Utilisateur:Ske/Finances personnelles

Gerer son budget

Tenir ses comptes modifier

Tenir ses comptes permet de:

  • planifier les dépenses et recettes pour éviter les incidents de paiement
  • détecter les dépenses frauduleuses
  • voir les postes de dépenses

Une comptabilité très simple, de type dépense-recette, est largement suffisante.


Manuellement modifier

Avec un ordinateur modifier

Pointer modifier

Gérer un compte d'espèces modifier

Il suffit de se créer un deuxième cahier de compte. Les retraits d'espèces apparaissent comme des virements, imputés en dépenses sur le compte courant et en recette sur le compte espèce:


Compte courant
Date Libellé Dépense Recette Solde
... ... ... ... 1000
10/02/2008 Retrait liquide 50 950
... ... ... ... ...


Compte espèce
Date Libellé Dépense Recette Solde
... ... ... ... 20
10/02/2008 Retrait liquide 50 70
... ... ... ... ...


Le risque à vouloir tout noter, jusqu'à la pièce de 50c dans la machine à café, est de se retrouver rapidement avec un nombre important d'écriture. On perd alors beaucoup de temps à tenir ses comptes et il a alors une bonne probabilité de perdre sa motivation initiale et d'arrêter de tenir ses comptes.

Une façon de faire est de relever le montant de ces petites dépenses récurrentes (boulangerie, machine à café, parcmètre ...) pendant une semaine ou deux puis d'utiliser cette moyenne comme approximation des dépenses mensuelles pour chacun des ces postes. Au moment de faire ses comptes on vérifie le montant qui nous reste en poche et on ajoute un écriture de régularisation pour compenser l'erreur ente les dépenses approximatives et le solde réel. Quand le montant de cette écriture de régularisation est trop important, c'est qu'il est temps de refaire un relevé de ses dépenses récurrentes.


Planifier les dépenses modifier

La mensualisation modifier

Provisionner ses dépenses exceptionelles modifier

HIFI, électroménager, automobile[1]...

Par exemple

  • voiture à 10.000€, sur 8 ans 105€ par mois.
  • un ordinateur à 1.200€ sur 5 ans  : 20€ par mois
  • cuisinière 500€ sur 10ans : 4€ par mois


Vous pouvez faire de même pour vos budgets vacances, cadeaux ...


Epargner modifier

Principe modifier

  • rendement net: rendement moyen, net de frais et d'impôt, inflation
  • liquidité: cout d'achat et de revente, facilité de convertir en cash
  • volatilité: risque spéculatif, fluctuation par rapport au rendement moyen


Se constituer une épargne de sécurité modifier

Pour faire face aux dépenses imprévues (une voiture cassée, un licenciement, des travaux immobilier à engager ...) il faut prévoir une réserve d'argent rapidement mobilisable:

  • un fond de trésorerie sur le compte courant;
  • une épargne de précaution sur un compte sur livret.

Le montant à prévoir dépend de votre tolérance au risque, mais aussi des possibilités de crédit offerte par votre banque, de vos opportunités de placements ou de la façon dont vous tenez vos comptes... Vous pouvez débuter en réservant le montant 15 jours de dépenses courantes en fond de trésorerie et trois mois de salaires en épargne de précaution. Ces valeurs pourront être abaissées si vous vous apercevez que vos dépenses sont constantes ou augmentées si vous prévoyez un gros achat dans les mois à venir (par exemple quand la voiture donne des signes de fatigue).


Prévoir ses dépenses modifier

Permet de déterminer le terme de l'épargne. Il y a les gros postes de dépenses à long terme: acheter sa résidence principale, préparer les études des enfants ou sa retraite et ceux qui sont à plus court terme: une voiture, une nouvelle cuisine, un voyage...

Il est intéressant de faire un récapitulatif chaque année de vos projets, ce qui vous permettra de planifier vos besoins, par exemple:

  • a moins d'un an (très court terme)
  • à moins de trois ans (court terme)
  • à moins de 10 ans (moyen terme)
  • à moins de 30 ans (long terme)

Ces besoins permettent d'arbitrer entre divers placement en vue d'optimiser les contraintes de rentabilité nette, liquidité et sécurité.

Diversifier ses placements modifier

  • en fonction du terme
  • sur des supports ...


Produit modifier

Financiers modifier

Une stratégie "non-spéculative"

Placements monétaires modifier

Le marché monétaire est au sens large un marché informel où les institutions financières - Trésors nationaux, banques centrales, banques, gestionnaires de fonds, assureurs, etc - et les grandes entreprises placent leurs avoirs à court terme pour se procurer des financements courts. Par "court", on entend, généralement moins d'un an, parfois moins de deux ans.


quand on dit qu'une banque centrale monte (ou baisse) ses taux

  • Placements monétaires

w:Eonia w:euribor quelques semaine (pour un compte sur livret) à quelques années

très court (pour les livret) à court terme (pour les dépôt à terme.)


===== Obligations  =====

Une obligation est un prêt, généralement consenti à un état ou à une entreprise généralement pour une durée comprise entre 5 et 30 ans. Il s'agit généralement d'un prêt in-finé: vous recevez à date régulière des intérêts et à échéance votre capital est remboursé. Quand vous achetez une action, sauf si l'emprunteur fait faillite, vous êtes donc assuré de récupérer à terme votre capital.

Des société de notation (comme Standard & Poor’s ) évaluent le risque de faillite de l'émetteur. Les obligations d'état sont généralement considérées comme les plus sures (mais l'emprunt russe était une obligation d'état). Les obligations à haut rendement (High Yield Bond) sont émises par des sociétés considérées comme peu sure, elles offrent en compensation de ce risque, des intérêts plus élevés.

Il existe une marché secondaire pour les obligations: il est possible d'acheter ou de vendre des obligations qui ont déjà été émises. Leur montant (qui est exprimé en % de la valeur nominale du capital) varie donc en fonction:

  • de leur rendement (net d'inflation) comparativement aux autres placements (par exemple elles baisseront si la banque centrale augmente les taux de rémunération des placement monétaires)
  • du risque de faillite de l'émetteur

Hors risque de faillite, les variations restent généralement limité. Par exemple le crack obligataire de 1994 a entraîné des fluctuation de 10% de la valeur des titres[2]. Elles peuvent par contre perdre une grande part de leur valeur réelle en cas de poussée inflationniste.

La plupart des obligations sont peu liquide (leurs titres s'échangent sur un marché de gré à gré réservé aux professionnels).

Elles conviennent pour les placements de court (pour les obligations d'état) à moyen terme (pour les obligations à haut rendement)


===== Actions  =====

Une action est une part du capital d'une entreprise. En achetant une action vous devenez copropriétaire de l'entreprise.

Sur les 200 dernières années les actions américaines on rapportées 6,6% en plus de l'inflation, les actions françaises on fait un peu moins bien en raison des deux guerres mondiales[3].

C'est le placement le plus rémunérateur à long terme[4].

C'est aussi le plus spéculatif. Outre une durée minimale, une bonne diversification et une stratégie de versement puis des retraits réguliers est indispensable.

Elles conviennent pour les placements à long terme.

===== Autres produits  =====

Le produits dérivés regroupe les forwards , futures , swaps, options , warrants … Très schématiquement, il s'agit d'un contrat entre un acheteur et un vendeur qui s'engagent à échanger à une date T un bien (action, devise, matière première...) pour un prix P. Si le cour baisse le vendeur est gagnant, sinon c'est l'acheteur. Ces produits sont extrêmement spéculatifs.

or : or physique (long terme) ou papier (CT). Intéressant comme sécurité en cas de crise grave (hyper-inflation, guerre...)


Fonds modifier

Un fond d'investissement est une société d'investissement qui est chargé de mutualiser la gestion d'un portefeuille de titres (monétaire, obligations, actions..). En France on parle d'OPCVM, de SICAV ou de FCP: la différence est d'ordre juridique et n'a pas d'incidence pratique pour un épargnant.


Quasiment obligatoires pour le particulier souhaitant épargner sur des obligations ou du monétaire, ils sont aussi chaleureusement recommandés pour les actions (diversification, liquidité, performance d'un pro. ...)

Le plus difficile est de trouver les meilleurs fonds sachant qu'il en existe aujourd'hui des centaines. Par exemple les fonds proposés par les banques à réseau ou par les assureurs ne sont généralement pas extraordinaires, même s'il existe bien pire (au moins il font rarement faillite).

Un type particulier de fond sont les Trackers ou ETF. Il s'agit d'un fond particulier, qui se contente de reproduire le panier d'action ou d'obligations qui servent à calculer un indice de référence. Utilisant une gestion passive ils ont des frais très bas. Sachant que seul 10 à 15% des fonds de placement font mieux que leur indice de référence[5], ils sont donc un excellent choix par défaut. Pour un indice donné on pourra vérifier:

  • les dividendes doivent être redistribués et non capitalisés
  • le doit être une société suffisamment solide
  • les frais (à voir avec votre courtier)
  • si le tracker reproduit fidèlement son indice
  • volumes gérés

Le succès commercial du terme fait qu'on tend à qualifier de tracker tout fond qui tente de suivre un indice de référence. Par exemple les célèbres fonds indiciels sur le CAC40: BX4 (FR0010411884) et L40 (FR0010411884) ne sont pas des trackers pures. Ce sont des fonds qui utilisent de produits dérivés pour l'un reproduire l'inverse' de l'indice pour l'un, pour en multiplier par deux (effet de levier) les fluctuations pour l'autre.

Un stratégie d'investissement de fonds en action pourrait être:

  • au moins 60% sur deux à cinq trackers reproduisant les grands indices (DOW-JONES, NASDAQ, NIKEI, CAC40, DAX, FTSE, S&P 500, Eurostoxx ...) qui sont largement suivis par les médias
  • éventuellement quelques fonds plus exotiques: Small-Caps, marchés émergents, sectoriels ...

Résidence principale modifier

Le ratio coût de location / prix d'achat est d'environ 5% (avec de fortes variations locales par exemple 3,9% à Strasbourg contre 7% à Sarcelles[6]). Par ailleurs à long terme la valeur moyenne d'un bien immobilier s'apprécie en moyenne 1,5% en sus de l'inflation[7]. En déduisant les frais d'entretien et la taxe d'habitation, ont peut donc escompter un rendement net d'environ 5,5% hors inflation, ce qui est extrêmement favorable.

En contre partie les frais de mutation, coût d'achat (frais de notaire, frais d'agence, déménagement) et de revente (immobilisation du capital le temps de trouver un acheteur) , représente environ 15% du prix du bien. Il est donc nécessaire de garder son bien suffisamment longtemps pour amortir ces coûts.

Par ailleurs les prix de l'immobilier sont historiquement haut et il est peu probable que ceux-ci s'apprécient favorablement dans les années qui viennent. Sur un plan purement financier, l'achat de sa résidence principal n'est donc intéressant que si on à la certitude de ne pas avoir à déménager avant au moins 6 ou 7 ans.

En fonction de l'évolution des taux d'emprunt proposée par les banques, il peut être intéressant d'emprunter même si on avait un apport suffisant (effet de levier du crédit[1]).

A contrario il n'est pas forcément intéressant d'acheter avec un crédit long, même si on sait qu'on n'aura pas à déménager. Par exemple à Metz on a un prix de vente de 2162€/m² et de location de 8,46€ m²[6]: Un emprunt sur 30 ans est à peu pret à 6% asurance comprise [8]. Le remboursement d'un 50m² (110000€) coutera donc 660€ par mois contre 423€ de loyer.

En louant pendant 10 ans il est possible de placer la différence, ce qui fera par exemple 35700 euros pour un placement à 5%. Avec cette apport, il restera à emprunter 74300€, ce qui pourra être fait en 13 ans à un taux de 5,45%[8] avec des mensualités de 668€. Vous aurez donc gagné 7 ans de remboursement d'emprunt, ce qui représente, placé à 5% près de 65000€.

Cette estimation ne vaut bien entendu qu'en supposant que le prix du m2 restera constant pendant les dix années de location.

investissement locatif modifier

Support modifier

Livret modifier

Les versement sur un livret ne sont rémunérée que par quinzaines civiles, par exemple une somme versée le 4 du mois ne produira des intérêts qu'à partir du 16 et une somme prélevée le 22 ne produira plus d'intérêt à partir du 15.

Le livret A (ou bleu) et le livret de développement durable (LDD ex Codevi) sont des livrets dont le taux de rémunération est fixé par l'Etat en fonction de l'inflation. Il vaudra par exemple 4% en janvier 2008, ce rendement est net de toutes taxes. Le montant maximal est plafonnée à 6000€ pour le LDD 15300€ pour le livret A en 2007, avec possibilité d'en ouvrir un de chaque par personne.

Le livret d'épargne populaire (LEP) ou le livret jeune offrent une rémunérations plus attractives sous condition d'age ou de ressources.

Les livrets fiscalisés sont des produits proposées par les banques qui fixent elles même la rémunération, le plafond de dépôt et les éventuels frais d'entrée ou de sortie. Leurs intérêts sont taxés: en 2007 11% de CSG plus prélèvement libératoire ou intégration des gains à l'impôt sur le revenu. Par exemple en 2007 il n'était pas intéressant d'utiliser le prélèvement libératoire à 18% pour les personnes ne dépassant pas 25&nbsp00€ de revenu annuel (tranche à 14%). Il faut donc enlever environ 30% au taux d'intérêt affiché par la banque pour avoir le rendement net d'impôts. Certains banques font des offres promotionnelles avec des rendements élevés pendant calques mois, du fait de la règle de la quinzaine il n'est en général pas intéressant de changer fréquemment de banque pour profiter de ces offres.

D'un rendement assez faible, les livrets sont destinés à l'épargne à court terme, leur avantage étant que les sommes placés sur le livret peuvent être rapidement transférées sur votre compte courant. En règle générale les livrets défiscalisés offrent une rémunération nette d'impôt plus attractive, et leur plafond devraient être suffisant pour vos besoins d'épargne à court terme.

PEL CEL modifier

Le plan épargne logement (PEL) et le compte épargne logement (CEL) sont des produits d'épargne à vocation immobilière. Ils permettent en fonction des intérêts reçus sur les sommes versées, d'obtenir à terme un prêt épargne logement. Leur rémunération n'est actuellement pas intéressante mais le PEL permet de se garantir un droit de prêt à des taux très intéressant si l'inflation venait à exploser. Il est donc intéressant d'en souscrire un si vous avez des projets immobilier à moyen terme (entre quatre et 10 ans), en l'alimentant avec les versement minimums. Trois ou quatre ans avant votre achat, vous pourrez sécuriser votre apport sur ce PEL de manière à optimiser vos possibilités de prêt. Il pourra, en fonction de l'évolution des taux, être complété par un CEL (dont le taux n'est pas garanti) au moins 18 mois avant l'achat.

Compte titre modifier

Il permettent d'héberger des valeur immobilières (OPCVM, actions ,obligations ...). La fiscalité dépend des montants de stitres vendus: en dessous d'un seuil de cession (fixé à 25000€ en 2008) les plus values ne seront soumise qu'à la CSG (11%). Si ce seuil est dépassé l'ensemble des de plus values seront intégrées à l'impôt sur le revenu ou taxé au prélèvement libératoire de 18%.

Assurance vie modifier

La fiscalité dépend de la durée de souscription du contrat. Il est donc intéressant d'en ouvrir un au plus tôt.


PEA modifier

Il ne peuvent héberger que des titres de types actions européennes (action proprement dites, ou OPCVM éligibles contenant un certain pourcentage d'actions). Il est donc destiné à l'investissement à long terme.

Il faut le garder au moins cinq ans pour que cela soit fiscalement intéressant par rapport à un compte titre: en cas de dépassement du seuil de session on ne paie plus que la CSG de 11% sur les plus values.

Destinés à l'investissement à long terme il reste cependant inutile d'en ouvrir un pour "prendre date": les titres que vous achèterez sur ce compte seront destinés à être gardés plusieurs années.

En fonction des frais demandés par votre banque ce peut donc être un complément intéressant à une assurance vie quand votre compte titre s'approche du seuil de session.

PEE modifier

Hors stock options, éviter d'investir dans des actions de son entreprise pour limier les risques: en cas de défaillance de l'entreprise on risque à la fois le licenciement économique et la perte de son épargne.

voir w:Épargne salariale


PERP modifier

Ils sont destinés à préparer sa retraite:

  • l'épargne donne droit à une réduction d'impôts
  • mais la rente sera plus imposée que par exemple celle d'une assurance vie
  • et les fonds sont bloqués jusqu'à l'âge de la retraite.

Il peut donc être utilisé si vous êtes proche de la retraite et si vous anticipez une forte baisse de vos revenus. Dans les autres cas il n'est généralement pas intéressant.

Emprunter modifier

  • un emprunt à un coût
  • le remboursement des traites risque de vous fragiliser financièrement


En regle générale un emprunt de doit donc pas être destiné à financer un bien de consommation. Il sert à

  • un investissement (prêt étudiant, logement...)
  • un imprévu

Il faut éviter les cartes de crédit, les offres de crédit revolving ...

x fois sans frais modifier

Découvert autorisé modifier

Choisir son banquier modifier

Changer de banque modifier

Défiscalisation modifier

Assurances modifier

Assurance ou épargne

  • faible probabilité
  • enjeu important

assurance voiture au tiers ou tout risque


En cas de pépin modifier

Surendettement modifier

  1. http://webpratic.free.fr/budget/budget1.htm
  2. www.cepii.fr/francgraph/doctravail/pdf/1998/dt98-12.pdf
  3. http://www.adef.org/statistiques/refleximmo.doc
  4. www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/IP827.pdf
  5. http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/article/20080904/LADISCUTER0301/80903083/6008/LADISCUTER0301
  6. 6,0 et 6,1 http://www.linternaute.com/argent/immobilier/indicateur/2006/0906/2.shtml
  7. http://www.adef.org/statistiques/Urbanissimo2004.htm
  8. 8,0 et 8,1 chiffres http://www.meilleurtaux.com le 21/09/2008