« Philosophie/Existence et temps » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Tavernierbot (discussion | contributions)
m Bot: Retouches cosmétiques
Ligne 55 :
*[[bonheur]] : au contraire des philosophies contemporaines de l'existence qui placent au cœur de l'existent, dans sa structure même, des sentiments plutôt négatifs, un [[philosophe]] comme [[Rousseau]] pense trouver sous la fausseté de la vie sociale le pure plaisir de l'exister qui est l'épanouissement naturel de la sensibilité : cette sensibilité est pour lui le point de départ de l'existence.
 
=== LExister, c'est être- au- monde (Heidegger) ===
 
Pour Heidegger, dire « ''j’existe'' », cela signifie « ''je suis au monde'' ». Dans l’existence, il y a l’idée même que je suis et cette notion est antérieure à toute autre. Je prends ainsi conscience de mon existence : cette prise de conscience ne me qualifie pas pour autant, elle ne qualifie pas mon existence, simplement j’existe.
 
Notre existence, le fait même que nous existions nous projette dans le futur, qui est le monde des possibles (précisément parce que le futur est contingent). Ainsi, sans cesse, pendant que nous vivons, nous découvrons ce que nous sommes, nous dévoilons notre être, non que cet être nous préexiste car c’est bien nous qui le faisons exister, qui lui donnons une essence. Etre, c’est bien exister, non pas détenir en soi du sens.
 
C’est pourquoi il est si difficile, en philosophie, de définir l’existence, parce qu’elle est toujours cet imprévisible jaillissement. On peut retenir cette définition de Sartre : « ''L’existence, c’est la contingence''. » L’essence, au contraire, c’est la nécessité.
 
=== La finitude ===