« Introduction au cours de questions monétaires et financières » : différence entre les versions

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== De la monnaie à la finance ==
=== Le secteur financier et ses acteurs ===
Tout en ayant des liens naturels avec la monnaie, la finance s'en distingue en ce sens qu'elle s'intéresse
* au financement (sous toutes ses formes et durées) de l'activité économique,
* à la prise en compte des risques économiques (et monétaires),
* ainsi qu'au placement des ressources liquides, réorientées vers l'épargne, le crédit et l'investissement.
La finance contribue ainsi largement à ce que les économistes appelent "l'allocation des ressources" une fonction essentielle pour assurer le développement économique.
 
Il existe plusieurs types de finances, un secteur de plus en plus diversifié et omniprésent dans l'économie actuelle. Cette activité contribue jusqu'à 10% du PIB dans les pays les plus développés, et est devenu un important facteur d'emploi. Les pays émergents se lancent aussi dans cette voie essentielle au développement économique (la finance contribue largement à ce que les économistes appelent "l'allocation des ressources"), comme l'atteste le développement de la microfinance et du microcrédit.
 
La première distinction est entre finance privéepublique et finance publique. On peut aussi faire une répartition entre banqueprivée, assurance et marchés financiersà (bourses...).l'intérieur Etde aussicelle-ci entre finance personnelle et finance institutionnelled'entreprise.
 
On peut aussi faire une répartition entre les différents métiers et techniques que sont la banque, l'assurance et les marchés financiers (bourses...).
 
=== Les ressorts de l'activité financière ===
Bien qu'elles se posent différemment selon les types de finances, les critères de décisions utilisés par les acteurs sont généralement l'efficacité économique, la rentabilité des fonds, et la répartition du risque.

Par exemple, les marchés financiers modernes sont devenus d'énormes lieux (de plus en plus électroniques plutôt que physiques) où s'échangent les risques, sous la forme d'achat et de vente de "contrats dérivés" standardisés, entre les acteurs économiques qui veulent s'en protéger et ceux qui veulent en tirer parti en les prenant à leur compte. Concernant ces derniers, on qualifie souvent de "spéculation financière" cette fonction essentielle pour permettre la "liquidité" de ces marchés (autrement dit l'existance en permanence de contreparties aux offres et aux demandes qui se présentent sur le marché).
 
Cette orientation fortement centrée "risque" ou du moins "équilibre risque - rentabilité", fait que la théorie financière moderne est devenue basée essentiellement, voire exagérèment, sur des modèles probabilistes et hyperrationels, nourris à partir de données statistiques, notamment sur la "volatilité" des prix et des rendements. Cela limite quelque peu le champ de cette théorie, car les évênements, et aussi les comportements - pas toujours totalement rationnels - des acteurs, ne sont pas toujours quantifiables et probabilisables ou, quand ils le sont, peuvent d'écarter des statistiques passées.
 
Cette orientation fortement centrée "risque" ou du moins "équilibre risque - rentabilité", fait que la théorie financière moderne est devenue basée essentiellement, voire exagérèment, sur des modèles probabilistes et hyperrationels, nourris à partir de données statistiques, notamment sur la "volatilité" des prix et des rendements. Cela limite quelque peu le champ de cette théorie, car les évênements, et aussi les comportements - pas toujours totalement rationnels - des acteurs, ne sont pas toujours quantifiables et probabilisables et, quand ils le sont, peuvent d'écarter des statistiques passées. De nouveaux modèles dit de "finance comportementale" commencent à apparaître, notamment pour prendre en compte certains excès apériodiques connus sous le nom de "bulle financière" et de "krach".
 
Pour en revenir aux aspects monétaires et au rôle des banques centrales, une politique monétaire trop rigide ou trop laxiste a bien entendu des conséquences sur le secteur de la finance, en créant une sous-alimentation ou suralimentation de celui-ci en argent liquide. De plus, les critères de valorisation et de rendement des actifs financiers sont corrélés, certes partiellement, avec les niveaux des taux d'intérêts à court terme lesquels sont pilotés par les banques centrales.
 
=== Un aspect basique de la finance souvent mal compris : la relation entre rendement vs.et prix ===
Le rendement financier est, jusque là aucune erreur possible, le ratio revenu / prix de l'actif financier. '''r = R / P'''
 
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(Correction en courcours)
 
[[Catégorie:Économie]]