Méthode des éléments finis/Propriétés des éléments

Introduction modifier

Les éléments sont pour l'instant des objets géométriques (des coordonnées de points). Il faut leur donner des propriétés :

  • numériques, permettant la linéarisation des équations différentielles et l'interpolation des valeurs en tous points ;
  • physiques, permettant de paramétrer les équations différentielles.

Propriétés numériques modifier

Éléments de référence modifier

Les éléments ont une forme, typiquement :

  • éléments linéïques :
    • linéaire (rectiligne, segment de droite passant par deux nœuds),
    • quadratique (courbe passant par trois nœuds),
    • cubique (courbe passant par quatre nœuds) ;
  • éléments coque :
    • triangulaire
      • linéaire (élément plan, les côtés étant rectilignes),
      • quadratique (les côtés sont courbes et passent par trois nœuds),
      • cubique (les côtés sont courbes et passent par quatre nœuds),
    • quadrangulaire (« carré »),
      • linéaire,
      • quadratique,
      • cubique ;
  • éléments volumiques :
    • tétraèdre
      • linéaire (les côtés sont rectilignes),
      • quadratique (les côtés sont courbes et passent par trois nœuds),
      • cubique (les côtés sont courbes et passent par quatre nœuds),
    • hexaèdre (« cube »),
      • linéaire,
      • quadratique,
      • cubique,
    • pentaèdre (« prisme »),
      • linéaire,
      • quadratique,
      • cubique.

Les éléments de référence sont des éléments dont les points ont des coordonnées simples ; ils sont inscrits dans un cube dont les sommets ont pour coordonnées -1, 0 ou 1. Chaque élément du modèle peut être vu comme une transformation — une déformation associé à une translation et une rotation — de l'élément de référence.

Points de Gauss modifier

Fonction de forme modifier

Propriétés physiques modifier

Les propriétés physiques dépendent du type de problème traité. Dans le cas d'une étude de mécanique, il s'agit essentiellement :

  • pour tous les types d'éléments : de la masse volumique de la matière (si l'on applique la gravité ou bien un champ d'accélération) et des propriétés élastiques (module de Young, module de Poisson, …) ;
  • pour les éléments plaque ou coque : de l'épaisseur ;
  • pour les éléments linéïques (poutres) : de la forme de la section droite.

Il peut aussi y avoir des paramètres « comportementaux ». Par exemple, pour simuler une élingue ou un ressort de traction, on peut imposer à un élément poutre de ne pouvoir être qu'en traction.

Une méthode appelée « étude d'influence » consiste à modifier les propriétés physiques de certains éléments pour voir leur importance. Par exemple, si l'on cherche à rigidifier une structure, on peut utiliser un module de Young plus grand (par exemple multiplié par 5 ou 10) sur une pièce ou un sous-ensemble, et voir ainsi quel est le sous-ensemble dont la rigidification apporterait le plus de bénéfice. Cela permet de guider la reconception.

Notes et références modifier



Mailler un ensemble < > Modèle de poutres avec RDM Le Mans