« Photographie/Appareils/Obturateurs » : différence entre les versions

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Lorsque les vitesses se règlent mécaniquement au moyen d'une bague, celle-ci porte généralement des indications optimistes, les vitesses annoncées étant rarement atteintes en pratique. C'est du reste relativement normal, avec les obturateurs dont le rendement est naturellement faible. En revanche, les choses ne s'améliorent généralement avec le vieillissement et l'usure. Les ressorts s'avachissent toujours plus ou moins et lorsque c'est possible, il est bon de ne pas les laisser inutilement dans un état de tension maximale. Il ne faut jamais graisser ou huiler les lamelles des obturateurs à secteurs, car cela freinerait leur mouvement et favoriserait la rétention d'impuretés de toutes sortes.
 
Le contrôle rigoureux d'un obturateur nécessite des instruments de mesure onéreux et il n'est pas à la portée des amateurs. Ceux-ci peuvent tout de même se faire une idée du temps de pose réel donné par un obturateur en photographiant un objet mobile dont la vitesse de rotation est connue. « Jadis », le tourne-disques était un engin parfait pour ontrôlercontrôler les obturateurs centraux. On le réglait de préférence sur 78 tours par minute, on collait sur le plateau un papier noir muni de deux pastilles blanches, une au centre et l'autre à la périphérie, et l'on photographiait le tout en bonne lumière avec l'obturateur réglé sur la vitesse à vérifier, La différence entre l'étendue angulaire de la traînée laissée par l'image de la pastille mobile et l'angle théorique de rotation révélait généralement l'étendue des dégâts. Cette méthode ne convient pas aux obturateurs plans-focaux ...