« Affaire Priore/Les appareils d'Antoine Priore » : différence entre les versions

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L’application, aux malades, de courants radiofréquences ({{unité|30|kHz}} - {{unité|30|MHz}}) était faite en plaçant le patient dans le champ électromagnétique produit par une bobine d’induction ou par deux antennes, ou encore par décharge dans un tube contenant un gaz rare (néon ou argon) produisant un plasma. Très rapidement, de tels traitements furent utilisés partout en Europe et en Amérique du Nord. Il suffit de consulter la [[Affaire Priore/Bibliographie|bibliographie succincte]] des ouvrages à l’usage du corps médical et concernant les techniques de d’Arsonvalisation, de ''Diathermie'' et de ''Thérapie électrique'', pour se rendre compte de l’usage intensif de ces techniques dans la première moitié du {{s-|XX}}.
 
AÀ vrai dire, l’engouement pour les thérapies électriques n’était pas dû à des effets spectaculaires du traitement mais plutôt à la quasi absence de thérapeutiques efficaces pour les maladies graves. La situation est fort bien décrite par un célèbre professeur de médecine de Londres, E. R. Morton en introduction à son livre<ref>{{ouvrage
| prénom1 =E.R.
| nom1 =Morton
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À partir de 1952, les appareils construits par Antoine Priore deviennent de plus en plus complexes. Selon les souvenirs<ref>{{Archives Priore|id=1rXTw7TklWjsB2zhq1-0Sxz-8R6MLoOCU |auteur=A. Balana|titre=C.R. d'entretiens}}</ref> d'Yves Badie, (maître verrier à Bordeaux, ayant beaucoup travaillé avec Priore), Antoine Priore ajouta en 1952 à son dispositif un tube au néon dans lequel il mélangeait des courants de radiofréquence, des micro-ondes et des champs magnétiques. Toujours selon les souvenirs de monsieur Badie, de 1952 à 1957 Antoine Priore commandait fréquemment de nouveaux tubes en apportant des modifications à leur forme et à la disposition des électrodes. Progression empirique, mais absolument pas aléatoire.
 
C’est aussi en 1952 qu’Antoine Priore a rencontré le Dr. Francis Berlureau, chef vétérinaire aux abattoirs de Bordeaux. Avec l’aide du Dr. Berlureau, Priore étudie les caractéristiques électriques des tissus animaux et fait des tentatives de soins sur des animaux porteurs de diverses formes de cancer et destinés à être euthanasiés. AÀ l’aide de dispositifs assez complexes, et sous le contrôle du Dr Maurice Fournier, médecin généraliste, Antoine Priore tentait également à cette époque de soigner diverses maladies humaines, y compris le cancer.
 
En 1957, il semble que les éléments principaux de ses appareils aient été figés. Seules changèrent, dans les constructions ultérieures, les dimensions, intensités et puissances relatives des divers champs électromagnétiques.
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:: '''b) L'onde métrique''' (ou H.F.) : Les deux antennes H.F. (6), situées au niveau de l’anode tournante, sont à 120° l'une de l'autre et à 120° du cornet hyperfréquences (2). Elles sont inclinées de 15° par rapport au plan perpendiculaire à l'axe du tube. Elles émettent chacune une onde métrique modulée en amplitude et en fréquence. Selon Antoine Priore, cette onde H.F. sert à moduler l'onde U.H.F. par l'intermédiaire du plasma et à entretenir ce même plasma. La longueur de l’onde H.F. varie entre {{unité|10|m}} et {{unité|25|m}}, selon le modèle biologique à traiter, et la modulation est de {{unité|2.5|MHz}}.
 
* '''Les champs magnétiques''' : Quatre bobinages produisent des champs magnétiques transverses et longitudinaux par rapport à l’axe du tube. AÀ la base du tube les variations spatiales du champ magnétique sont de deux ordres:
 
::1) une variation suivant l'axe du tube à plasma. A. M. Bottreau, a obtenu la distribution de flux de champ magnétique. On constate ainsi qu'à une distance de {{unité|25|cm}} (distance de la sortie du tube à la table d'expérimentation), la valeur du champ magnétique est voisine de {{unité|600|gauss}} :
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::2) une variation dans un plan perpendiculaire à l’axe de l'appareil. Le champ magnétique est constant sur une distance d'environ {{unité|8|cm}} autour de l’axe de l’appareil :
 
* AÀ côté des constituants essentiels au rayonnement, il existe quelques composantes, certainement accessoires, qui participent au spectre visible. Le spectre montre une émission par des traces de mercure et par le néon. Le mercure provient des dispositifs de pompage et de joints utilisés et le néon est le gaz du plasma. Il est peu probable qu’ils contribuent aux effets biologiques du rayonnement.
 
* Pas d'émission ni de [[w:fr:rayon X|rayons X]], ni de [[w:fr:rayon gamma|rayons gamma]].