité des profils d'acheteurs (touriste local, millénial, entreprise), des moyens de paiement (cartes, wallet, chèque cadeau) et des interfaces de paiement (en ligne, en point physique, marketplace) ont complexifié le paiement pour les marchands. Depuis sa création en 2008, Limonetik s'est donné pour mission de décomplexifier ce nouveau monde du paiement et d'accompagner marchands, marketplaces et autres acteurs de la chaîne du paiement dans cette nouvelle transition. En rendant sa solution ultra personnalisable et paramétrable (page de paiement, formats des rapports), Limonetik a comptabilisé plus d'un milliard d'euros de transaction en 2019.
L'API unique de Limonetik permet de se connecter à plus de 250 moyens de paiement sur une soixantaine de pays en toute sécurité. Limonetik est certifié PCI DSS level 1 et PSD2 compliant.
Othentik Technologies Inc. (Canada)
modifierOthentik Technologies est une entreprise québécoise qui a développé une nouvelle méthode de paiement par Internet.
Rapprochement entre les solutions de Paiement sur Internet et le m-payment
modifierPayPal Mobile Checkout Il s'agit en fait de l'utilisation de PayPal sur les téléphones supportant l'accès à l'Internet soit par le WAP ou par les navigateurs classique HTML.
Les TPE
Présentation
modifierTPE signifie Terminaux de Paiement Électronique. Ce sont les terminaux permettant aux commerçants de recevoir des paiements par carte bancaire. La partie permettant de saisir le code confidentiel parfois autonome reste du TPE s'appelle le PinPad.
Le TPE va gérer deux types de transaction : d'une part les transactions de demande d'autorisation, d'autre part les transactions de télécollecte. Attention, ce modèle est le modèle français. Dans ce cadre, la demande d'autorisation n'est pas systématique. L'ensemble des transactions est stocké dans le TPE et est envoyé durant la nuit à un serveur bancaire.
Dans le modèle "Single Message" comme en Belgique, il n'y a au niveau du TPE que des demandes d'autorisation. Elles sont systématiques et les transactions ne sont pas stockés dans le TPE mais sur un serveur bancaire.
Le système français est moins coûteux en communication que le système Belge. Historiquement ces communications étaient chères en France. Avec, la diminution des coûts de communication et la demande au niveau de la sécurité, les systèmes d'autorisation systématiques vont certainement être de plus en plus la règle. Attention, cela ne veut pas dire forcément la disparition des télécollectes. En effet, les porte-monnaie électroniques doivent pouvoir fonctionner hors connexion, ensuite des télécollectes permettent aux commerçants d'être crédités.
Traditionnellement, les TPE chez les petits commerçants utilisent une connexion par ligne téléphonique. Mais ce système est marqué par deux évolutions récentes :
- Les TPE IP
- Les TPE Client léger ou Pinpad
Les TPE IP
modifierIl s'agit de profiter de la diffusion de l'Internet à haut débit de type ADSL ou GPRS, et aussi de la connexion permanente pour rendre la demande d'autorisation plus rapide et de diminuer le coût global au commerçant avec des forfaits et non une facturation à l'acte. Les transactions sont acheminées vers les serveurs bancaires via une "passerelle" monétique, qui traduira les flux IP en flux X25, principal protocole utilisé par les fronts offices bancaire. Il existe plusieurs passerelles monétiques en fonction actuellement : ATOS WORLDLINE, TNS, LYRA NETWORK, MONEXT, IPEO (XILEO), MONECAM, PAYBOX SERVICES et CMS.
TPE client léger ou PinPad
modifierIl s'agit de réduire au maximum le TPE chez le commerçant (PinPad lecteurs).
Le concept de TPE léger se traduit aujourd'hui par le développement des offres de serveurs monétiques full IP, type client-serveur, avec l'objectif de développer le multi-applicatif sur serveur. Dans un premier temps les TPE ne seront pas véritablement allégés pour des questions de sécurité et de rapidité. Le développement de Data room et de réseaux cloisonnés pourraient permettre progressivement d'alléger véritablement les TPE, me semble-t-il.
Dans une solution dite "centralisé" type AXIS d'INGENICO ou SWIM de WYNID TECHNOLOGIES filiale d 'HYPERCOM, l'enregistrement de la transaction est ainsi effectué en temps réel sur le serveur "passerelle" et non plus dans la mémoire du TPE, le commerçant pouvant à tous moment en consulter l'historique. La remise en banque est alors effectuée automatiquement, en général une fois par jour. Il est intéressant de noter que dans ce type de solution le ou les serveurs centraux peuvent être installés chez des hébergeurs, les pinpad se connectant ainsi en IP au travers de réseaux de type VPN ou SSL en utilisant une connexion internet classique.
Constructeurs de TPE
modifierVeriFone - http://global.verifone.com/
Ingenico - http://www.ingenico.com/
Extensions
Application de la biométrie
modifierExpérience Pay By Touch
modifierAttention, l'utilisation de la biométrie pour la monétique est très controversée pour des considérations éthiques mais aussi pour des considérations pratiques. L'utilisation de la biométrie s'avère moins convaincante au niveau de la sécurité que la carte à puce (voir livre de Sherif).
Lien
modifierhttp://moto.caradisiac.com/Vos-doigts-deviendront-bientot-un-moyen-de-paiement-470
Le passeport biométrique
modifier- passeport électronique
- passeport biométrique
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- ↑ El Pais - La CNMC aprueba la fusión de ServiRed, 4B y Euro 6000, Madrid 1 FEB 2018 - 19:46 CET
- ↑ Times of India - Finally, India card Rupay to replace Visa, MasterCard. Mar 21, 2011, 22:00 IST
- ↑ StratPol - La carte MIR : élément de la souveraineté bancaire russe. 29 janvier 2018
- ↑ Finextra - Turkey launches national payments system. 29 April 2016