1981 L'algue Chlorella vulgaris modifie le rapport potassium/sodium

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De 1975 à 1989, le Professeur L. Wim J. Holleman étudie les algues Chlorella vulgaris[1].

En 1981, il rédige un rapport non publié, en allemand [2]. En 2007, David Cuthbertson le traduit en anglais et le critique[3]. Cette critique est une analyse très détaillée de l'expérimentation, de ses difficultés et incertitudes, utile à ceux qui désirent en connaitre les limites ou qui voudraient la reproduire, mais ne remet pas en cause les variations d'éléments chimiques.

Wim Holleman cultive les algues Chlorella vulgaris de façon standard pour l'expérience de base qui constitue un cycle élémentaire ensemencé d'algues de référence. Il répète ce cycle plusieurs fois pour une même série d'expériences, et pour plusieurs séries en parallèles. Chaque lignée reçoit au début une solution nutritive, puis pour les cycles suivants les cendres du cycle précédent. Pour procéder au maximum par comparaison et éliminer le plus possible de biais expérimentaux, il réalise aussi des "cultures" de témoins morts qui servent de références de comparaisons.

Le rapport du potassium au sodium montre une variation moyenne de -16 % au quatrième cycle entre le témoin mort et la culture d'algues vivantes (une modification a ensuite perturbé l'expérience).

Détails techniques :

  • La solution nutritive est presque celle de Kuhl (1962a), sauf pour le magnésium réduit à 10 % et remplacé à 90 % par du sodium sous la forme Na2SO4.
  • Au premier cycle d'une série, un bac de 50 ml de solution nutritive est ensemencée de 2 ml d'algues de référence, puis est cultivée pendant 14 jours. Les cultures arrivent en limite de croissance vers 12 jours environ.
  • Une des cultures est alors analysée et les autres nourrissent chacune une nouvelle culture. Les résultats portent sur des séries de cultures parallèles et indépendantes de 1 à 6 cycles.
  • Les cultures, dans leurs coupelles en verre de quartz, sont déshydratées et réduites en cendre à 500 °C.
  • Les analyses, immédiates après cultures, mesurent les taux de potassium et de sodium par photométrie de flamme d'une culture et du témoin mort correspondant.
  • Les cendres d'une culture, pour constituer la solution nutritive de la culture suivante, sont dissoutes à l'eau distillée dans leur coupelle d'origine.
  • Les coupelles sont thermostatés à 27°C par un bac d'eau bi-distillée agitée en permanence. L'éclairage vient d'une ampoule au tungstène de 150 W.
  • L'air est filtré par du coton hydrophile, et reçoit un apport de 5 % de CO2 pour favoriser la croissance.
  • De 1975 à 1982, les cultures témoins sont déshydratées et réduites en cendre.
  • De 1982 à 1987, Holleman essaie de nombreuses variantes pour améliorer la méthode.
  • De 1987 à 1989, les notes de Holleman sont imprécises, mais il continue de travailler sur les conditions d'une culture à croissance stable (densité de cellules, concentrations, cycle d'éclairement et autres)[4].

1989 Découverte de la fusion froide

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Martin Fleischmann et Stanley Pons découvrent la fusion froide en mars 1989.

1992 Prix Ig Nobel parodique pour Louis Corentin Kervran

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C'est à propos de l'expérimentation de Nicolas Vauquelin que Louis Corentin Kervran a reçu le Prix Ig Nobel parodique en 1992, en physique : ardent admirateur de l'alchimie, pour sa conclusion que le calcium des coquilles d'œufs de poulet est créé par un processus de fusion froide [5],[6] :

  • Alors que le poulet ne pond pas d'œuf,
  • que l'expérimentation est de Vauquelin et non de Kervran, qui l'a seulement fait connaître,
  • qu'il ne s'agit pas d'alchimie mais de science exacte,
  • que la fusion froide vient d'être découverte en 1989,
  • qu'il ne s'agit pas exactement de fusion froide (à la recherche d'énergie) mais de transmutation biologique,
  • que Kervran a déjà été proposé mais non nommé pour le véritable prix Nobel en 1975,
  • et que Louis Kervran est déjà décédé depuis 1981.

1993 Confirmation de transmutations par des microorganismes par Komaki

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Dans cette étude, le professeur Hisatoki Komaki, President de la Earth Environment University of Japan and U.S.A. [5] :

  • rappelle des travaux de Vauquelin en 1799, de Choubard en 1831 et de von Herzeele en 1875 ;
  • référence des travaux de Louis Kervran à partir de 1959 et ses propres travaux précédents ;
  • inclue les transmutations biologiques dans le domaine de la fusion froide ;
  • confirme la transmutation de potassium, magnésium, fer et calcium, par Aspergillus niger, Penicillium chrysogenum, Saccharomyes cerevisiae, et Torulopsis utilis, en culture dans des milieux de compositions normales ou appauvris en certains éléments. (Voir 1965).

1994 Confirmation de la variation de masse en vase clos

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Conservation ou variation de masse ?

L'objectif de K. Volkamer et al. est de répéter les mesures de Hauschka publiées en 1940, pour les confirmer ou non[7].

Pour être aussi rigoureux que possible, Volkamer prend ces précautions de mesures : Les flacons sont thermodynamiquement fermés et thermiquement équilibrés, air conditionné, retour à l’équilibre thermique, flacons de verre tous scellés, calibration tous les jours, lots tirés au hasard, opérateur ignorant le contenu des lots, précision et linéarité de 0.1 mg, 4 témoins passifs mesurés avant et après chaque série de mesures, compensation de la perturbation thermique due à l’opérateur par interpolation sur 0,9 mg en 20 min, manipulations par pinces brucelles, et autres ([7] p 220 à 226).

Expérience réalisée à partir du 30/04/1985 aux USA ([7] p 228 fig 4). Chacun des 8 flacons de verre scellés contient 4 g de graines de haricots mungo et 8 ml d’eau. Les 4 témoins passifs contiennent 12 ml d’eau.

Jour 1 2 3 4
Écart de masse -0,35 -0,5 -0,9 -1,1

Écart de masse maximal (– 1,10 + 0,00) / 4000 = -0,027 % en 3 jours.
La variation de masse est 11 fois l'erreur de mesure, elle est significative.

Expérience réalisée à partir du 18/02/1991 aux USA ([7] p 239 fig 10).

Jour 1 1,5 2 2,5 3 4 4,5 5 6
Écart de masse +0,50 +0,34 +0,43 +0,30 +0,57 +0,54 +0,37 +0,59 +0,62

Écart de masse maximal (0,62 – 0,00) / 4000 = + 0,0155 % en 4,5 jours. La variation de masse est 6 fois l'erreur de mesure, elle est significative.

Sur 22 expériences de germination de graines de haricot mungo, 14 montrent un effet significatif.
K. Volkamer conclue : « Les fluctuations de masse suggèrent l’existence d’une forme de matière froide ou noire. »

2003 Des microorganismes réduisent la radioactivé de deux isotopes radioactifs

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En 2003, l'objectif de Vladimir I. Vysotskii dans cette expérimentation était de vérifier la possibilité d'utiliser des transmutations biologiques dans le but de réduire les déchets atomiques[8].

Des microorganismes sont utilisés pour réduire la radioactivité de plusieurs isotopes. Le milieu actif MCT ("microbial catalyst-transmutator") utilisé est une symbiose sous forme de granules de nombreux micro-organismes, de sources d’énergies, et de N, C, P etc., et de substances agglutinantes. La demi-vie radioactive de La140 est de 40.3 heures, celle de Ba140 est de 12,7 jours. Les mesures de radioactivité sont ramenées au rapport normalisé Q(T)/Q(0) d’une part dans l’eau pure témoin, d’autre part dans le milieu biologique actif.

  • D’abord la radioactivité baisse de manière classique car les micro-organismes mettent 10 jours à muter avant de s’adapter à la radioactivité et à l’isotope que l’on cherche à éliminer.
  • Puis la radioactivité de Ba140 et La140 baisse de manière significative car les micro-organismes commencent à transmuter les isotopes, jusqu’au Modèle:25e jour. La différence entre les Q(T)/Q(0) est alors = 0,23 (0,28 dans l’eau – 0,05 dans le milieu actif). Donc les micro-organismes ont bien transmuté des isotopes radioactifs et les deux types de transmutations ont lieu simultanément.
  • Ensuite la radioactivité devient trop faible pour être mesurée.
  • La radioactivité de Co60 reste constante et celle de Ba140 et La140 dans l’eau pure en témoin baisse de manière classique.

Cette réduction de déchets atomiques par des micro-organismes apporte aussi des informations nouvelles sur ces transmutations :

  • les microorganismes peuvent étendre leur capacité de transmutation à des éléments chimiques de très grandes masses atomiques (ici en 10 jours).
  • les transmutations biologiques peuvent partir d'éléments radioactifs instables vers des éléments stables.

2003 Des bactéries marines Marinobacter produisent du cuivre, du manganèse et du zinc

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En 2003, Jean-Paul Biberian expérimente sur des bactéries marines Marinobacter et a étudié 22 éléments chimiques[9],[10],[11].

  • Il observe une diminution des quantités de calcium, potassium, magnésium et sodium.
  • Il observe une augmentation du cuivre de 116 %, du manganèse de 300 %, du zinc de 79 %.
  • Il exprime des doutes sur l'aluminium, le bore, le fer et le lithium.
  • Mais les augmentations ne sont pas équilibrées par les diminutions, il continue à chercher tous les éléments chimiques concernés.

2007 Désactivation par des micro-organismes de l'isotope radioactif Cs 137

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En 2007, Vladimir I.Vysotskii compare la décroissance de radioactivité du Cesium 137 dans de l'eau distillée avec ou sans micro-organismes (MCT = microbial catalyst transmutator = transmutateur par catalyse microbienne)[12].

Les cultures de micro-organismes sont à 25 °C. Tous les flacons sont fermés et leur radio-activité est mesurée tous les 7 jours.

"Nous avons observé l'affaiblissement accéléré de l'isotope Cs137 dans toutes les expériences avec MCT et en présence de différents sels additionnels pendant plus de 100 jours."

Les micro-organismes accélèrent la désactivation différemment selon le milieu de culture.

  • Dans l'expérience de contrôle, avec de l'eau, la loi de l'affaiblissement était « habituelle » et la demi-vie radioactive était d'environ 30 ans.
  • La présence du sel de Calcium accélère (35 fois) la demi-vie radioactive à 310 jours.
  • En présence d'un supplément anormal de potassium dans le milieu nutritif (qui perturbe les microbes) la transmutation de césium devient très faible et la demi-vie radioactive était environ 10 ans.

2009 Ré-édition de livres de Corentin Louis Kervran

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Les livres de Louis Kervran étaient tous épuisés depuis longtemps. À partir de 2009, un éditeur en a ré-édité quelques-uns. [13],[14],[15],[16]

2009 Hypothèse de Widom-Larsen

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En 2009, Lewis G. Larsen et Allan Widom présentent une hypothèse de transmutation en 4 étapes pour expliquer le mécanisme et les transferts d'énergie des réactions LENR. Ils expliqueraient ainsi les effets collectifs dans ces réactions et comment le domaine des produits chimiques s'interface avec le domaine nucléaire pour créer des réactions nucléaires à énergie réduite [17].

LENR (en anglais Low-Energy Nuclear Reactions) signifie réactions nucléaires à faible énergie [18] (par comparaison aux réactions nucléaires dites fortes qui ne se produisent qu'à des millions de degrés).

Les électrons se déplacent très vite par rapport aux noyaux et se comportent comme s'ils en étaient découplés. Dans les hydrures métalliques, Lewis Larsen envisage une mer d'électrons polarisés extérieurs aux masses métalliques et formant un plasma. Ce plasma d'électrons collectifs à la surface des hydrures métalliques permet de créer des sortes d'électrons lourds (très énergétiques) sous l'influence de champs électromagnétiques.

  • étape 1 : Ainsi, des champs électromagnétiques formeraient des électrons lourds dans le plasma d'électrons, en surface des hydrures métalliques.
  • étape 2 : Les électrons peuvent alors fusionner avec des protons de l'hydrogène, former des neutrons, et l'énergie en excès est emportée par des neutrinos.
  • étape 3 : Un neutron peut être capturé par un noyau métallique proche, qui produit, par une chaîne de réactions nucléaires, un isotope stable ou instable.
  • étape 4 : Enfin, si le noyau est instable, un de ses neutrons se décompose en un proton, un électron énergétique et un anti-neutrino électronique. L'électron énergétique provoque une décomposition béta.

L'étape 2 peut concerner de l'hydrogène normal (proton p+) ou de l'hydrogène lourd (deutérium d+).

Les étapes 1, 2 et 4 ne comportent que des interactions faibles.

L'étape 3, une capture de neutron, est une interaction forte mais n'est pas une fusion nucléaire (forte). Il ne s'agit donc pas de "fusion froide" mais de LENR.

L'étape 4 ne se produit que si le noyau est instable. Cette hypothèse pourrait donc expliquer une partie du mécanisme et les transferts d'énergie des transmutations biologiques :

  • celles qui utilisent de l'hydrogène,
  • qui ne concernent que des isotopes stables,
  • qui ne montrent aucun rayonnement détectable et n'utiliseraient que des échanges de neutrino et de neutron local.
  • qui ne comporteraient que les étapes 1, 2 et 3.

Cette hypothèse semble confirmée par le dépôt d'un brevet qui utilise le processus inverse [19].

2010 Des bactéries accroissent la quantité de calcium

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En 2010 Jean-Paul Biberian écrit : "En France, notre équipe a réalisé plusieurs expériences avec à la fois des graines de blé et d'avoine, et des bactéries. Ces expériences préliminaires semblent confirmer les travaux de Kervran, mais avec des variations de composition chimique beaucoup plus faible (sic). Nous avons observé avec les bactéries un accroissement de la quantité de calcium après développement des bactéries. Dans la germination des graines, nous avons observé un abaissement de la quantité de métaux lourds : mercure, plomb, palladium. Tous ces résultats sont très importants, et nécessitent des confirmations qui sont en cours"[20].

2011 Hypothèse de suppression de la barrière de Coulomb

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La barrière de Coulomb est la répulsion électrostatique entre un noyau atomique et les protons qui pourraient l'approcher. Dans le vide, elle oblige les protons à disposer d'une très grande énergie cinétique pour la franchir.

Dans la matière dense ordinaire sa grandeur est déterminée par l'équation de Schroedinger, habituellement calculée par rapport à l'état fondamental du noyau. Mais le noyau n'est jamais dans cet état, ne serait-ce que parce qu'il a été créé et qu'il est donc perturbé dès l'origine[21], mais aussi parce qu'il est soumis en permanence à de nombreuses interactions internes et externes.

Vladimir I. Vysotskii étudie l'exemple d'une quasi-molécule (MnD)+ située dans un trou de la matière dense classique. Dans ce cas et pour l'ensemble des niveaux d'énergie possibles, Vladimir I. Vysotskii arrive à l'hypothèse suivante : [21]

  • «  Le mécanisme proposé en [22]] est capable de fournir à court terme une élimination de la barrière de Coulomb dans les trous de micro-potentiel, avec une structure quasi-parabolique. »
  • Pour la première fois la désactivation de l'isotope Cs137 est accélérée 35 fois par rapport à la désintégration classique.
  • L'énergie d'interaction du noyau est une fonction à signe variable de la distance au centre du noyau Mn.
  • La situation s'améliore sensiblement quand les paramètres du trou varient lentement et passent alors inévitablement par des valeurs optimales pour l'annulation de la barrière de Coulomb et les réactions nucléaires.
  • Ces variations lentes se produisent dans les cultures micro-biologiques, lors la reproduction de

L'ADN, de la formation des membranes, des cellules et d'autres objets biomoléculaires.

  • Une association optimale de divers types de microbes est 20 fois plus efficace qu'un seul type "pur".
  • «  Nous croyons que tous les effets isotopiques observés peuvent être caractérisés comme le processus « régulier » de la transmutation des isotopes et des éléments qui se produit dans des systèmes biologiques. »

Notes et références

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  1. anglais Prof. Dr. L. Wim J. Holleman, A Review of Research on the Biological Transmutation of Chemical Elements, 1975 à 1989
  2. allemand L.Wim.J. Holleman, Ein Versuch zur Pr¨ufung des Vorkommens biogener Transmutation, Universit¨at Utrecht, 1981, document original de Holleman
  3. anglais Prof. L.Wim.J. Hollema, Translated and completed with criticism by David Cuthbertson, A Review of Research on the Biological Transmutation of Chemical Elements, Universit¨at Utrecht, September 26, 2007, critique de Holleman par Cuthbertson
  4. anglais David Cuthbertson, Description of Holleman's Own Transmutation Experiments, September 20, 2007
  5. 5,0 et 5,1 anglais Prof. Dr. Hisatoki Komaki An approach to the probable mechanism of the non-radioactive biological cold fusion or so-called Kervran effect. part 2 ICCF-4, Hawaii, 6 Decembre 1993
  6. anglais référence de Hisatoki Komaki : « The IgNobel Prize for Physics was awarded to L. Kervran for his book "Biological Transmutations" in which he argues that a cold fusion process produces the calcium in eggshells, Science, 262(1993)509 »
  7. 7,0 7,1 7,2 et 7,3 anglais K. Volkamer et al. Experimental Re-Examination of the Law of Conservation of Mass in Chemical Reactions, Repetition of Hauschka's experiment with sprouting seeds. Journal of Scientific Exploration, Vol. 8, No. 2, pp. 2 17-250, 1994 0892-33 10194
  8. anglais Vladimir I. Vysotskii and al. Successful Experiments On Utilization Of High-Activity Waste In The Process Of Transmutation In Growing Associations Of Microbiological Cultures. in Tenth International Conference on Cold Fusion. 2003. Cambridge, MA
  9. anglais Jean-Paul Biberian, Interesting Results from Jean Paul Biberian, Marseilles, October 2003, Stichting Prof. dr. L.W.J. Holleman
  10. anglais V.I. Vysotskii, A. A. Kornilova, Nuclear Fusion and Transmutation of Isotopes in Biological Systems, Moscow, “Mir”, 2003
  11. anglais Jean-Paul Biberian, Report on the 2003 Biological Transmutation Research of Professor Biberian, Biberian's reported results, Marseilles, October 2003, Stichting Prof. dr. L.W.J. Holleman
  12. anglais Vladimir I.Vysotskii, Alla A. Kornilova, Accelerated Deactivation of Reactor Cs-137 Isotope In Growing Biological Cells, Cannizzaro Sicily, 13 October 2007
  13. Corentin Louis Kervran, Transmutations naturelles non radioactives, Bayonne : Sciences libres, 2009, (ISBN 978-2-918795-08-7)
  14. Corentin Louis Kervran, Transmutations à faible énergie, naturelles et biologiques, Bayonne : Sciences libres, 2010, (ISBN 978-2-918795-04-9)
  15. Corentin Louis Kervran, À la découverte des transmutations biologiques, Bayonne : Sciences libres, 2010, (ISBN 978-2-918795-09-4)
  16. Corentin Louis Kervran, Preuves en géologie et physique de transmutations à faible énergie, Bayonne : Sciences libres, 2010, (ISBN 978-2-918795-12-4)
  17. anglais Lewis Larsen, Allan Widom, Steven B. Krivit, 13. Widom-Larsen Theory Simplified, New Energy Times, 25 juin 2009
  18. anglais [pdf] Lewis Larsen, Allan Widom, Steven B. Krivit, Special Report : Cold Fusion Is Neither, New Energy Times, 30 juillet 2010, num #35
  19. anglais Lewis G. Larsen, Allan Widom, Apparatus and method for absorption of incident gamma radiation and its conversion to outgoing radiation at less penetrating, lower energies and frequencies, USPTO, United States Patent, 22 février 2011
  20. Jean-Paul Biberian, Recherche, Transmutations Biologiques, La situation actuelle, http://www.jeanpaulbiberian.net/recherche.htm 2010
  21. 21,0 et 21,1 anglais [pdf] Vysotskii V. I., Kornilova A. A.,Low-energy Nuclear Reactions and Transmutation of Stable and Radioactive Isotopes in Growing Biological Systems, Experiments and Methods in Cold Fusion, Journal of Condensed Matter Nuclear Science, vol 4, p. 146–160, février 2011
  22. anglais [pdf] Vysotskii V. I., Conditions and mechanism of nonbarrier double-particle fusion in potential pit in crystals, Proceedings of Forth International Conference on Cold Fusion, Vol. 4, 1994, pp. 20.2–20.5