« Les cartes graphiques/Les cartes d'affichage » : différence entre les versions

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[[File:Interlace zoom.gif|vignette|Illustration de l'entrelacement et de ses effets sur la perception.]]
 
L'entrelacement donne l'illusion de doubler la fréquence d'affichage, ce qui est très utile sur les écrans à faible fréquence de rafraichissementrafraîchissement. Pour comprendre pourquoi, il faut comparer ce qui se passe entre un écran à scan progressif non-entrelacé et un écran entrelacé. Avec l'écran non-entrelacé, l'image met un certain temps à s'afficher, qui correspond au temps que met le canon à électron à balayer la totalité de l'écran, ligne par ligne. Avec l'entrelacement, le temps mis pour balayer l'écran est le même, car le nombre de lignes à balayer reste le même, seul l'ordre change. Par contre, sur l'écran entrelacé, l'image s'affiche à moitié une première fois (sur les lignes paires) avant que l'image complète s'affiche. La moitié d'image affichée par l'écran entrelacé a une résolution suffisante pour que le cerveau humain soit trompé et perçoive une image presque complète. En clair, le cerveau verra deux images par balayage complet : une image partielle lors du balayage des lignes paires et une image complète lors du balayage des lignes impaires. Sans entrelacement, le cerveau ne verra qu'une seule image lors de chaque balayage complet.
 
L'effet est d'autant plus important que la résolution verticale (le nombre de lignes) est important. De plus, l'effet est encore plus important si l'ordinateur calcule un grand nombre d'images par secondes. Par exemple, pour un écran avec une fréquence de rafraichissementrafraîchissement de 60 Hz et un jeu vidéo qui tourne deux fois plus vite (à 120 images par secondes, donc), l'image sur les lignes impaires sera plus récente que celle sur les lignes paires. Le cerveau humain sera sensible à cela et verra une image plus fluide (bien qu'imparfaitement fluide).
 
L'entrelacement est géré par le circuit de communication avec l'écran, qui s'occupe aussi de la gestion de la lecture de l'image en mémoire vidéo. L'entrelacement demande de lire l'image à afficher une ligne sur deux, donc d’accéder à la mémoire vidéo d'une certaine manière. Gérer l'entrelacement est donc un sujet qui implique l'écran mais aussi la carte d'affichage. Notamment, la lecture des pixels dans la mémoire vidéo se fait différemment. Le compteur de ligne est modifié de manière à avoir une séquence de comptage différente. Déjà, il compte deux par deux, pour sauter une ligne sur deux. De plus, quand il est réinitialisé, il est réinitialisé à une valeur qui est soit paire, soit impaire, en alternant.
 
Le nombre de lignes est toujours impair (normes analogiques : 625 en Europe, 525 en Amérique), ce qui fait un nombre non entier de lignes pour chacune des 2 trames (impaires et paires). Par exemple, pour 625 lignes cela fait 312.5 lignes par trame. Le balayage vertical étant progressif durant le balayage horizontal, les lignes sont imperceptiblement penchées. À la fin du balayage d'une trame, le rayon se retrouve au milieu de la ligne horizontale, soit un décalage vertical d'une demie-ligne (voir image ci-dessous).
[[Fichier:Balayage entrelace affichage trames.svg|center|500px|Entrelacement sur tube cathodique.]]
 
===La gestion des timings pour la communication avec l'écran===