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[[Fichier:Sir Tim Berners-Lee (cropped).jpg|alt=Photo de Tim Berners-Lee en 2014 (source : https://w.wiki/4LKE)|gauche|vignette|Fig. 2.7. Photo de Tim Berners-Lee en 2014 (source : https://w.wiki/4LKE)]]
 
Une autre figure importante dans la préhistoire du mouvement Wikimédia est celle de [[w: fr: Tim Berners-Lee|Tim Berners-Lee]] l'inventeur du ''[[w: fr: World Wide Web|World Wide Web]]'' que l'on désigne souvent par l'expression ''« Web »'' ou « toile » en français. Actif au conseil européen pour la recherche nucléaire ([[w: CERN|CERN]]), ce chercheur eut la bonne idée de créer un espace d'échange public au cœur du réseau Internet. Pour cela, il mit au point un logiciel intitulé « [[w:fr:WorldWideWeb|WorldWideWeb]] » capable comme cela fut déjà décrit précédemment, de produire et de visiter des espaces numériques intitulés sitesites Web. Composés de pages Web, ces sites Web sont alors hébergés sur des ordinateurs séparés, mais tous reliés entre eux grâce au réseau Internet. Son programme fut rebaptisé Nexus par la suite, pour éviter la confusion avec l'expression World Wide Web<ref >{{Lien web|langue=|auteur=W3C|titre=Tim Berners-Lee: WorldWideWeb, the first Web client|url=https://web.archive.org/web/20201104024350/http://www.w3.org/People/Berners-Lee/WorldWideWeb.html|site=|consulté le=}}</ref>.
 
Sur le Web et grâce à un système intitulé [[w: Hypertexte|hypertexte]], les pages Web peuvent indexer des informations présentes dans une même page, un même site, mais également sur des pages et des sites situéessitués sur des ordinateurs distants. Pour permettre ce référencement d'information d'un ordinateur à un autre, Berners-Lee mit au point un protocole appelé ''[[w: fr: Hypertext Transfer Protocol|Hypertext Transfer Protocol]]'' ou HTTP. Ce principe relativement simple en soi, permit ainsi la création de l'espace Web. Soit un espace global et numérique formé par l'ensemble de pages et sites Web interconnectés via le réseau Internet mais localisés sur de multiples ordinateurs répartis dans le monde.
 
Pour veiller au bon usage de l'espace web et au respect des règles et dedes protocoles de standardisation qui lui furent dédiés, Berners-Lee fonda alors l'association ''[[w: fr: Internet Society|Internet Society]]''. Celle-ci poursuivit ensuite son rôle de consortium international sous le sigle [[w: W3C|W3C]]. Ayant la Fondation Wikimedia parmi ses membres depuis 2019<ref >{{Lien web|langue=|auteur=Gilles Dubuc|titre=Joining the World Wide Web Consortium|url=https://web.archive.org/web/20201101022334/https://wikimediafoundation.org/news/2019/03/28/joining-the-world-wide-web-consortium/|site=Wikimedia Foundation News|éditeur=|date=28 March 2019|consulté le=}}</ref>, cette organisation a pour devise : « un seul Web partout et pour tous »<ref >{{Lien web|langue=|auteur=W3C|titre=La mission du W3C|url=https://web.archive.org/web/20201031040456/https://www.w3c.fr/a-propos-du-w3c-france/la-mission-du-w3c/|site=|date=|consulté le=}}</ref>. Si celle-ci semble bien naturelle à ce jour, il s'en est cependant fallu de peu pour que le premier éditeur de site WorldWideWeb et par conséquent, l'idée même du World Wide Web, ne devienne un produit commercial. À partir du 30 avril 1993, ce risque était effectivement très élevé, car le logiciel WorldWideWeb se trouvait dans le domaine public suite au dépôt de [[w: Robert Cailliau|Robert Cailliau]], l'assistant de Berners-Lee dans le développement du Web. Quentin Jardon explique cet épisode critique de la naissance du Web dans son ouvrage intitulé ''Alexandria'' et dont je cite l’extrait<ref >{{Ouvrage|langue=|auteur=|prénom1=Quentin|nom1=Jardon|titre=Alexandria: les pionniers oubliés du web : récit|passage=154|lieu=Paris|éditeur=Gallimard|date=2019|pages totales=|isbn=978-2-07-285287-9|oclc=1107518440}}</ref> ci-dessous :
 
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