« Affaire Priore/Diverses rumeurs » : différence entre les versions

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Cette rumeur semble être le fruit d’une imagination à court d’idées réalistes pour expliquer l'immobilité de la situation à partir de 1983. Cependant, sans avoir des preuves formelles, il y a des fortes présomptions que, effectivement, la « raison d’état » a joué un rôle néfaste pour l’affaire Priore !
 
AÀ la fin de son livre « Dossier Priore », publié en 1984, J-M. Graille lance un cri de cœur et un appel au Président de la république comme étant la seule personne capable de débloquer la situation. Car après le rapport tronqué et très partial de MM. J. Bernard et R. Latarjet<ref>[[Affaire Priore/Le rapport Bernard-Latarjet|Le rapport Bernard-Latarjet]]</ref>, écrit sous l’égide de l’Académie des sciences, seulement François Mitterrand pouvait passer outre et relancer les travaux avec l’appareil Priore avec des moyens adéquats.
 
Cet appel de J-M. Graille, les lettres du comité de soutien de la découverte d’Antoine Priore<ref>{{Archives Priore|id=17Z0yjUMzw-jH1MUl4JGjJNuCt9hQk6cm|auteur=D. Mourgues|titre=Lettre adressée à F. Mitterrand}}</ref>, une pétition avec {{formatnum:140000}} signatures, un appel<ref>{{Archives Priore|id=1Snr7Njsac6AcfelLsC2gx2VIKW7Aw5wU|auteur=R. Plantin|titre=Lettre adressée à F. Mitterrand le 29 mai 1984}}</ref> des anciens collaborateurs d’Antoine Priore (MM. Plantin, Prémont, Martinez et Léglise) adressées à F. Mitterrand restaient sans réponse. Des contacts privés par des amis proches du Président ([[w:fr:Roland Dumas|Roland Dumas]], [[w:fr:Philippe Madrelle|Philippe Madrelle]], etc.) n’aboutissent à rien.
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Dans notre documentation de l’affaire Priore il n’y a aucun trace de la moindre tentative d’un groupe pharmaceutique d’étouffer le développement des appareils Priore. Par contre, il y a quelques documents qui indiquent des dons très modestes<ref>[[Affaire Priore/Les finances de l'Affaire Priore|Les finances de l'Affaire Priore]]</ref> des laboratoires UPSA, LERTA, et ROCHE au Pr Pautrizel pour le compte d’Antoine Priore. Le seul contact sérieux vient de la fondation Mérieux de Lyon.
AÀ la demande du Pr R. Courrier<ref>{{Archives Priore|id=1JYWu-mIAxfZWV5uyeUr6f6iVuZsSgS7h |auteur=R. Courrier|titre=Lettre adressée à C. Mérieux le 4 mars 1970 }}</ref> en 1970, [[w:fr:Charles Mérieux|Charles Mérieux]] de la fondation Mérieux, était près à intervenir dans le développement d’un appareil Priore à condition que l’appareil se fasse dans un laboratoire universitaire et que la fondation Mérieux ne soit pas le seul partenaire industriel<ref>{{Archives Priore|id=1d4hqGmQRQHFKekmaH1NdCJ_NOt0FuJC0 |auteur=C. Mérieux|titre=Lettre adressée à R. Courrier le 11 mars 1970}}<br/>{{Archives Priore|id=1EujcXKma0a-OUOrunU97Pk9y4Q2Jeu6h |auteur=C. Mérieux|titre=Lettre adressée à R. Courrier le 17 février 1971}}</ref>. Donc, il ne cherchait ni le secret, ni le monopôle, ni l’étouffement de l’affaire.
 
Or, en 1970–1971 le Pr Pautrizel et Antoine Priore était en négociation avec la D.G.R.S.T. pour une subvention de {{unité|3.5|millions de francs}} pour la construction d’un appareil fiable et à paramètres variables au laboratoire du Pr Pautrizel à Bordeaux. En plus la société Leroy-Somer d’Angoulême voulait être associée au projet. Donc les conditions demandées par Charles Mérieux étaient remplies et le premier apporte d’un million de francs aurait été extrêmement utile au projet.
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La rumeur a été utilisée pour critiquer les travaux de Rivière et Guérin (cancers seulement greffés, facilement guérissable etc.) lors d’une réunion du comité de direction de l’I.R.S.C. de Villejuif, le 2 avril 1965, par le Pr A. Lwoff, puis dans une lettre<ref>{{Archives Priore|id=1JMdjcnsCHgwW7NyHXZ9Dxhi1eM38hfkH|auteur=A. Lwoff|titre=Lettre adressée à P. Grabar le 9 avril 1965}}</ref> adressée au Pr P. Grabar (directeur de l’I.R.S.C.) le 9 avril. (Le Pr COURRIER évoque cette réunion dans des comptes rendus<ref>{{Archives Priore|id=1Rw1v8hny5B64CGmG-pTCuGIF2dz0HoRh |auteur=R. Courrier|titre=CR historique adressée à J. Chaban-Delmas du 29 avril 1966}}<br/>{{Archives Priore|id= |auteur=R. Courrier|titre= CR historique lors d'une réunion avec J. Chaban-Delmas, A. Peyrefitte, A. Maréchal, M. Toussaint le 28 juin 1966}}</ref> destinés à Jacques Chaban-Delmas.)
 
La réunion a eu lieu en plein essore de controverses entre priorephiles et priorephobes. AÀ l’ordre du jour était la demande ministérielle pour savoir les suites à donner aux travaux de Priore. L’élaboration d’un compte rendu<ref>{{Archives Priore|id=1lp3ACCLSpfPFJ5-FhvRYj4_X1yxgWEwt |auteur=L. Bugnard|titre=CR de la réunion à l'IRSC du 2 avril 1965}}</ref> de la réunion donnait lieu à une vive échange de lettres de protestation entre Grabar, Lwoff, Courrier et Wolff<ref>{{Archives Priore|id=1bv0S_7LOEl_Wno47GtHAftvZFC2AAwwK |auteur=P. Grabar |titre=Lettre adressée à R. Courrier le 8 avril 1965 }}<br/>{{Archives Priore|id=1Oz6ME226OKqjgv1q5FnuCr9TAmeEH93M |auteur=A. Lwoff |titre=Lettre adressée à L. Bugnard le 20 juin 1965 }}<br/>{{Archives Priore|id=1Hs24xuDOUW63d-FFJjHqOFbPdMZD4s4M |auteur=E. Wolff |titre=Lettre adressée à R. Courrier le 24 avril 1965 }}<br/>{{Archives Priore|id=13z4IfWwRz8oDDLHuQAgcIBaVGGu2jVG3 |auteur=E. Wolff |titre=Lettre adressée à P. Grabar le 24 avril 1965 }}<br/>{{Archives Priore|id=181WPwPhzFmlR8sChbHnDMQAXzPyW2-BQ |auteur=R. Couurier |titre=Lettre adressée à P. Grabar le 24 avril 1965 }}</ref>.
 
Pr Rivière et Pr Guérin écrivaient des lettres<ref>{{Archives Priore|id=1cIb3EdEFzuAGpDXP98YSnmXAtvgfudpW|auteur=M-R. Rivière|titre=Lettre adressée au Directeur du CNRS le 5 avril 1965}}<br/>{{Archives Priore|id=1QuWUiybWpstKgPLy-zR4FfkBN0OhwKap|auteur=M-R. Rivière|titre=Lettre adressée à P. Grabar le 5 avril 1965}}</ref> de protestation au directeur de l’I.R.S.C. et au directeur du C.N.R.S. Ils demandaient que leurs critiques guérissent des rats greffés avec la tumeur T8; que demande à l’E.D.F. si Priore avait seulement une consommation électrique domestique etc. Priore, Berlureau et Fournier écrivaient<ref>{{Archives Priore|id=1AjWksaEk3REeWll1fYRhWBvDCDE_6pd1|auteur=A. Priore, F. Berlureau, M. Fournier|titre=Lettre adressée au Ministre de l'Information en avril 1965}}</ref> au ministre de l’information pour se plaindre des diffamations dans la presse.
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Il est tout à fait possible que M. Gallais ait tenté d’apprendre des détails sur l’installation électrique chez Priore, c’était demandé par Rivière et Guérin dans leur lettre au directeur du C.N.R.S. du 5 avril. On ne sait rien de ses démarches, sauve les propos de Mlle Le Breton.
 
Cependant, une chose est certaine, la facture de l’E.D.F.<ref>{{Archives Priore|id=1SqV_NqBiVNs_9JDW9XpqOi7lDNc1luHO |auteur=E.D.F|titre=Facture du 16 avril 1965 }}</ref>, datée du 16 avril 1965 est de {{unité|1000|F.}}., pour '''un mois de consommation'''. AÀ l’époque une telle consommation d’électricité pour une échoppe bordelaise n’a rien à voir avec une installation « domestique ».
 
Le Pr Pautrizel a pris en charge les frais de consommation électrique chez Antoine Priore en 1968. Le contrat<ref>{{Archives Priore|id=1XeYOuHvaY3M_-R6coX09NmxreN4TvHla |auteur=E.D.F.|titre=Contrat EDF - Antoine Priore}}</ref>, qui était apparemment le même que Priore avait souscrit donne tous les détails de la fourniture par l’E.D.F., voici un extrait:
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::4° Nature du courant alternatif triphasé à la fréquence de 50 Hz avec tolérance de 1 Hz en plus ou en moins
 
::5° Tension de livraison {{unité|15400|V}} avec tolérance de 7% en plus ou en moins. E.D.F. se réserve le droit de modifier la tension d'alimentation en la portant de {{unité|15|kV}} à {{unité|20|kV}}. AÀ cet effet, le poste de transformation sera équipé avec du matériel à {{unité|23|kV}}, les câbles de raccordement et de liaison seront prévus pour la tension de {{unité|20|kV}}. Le ou les transformateurs de puissance seront convertibles à la tension de {{unité|20|kV}} par décuvage et échange des bobinages.
 
: Mesure de la fourniture