« Les Stoïciens : Épictète Le poignard à la main » : différence entre les versions

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Beaucoup d’hommes désirent la vie éternelle.
 
{{bleuBlocCitation|Il répond :
 
. Si tu souhaites que tes enfants, ta femme et tes amis soient éternels, tu es un fou, car c’est vouloir que ce qui ne dépend pas de toi en dépende ; que ce qui n’est pas à toi t’appartienne. De même, si tu veux un serviteur sans défauts, tu es stupide, puisque tu voudrais que la médiocrité soit autre chose que ce qu’elle est. Mais si tu veux atteindre l’objet de tes désirs, tu le peux. Exerce-toi à ce qui est en ton pouvoir.}}
[[File:Agitation.jpg|thumb|Dessin encre et peinture]]
* Comprendre : Il y a ici l’exemple d’un désir absurde, insensé,, celui de l’immortalité. C’est vouloir intervenir sur la nature des choses. Or l’être humain n’est pas immortel. La mort appartient aux lois de la nature. C’est l’ignorance qui nous mène à désirer des choses insensées.
 
Un autre argument est donné. Si nous sommes libres nous ne pouvons posséder celui à qui nous sommes attachés. Nous ne possédons ni nos parents, ni nos enfants, ni nos époux ou
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Pour y échapper, reste à s’exercer, modifier ses habitudes. En effet la mort comme nous le disions appartient à la nécessité.
 
Un serviteur est par définition médiocre dit EpictèteÉpictète. Cela veut dire qu’il y aurait une nature pour servir et une autre pour commander. Désirer un serviteur sans défaut est donc une contradiction logique. De même pour le désir d’immortalité.
 
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