« Introduction au cours de questions monétaires et financières » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Ligne 638 :
* l'incertitude (ou ambiguité) est ce qui, en l'absence de séries historiques pertinentes, ressort de scenarios hypothétiques. Pour assimiler les incertitudes aux risques, on utilise des probabilités subjectives mais ajustables en fonction de l'arrivée de nouveaux éléments (probabilités bayesiennes).
 
Par exemple, lesLes marchés financiers modernes sont devenus d'énormes lieux (de plus en plus électroniques plutôt que physiques) où s'échangent les risques, sous la forme d'achat et de vente de "contrats dérivés" standardisés, entre les acteurs économiques qui veulent s'en protéger et ceux qui veulent en tirer parti en les prenant à leur compte. Concernant ces derniers, on qualifie souvent de "spéculation financière" cette fonction essentielle pour permettre la "liquidité" de ces marchés (autrement dit l'existance en permanence de contreparties aux offres et aux demandes qui se présentent sur le marché).
 
Cette orientation fortement centrée "risque" ou du moins "équilibre risque - rentabilité", fait que la théorie financière moderne est devenue basée essentiellement, voire exagérèment, sur des modèles probabilistes et hyperrationels, nourris à partir de données statistiques, notamment sur la "volatilité" des prix et des rendements. Cela limite quelque peu le champ de cette théorie, car les évênements, et aussi les comportements - pas toujours totalement rationnels - des acteurs, ne sont pas toujours quantifiables et probabilisables ou, quand ils le sont, peuvent d'écarter des statistiques passées.