« Photographie/Appareils/Systèmes de visée » : différence entre les versions

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→‎Visée reflex à travers l'objectif de prise de vue : Ajout d'une précision suite a la correction précédente.
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Lorsque la surface sensible est une pellicule en rouleaux ou un capteur électronique, la substitution est moins facile et dans ce cas l'image est renvoyée par un miroir sur le dépoli de visée, comme cela se produit pour les appareils reflex modernes. Le dépoli et la surface sensible doivent être aussi parfaitement symétriques que possible par rapport à la surface du miroir, et bien évidemment ce dernier doit être escamoté au moment de la prise de vue de façon que la lumière puisse atteindre la surface sensible. Sur un petit nombre d'appareils, toutefois, le miroir est fixe et semi-réfléchissant, ce qui offre certains avantages mais réduit notablement le flux lumineux qui atteint le film ou le capteur.
 
L'observation directe de l'image formé sur le dépoli après son renvoi à 90 ° montre que le haut et le bas sont conservés mais la droite et la gauche sont inversées ; c'est un peu déroutant au début, mais on s'y fait vite ! Il est en tous cas plus confortable d'utiliser un viseur qui redresse complètement l'image grâce à un pentaprisme ou un pentamiroir ; ces systèmes font subir trois réflexions à la lumière, en plus de la réflexion sur le miroir principal. Cela fait en tout trois réflexions selon l'axe horizontal qui rétablissent donc le sens de l'image (il faut un nombre pair de réflexions si l'image incidente est celle d'origine, mais sur le miroir l'image incidente arrive déjà inversée par l'objectif, ce qui exige un nombre impair de réflexions). La première réflexion sur le pentamiroir est double : elle s'effectue sur deux faces symétriques selon l'axe vertical, rétablissant la droite et gauche que l'objectif avaient également inversées.
 
Le cadrage sur dépoli à travers l'objectif de prise de vue permet à la fois de composer l'image et de faire la mise au point, C'est normalement la méthode qui permet de réaliser les cadrages les plus précis. Cependant, pour des raisons de coût et d'encombrement, les viseurs des appareils reflex montrent rarement la totalité du champ photographié, mais plutôt de 85 à 95 % de ce champ ; l'image enregistrée comprend donc des parties du sujet qui n'étaient pas vues sur le dépoli et constituent parfois des éléments indésirables. Pour les diapositives qui sont montées dans des cadres légèrement pus petits que l'image elle-même, la correspondance peut être relativement bonne, dans les autres cas il faut le plus souvent rogner l'image définitive pour supprimer les éléments indésirables qui auraient pu être inclus dans le cadre à l'insu du photographe.