« Guide de survie/Milieu urbain » : différence entre les versions
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Le milieu urbain offre de multiples avantages en terme de survie puisqu'il comporte une concentration d'être humains, et de fait, beaucoup d'infrastructures. Néanmoins, la survie en milieu urbain se heurte au problème de législation et de propriété privée, qui rendent de nombreuses opportunité hors du cadre légal. La survie en milieu urbain doit prendre en compte plusieurs paramètres, notamment la météo et la durée supposée de la situation, pour optimiser son plan de survie. La majorité des méthodes de survie urbaine ont déjà été très largement explorée par les exclus du système, SDF, vagabonds ou immigrés clandestins.
Ce guide part du principe que l'individu doit survivre en milieu urbain, sans argent, quel que soit le pays rencontré, mais dans un environnement sociopolitique stable. Il ne s'agit pas d'un contexte post-
===Paramètres===
La survie en milieu urbain exige lors de l'installation de l'individu, de la prise en compte de plusieurs paramètres. Certains par question de nécessité, d'autres, pour réduire l'inconfort de certains lieux. La prise en compte de ces données est d'autant plus importante si la durée de la survie est longue, voir éternelle (sédentarisation). Parmi les principaux facteurs environnementaux, citons
*Le climat: Savoir si la météo est plutôt sèche ou pluvieuse conditionnera l'organisation des quelques jours de survie.
*La luminosité: L'éclairage public et plus largement, la pollution lumineuse peut
*Le bruit: De la même façon que la luminosité, les nuisances sonores peuvent générer des troubles du sommeil (endormissement plus difficile, réveil matinal), qui s'ajoutent au manque de confort du logis. On évitera donc les rues fréquentées, les routes à forts trafic (périphérique, carrefour, ...) et les zones ferroviaires. L'avantage d'un milieu non silencieux et qu'il camouflera les bruits indiquant la présence d'une personne. Un bruit inconnu peut-être suspect pour des agents de sécurité ou pour des citoyens apeurés. Néanmoins, comme pour la lumière, le bruit n'est pas un critère éliminatoire, car elle il est possible d'en faire abstraction, surtout avec la fatigue.
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Si la présence dans le milieu urbain n'est que temporaire, ou une étape de passage, il n'est pas de la première importance de chercher un lieu de couchage confortable. Pour une ou deux nuits, certains bancs publics, un sol meuble, un garage vide, ou tout autre endroit jugé acceptable peut faire l'affaire. Pour le confort, on peut essayer de se confectionner un tapis de sol avec du carton. Si le temps est pluvieux, il ne faut pas miser sur la chance en espérant passer la nuit au sec, au risque de se réveiller trempé par la pluie, sans abris. Lorsque la météo est incertaine, la priorité est de trouver un abri protégeant des précipitations, et du vent si possible. En milieu urbain, on peut s’abriter sous les ponts, dans les abris d'arrêts de bus ou sous les parapets de bâtiments industriels, dans des toilettes publics, à l'intérieur d'un local de cimetière, dans le hall d'un hôpital ou dans de petits bâtiments en construction. Il faut alors s'assurer qu'on ne sera pas surpris pendant le sommeil par des employés, des passants ou des agents de sécurité.
En hiver, il est vital de trouver un abri en dur, protégeant des intempéries, sous peine de mort par hypothermie. Dans certains pays riches, des lieux d'accueil d'urgence sont proposés par des organismes de charité dans les grandes villes. Ceci étant dit, cette option est plus l'exception que la règle, et il est préférable de ne pas miser dessus. Malheureusement, les abris en dur chauffés et inhabités sont très rares, et sont souvent des lieux de passage (métro, hall de banque ouvert la nuit pour les distributeurs automatiques de billets, gares, local de maintenance d'immeuble, ... Selon les lieux, ils peuvent avoir une heure de fermeture. Il faut donc s'assurer de pouvoir y passer la nuit. Pour déterminer les lieux exploitables, un repérage s’impose pour en
Il arrive que certaines églises célèbrent une messe nocturne. Il est possible de s'y cacher pour passer la nuit, au risque d'être enfermé le lendemain matin. En effet, face au vandalisme, de plus en plus de lieux de cultes sont fermés à clé. Cela peut être considéré comme une avantage; en suivant la messe jusqu'à la fermeture, le prêtre vous proposera peut-être un logement temporaire à la cure pour passer la nuit.
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[[File:2009 dd day 016.00.JPG|thumb|Divers denrées alimentaires jetées dans une poubelle à Stockholm, en Suède.]]
*La durée de conservation des aliments dépend de la température. La chaleur de l'été rendra dangereuse la consommation des aliments en quelques heures, surchauffés par l'effet de serre généré par le conteneur. En hiver, en revanche, les déchets sont maintenus à des températures frigorifiques, préservant virtuellement la chaîne du froid aussi longtemps que la température négative perdurera.
*Les magasins alimentaires sont les principaux lieux où l'on jette de la nourriture. Celle-ci finit à la poubelle soit en raison de la date de péremption, soit en raison d'un défaut de conditionnement (ou dégradation en étalage) la rendant invendable, quoi que tout à fait comestible. Une fois mise au rebuts, la choix des aliments doit se faire avec prudence. Les produits frais et congelés, la viande et le poisson ou les œufs deviennent rapidement impropre à la consommation sous peine d'intoxication alimentaire. Les légumes deviennent impropres à la consommation plus tardivement. Enfin, les aliments secs et/ou conditionnés se gardent très longtemps (boites de conserve, biscuits, ...). Les emballages plastique, quoi que source de déchets sont synonyme de meilleure conservation. Ainsi, le suremballage sera un gage de préservation, quand bien même il soit aujourd'hui décrié.
*Les poubelles des particuliers recèlent également de la nourriture, mais celle-ci est peu exploitable, puisqu'il s'agit principalement de fond de plats ou de déchets de cuisine. Il sera peu probable de trouver des aliments encore emballés. Les éventuels aliments seront en petite quantité, et mélangés à d'autres déchets ménager. En outre, les poubelles des ménages restent généralement plusieurs jours, voir une semaine avant d'être jetées (selon la fréquence du ramassage des ordures), augmentant ainsi le risque d'intoxication alimentaire. Aujourd'hui, dans les quartiers pavillonnaires des pays développés, une partie de plus en plus importante des déchets alimentaires biodégradables finissent au compost.
Dans certains pays développés, il existe des organisations caritatives qui ont pour objectif d'aider les personnes les plus démunies à s'assurer une relative sécurité alimentaire. En France, les Restos du cœur offrent des repas aux personnes nécessiteuses, tandis que le Secours catholique constitue une banque alimentaire.
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====Habillement et survie====
[[File:Homeless news.jpg|thumb|
En
===Déplacements et communication===
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