« Photographie/Netteté des images/Profondeur de champ/Considérations pratiques » : différence entre les versions
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Il est bien sûr possible d'augmenter quelque peu la profondeur de champ en cadrant large et en découpant ensuite, mais cela ne peut être envisagé que dans certaines conditions, car la baisse générale de qualité de l'image devient alors très vite beaucoup plus importante que l'amélioration escomptée. Comme c'est presque toujours le cas, on perd d'un côté ce que l'on gagne de l'autre ; il faut donc chercher le meilleur compromis possible en fonction du résultat que l'on souhaite obtenir.
'''En pratique, par une diminution relativement modeste de la distance focale, une légère augmentation de la distance de prise de vue ou une combinaison raisonnable des deux méthodes, on peut augmenter sensiblement la profondeur de champ malgré l'obligation de découper l'image pour retrouver le cadrage idéal. Une perte de surface de 25 à 30 % reste tolérable mais il est fortement déconseillé d'aller au-delà'''.
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Le '''testeur de profondeur de champ''' permet de fermer manuellement le diaphragme à une valeur donnée. Ce dispositif très simple devrait équiper systématiquement tous les appareils reflex car il est absolument indispensable ; son usage, hélas très mal compris, ne se limite absolument pas à la macrophotographie comme le croient les photographes mal informés. Les idées reçues ont la vie dure !
En revanche, dans tous les autres domaines, que l'on photographie un paysage, un modèle, un monument, etc., on a généralement intérêt à se rapprocher des ouvertures moyennes pour bénéficier d'une qualité optique maximale. À 5,6 ou 8, l'image reste suffisamment lumineuse pour que l'on puisse évaluer convenablement l'étendue de la netteté.
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Dans tout cet exposé, comme cela a été signalé en temps utile, nous avons considéré seulement les problèmes liés à l'intersection d'un « cône de lumière » par des plans qui ne passent pas par son sommet et nous avons délibérément mis de côté toutes les autres causes qui contribuent à la formation d'une image floue. Comme toujours, à chaque fois que l'on fait des hypothèses, que l'on conçoit un modèle simplifié, on appauvrit la représentation de la réalité et notre étude n'y échappe pas.
En pratique, les images seront toujours plus ou moins dégradées par un flou de bougé, par un objectif de mauvaise qualité ou endommagé, par la diffraction liée à un diaphragme trop fermé, par la granulation d'une pellicule ou la structure
Cette remarque en appelle une autre : lorsque l'on désire diminuer la profondeur de champ, par exemple dans le cas d'un portrait, il faut ouvrir le diaphragme en grand, ce qui reste un vœu pieux si l'on ne possède qu'un zoom ou un téléobjectif de type « économique ». Il ne faut pas oublier que si la course à la luminosité amène à construire des pièces d'optique aussi lourdes pour le porte-monnaie que pour les épaules, elle se traduit souvent, hélas, par une qualité optique médiocres aux grandes ouvertures. La dépense n'est pas justifiée si le visage du modèle est presque aussi flou que le fond.
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