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[[Fichier:Progression dominante renverse parfait do majeur chiffrage.svg|vignette|upright=0.7|Chiffrage du second renversement d'un accord de ''sol'' majeur et d'un accord de ''do'' majeur : notation en musique populaire (haut) et notation de basse chiffrée (bas).]]
 
Les accords sont construits de manière systématique. Nous pouvons donc les représenter de manière simplifiée. Cette notation simplifiée des accords est également appelée « chiffrage ».
 
Reprenons la progression d'accords ci-dessus : « second renversement de l'accord de dominante - accord sur la tonique à l'état fondamental » dans la tonalité de ''do'' majeur. On utilise en général trois notations différentes :
* en musique populaire, jazz, rock… un accord est désigné par sa note fondamentale ; ici donc, les accords sont notés « ''sol'' - ''do'' » ou, en notation anglo-saxonne, « G - C » ;<br /> comme le premier accord est renversé, on indique la note de basse après une barre, la progression d'accords est donc chiffrée '''« ''sol''/''ré'' - ''do'' »''' ou '''« G/D - C »''' ;<br /> il s'agit ici d'accords composés d'une tierce majeure et d'une quinte juste ; si les accords sont constitués d'intervalles différents, nous ajoutons un symbole après la note : « m » ou « – » si la tierce est mineure, « 7 » s'ilsi l'on ajoute une septième mineure…
* en musique classique, on utilise la notation de « basse chiffrée » (ou « basse continue ») : on indique la note de basse sur la portée et on lui adjoint l'empilementintervalle desde intervallesla fondamentale à la note la plus haute (donc ici respectivement 6 et 5, « puisque ''sol''<sup>6</sup><sub>4</sub>-''si'' est une sixte et ''do''<sup>5</sup><sub>3</sub> »-''sol'' ;est lesune tiercesquinte), sontétant lessous-entendu que l'on a des intervallesempilements de basetierce en dessous ; mais dans le cas du premier accord, onle nepremier lesintervalle indiquen'est doncune pastierce dansmais laune notationquarte ''(ré''-''sol)'', on note donc '''« ''ré'' <sup>6</sup><sub>4</sub> - ''do'' <sup>5</sup> »'''<ref>quand on ne dispose pas de la notation en supérieur (exposant) et inférieur (indice), on utilise parfois une notation sous forme de fraction : ''sol'' 6/4 et ''do'' 5/.</ref> ;<br /> on utilise parfois le signe « + » lorsque l'intervalle donne la sensible (degré {{Times New Roman|VII}} de la gamme), par exemple l'accord ''sol-si-ré-fa'' est noté « ''sol'' <sup>7</sup><sub>+</sub> » (puisque la tierce de ''sol'' est ''si'', sensible de la gamme de ''do'' majeur, dans ce cas particulier on choisit de noter la tierce et d'omettre la quinte) ;
* lorsque l'on fait l'analyse d'un morceau, on s'attache à identifier la note fondamentale de l'accord (qui est différente de la basse dans le cas d'un renversement) ; on indique alors le degré de la fondamentale : '''« {{Times New Roman|V<sup>6</sup><sub>4</sub> - I<sup>5</sup>}} »'''.
La notation de basse chiffrée permet de construire l'accord à la volée :