« États généraux du multilinguisme dans les outre-mer/Écoutez les langues d'outre-mer » : différence entre les versions

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Antoine Lamoraille parle le créole guyanais. Pour lui, c'est une langue de vie et de liberté qui permet aux ancêtres de sauver les enfants, qui permet la résistance et la vie en communauté. Cette langue est née dans le marronnage au XVIIèmeXVII{{ème}} siècle. Elle a traversé toutes les colonisations anglaises, espagnoles, française, et aujourd'hui elle est encore en vie, malgré les difficultés et l'absence de scolarisation dans cette langue.
 
[[File:Guyane Marie-Annick Atiko.ogg|left|thumb|Marie-Annick Atticot Guyane]]
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Seefiann Deie parle l'Aloukou qui est une langue parlée sur la rivière Lawa en Guyane. L'Aloukou est un créole à base lexicale anglaise, issu des différentes communauté de marronnage venues du Surinam. Il a appris l'Aloukou aux côtés de sa mère. AÀ la maison, Seefiann Deie parle aloukou avec ses enfants qui lui répondent en français. Mais comme le disait sa grand-mère, dans la vie, il faut essayer de bien comprendre les choses, mais ne pas se précipiter pour parler les choses !
 
[[File:Guyane Vinye Haabo Saramaka.ogg|left|thumb|Vinije Haabo Saramaka Guyane]]