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=== Les États-tampons ===
 
Afin d'empêcher la France de s'étendre à nouveau, le Congrès de Vienne décide de ceindre son territoire d'États-tampons. Ces États ont un statut de neutralité garanti par les grandes puissances du Congrès de Vienne : ils n'ont pas le droit de s'allier (avec la France particulièrement) et, si la France les attaque, Angleterre, Autriche, Prusse et Russie viendront les défendre.
 
Ces États sont :
* Le Royaume des Pays-Bas, réunissant la République des Provinces-Unis et les Pays-Bas autrichiens (correspond au territoire actuel des Pays-Bas, de la Belgique et du Grand-Duché de Luxembourg)
* La Rhénanie (placé cependant sous contrôle prussien)
* Le Palatinat
* Bade - Wurtemberg (en théorie deux États séparés, cependant la même famille règne sur les deux)
* La Confédération helvétique
* Le Royaume de Piémont-Sardaigne
 
Ces États sont souvent créés sans tenir compte du droit des peuples qui y habitent à disposer d'eux-mêmes et des différences culturelles qui peuvent exister entre eux.
 
Remarque : le roi d'Espagne Ferdinand VII étant un cousin du roi Louis XVIII, il est supposé ne pas être une cible potentielle de la France, ce qui explique l'absence d'État-tampon du côté des Pyrénées.
 
=== La Sainte-Alliance ===
 
=== Le sort de Napoléon ===
 
Bien que Napoléon Bonaparte ait été vaincu, la plupart des souverains ont de l'estime pour lui, d'une part car ils lui reconnaissent des qualités militaires et politiques, d'autre part car souvent Napoléon a pris soin, lors de ses conquêtes, de ramener le pouvoir à lui tout en laissant les souverains locaux en place. Pour cette raison, le Congrès de Vienne décide d'élever Napoléon au rang de Roi de l'Île d'Elbe (petite île près de la Corse).
 
== La Campagne des Cent-Jours ==