« Affaire Priore/Leroy-Somer » : différence entre les versions

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Ce climat de « petite guerre » entre Antoine PRIORE et le personnel de la société Leroy-Somer est aussi décrit par P. Genty<ref>{{Archives Priore|id=1PaK8d1Q9GEL4ZLqyzN6iePRf7qB4uk78|auteur=P. Genty|titre=Rapport de sa visite à Floirac 1 mars 1967}}</ref>, dans un compte rendu d'une visite qu’il a fait à Floirac en mars 1967.
 
AÀ l'époque de cet imbroglio juridique, G. Chavanes, fort de sa licence, cherche des subventions au développement auprès de la D.G.R.S.T. Il fait, le 16 janvier, une demande<ref>{{Archives Priore|id=1aYN1n6cpCPkAh_wZj3wNd8VDBWjIQgI1|auteur=G. Chavanes|titre=Lettre adressée à A. Maréchal le 16 janvier 1967}}<br/>{{Archives Priore|id=1xfASuqHe2oW_BwmUrfwWW5uyK_IyXvWK |auteur=S.E.R.E.S.O.|titre= Projet de demande de subvention auprès de la DGRST}}</ref> pour la somme de {{unité|3270000| F}}.
: Une réunion a eu lieu le 19 janvier à la D.G.R.S.T. (Présents: Mme Baruch, MM. Dardel, Priore, Chavanes, Dejussieu-Pontcarrel, Vène, Meyer) pour considérer cette demande.
: Le Pr. Maréchal proposait<ref>{{Archives Priore|id=1enG7ZDFu3J5WIBL6lnVJlplkajftxtPY |auteur=P. Vène|titre=C.R. réunion DGRST du 19 janvier 1967}}</ref> une subvention de {{unité|780000| F}} à condition que les expériences de contrôle demandées par la D.G.R.S.T. depuis juin 1966 soient concluantes.
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==L’intervention de la D.G.R.S.T. (II)==
 
AÀ la suite de ces travaux, en 1971, il devint évident qu’il fallait construire un nouvel appareil, semblable au « P4 », mais avec des paramètres électromagnétiques variables. Ceci devait permettre d’optimiser les effets biologiques et de bien cerner l'influence des différents paramètres. Le coût d’un tel appareil était estimé à environ {{unité|4 |M.F.}} La D.R.M.E. ne disposait pas d’une telle somme. Ce domaine de recherche, entre biologie et physique, devait plutôt passer sous l’égide de la D.G.R.S.T.
 
Malheureusement, à la D.G.R.S.T., le souvenir du fiasco de la S.E.R.E.S.O. était toujours vif et c’est seulement sous la très forte pression de Jacques Chaban-Delmas, maire Bordeaux et Premier ministre, qu’elle accepte d’accorder une subvention de {{unité|3.5 |M.F.}} Cependant, dans un rapport confidentiel<ref>{{Archives Priore|id=1JzPPqSEM3proVJXgTZdhNNzq_Iss5cNQ |auteur=P. Aigrain|titre=Note adressée au Ministre de la recherche du 15 avril 1971}}</ref> adressé au ministre de la recherche le 15 avril 1971, P. Aigrain (délégué général de la D.G.R.S.T.) analyse très objectivement la situation et propose qu’une subvention soit allouée à l’université de Bordeaux pour la construction d’un nouvel appareil. Cette subvention est annoncée dans une conférence de presse<ref>{{Archives Priore|id=1ELn1DORRwDD_4i3c7exeRqV5_q78t8Xd |auteur=Aurore du 6 mai |titre=Recherche fondamental}}<br/>{{Archives Priore|id=1glUooj0Y8tPzLVFOVpie27MgAiXm3NSZ |auteur=Figaro du 6 mai |titre=La machine de M. Priore ouvre, peut-être une voie nouvelle }}<br/>{{Archives Priore|id=1ncAbJYgf6yCAOe0A3WnWVh3_sWr2iYPq |auteur=Sud-Ouest du 6 mai |titre=Des crédits seront débloqués pour test la machine de M. Priore }}<br/>{{Archives Priore|id=1uhrzejz1USi6496xiJsHZpeVwR1gdNUZ |auteur=Monde du 7 mai |titre=Des organismes officiels de recherche pour financer des études avec la machine de M. Priore }}<br/>{{Archives Priore|id=1Td-9ubgZkuhSzjxmA2vXuHy2adhFw6ls |auteur=Monde du 9 mai |titre=Trypanosomes et ondes de hautes fréquences }}<br/>{{Archives Priore|id=11L2fkGikccPauR8dizrHjddQ3AJ87-Jc |auteur=Le Meilleur du 8 mai |titre=L'énorme scandale de la machine à guérir le cancer}}<br/>{{Archives Priore|id=1kyLwC-bWIyiEF-rPW4b5XVUuWWnebUq7 |auteur=France-Soir du 7 mai |titre=Des experts vont tester la machine essayée sur des souris cancéreuses }}<br/>{{Archives Priore|id=1kM-2G_3fq2Ie4lrEaqLspJjDYslIc6-C |auteur=Paris-Jour du 7 mai |titre=La science s'intéresse au canon ant-cancer }}<br/>{{Archives Priore|id=1zq93lLDErFyGLqQqm0XOggWIcunJQjlq |auteur=Sud-Ouest du 9 mai |titre=La mystérieuse machine de Priore}}<br/>{{Archives Priore|id=1S6hGW6gLpSghVinhnQv81chydvjrXG_t |auteur=La Montagne du 14 mai |titre=La machine Priore : un roman assassin }}<br/>{{Archives Priore|id=18KRg16hckjtc3aFCjdUhRCUunbqraY-i |auteur=New-Scientist du 20 mai |titre=An a priori case for investigation }}<br/>{{Archives Priore|id=1z9punjXqZtToXPIueGCL-6JGwZEfocGI |auteur=La Recherche de juillet |titre=L'étrange affaire Priore }}</ref> par [[w:fr:Pierre Aigrain|Pierre Aigrain]] et [[w:fr:Hubert Curien|Hubert Curien]] (directeur du C.N.R.S.) le 5 mai 1971. Cette proposition stipule que :
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Le Pr. Pautrizel a été contacté par un groupe de financiers (MM. De Laage, Poncet, Salmon) qui proposa également un partenariat avec: l’université, une fondation privée et la D.G.R.S.T. Les négociations avec ce groupe furent menées par H. Gossot, secrétaire général de l’A.D.E.R.A., pendant le mois de juin 1971. Ces négociations<ref>{{Archives Priore|id=1m9IbZdR8UKb2Gzz99ztrEAcqxQnshoPR |auteur=H. Gossot|titre=CR. réunion du 8 juin 1971 }}<br/>{{Archives Priore|id=1dNF4voaskmzTV1aXaj7uF4UKkEzX2Xn_ |auteur=H. Gossot|titre=Note personnelle du 17 juin 1971 }}<br/>{{Archives Priore|id=1pykyf1ElZJ-natJoFMF54BphdxlgxgEp |auteur=H. Gossot|titre=Note: projet de financement 21 juin 1971}}</ref> furent bien avancées et le groupe était prêt à déposer un chèque certifié d’un million de francs pour montrer sa bonne foi. Cependant, H. Gossot les prévint, qu’avant tout accord, il fallait l’aval de G. Leroi et de la «mairie de Bordeaux».
 
AÀ la fin de juillet 1971, H. Gossot apprend<ref>{{Archives Priore|id=1_ZvhkZVnOSWuImbCcuUtCyUfFDWXDasZ|auteur=H. Gossot|titre=Lettre adressée à R. Pautrizel le 23 juillet 1971}}</ref> avec stupéfaction (d’abord par B. De Laage, puis par le Pr. Pautrizel) le retour de la société Leroy-Somer dans l’affaire.
 
Comme convenu avec H. Gossot, B. De Laage prend contact avec le secrétaire général de la mairie de Bordeaux au début du mois d’août. Le 13 août H. Gossot <ref>{{Archives Priore|id=1_35zZ-28gmIZtDpwnYZDDAj2BLFwONIn |auteur=H. Gossot|titre=Notes personnelles}}</ref> reçoit l’ordre venant de l’entourage de J. Valade, de laisser tomber ses négociations, car Leroy-Somer doit être le seul partenaire avec la D.G.R.S.T.
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Avril 1975.
* AÀ la demande du Pr. Courrier, H. Gossot établit<ref>{{Archives Priore|id=1fUtsuEx2AFC1XUdnoneAlJV5tohTalBv|auteur=H. Gossot|titre=Note sur le financement du projet DGRST}}</ref> un résumé de l’organisation et du financement du projet depuis avril 1972. Une réunion entre MM. Gossot, Chavanes et Pautrizel est prévue pour le 22 mai. Le Pr. Courrier veut utiliser cette information pour faire une demande de subvention auprès du ministre de la santé, Simone Veil.
 
9 mai.
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30 septembre.
* Réunion entre MM. Chavanes, Priore, Lagière, Gossot, Gousset, Régis, Berlureau, Ribeau, Pautrizel. Le Pr. Pautrizel<ref name="JP9" /> parle des ennuis financiers de Priore. (Le contrat avec la D.R.M.E. étant terminé, Antoine Priore n’a plus de salaire) Il rappelle également une anecdote qu’Antoine Priore garde en travers de la gorge : Aà la D.G.R.S.T. on lui a dit qu’il n’était que le salarié de LEROY-SOMER et que l’on n’avait pas à traiter avec lui.
 
: P. Ribeau propose<ref>{{Archives Priore|id=1FENEnGHHmwuuptT0D4SyCKSZIfxtaGm8|auteur=P. Ribeau|titre=Plan de remboursement de la dette d'Antoine Priore le 30 septembre 1975}}</ref> un projet de remboursement des dettes d’Antoine Priore en jouant sur les salaires qu’Antoine Priore n’a pas encaissés.
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* 30 octobre.
* Réunion S.E.R.A.P.<ref>{{Archives Priore|id=1ix5Cr4Luln78g0DVnDT_B2UAR6gV2wg5|auteur=P. Ribeau|titre=CR réunion du 30 octobre 1979}}</ref>
: AÀ la fin de 1978 les pertes de la S.E.R.A.P. étaient supérieures au capital initial de {{unité|500000 |F}}. Ou c’était la faillite ou il fallait trouver du capital pour la société. La direction de la S.E.R.A.P. propose une augmentation du capital de {{unité|500000| F}}.
 
Octobre