« Les Stoïciens : Épictète Le poignard à la main » : différence entre les versions

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===Ils disent : Il m’a frappé !===
 
{{bleuBlocCitation|Il répond :
 
Souviens-toi que ce qui te cause du tort, ce n’est pas qu’on t’insulte ou qu’on te frappe, mais l’opinion que tu as qu’on te fait du tort.}}
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Quant à la loi du Talion elle peut conduire à des absurdités : si je reproduis à l’identique, alors si l’agresseur s’est blessé, je devrais me blesser… Ainsi elle ne connaît pas le calcul de proportionnalité et en reste à A=A., figure logique de l’identique. Ce début de justice introduit des difficultés car elle demeure proche de l’esprit de vengeance.
 
{{BlocCitation|
{| class="wikitable"
! Ne faut-il pas que je me venge et que je rende le mal qu'on m'a fait ? -- Eh ! mon ami, on ne t'a point fait de mal, puisque le bien et le mal ne sont que dans ta volonté. D'ailleurs, si un tel s'est blessé lui-même en te faisant injustice, pourquoi veux-tu te blesser aussi toi-même en la lui rendant ?
« Mais si malheur arrive, tu paieras vie pour vie, œil pour œil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied, brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, meurtrissure pour meurtrissure. »
|auteur=Exode 21,23-25}}
 
Les premiers signes de la loi du talion sont trouvés dans le Code de HammurabiHammourabi, en 1730 avant notre ère, dans le royaume de Babylone.
Cette loi permet ainsi d’éviter que les personnes ne fassent justice elles-mêmes et introduit un début d’ordre dans la société en ce qui concerne le traitement des crimes.
|}
 
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