« Affaire Priore/Les problèmes « humains » de l'Affaire » : différence entre les versions

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De cette manière il tentait de protéger son «secret» en s’efforçant d’empêcher qui que ce soit de reproduire le même effet par d’autres moyens, non-couvert par les brevets.
 
===AÀ Bordeaux et nulle part ailleurs===
Pour des raisons inhérentes à son passé de résistant, Antoine Priore avait des liens viscéraux avec la ville de Bordeaux. Il voulait que ses appareils soient construits dans la région bordelaise et nulle part ailleurs. Donc, pas question de faire des appareils à Paris, aux États Unis, en Italie,... Dans les contrats et licences signés avec la société Leroy-Somer il insista toujours pour inclure une clause selon laquelle la fabrication de toutes ses inventions devait se faire à Bordeaux.
 
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::Cependant, dans ses interviews à la radio et à la télévision<ref>{{Archives Priore|id=10ZRDs9qBJx3YVrW0g8e5o9d-NvfuJOp6 |auteur=J-P. Bader|titre=Radio Bordeaux Gironde 17 avril 1984 }}<br/>{{Archives Priore|id=1jEhkilJrr0HCLpUda23igyIpQL-_STpX |auteur=J-P. Bader|titre=FR 3 18 avril 1984 }}<br/>{{Archives Priore|id=1pECul1vNcrjCTQLrRKlpm2mJqwIf8Gjb |auteur=J-P. Bader|titre= France Inter - 4 juin 1984}}</ref> pour présenter son livre, J-P. BADER était plus loquace et catégorique. Il disait clairement qu’il pensait que l’effet biologique du rayonnement Priore était bien réel. Après le décès d’Antoine Priore il s’est même allié avec la société Leroy-Somer pour tenter de relancer la construction de l’appareil ''M600''<ref>[[Affaire Priore/Leroy-Somer|Leroy-Somer]]</ref>.
 
:* Un dernier exemple « d’objectivité scientifique » vient de la presse scientifique grand public. En mars 1976, le Pr Jacques de Certaines a publié un article<ref name="LR">{{Archives Priore|id=1bDVzEvG0XR4s0BaJKUSYbUHlHgDKBUbM |auteur=La Recherche, juin 1976 |titre=Heurs et malheurs du biomagnétisme }}</ref> dans ''La Recherche'', intitulé ''Heurs et Malheurs du Bioélectromagnétisme''. Il y traite des problèmes humains que rencontre un chercheur qui veut faire des investigations en bioélectromagnétisme en général. AÀ la suite de cet article, la rédaction de ''La Recherche'' demanda<ref>{{Archives Priore|id=1vG4vWUz-JHVm3Eb-C3TnXZK4F6ISm-G-|auteur=J. de Certaines|titre=Lettre adressée à R. Pautrizel le 10 décembre 1976}}</ref> au Pr de Certaines d’écrire un article objectif de 6 à 8 pages sur l’affaire Priore. La thèse du Pr de Certaines<ref name="TDC">{{Archives Priore|id=1iM80J7TFRNVV9mlwX3J1Z8xLB8wTa_Qe |auteur=J. de Certaines |titre= La fin des disciplines closes : l'exemple de la biophysique}}</ref> intitulée: « La fin des disciplines closes: L’exemple de la biophysique » était illustrée en grande partie par l’affaire Priore à travers les articles de presse. Le professeur de Certaines était compétent pour s’exprimer sur le sujet. L’article fut écrit<ref>{{Archives Priore|id=1WZGwpPJfwguYv2Dtr2qL5s4xjjSYvAo3|auteur=J. de Certaines|titre=Marginalité et orthodoxie dans la recherche : l'exemple de l'Affaire Priore}}</ref> et fut refusé par la rédaction de ''La Recherche''<ref>{{Archives Priore|id=1qvE9A0e2H1qxvna8jwmBKxV59Sh-xmgo|auteur=Y. Christen|titre=Lettre adressée à J. de Certaines le 12 octobre 1977}}</ref> parce que la conclusion était favorable à Antoine Priore. Donc, pour ''La Recherche'', un article objectif, écrit par un spécialiste de la discipline, ne peut contenir les conclusions catégoriques de l’expert, au nom de la sacro-sainte objectivité scientifique !
 
:* Le parisianisme (et son contraire) : Le parisianisme, caricaturé par ''hors de Paris, point de salut'', fut aussi un facteur dans la génération et dans l’entretien des conflits.