« Les Stoïciens : Épictète Le poignard à la main » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Ligne 157 :
Il y en a qui confondent besoin de manger et plaisir de la table.
 
{{bleuBlocCitation|Il répond :
 
Souviens-toi de te comporter comme dans un banquet. Quand le plat, faisant le tour des, convives, arrive devant toi, tends la main et sers-toi comme il convient. S’il te passe sous le nez, n’insiste pas. S’il tarde, ne louche pas dessus en salivant mais attends qu’il arrive devant toi. Fais de même pour les enfants, pour une femme, pour les charges officielles, pour l’argent, et, un jour, tu seras digne de boire à la table des dieux. Mais si, les choses t’étant offertes, tu t’abstiens même d’y toucher, d’y jeter les yeux, tu seras digne non seulement de boire avec les dieux, mais de régner comme eux.}}
Ligne 163 :
*Comprendre : Il faut savoir attendre et retenir certaines de ses impulsions.
 
C’est comme dans un banquet dit EpictèteÉpictète : il ne faut pas confondre le besoin impétueux et animal de manger qu’il faut absolument satisfaire, et le repas pris dans la convivialité à plusieurs…. Dans le premier cas on obéit à la nécessité naturelle de se nourrir. Dans le second on diffère le besoin, on fait œuvre de liberté en contrôlant ses impulsions. Mais la vraie sagesse est dans l’indifférence à toute représentation. Ce qui me trouble ce ne sont pas les choses mais la représentation que je m’en fais.
Désirer ce qui est bon, contrôler ses impulsions, exercer son jugement sur ses représentations, les trois moments de la morale d’Epictèted’Épictète.
 
----