« Méthodes d'arrêt du tabac » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Ligne 57 :
Si fumer fait croître le risque d'une pathologie, il s'agit d'un comportement et non d'une maladie. L'immense majorité des fumeurs, notamment les jeunes, ne sont pas des 'malades'. Il est illégitime que la médecine revendique d'être la science ad hoc à mobiliser pour l'aide la cessation du tabagisme :
# son dicours culpabilisant n'est pas audible par le fumeur dépendant, quand bien même il serait parfaitement compris et accepté par les non fumeurs (cf. ''Société contre fumeur'', J-M. Falomir-Pichastor, PUG, 2004);
# les stratégies médicamenteuses se sont avérées peu probantes (10 à 25% de taux de sevrage à un an du début du traitement); c'est l'accompagnement par lale professionnel de santé qui contribue le plus au succès (Source : revue ''Prescrire'' 2006, Idées-Forces Sevrage tabagique; 26, 274, p. 528-533).
 
Ceci explique la pertinence d'alternatives à la prise en charge médicale. Echappant aux méthodes de la biomédecine, elles ne sauraient être validables suivant les modes d'observation et de preuve de celle-ci (comparaison contrôlée à un placebo par ex.). Cela n'empêche pas qu'elles puissent donner de meilleurs résultats sur le terrain avec des taux de sevrage à un an pouvant dépasser 50% (Source : benchmarking ISSBA 2005).